Journal d’un Chevalier d’or
( Saint Seiya )
Titre :
Journal d’un Chevalier d’or
Auteur : Elfy
Chapitre : One-Shot
Genre : Il faut lire pour savoir ;)
Couple : Aioros X Aiolia
Disclamer : Pour Val – Les dates sont justes anecdotiques et ne sont pas des références à conserver…
Journal d’un Chevalier d’or
- Année 1987… 13 décembre… 19h30
La nuit est si belle à travers la fenêtre de notre chambre tandis que je trace
ces lignes sur cette feuille immaculée…
Les étoiles sont si nombreuses que l’on ne parvient pas à les compter.
Elles ont l’apparence et la brillance du diamant.
Il me suffirait de tendre la main pour m’en saisir.
Je suis Aiolia apprenti chevalier d’or.
Disciple du chevalier d’or Aioros.
J’ai dix ans…
Je suis le frère cadet d’Aioros le plus valeureux chevalier d’Athéna.
Je l’admire….
Je le respecte…
Mon plus cher désir est de devenir un chevalier aussi puissance et valeureux que
mon frère.
Lorsque j’irais me blottir dans ses bras, en cette magnifique nuit je sais que
rien ne pourra plus nous arriver.
Je serais en sécurité.
Aioros me protègeras…
Il me l’a promis.
- Année 1987… 13 décembre…. 00h00…
En cette horrible nuit, les cloches du sanctuaire ont chanté.
Le chant de la trahison.
De la mort….
Elles ont sonné le glas…
Celui de ma vie….. De mon rêve…. De mes espérances….
Moi Aiolia…
L’encre à l’aide duquel je trace ces mots se mêle à mes larmes sur cette feuille
blanche.
Cette page jadis immaculée, a pris une teinte rouge.
J’ai toujours dix ans…
Désormais je suis le frère cadet d’Aioros le traître.
Celui qui a tenter de supprimer Athéna.
Voilà ce qui me reste de lui….
Je le déteste….
Je le maudis….
Je ne souhaite plus être comme lui.
Je désire devenir chevalier afin d’être plus fort, dans le but de laver mon
honneur.
De me venger de ce qu’il m’a fait.
De ce qu’il nous a fait…
Je te déteste Aioros…
Plus jamais je ne me blottirais dans ses bras….
Plus jamais je ne ressentirais sa chaleur….
Plus jamais je n’éprouverais ce bonheur….
Tout est terminé….. Je l’ai perdu.
Aioros est mort exécuter par l’un de ses pères.
- Année 1997… 13 décembre
En ce jour troublé….
Je t’ai retrouvé mon frère….
Comment ai-je pu ainsi trahir ta mémoire en croyant à ses affreux mensonges !?
J’ai vingt ans…
Je suis Aiolia chevalier d’or Lion….
Protecteur d’Athéna…
Et le responsable de notre séparation paiera…
Je trace ces quelques lignes avant de me diriger vers mon destin…
Ces pages semblent s’illuminer sous ma plume…
Je n’aspire plus désormais qu’à te retrouver….
Mon cher frère….
Je maudis celui par la faute de qui tu m’as été enlevé…
Celui dont l’ambition a fait obstacle à mon envie, en m’empêchant de te murmurer
ces mots…
De simples mots que je ne parviens toujours pas à prononcer….
A te confier….
- Année 2000 …16 août
En traçant ces ultimes lignes dans ce journal, je suis conscient que c’est là,
la dernier fois que je serais en mesure la faire.
Je vais me rendre au royaume des morts afin d’y livrer une nouvelle bataille.
Celle-ci sera la dernière….
Je sais parfaitement que nous n’y survivrons pas.
Je suis Aiolia chevalier d’or du signe du Lion.
En cette sombre journée, le monde que les ténèbres ont entièrement couvert
connaîtra une nouvelle ère…
J’ai également eut en cette même matinée vingt trois ans.
