Teki Oyobi Koibito
( Gensomaden Saiyuki )





Titre : Teki oyobi Koibito
Auteur : Elfy
Chapitre : Fic Entière
Genre : Lisez vous saurez
Couple :  Dokugakuji x Gojyo
Disclamer :  Les persos ne m’appartiennent pas, pour qui ? On se demande bien.


Teki Oyobi Koibito

 




«Bien entendu que je t’aime mais ce n’est pas de cette manière que je te le prouverais idiot ! Peut être que dans une dizaine d’années je reverrais la question. »

Ce furent les dernières paroles que prononça mon frère, après que ma mère ait tenté de me tuer et que nous soyons désormais séparés. Me voici, Sha Gojyo dix ans plus tard. Pourtant je ne suis parvenu à oublier cette phrase de mon frère. Malgré ce que je suis devenu. Mais que suis-je devenu ? Un kappa accompagné d’un baka saru, et d’un Youkai au sourire cachant ben plus que l’on ne pourrait penser, suivant un moine pourri dans une quête sans fin vers l’Ouest. Une fichue quête afin de découvrir les raisons de la transformation de Youkai pacifiques en monstres sanguinaires. Pourtant nous le suivons tous pas parce que nous y avons été forcé, non. Juste parce que nous l’avons choisi. N’est-ce un peu étrange ? Nous sommes nous aussi des Youkai et ce bonze pervertis ne les portes pas dans son cœur. Cela peut paraître étrange dans cas. Pourtant pour nous cela ne l’est pas. Nous ne l’aimons pas, le grand haut moine Genjo Sanzo, malgré tout nous sommes unis et en fait pour chacun de nous, nous sommes une famille.

Une famille ! Ce mot sonne étrangement aux oreilles, pourtant c’est cela que nous sommes, une famille….
Tandis que nous roulons en direction de l’Ouest, je continue à réfléchir, à penser à ma vie, à la tournure quelle à prise depuis que je suis en âge de comprendre. Les rencontres que j’ai faits, les amis. Je peux à vrai dire les compter sur mes doigts. S’agissant de la gente féminine, il me serait alors impossible de le faire. De ceux qui sont mort de ma main.

Pourquoi suis-je en train de penser à tout cela ? Que m’arrive t-il ? En aurais-je assez de ce voyage ? Désirais-je me reposer ? Regretterais-je tous ces combats. Je ne le pense pas. Je me suis toujours battu loyalement et aie toujours tué mes adversaires, non parce qu’il le fallait, simplement afin de me défendre. Tous ceux qui nous rencontrent s’imaginent que nous avons engagé une campagne punitive contre les Youkai. Ce n’est pas du tout le cas. Tous restent persuadés que Sanzo sera toujours là pour les sauver, pourtant ils se trompent lourdement. Ce moine pourri ne vit que pour lui, n’a confiance qu’en lui. En fait, nous ne poursuivons pas les monstres, se serait plutôt eux qui nous poursuivent. C’est plutôt drôle comme situation. Aucun de nous ne compte sur l’autre pour se sauver, cependant nous sommes toujours présent quelque que soit les situations. En regard bien, on pourrait croire que nous sommes un groupe soudé, cependant indépendant. Pourquoi suis-je en train de penser tout à coup à cela ? Serais-je… Je n’ai malheureusement pas le temps de temps de me poser d’avantages de questions. Une boule de feu, vient s’écraser devant nous, stoppant notre avancée. Immédiatement, nous sautons de la voiture, Hakuryu reprend sa forme de dragon et nous faisons apparaître immédiatement nos armes. Devant nous se tient Kogaiji. Ne serons-nous jamais tranquilles ? Si cela continue je vais finir par croire que nous sommes maudits. Et dire que cela faisait plus trois semaines qu’ils ne nous avaient pas attaqués, que l’on n’avait pas entendu parler d’eux. Finalement rien n’a changé.

