Hiei Mon Semblable !!!





Titre : Hiei Mon Semblable !!!
Auteur : Elfy
Chapitre : One shot
Genre : Lisez, vous saurez. Pas difficile ! C’est fléché !
Couple :  Yusuke X Hiei
Disclamer :  Les persos ne sont pas à moi
Dédicace : Pour Manu copineuh… Bon courage pour les exams… et aussi récompense de fin d’exams…
 


Hiei Mon Semblable !!!

Pourquoi toi ? Pourquoi maintenant ?
Te voilà allongé, sans vie, sur ce lit de pétales de roses noires.
Oh ! Je sais ! Tu hais les fleurs, les couleurs et la nature. Néanmoins celles-ci sont différentes.
Se sont des roses du Makai. Des roses démoniaques…. Elles ne peuvent s’épanouir qu’avec du sang… Ces fleures n’éclosent qu’à une seule condition : pouvoir se nourrir de la souffrance d’autrui. Kurama les a fait pousser juste pour toi en utilisant son sang mais également à l’aide de la souffrance.
Ma peine…..Celle-ci dévore mon cœur… Ronge mon âme….
Pourquoi m’as-tu si lâchement abandonné ? Toi le légendaire Jaganshi, craint et admiré de tous !
Comment un démon sanguinaire tel que toi, un youkai si puissant a-t-il pu ainsi perdre la vie ?
Comment ai-je pu te perdre ?
Hiei…
Ma vie….
Mon cœur…
Mon âme….
Mon amour….
Je n’ai jamais osé te le dire. Je le regrette désormais.

En me faisant rempart de ton corps, tu connaissais parfaitement les conséquences de ton geste.
Je suis un Mazoku, pratiquement invulnérable. L’attaque de ce démon n’avait aucune chance de m’atteindre
Que signifiait ce geste ? Qu’as-tu voulu me prouver par là ? Que souhaitais-tu que je comprenne ?
Si je ne te connaissais pas si parfaitement… Je dirai même sur le bout des doigts… Je serai tenté de croire que tu as souhaité me sauver la vie. Cela signifierait donc que je compterai d’une manière particulière pour toi ?
Mon vœu le plus cher se serait-il enfin réalisé ?

Non…
Utopie…
Illusion….
Ce n’est qu’un fantasme….
Alors pourquoi ? Quelle est donc la raison qui t’a poussé à te sacrifier ? Je parlerais même de don de soi, mais les mots sonnent étrangement dans ma bouche. Est-ce ta manière de tenter de m’avouer un secret que tu gardais depuis si longtemps enfoui en toi…
Au fond de cœur ? Mais quel est-il donc ? Répond-moi ! Eclaire-moi Hiei. Ne me laisse pas errer dans les limbes ! Ne laisse pas ainsi… Ne permet pas au doute de s’emparer de moi ! Hiei, par pitié libère-moi !
Malheureusement mes interrogations et mes suppliques demeureront sans réponses.
Pourquoi ? Je ne peux comprendre, ni accepter ta décision. Mon cœur s’y refuse.