Malheureusement je ne verrai pas le jour se lever sur ceux-ci…
Malgré cette constatation qui pourrait paraître horrible pour le commun des
mortels, je suis heureux.
Cette ultime bataille me donnera enfin l’occasion de te rejoindre….
Je sens que tu m’attends….
Mon cœur le sait…
Je trace mes dernières lignes, sur ces pages immaculées… lumineuses.
J’y j’inscris le témoignage de mon amour silencieux pour toi.
Mon cher
Mon tendre Aioros…
Sur ses pages d’une blancheur éclatante j’ose enfin de t’avouer sans honte….
Ai Shiteru...
Ai Shiteru Nii san et je t’aimerais jusqu’à mon dernier souffle.
Mon seul et unique amour…
Je réalise que j’agis lâchement, je n’aurais malheureusement jamais eut le
courage de t’avouer une telle chose en fasse mon bien aimé.
Je préfère confier ses aveux à ces pages….
Se sera mon ultime aveu…
- 16 août 2001
- Joyeux anniversaire !!!! hurla Aioros.
Aiolia sursauta en entendant la voix de son frère et en voyant une imitation du
masque du pop sur son visage.
Quel idiot parfois !
Il referma vivement le journal intime comme prit en faute.
Ce journal qui accueillait ses pensées les plus intimes…. Qui connaissait ses
secrets les plus cachés…
Ce carnet, réceptacle des vestiges de son passé…. De celui de son frère….
Une nouvelle année venait de s’écrouler sur la dernière bataille livrée par les
vaillants chevaliers d’Athéna.
Tel le rideau d’un théâtre sur la dernière scène d’une pièce.
Il avait du mal à croire que ses compagnons et lui-même étaient revenus du
royaume des morts et que cela faisait déjà un an.
Douze mois que la joie de vivre s’était de nouveau installée dans son cœur
lorsque le plus merveilleux des cadeaux lui avait été offert.
Un présent fraternel.
Trois cent soixante cinq jours qu’ils avaient regagnés le sanctuaire et que la
vie avait reprit son cours.
Celle-ci avait reprit son déroulement, là où elle en était resté il y avait plus
de vingt ans.
Aioros était redevenu le frère attentionné, doux et aimant de ses dix ans.
Le chevalier du Sagittaire savait si parfaitement prendre soin de son cher
frère.
Sa gentillesse n’avait d’égal que sa douceur et sa tendresse.
Tout comme autrefois…
Il était exact qu’Aiolia avait retrouvé son bien aimé frère.
Son merveilleux Nii san, si éblouissant de beauté.
Il ne se laissait pas de l’admirer.
De jouer dans ses boucles châtain qui brillaient dans le soleil.
Ces mèches parmi lesquelles il aimait tant glisser la main.
Il se perdait dans la profondeur, la douceur de ses yeux.
Un regard si chaleureux qui ne pouvait en aucun cas vous laisser indifférent.
Si envoûtant…
Il ne le niait pas, Aioros était demeuré identique à lui-même.
Le chevalier du Lion avait retrouvé son frère… son Aioros.
A l’évidence même rien ne paraissait avoir changé.
Si ce n’était lui-même Aiolia.
Le jeune garçon de dix si admiratif face à un frère si puissant, avait grandi.
L’enfant était devenu un homme.
Un adulte ayant des envies….
Éprouvant du désir….
Développant une passion….
Un cœur battant littéralement au rythme de sentiments qui lui était impossible
d’avouer à son frère…
La voix d’Aioros le ramena à la réalité.
Quel jour était-on ?
Oui… le 16 août 2001….
Le voile sombre de la nuit, pailleté d’étoiles avait couvert le sanctuaire.
Aiolia réalisa que rien n’avait changé.
Son frère se tenait comme à l’accoutumé, apprêté pour la nuit, vêtu de son bas
de pyjamas brodé du signe du sagittaire.
Cette nuit était particulière, tout comme elle l’avait été chaque année durant
cinq ans.