- Sanzo ! As-tu remarqué, lui dit Hakkai.
- Hum, il est seul, répondit-il.
- N’as-tu rien sentit ? interrogea encore le brun au monocle.
- Son aura est démoniaque. A notre rencontre première rencontre Kogaiji n’était pas ainsi. Il avait une volonté de tuer non démoniaque.
- Je me rappelle, dans ce cas que faisons-nous ? interrogea Hakkai.
- On se bat ! répondit Goku. Il est génial Kogaiji. Il est beaucoup plus fort qu’avant ! dit-il en faisant un sourire heureux.
- Baka ! N’as-tu pas remarqué que ce n’est pas Kogaiji, fit remarquer Gojyo, en faisant jaillir son Shakujo.

Goku fit apparaître Nyoibo et Hakkai se mit en position de combat, tandis que Sanzo, préparait son arme anti-monstre. Une boule d’énergie les fit se séparés. Puis ils se jetèrent à corps perdu dans le combat. C’était incroyable, il était vraiment invulnérable, d’une agilité incroyable. Les balles de l’arme anti-monstre rebondissaient sur lui, il filait entre leurs doigts.

- K’so ! jura le blond en tirant de nouveau, cependant obtenant un résultat identique au précédent.
- Sanzo ! Il est beaucoup plus fort que nous tous réunit, s’écria Hakkai en créant une barrière, contre lequel de l’énergie vint s’écraser. Nous ne viendrons jamais à bout de lui.
Tandis le Youkai faisait cette constatation Kogaiji ou quelque soit le nom qu’il portait, demeura immobile. Ses lèvres bougeant à peine.
- Tout le monde à couvert ! hurla Gojyo. Il est entrain d’incanter, s’il parvient à nous toucher nous sommes tous morts.

Les trois Youkai et l’humain comprimèrent que la solution la plus judicieuse était de d’obtempérer pour un repli rapide et stratégique. Ils avaient un avantage, celui du temps. Afin d’invoquer un démon Kogaiji devait prendre un certain nombre de temps. Ils se précipitèrent tous vers la jeep. Malheureusement le métis buta malencontreusement contre une pierre et s’écoula lamentablement au sol, s’étant tourné la cheville. Quelle malchance !

- K’so ! s’écria le roux. Ce n’est vraiment pas ma chance.
- Gojyo !!! hurlèrent Hakkai et Goku.
- Quel crétin ! pesta le moine. Hakkai on s’en va !!! ordonna implacablement le blond.
- Sanzo ! Nous ne pouvons l’abandonner ainsi ! s’exclama t-il. Tu sais parfaitement que ce Kogaiji va le tuer. Nul n’est en mesure d’échapper aux invocations de démons.
- S’il à pu se montrer assez idiot pour s’attarder, qu’il meurt ! répondit impitoyablement le moine. Je n’ai nullement le temps de m’encombrer de choses inutiles, continua t-il.
- Chose inutile, s’écria Gojyo qui tentait de se redresser mais fut incapable d’avancer. Espèce de moine pourri, je te haï.
- Sanzo c’est Gojyo ! Hakkai, nous ne pouvons pas l’abandonner, disait Goku.
- Ferme-là baka saru. Hakkai !!! s’énerva le bonze

Le brun au monocle baissa la tête puis démarra en trombe, tandis que Goku hurlait, maudissant presque celui à qui il avait voué sa vie. Le moine était impassible, aucune expression ne trahissant ce qu’il ressentait. Gojyo jura en voyant la jeep s’éloigner et ses compagnons l’abandonner à son triste sort.

- Sale bonze, pervers pourri. Je viendrais te hanter lorsque je serais mort, promit-il.

Le métis était maintenant dans une situation plus que critique. Il n’avait plus aucune échappatoire. Il avait vraiment choisi le mauvais endroit pour se tordre la cheville. A moins qu’il ne se la soit cassé pour ne pas parvenir à se relever. Le paysage autour de lui était vraiment nu, aucun rocher, aucune montagne pouvant lui servir de protection, uniquement le désert. Il allait être pulvérisé par un démon de l’enfer. Une fin bien lamentable pour un séducteur comme lui….. Ce qui l’ennuyait à vrai dire c’était le fait qu’il allait mourir sans avoir fait la paix avec son frère, après tout même s’ils étaient ennemis, ils demeuraient des frères.