Nous avons vécu et enduré trop de souffrances ensemble… Séparés nous les avons également supportés. Toi bien plus que moi. Nous avons été ennemis, puis amis, pourtant j’ai toujours eu une absolue confiance en toi. Mon cœur ne pouvait pas se leurrer, ni me tromper. Il me disait que sous cette apparence froide, couvait un volcan. Que derrière ce caractère fourbe se cachait un être au cœur pur qui ne demandait qu’à être libéré. Lorsque Raigo, l’un des trois démons de l’ombre, croyait t’avoir envoûté ; quand nos amis ont cru qu’il était parvenu à te détourner de nous grâce son œil perfide, je n’ai jamais douté. J’ai toujours cru en toi. Mon cœur ne s’est jamais trompé.
J’ai évolué en ta compagnie. Mes sentiments ont grandi par la même occasion. Malgré nos différences que je savais importantes et qui le demeurent encore par certains côtés. Tu restes pour moi l’être essentiel à mon existence.
Tu étais un démon, j’étais humain. Tu distillais le mal, je rachetais mes erreurs passées, en réparant. Je suis devenu un démon et tu t’es humanisé.
Quelle ironie !
Cependant nous avons gardé ce côté démoniaque qui fait de nous des êtres tellement à part.
Puis les choses ont changé, nous avons combattus côte à côte. Je t’ai vu te transformer et évoluer.
Devenir moins froid, plus accessible. Pourtant la diversité de nos caractères, notre manière de voir et de penser, faisait que nous nous complétions parfaitement.
Je t’ai aimé au premier regard.
Je t’ai immédiatement désiré.
J’ai néanmoins fait taire mes sentiments, conscient que ta nature ne pourrait les supporter.
Tu es Hiei, le Koorime. Un puissant youkai sanguinaire. Un démon de feu….
Orgueilleux….
Fier…
Et malgré les apparences, doué d’un sens de l’honneur que l’on n’aurait jamais soupçonné chez un être aussi diabolique que toi.
Car tu l’es…
Et c’est l’une des particularités que j’apprécie le plus en toi. Sans doute répond-t-elle à mon côté démoniaque ! Nous aurions pu avoir une existence si merveilleuse, si je n’avais pas été si lâche.
Si je n’avais pas crains tes réactions. Il est désormais beaucoup trop tard pour regretter. Ton âme se dirige vers l’autre monde et va en passer la porte. Tu disparaîtras définitivement de mon existence.

Te voir ainsi allongé.
Calme…
Serein…
Me paraît si étrange…
Ta peau ambrée témoigne de la vie qui circule en toi pourtant tu demeures inerte. Ton épiderme n’a pourtant pas la pâleur cadavérique et j’en viens brusquement à douter que tout ceci soit réel.
Je m’attends à te voir te redresser et à me traiter de baka, en me demandant ce que je fous là !

Pourquoi ne te relèves-tu pas ?
Je me penche doucement vers toi et effleure ton front à l’emplacement de ton troisième œil…
Ton Jagan. Je viens de te donner le baiser du mort. C’est un adieu.
Cela fait des mois que tu t’es endormi. Malgré les suppliques, les menaces de nos amis, j’ai refusé de me séparer de toi. Je désirais que tu reviennes. J’espérais que tu ouvrirais les yeux. Que tu sentirais ma présence et que tu quitterais ta léthargie pour me revenir, malheureusement je me suis trompé. J’ai cru que la seule puissance de mes sentiments aurait suffit à te ramener.
J’ai du me rendre à l’évidence. Il est impossible de revenir du royaume des morts. Même pour toi qui est un puissant youkai. La magie de Koema est impuissante face à la mort. Tu es parti et ce, de manière définitive.
Hiei, mon tendre amour….
Mon bel amant…
Mon démon adoré….
Tu n’es plus là.
Je ne te verrai plus.
Je ne te sentirais plus.
Nous n’aurons plus de longs combats où nous sortions couverts de sueur, essoufflés, comme si nous venions de nous donner l’un à l’autre. Ces moments si rares, intenses et si intimes, nous ne les partagerons plus. Désormais lorsque je lèverai la tête vers un arbre, je ne te verrai plus assis, me fixant de ton regard sombre. Je ne sentirais plus ton regard indéfinissable posé sur moi.