- Joyeux anniversaire ! cria encore joyeusement le châtain clair.
Qu’il était ridicule avec ce masque…
Comment pouvait-il utilisé l’image de celui qui les avaient séparé pour l’amuser
?
Ce n’était vraiment pas drôle.
Il utilisait les mêmes artifices de son enfance.
Pourquoi s’évertuait-il à ne le voir qu’ainsi ?
Ne comprenait-il pas que ce chevalier… Que cet homme qui se tenait maintenant
n’était plus un gamin ?
Qu’il avait cessé d’être cet enfant qui jadis s’accrochait à lui, qui l’admirait
et qui aurait tout donné pour lui ressembler.
Ne voyait-il pas qu’il n’était plus un enfant ?
Ne sentait-il pas qu’il était devenu adulte avec des désirs bien réels.
Des aspirations différentes que celles d’un gamin.
Le châtain clair se redressa et fit face à son frère.
Il devait….
Cependant, en voyant la choux à la crème blotti au sein de cette petite
assiette, une unique bougie planté son milieu une unique.
Les larmes lui vinrent brusquement aux yeux.
Le châtain foncé vint à regretter ce temps désormais lointain où tout paraissait
si simple.
Où tout l’était…
C’était l’époque où il pouvait se confier sans crainte à son cher frère.
Ce temps où il avait l’opportunité de se blottir contre lui, sans en avoir
honte.
Sans se sentir coupable…
Ces jours bénis étaient maintenant révolus.
La douce voix du chevalier du Sagittaire, ramena le rêveur à la réalité.
Il avait ôté le masque et maintenant le fixait avec douceur, cependant une
expression sérieuse sur le visage.
- Ta vie n’a été qu’épreuves, pourtant tu as atteint ta vingt quatrième années,
malgré celles-ci et les nombreuses embûches. Tu es devenu un grand et valeureux
chevalier. Un homme exceptionnel, le complimenta t-il.
Aiolia était surpris et ravi à la foi.
Aioros ne lui avait jamais dit de telles choses.
Il n’en avait pas eut le temps, ayant disparu de manière prématurée.
- Je me souviens encore de tes précédents anniversaires, ainsi que des présents
que je t’offrais. A mon frère, mon très jeune frère…
Le chevalier du Lion fixa son vis-à-vis un peu étonné, ne comprenant pas encore
où il souhaitait en venir.
- Aujourd’hui tu n’auras pas doit aux jouet ou autre, je désir juste t’offrir,
un hommage, un présent du cœur, expliqua t-il.
Qu’entendait-il par hommage ?
Afin d’apporter un semblant de réponse le châtain foncé le vit sortir un
parchemin qu’il dissimulait derrière son dos.
Un sourire tendre étirant ses lèvres, il le lui tendit.
- Joyeux anniversaire, lui souhaita t-il encore une fois.
Heureux de cette attention, néanmoins un peu inquiet et également surpris,
Aiolia saisit délicatement le manuscrit.
Avec une lenteur, presque respectueusement, il l’ouvrit.
C’était un texte rédigé en Grec ancien de la main de son frère.
« Il y relatait l’histoire de deux jeunes héros inconnus…. Il parlait d’amour
inavoué, de passion dissimulée, de désir refoulé.
De l’amour et des différentes formes que peut revêtir ce sentiment.
De la quête de ces héros à la recherche de l’être idéal…
De celui qui leurs ferait connaître le parfait amour…
Son frère y racontait leur quête de cet inaccessible amour.
Leur voyage à la poursuite d’une chimère, inconscient que ce qu’ils cherchaient
se trouvait à portée de main.
Dans le secret de leurs cœurs.
Ils ne découvrirent réellement le réel sens de leur quête qu’après maintes et
infructueuses aventures.
La réponse à leur recherche leur fut apportée par la mort du premier héros.