- Non ! hors de question de partir ainsi ? s’écria t-il.

Non mais, il allait partir de bout et certainement pas allongé. Il souhaitait bien terminer en position horizontale, cependant dans un lit et avec une superbe jeune femme. Saisissant son Shakujo fermement, il se redressa en prenant appui sur l’arme, mais ce fut tout ce qu’il pu faire, tant tenter de mettre un pied devant l’autre était douloureux.

- Au moins je ne mourrais pas allongé en incapable, je mourrais en guerrier que je suis, murmura le roux, levant fièrement la tête vers le démon prêt à le dévorer, tout en grimaçant.
- Gojyooooooooo ! entendit-il avant de se faire violemment bousculer, rouler et être stoppé brutalement. Quel belle démonstration de courage mais parfaitement inutile ! fit remarquer Dokugakuji le tenant toujours contre lui.
- Mais qu’est-ce que tu fiches ici ? interrogea le roux semble t-il pas réellement content de voir son frère. Comment as-tu su que j’étais ici ? en fronçant les sourcils.
- En voyant tes compagnons de voyage s’enfuir et ne te voyant pas, je me suis dit que tu avais du vouloir jouer les héros. De plus cette aura maléfique se sent de tellement loin que j’étais curieux de connaître le détenteur de tels pouvoirs.
- Si cela n’avait tenu qu’à moi, je ne serais certainement pas resté ici, afin de jouer aux héros. J’ai trébuché et me suis tordu la cheville, avoua t-il en grognant.
- Tsss ! Baka ! Tu es toujours aussi maladroit, en dix huit ans tu n’as pas changé, tu trébuches toujours autant et je suis toujours forcé de venir te ramasser, pesta Doku.
- De quoi ? Je ne t’ai rien demandé ? Espèce de….. tu ferais mieux d’essayer de raisonner votre chose qui a visiblement perdu le contrôle, conseilla t-il très énervé.
- Sache pour ta gouverne que ce n’est ni ma chose, ni Kogaiji, répondit le brun.
- Quelle est la différence ? Ne vient-il pas de chez vous ? Est-ce un nouveau jouet de cette folle de Gyokumen et de ce malade de scientifique, interrogea le roux.
- Voilà une question à laquelle je ne puis apporter aucune réponse. Il y a longtemps que nous avons quitté le château. De plus Kô et Yaonne sont en voyage de noce, expliqua Doku.
- Voyage de noce ? Ils se sont mariés ? Si je m’attendais ? Dans ce cas pourquoi n’as-tu pas prit de vacance toi aussi ? demanda le roux.
- J’étais sensé garder Ririn mais une fois de plus, elle à joué les Youkai de l’air et me voilà partit à sa recherche.
- Je comprends mieux ce que tu faisais dans les parages ? fit remarquer Gojyo. Et bien je ne te retiens pas, tu peux retourner à ton baby sitting, je n’ai ni besoin de toi ni de ton aide ! l’apostropha le métis.
- Que t’arrive t-il encore ? T’imagines-tu que cela m’enchante, de me retrouver ici, répondit le brun, en sauta agilement avec le roux dans ses bras afin d’éviter l’attaque. K’so ! Nous n’allons pas pouvoir continuellement continuer à l’éviter, il va finir par nous avoir.
- Il est hors de question que je meurs en compagnie d’un type comme toi, s’écria Gojyo.
- Ce sentiment est pleinement partagé ! répondit le brun en fronçant les sourcils. Malheureusement si nous ne trouvons pas une idée très vite, c’est bien ce qui risque de nous arriver. Il n’y a aucun moyen d’échapper à cette attaque. Nous n’avons aucun endroit afin de nous abriter, à moins d’en trouver un sous terre, nous sommes fichu, déclara Doku.
- Un abri sous terre as-tu dit ? interrogea le métis, en faisant jaillir son Shakujo.
- Mais qu’est-ce que tu fout idiot ! Tu vas nous tuer à cette allure, s’énerva son frère.
- Cesse de hurler. De toutes les manières nous n’avons aucune chance d’en réchapper. Entre deux maux, je préfère mourir écraser sous des tonnes de pierres que de finir carbonisé, répondit le roux.
- Espèce d’idiot ! l’insulta le brun.