Malgré ton caractère froid et distant tu es parvenu à capturer mon cœur. Je ne parviens à une extrême plénitude, uniquement lorsque tu es à mes côtés. Je me sens revivre, lorsque je ressens ta présence, lorsque je sens ton regard.
Comment vais-je désormais pouvoir vivre sans toi ? Cette perspective m’effraie bien plus que de devoir affronter un démon plus puissant que moi. Moi qui ne crains personne. Je me refuse à accepter la vie sans toi.
Sans ta présence.
Hiei…
Je t’aime…
Attends-moi je vais te rejoindre ! Nous allons être unis dans la mort et ce, pour l’éternité. La vie nous ayant refusé sa bénédiction, je quémande celle de la mort et elle me l’accordera, je le sais.
Cette dague des ténèbres que je tiens dans ma main me conduira jusqu’à toi, mon aimé.
Je suis un Mazoku et une arme mortelle ne peut m’atteindre, mais celle-ci le fera. Sa lame effilée brille pratiquement de mille feux, comme un défi.
N’ai crainte ! Ce challenge sera le dernier que je relèverai.
Je lève la lame et la pose sur ma gorge. Mon geste est lent. Ma main ne tremble pas. La dague est si chaude contre ma peau. J’ai la sensation qu’elle souhaite me parler, me faire comprendre quelque chose que je n’ai pas encore compris. Je ferme les yeux, serre fermement la garde de l’arme qui m’apportera la délivrance. Je m’apprête à tirer dessus afin de me trancher la gorge d’un coup sec et par là même le fil de ma vie. Une chaleur brûlante sur mon poignet me tétanise.
Une voix, un mot murmuré me stoppe.
« Baka ».

J’ouvre brusquement les yeux, n’osant croire à ce que je vois. Je crois être le jouet d’une illusion. Pourtant sa main brûlante sur mon poignet ne peut me tromper, au contraire.
Hiei m’est revenu. Il m’a entendu. Des larmes coulent le long de mes joues, je ne peux les retenir.
Il lâche mon poignet tandis que j’ouvre la main et laisse tomber la dague. Je me penche et niche alors mon visage dans son cou. Je continue à pleurer. Peu importe ! Je sais que sa réaction sera immédiate qu’il me repoussera en me traitant de baka, mais je m’en fiche ! Je l’aime et je désire qu’il le sache.
Au lieu des insultes, je sens une sensation de douceur sur mon dos….
Suis-je en train de rêver ? Est-ce bien mon Koorime qui m’effleure ainsi ? Je sens sons souffle tout près de mon oreille et j’entends sa voix.
- Moi aussi, murmure t-il.
J’ouvre des yeux surpris. Est-ce une hallucination ? Hiei ne vient-il pas à sa manière bien particulière de me dire qu’il m’aime ? Ses paroles viennent confirmer ce que je pensais.
- Je t’ai entendu Yusuke, me souffle t-il à l’oreille… Chacune de tes pensées, de tes peines me sont parvenues… L’appel de ton cœur, je l’ai perçu, me dit-il. Merci. Tu m’as ramené….
Mes sanglots redoublent… Puis je me serre contre le corps chaud de celui que j’aime.
Il m’enlace à son tour et me rend mon étreinte.
Je suis bien.
Je suis vivant…
Hiei est en vie…
Je suis pleinement heureux.

Les semaines sont bien vite passées. J’ai ramené mon Koorime à mon appartement. Il s’est remarquablement bien remis et assez vite. Beaucoup trop rapidement à mon goût. J’en viens presque à regretter son si prompt rétablissement. Alité, j’avais la possibilité de le soigner sans qu’il ne grogne. De m’occuper de lui et de surtout profiter pleinement du spectacle de son corps nu lors des séances de toilettage. De l’effleurer de manière fortuite, bien que je doive avouer que je le touchais toujours de manière délibérée. Ces attentions étaient les miennes et mon Jaganshi ne semblait pas s’en plaindre. Néanmoins j’appréhende l’après convalescence.

Hiei a retrouvé toute sa force. Désormais, rien ne sera plus pareil entre nous, pourtant mon amour et mon désir pour lui se font de plus en plus puissant. De plus en plus pressant et particulièrement brûlant…
Plus rien ne le retient ici…

Il a quitté mon appartement. Sans un mot, sans une explication… Pas même un remerciement.
C’est Hiei…
Cela me fait mal mais je n’y peux rien. Je l’aime…

Trois jours viennent de s’écrouler et je n’ai aucune nouvelle de lui. Je suppose qu’il va bien. Je le sais… Son regard… Je le sens constamment sur moi. Lorsque je quitte mon appartement et que je prends mon restaurant ambulant pour aller vendre ma cuisine un peu partout… Quand je rentre chaque soir et que je me déshabille pour me glisser sous la douche. Lorsque je ne peux éviter que ma main ne s’achemine langoureusement sur mon corps. Ni l'empêcher de se saisir de mon membre. De le cajoler, en imaginant que cette caresse m’est prodiguée par lui… Je murmure son nom en haletant de plaisir, souhaitant qu’il vienne… Malheureusement après chaque intermède sensuel, je me retrouve seul. Hiei ne souhaite pas entretenir avec moi une relation durable.
Il ne désire pas en avoir du tout. Je le comprends… M’aimer ne semble pas suffisant afin d’abolir les barrières. Je sais que le fait que nous soyons tous deux des mâles fait obstacle à ce projet.
Peu importe ! Je l’aime et je l’aimerai toujours….

Ce soir sera identique à tous les autres. Je me suis fait une raison… Je rentrerai et retrouverai mon appartement vide. Je me dirigerai vers la douche, m’y déshabillerai et sous le jet tiède, je me caresserais en pensant à mon démon de feu. Puis la réalité reprendra ses droits et je réaliserai que je suis seul…

Je pose la main sur la poignée de la porte, toutefois mon instinct de Mazoku m’avertit. L’appartement est occupé. Quelqu’un s’y est introduit sans ma permission.
Qui ?
Comment ?
Et surtout pourquoi ?
Malgré mes interrogations, je pousse la porte et pénètre dans la pièce. Elle est dans le noir complet. Seule une petite lueur venant de la chambre m’éclaire sur le lieu où se trouve mon intrus.
Je m’avance d’un pas décidé. J’avoue que je suis particulièrement curieux. Arrivé devant cette dernière j’hésite.
Qu’y vais-je y trouver ?
Passant outre mes hésitations, je pousse la porte et pénètre dans la chambre. Le spectacle qui s’offre à moi me surprend et m’émerveille à la fois. Des bougies brûlant doucement sont posées de part et d’autre du futon. Celui-ci a été ouvert, fait de manière à accueillir deux amants.
Installé, assis sur ses talons : Hiei…
Il porte un kimono sombre largement ouvert sur sa poitrine. Celui-ci qui commence à glisser, dénudant une épaule ambrée. Je la fixe, fasciné. Je regarde Hiei, ses paupières sont clauses et ses joues rouges.
Ont-elles la teinte de la honte ou de l’excitation ? Lentement de manière élégante, il lève la main et me la tend. Je m’approche doucement, m’agenouille devant lui et la prend délicatement dans la mienne, puis j’y dépose un langoureux baiser, témoignage de mon amour et de mon adoration pour lui. Je le vois se redresser, se rapprocher de moi et glisser ses bras autour de mon cou.
Hiei se serre contre moi et approche ses lèvres de miennes et m’offre un tendre et langoureux baiser. Nos langues se mêlent, se quittent, se cherchent puis se retrouvent.
C’est délicieux !