Serrant fermement l’arme, il frappa le sol de celui-ci de toute la puissance dont il était capable. Le terrain commença à céder, puis le sol se déroba sous leurs pieds et le Youkai et le métis tombèrent dans le vide en hurlant.

- Si nous survivons, je te tuerais Gojyo, hurla le brun.

Gojyo poussa un gémissement. Il avait la tête lourde et comme un poids sur l’estomac. Le métis ouvrit les yeux et réalisa qu’il était allongé sur une surface dure, et le poids qui le gênait n’était autre que son frère qui ouvrait lentement les yeux.

- Hum, k’so, j’ai la sensation d’avoir reçu une montagne sur le crâne, dit-il en portant sa main à sa tempe d’où coulait un peu de sang.
- Je tiens à te signaler que c’est effectivement ce qui s’est passé, tu m’écrases, sort-toi un peu de là, s’énerva Gojyo.
- Si tu penses que ça me fait plaisir de me retrouver dans cette position, tu te trompes lourdement, rétorqua Doku tout autant de mauvaise humeur que son frère. Regarde un peu où nous en sommes ! Gamin sans cervelle qui ne pense jamais aux conséquences de ses actes. Crétin irréfléchi, l’apostropha t-il en en se relevant.

Le brun se redressa tandis que le sang continuait de couler.

- De quoi oses-tu me traiter ! s’énerva Gojyo. Je tiens à te signaler que je ne t’ai rien demandé, je n’ai nullement demandé à ce que l’on me sauve. Je ne suis plus l’enfant que tu aidais, que tu soignais. Je suis parfaitement en mesure de me défendre seul. Ce que je te propose c’est de partir chacun de notre côté et d’oublier cette rencontre, proposa le roux très énervé.
- Penses-tu que je vais demeurer une seule seconde en ta compagnie ! s’écria Dokugakuji, en se tournant afin de prendre la direction opposée.

Particulièrement en colère, Gojyo se retourna et commença à marcher en jurant. Il réalisa que sa cheville lui faisait beaucoup moins mal, il se pencha et vit que celle-ci était entourée d’un bandage et le tissu de celui-ci il le connaissait parfaitement. C’était celui-ci de la tunique de son frère. Ce dernier avait du le soigner durant son inconscience.

- Tsss ! Pesta t-il. Je ne lui aie rien demandé moi ! K’so, jura t-il en faisant demi-tour.

Doku qui était partit dans la direction opposé était de fort mauvaise humeur. Il mettait tant bien que mal un pied devant l’autre. Le sang qui continuait à couler de sa tempe, troublait sa vue, mais le Youkai n’allait certainement pas baisser les bras. Il devenait urgent qu’il trouve une sortie, afin de s’éloigner un maximum de son idiot de frère. Et dire qu’il l’avait secouru, comme il l’avait toujours fait. Crétin de frère ! Sa vue devenait de plus en plus trouble, il avait du mal à mettre un pied devant l’autre. Il faut avouer que même en étant un puissant Youkai, être résistant physiquement, celle-ci pouvait avoir des limites et le nombre impressionnant de pierres qu’il avait reçu afin de protéger Gojyo paraissait être venu à bout de sa résistance. Cependant il était hors de question qu’il s’écoule ainsi. Hors de question de mourir avec cet idiot à deux pas. Péniblement le brun continua à avancer, malheureusement ce fut trop, il trébucha puis s’écroula.

Gojyo continuait à jurer en revenant sur ses pas. Il jouait les gros durs mais au fond, il s’inquiétait pour lui. Il était en train de le maudire et d’imaginer toute sorte de punitions pour lui lorsqu’il l’aperçu inconscient au sol.

- Dokugakuji ! hurla Gojyo, en se précipitant vers lui.