Ce duel continue pendant quelques minutes puis nous, nous séparons à bout de souffle. Les joues de mon Jaganshi sont de plus en plus rouges.
- Hiei, je murmure… Je t’aime et je te désire mais si tu n’es pas…
- Chutt, me fait-il, en posant deux doigts brûlants sur mes lèvres. Kurama m’a montré comment faire pour te plaire, m’avoue t-il.
Je suis surpris… Que veut-il dire ?
- Mais… je ne peux que murmurer.
Doucement, il m’allonge sur le futon. Avec des gestes doux, emprunt de tendresse, il me déshabille lentement. J’ai du mal à croire que c’est mon bien aimé qui est en train de m’ôter mes vêtements.
Je n’ose risquer le moindre de geste, de crainte que mon Koorime ne cesse ce qu’il a entrepris.
Sur chaque centimètre de peau qu’il met à nu, il y dépose un baiser avant de la caresser.
Ses lèvres et ses mains sont en train de me rendre sensible au moindre effleurement.
A chacun de ses attouchements.
Je gémis…
J’halète…
Je n’en peux plus, je voudrais pouvoir le prendre immédiatement. Cependant, je me retiens et patiente. Le kimono est largement ouvert maintenant, laissant voir son torse ambré, son ventre plat et ferme. Je ne peux m’empêcher d’effleurer sa peau tendre et douce. Je le vois se tendre de plaisir. Sa main saisit une rose noire que je viens brusquement de remarquer. Il commence à redessiner mon corps à l’aide de celle-ci.
Hiei effleure mon visage. Il le refait entièrement puis continue jusqu’à mon cou. Mon Koorime fait glisser la fleur le long de mes épaules puis mon torse. Il caresse chaque mamelon qui se dresse avant de se pencher et de les happer un à un entre ses lèvres. Hiei les suce doucement et les mordille de ses crocs. Je sens de l’électricité me parcourir le corps. Je me cambre afin de m’offrir d’avantage. La rose continue son office…. Hiei l’accompagne en glissant le long de mon corps…
La fleur effleure ce trésor dissimulé entre mes cuisses…
Je pousse un hoquet de surprise… Presque immédiatement je sens la bouche de Hiei la remplacer.
Je laisse cette fois là échapper un cri de plaisir et m’accroche aux draps.
C’est divin !
Enivrant !
Excitant !
Cette douce et sensuelle torture que me procurent les lèvres de mon Jaganshi est insoutenable.
Il applique de longs mouvements de va et vient sur mon membre. Il me déguste telle une délicieuse sucrerie.
Je suis tendu à l’extrême.
Je ne suis que désir…
Sensations pures…

Je voudrais me retenir afin de savourer cette langoureuse caresse mais mon corps ne m’obéit plus et je me libère en un long cri entre ses lèvres. J’ai honte car je n’ai pas su me retenir.
Que va dire Hiei ? Que va-t-il faire surtout ?
Mes idées s’embrouillent dans ma tête et les sensations s’entremêlent au sein de mon corps.
Je le vois se redresser et s’installer lentement sur moi. Je le sens descendre doucement. Progressivement je me glisse en lui ou peut être est-ce lui qui m’y invite.
Je ne sais plus…
J’ouvre les yeux afin d’admirer celui que j’aime. Il commence à se mouvoir langoureusement. Hiei prend appui sur mon torse et renverse sa tête en arrière. Son souffle s’échappe en saccade de ses lèvres entrouvertes. Je n’ai jamais vu Hiei ainsi :
Offert…
Disponible…
Je pose ma main sur sa taille afin de l’atteindre profondément. Je désire me perdre en lui. Nous nous donnons mutuellement l’un à l’autre, savourant ce plaisir que nous, nous procurons.
Hiei ne retient plus ses cris ni ses gémissements. Ceux-ci sont devenus chant et musique à mes oreilles. Les miens font échos aux siens. Je n’en peux plus et cloue mon Koorime d’un ultime coup de rein. Il pousse un dernier gémissement avant de se libérer entre nos deux ventres. Incapable de me retenir j’explose en lui, en laissant échapper un long cri. Hiei retombe contre moi et nous reprenons lentement notre souffle.
Une douleur à l’épaule me fait rouvrir les yeux que je viens de fermer afin de savourer les sensations qui continuent à me parcourir le corps… Il vient de me planter ses crocs dans l’épaule.
Puis il la lèche langoureusement.
Que fait-il ?
Souhaite t-il me marquer à jamais ?
Mon Koorime se redresse, un filet de sang coulant le long de sa lèvre. Il ne fait rien pour l’essuyer.
- Je suis à toi, me dit-il.
Je souris, puis pose mes mains sur sa taille et l’attire à moi pour prendre sa bouche en un baiser passionné. Au goût de sang… Par ce geste je lui fait comprendre mon consentement…
Mon approbation…
Une promesse…
Il sera toujours à moi.
Eternellement…
Je ne le quitterai jamais…



Owari