Il s’accroupit près de lui. Il tourna ce dernier et remarqua que du sang coulait de sa tempes et beaucoup plus que la normale. Comment ne l’avait-il pas remarqué ? Cet idiot de Doku l’avait protégé. Il comprenait maintenant pour quelle raison il était indemne, au vu de toutes ses pierres qui auraient du l’écraser. Mais pourquoi avait-il fait cela ? Quel idiot ! Le roux se pencha vers son frère puis le souleva et le hissa sur son épaule, puis partit à la recherche d’un endroit afin de soigner le brun. Après avoir marché quelques minutes, il trouva un endroit sec, à peu près correcte. Il allongea son frère. Il regarda autour de lui, et remarqua quelque brindilles mortes il les rassembla. Il fouilla dans sa poche afin de trouver son briquet, sans succès.

- Mais ce n’est pas vrai ! J’ai sans doute du le laisser tomber dans la bagarre.

Dans la jeep qui filait et où tout le monde était silencieux. Le moine allumait une cigarette à l’aide d’un briquet qui de toute évidence n’était pas le sien….

Le roux tout en pestant chercha de quoi faire un feu. Il eut tout à coup une idée. Il fit jaillir son arme et commença à frapper en rythme la roche, quelques étincelles jaillirent et tombèrent sur les brindilles allumant un début de feu, le roux fit le reste. Puis il enleva son bandeau et commença à éponger le sang. Bien vite il fut maculé. Gojyo se leva et chercha un peu d’eau, il marcha un long moment sans rien trouver. Puis il entendit un bruit d’eau comme des gouttes qui tombaient, il marcha et arriva et tomba devant une sorte de petit lac.

- Ce n’est pas croyable, un lac souterrain. Depuis quand existe-t-il des lacs souterrain sous la surface du désert. Il est préférable de ne pas chercher à savoir.

Humidifiant le bandeau, il revient vers son frère afin d’éponger le sang et de nettoyer la plaie. Il repartit et fit l’allée retour plusieurs fois… Gojyo était assis près du feu, attendait que son frère reprenne connaissance. Cet endroit était un peu humide. Le roux fixait Doku toujours inconscient. Il soupira, il l’avait encore sauvé. Finalement rien ne changeait. Il sortit son paquet afin de fumer, et saisit une brindille enflammée pour l’allumer. Tout en fixant son frère il commença à fumer et à réfléchir à un moyen de sortir de ce piège à rats. Ses pensées furent interrompues par les plaintes de son frère, celui-ci bougeait et s’était mis à grelotter.

- Il ne manquait plus que ça ! s’exclama le roux.
Il se leva et alla chercher d’avantage de brindilles, il ramassa le maximum qu’il pu et le jeta dans le feu qui augmenta un peu, malheureusement Doku continuait à grelotter.
- Ce n’est pas vrai, je sens que je vais le regretter. Si nous, nous sortons vivant de cette situation, je le tue, s’énerva le métis.

Gojyo s’agenouilla près de son frère, et le fixa quelques secondes, puis il commença à le déshabiller. Lorsque ce fut fait, il se déshabilla à son tour et s’allongea tout contre lui. Il passa ses bras autour de son torse et l’attira plus près de lui puis il étala la tunique de son frère sur leurs deux corps.

- J’espère qu’il ne va pas choisir maintenant afin de revenir à lui sans quoi je le tue pour de bon, s’énerva le roux.

Le métis sentit son frère qui grelottait contre lui, il le serra d’avantage afin que sa chaleur corporelle pénètre son frère. Gojyo se sentait honteux, jamais il ne s’était trouvé dans une telle position avec son frère. Avec une femme oui mais certainement pas avec son frère. Il se sentait vraiment étrange. Mais que lui arrivait-il ? Il n’était pas un obsédé tout de même. Doku était son frère, un ennemi de plus. Cela devenait critique. Le roux était impatient que son frère cesse de trembler, de manière à ce qu’il puisse se lever, se rhabiller afin de ne plus ressentir ce qu’il ressentait. Fort heureusement son corps ne s’y était pas mit. Quelle honte cela risquait d’être pour lui si Doku venait à s’éveiller maintenant ! Le roux se dit qu’il ferait mieux de s’éloigner et de ranimer plutôt le feu parce qu’il sentait que cela risquait de devenir gênant pour lui comme pour son frère. Il savait pertinemment comment tout cela allait se terminer. Dokugakuji se mettrait en colère et lui également. Pourtant Gojyo ferma les yeux et posa son visage dans le cou de son frère, le serrant contre lui.
C’était lui qui allait le protéger, même si ce n’était que pour quelques minutes.

Le métis finit par s’endormir, ce ne fut qu’une impression d’être observé qui le poussa à ouvrir les yeux. Son regard carmin tomba dans celui de son frère.
Depuis combien de temps était-il en train de l’observer ? Pourquoi ne l’avait-il pas réveillé ?

- Te voilà enfin revenu ! Tu en as mit du temps pour revenir à toi, regarde un peu ce que j’ai du faire ! commença à s’énerver Gojyo tentant ainsi de détourner la conversation.
Dokugakuji ne paraissait pas vouloir répondre. Il fixait le roux qui commençait à trouver cela étrange et surtout à se sentir mal à l’aise.
- Cesse de me fixer ainsi ! s’énerva le roux, en se redressant afin de s’éloigner de son frère.

Malheureusement celui-ci le retient par le poignet et le ramena contre lui.

- Mais qu’est-ce que tu fiches ? s’impatienta le roux.
- Vas-tu te taire, dit-il en plongeant son regard brûlant dans le sien.

Il prit une mèche la chevelure du roux pour la humer, puis lentement, très lentement il approcha ses lèvres de celle de Gojyo qui commençait à se sentir mal tout à coup.

- Tu parles beaucoup, fit-il remarquer le brun en prenant lentement ses lèvres, sans doute dans le but de lui donner la possibilité de se dérober.

Le roux était pétrifié ne sachant quoi faire pour la première fois de sa vie. Le regard empli de surprise, la protestation qu’il s’apprêtait à émettre mourut au fond des sa gorge, tandis qu’il sentait les lèvres de son frère sur les sienne et qu’implacable de lui résister il répondait au baiser. Le métis se surpris à répondre à celui-ci avait une passion qu’i ne se serait jamais cru capable. La baiser fut long, délicieux et aussi agréable que si c’était celui d’une femme. La langue de Doku jouait avec celle de son frère, celles-ci s’entremêlaient, se caressèrent, se quittèrent pour ensuite se retrouver.

Mais qu’était-il en train de faire ? Etait-il devenu fou ? Etait-ce bien lui qui échangeait un passionné baiser avec Doku, son frère ? Non ! Il devait immédiatement arrêter cela. Ce n’était non seulement une situation inconvenante, de plus il était un séducteur et il n’aimait que les femmes. Faisant un effort suprême, il posa ses mains sur le torse du brun, puis arrache pratiquement ses lèvres à celles de son frère, reprenant tant bien que mal son souffle.

- Oi ! s’écria t-il encore un peu essoufflé. Qu’es-tu en train de faire ? commença t-il à s’énerver.
- D’après toi ? répondit ce dernier. Cela a toujours été ton problème, tu parles beaucoup trop, dit-il.

Avant que le métis n’ait pu esquisser le moindre mouvement il se retrouva en dessous de son frère, tandis qu’une étrange lueur éclairait le son regard. Le roux sentit les mains du brun dans sa chevelure, ensuite glisser lentement vers sa joue qu’il caressa. Gojyo se sentait étrange. Il était pétrifié pourtant son corps était traversé par d’étranges sensations qu’il n’avait jamais connu jusque là. Jusqu’ici cela avait toujours été son rôle de faire plaisir aux belles femmes, cependant aujourd’hui la situation était différente. Gojyo aurait du repousser son frère, lui flanquer un bon coup de poing afin qu’il comprenne que ce qu’il était en train de faire n’était réellement pas de son goût, pourtant au lieu de le repousser, ses lèvres s’entrouvrirent pour laisser passer un soupire de contentement. Doku eut un sourire tandis que ses mains glissaient sur le corps de son frère, l’effleurant délicatement, sensuellement. Ses effleurent son torse pinçant au passage les mamelons qui se dressèrent, lui arrachant un gémissement. Sa main continua sa sensuelle découverte, jusqu’au ventre, l’effleurant délicatement. Gojyo entre ouvrit les lèvres, laissant passer un nouveau gémissement.

- Doku, arrête ce…., commença t-il, avant de se voir réduire au silence par les lèvres de son frère.

Décidément il était impuissant face à lui. Lors de combat il pouvait lui tenir tête, cependant face à de telles armes il était faible. Il se sentit d’avantage démuni lorsque la main de Doku s’empara de son membre et commença à y imprimer de long moment de va et vient, langoureux, sensuel. Non cela devenait trop dangereux il devait immédiatement arrêter tout ceci avant qu’il ne perdre le contrôle.

- Cesse de réfléchir, pour une fois soit toi-même, lui dit son frère comme s’il avait lu dans son esprit. Laisse-toi aller et fait ce dont tu as envie. Tu as autant le droit d’être aimé qu’un autre, lui dit-il.
- Oh ! Toi ! commença t-il, avant de se cambrer et de passer ses bras autour de son cou.

Commença le ballet des mains, des lèvres de Doku sur le corps de son frère, ce dernier jouait du corps du métis comme d’un instrument. Les gémissements de Gojyo se répercutaient dans la grotte et s’entremêlaient à ceux du brun. Leurs mains s’entrelaçaient, leurs corps s’effleuraient. Leurs lèvres se touchaient. Gojyo n’avait jamais ressentie autant de sensations à la fois. Ce ballet sensuel dura de longues minutes avant que le roux à bout ne se libère dans la main de son frère. Gojyo essoufflé et surpris demeura dans bouger un long moment, tentant de revenir à la réalité. Doku penché au-dessus de lui le fixait une lueur malicieuse au fond des yeux.

- Comment te sens-tu ? interrogea t-il, en souriant.
- Un peu déboussolé, euphorique. Je n’avais jamais ressentit cela auparavant, répondit automatiquement le brun.
- Cela ne fait que commencer. Es-tu prêt ? interrogea le brun en se plaçant entre les cuisses de son frère et en entrelaçant ses doigts aux siens.
- Doku, souffla le roux.

Gojyo avait la sensation d’être revenu en arrière. Quelques années plutôt, lorsqu’il n’était qu’un adolescent qui admirait son frère et ressentait des choses que peut être n’aurait-il pas du éprouver. Le métis fut ramené à la réalité lorsqu’il entendit son frère lui dire : « j’arrive » et qu’il le sentit s’insinuer en lui. Le roux se cambra en serrant les dents et ferma les yeux. Dieu que ça pouvait être douloureux. Cependant Doku demeura sans bouger, tandis que Gojyo raffermissait l’étreinte de ses doigts sur la main de son frère. Le roux rouvrit les yeux et vit le regard de son frère sur lui.

- Viens, se contenta t-il de dire.

Lentement, le brun se mit en mouvement, commençant à doucement aller en venir en lui. Gojyo se cambra et poussa un gémissement. Il découvrait une nouvelle sensation. Ses mains commencèrent à effleurer le dos de son frère, ses épaules, les effleurant sensuellement, cherchant à lui prodiguer également un maximum de plaisir. Gojyo découvrait pour la première fois le corps de son frère, ses mains l’effleuraient, chaque parcelle de son corps. Lorsqu’il effleura ses reins ce dernier augmenta la fréquence du rythme. Ainsi son frère était assez sensible à cet endroit. C’était bon à savoir. Cependant il n’alla pas plus loin dans ses spéculations, les mouvements de son frère étaient si enivrants qu’il s’y perdit. Gojyo suivait le mouvement, accompagnant son frère. Ceux-ci étaient tantôt lents, tantôt rapides. Le métis se perdait dans ce monde de sensations et de plaisirs entremêlés… Tous deux se donnèrent corps et âmes. Ils s’aimèrent en une parfaite symbiose de cœur, d’âme et de corps, se donnant pleinement l’un à l’autre. Cette danse sensuelle dura de très longues minutes, dans le silence leurs gémissements entremêlés s’élevèrent. Les soupires et les mots tendre chuchotés…. Ils gravirent les cimes de plaisirs, les dépassèrent pour revenir et continuer à s’aimer…. En un ultime coup de rein qui laissa Gojyo sans voix Doku se libéra en lui, tandis que simultanément Gojyo se libéra entre leurs deux ventres….Doucement le brun retomba sur le roux sans lui faire trop de mal, tandis que ce dernier l’enserrait dans ses bras encore dans l’euphorie de cette étreinte, reprenant lentement leur souffle. Le Youkai et le métis prirent encore quelques minutes avant de revenir à la réalité et de pouvoir émettre un son.

- Comment te sens-tu ? demanda Doku un sourire malicieux éclairant ses lèvres.
- Cesse d’avoir ce sourire triomphant, répondit-il Gojyo à moitié fâché.
- Je ne pense pas t’avoir forcé il me semble, tu en avais autant envie que moi, fit remarquer.
- Tss et alors ? s’exclama le roux.
- Tête de mule, dit-il en commençant à lentement se retirer.
- Tête de mule toi-même, dit-il en enserrant la taille du brun de ses cuisses. Non, reste encore, dit-il tout à fait sérieusement.
- Sauras-tu un jour ce que tu veux? demande t-il en souriant. Cependant je dois avouer que se sont d’ailleurs toutes ces qualités qui me plaisantent en toi. Ton côté lunatique, la manière dont tu as de tenir tête à tout, d’avancer l’air de rien, de vivre comme tu l’entends, c’est pour cette raison que je t’aime Gojyo.
- Deviendrais-tu sentimental ? interrogea le roux en faisant un sourire malicieux. Je t’aime aussi, répondit-il le roux. Comment allons-nous faire maintenant ? demanda t-il.
- De quoi veux-tu parler ? En ce qui me concerne, rien n’a changé. Je demeurerais éternellement aux côtés de Kogaiji. Tu demeures toujours mon ennemi. Un ennemi que j’aime et mon frère que j’adore, répondit-il en souriant.
- Je suis de ton avis, je ne quitterais pas Sanzo et les autres et toi aussi tu demeures mon ennemis, mon adversaires bien aimé et mon frère préféré, dit-il en répondant au sourire.

Ils échangèrent un langoureux baiser, mais durent se séparer lorsqu’ils entendirent deux explosions simultanées. Les amants se séparèrent avant de se redresser.

- Gojyo ! hurla Hakkai. Peux-tu nous entendre ? Est-ce que tout va bien ? demanda t-il.
- Hakkai ? comment a-t-il ? Oh et puis je ne veux pas avoir, s’écria le roux.
- Dokugakuji ! M’entends-tu ? s’écria Yaonne à son tour.
- Yaonne ? Je les croyais en voyage de noce. On ne peut plus être tranquille pour aimer son frère, vraiment, rigola Doku.
- Je ne te fait pas dire, répondit le roux.

Tous deux commencèrent à se rhabiller en silence, sans un mot. Lorsque se fut terminé ils se fixèrent une étrange lueur éclairant leurs regards. Ils se rapprochèrent, échangèrent un langoureux baiser. Doku prit l’une de ses mèches rousses puis la baisa avant de se tourner pour prendre la direction opposée.

- On se reverra à notre prochaine rencontre, notre prochain combat, lui dit Doku.
- Oui on se reverra et à notre prochaine étreinte, tu seras en dessous, répondit le métis.
- Dans tes rêves, répondit le Youkai. A bientôt Sha Gojyo.
- A bientôt Dokugakuji.

Les deux frères devenus désormais amants, prirent la direction opposée afin de rejoindre leur groupe et amis respectifs, sachant qu’ils se reverraient très bientôt. Ils étaient tous deux heureux. Sanzo, Hakkai et Goku ne comprirent pourquoi Gojyo avait un sourie aussi heureux et pour quelle raison il ne piqua pas de colère, ni leur fit de reproches pour l’avoir abandonné. Quant à Kogaiji, Yaonne et Ririn ils trouvèrent leur amis très étranges, se demandant ce que cachait se sourire heureux. Seuls les deux concernés connaissaient le fin mot de l’histoire et ce n’était certainement pas eux qui iraient dévoiler celui-ci. Mais il était certain que cette histoire d’amour ne faisait que commencer….





FIN