Ils avaient été constamment en présence de l’amour et l’être idéal et qu’ils ne
s’en étaient jamais aperçus.
Ce prise de conscience venait bien tard.
Aioros par la bouche de ce héros exprimait les regrets de ce dernier face à son
aveuglement et pleurait son amour perdu.
Il décrivit ensuite la douleur de l’ami défunt, en découvrant que l’être idéal
tant recherché avait été toutes ces années à ses côtés, mais qu’il n’avait pas
su le voir.
Grand fut son désarroi lorsqu’il découvrit que l’âme sœur tant attendu n’était
autre que son ami.
Qu’il réalisa son erreur…
Cette poursuite frénétique d’une chimère lui avait tout prit.
Désormais, enfermés dans le royaume des morts il n’aurait plus l’opportunité de
la corrigé.
Un fort désir cependant de le revoir… de l’enserrer dans ses bras… Et de lui
susurrer doucement à l’oreille qu’il l’aimait l’animait….
Il décrivit de quelle manière le héros encore vivant, mais ne supportant plus la
vie sans son aimé, avait mit fin à ses jours afin de le rejoindre.
De quelle manière la mort leurs avaient apporté le bonheur parfait.
Des âmes sœur enfin réunies…
Ce récit si était exact, si authentique que Aiolia eut la sensation que son
frère relatait dans ce parchemin, ses propres états d’âmes….
Qu’il y faisait une déclaration….
Mais non… il ne faisait que se monter la tête.
Son frère n’était pas ainsi, jamais…. Il ne comprendrait pas si lui….
Le jeune homme serra brusquement les poings, puis dans un accès de colère, il
jeta rageusement le parchemin.
Surpris par son geste, Aioros lui jeta un regard étonné, traversé par une
étrange lueur.
Néanmoins il ne se formalisa pas et sourit au chevalier du Lion.
- Que se passa t-il Aiolia ? interrogea son frère. Ce conte t’aurait-il déplut ?
demanda t-il, néanmoins légèrement inquiet par la réaction de son frère.
Aurais-tu souhaité qu’il soit différent ? interrogea t-il.
Le chevalier du Sagittaire était un peu indécis.
Il avait écrit ce récit avec beaucoup de tendresse, à l’attention de son frère.
Mais apparemment celui-ci ne paraissait pas lui plaire.
Aioros dû s’avouer qu’il était légèrement déçu.
La voix de son cadet le ramena à la réalité.
- Pourquoi me fais-tu souffrir ainsi ? s’écria t-il.
- Que veux-tu dire ? demanda t-il de plus en plus surpris.
- Je te déteste ! hurla t-il.
Sans un mot de plus, il bouscula Aioros et quitta la chambre.
Son aîné n’eut pas l’opportunité de le retenir.
Furieux, des larmes coulant le long de ses joues le chevalier d’or jaillit de la
maison du Sagittaire.
Il traversa les autres maisons à la vitesse de la lumière et parvint en dehors
du Sanctuaire….
Là, il respira à plein poumons….
Il ne pouvait décemment plus demeurer en ces lieux, il devait quitter le
sanctuaire définitivement…
- Je ne puis désormais demeurer ici, je dois impérativement m’en aller. Cet
endroit est beaucoup trop chargé de souvenirs…. De nos souvenirs à tous deux,
souffla t-il.
Aiolia allait poser le pied sur la première marche du temple du Bélier et ainsi
prendre les marches qui menaient jusqu’à la sortie du sanctuaire, lorsqu’il fut
arrêté dans son élan.
La sensation d’une main sur son poignet le stoppa.
Puis la voix d’Aioros la ramena à la réalité.
- Ne sais-tu pas qu’il est interdit au apprenti chevaliers de quitter l’enceinte
du Sanctuaire ? s’écria d’une faussement sévère. Seul les chevaliers y sont
autorisés, continua t-il.
Aiolia fit brusquement volte face, comme si ces simples mots l’avaient mis en
colère.
- Vas-tu cesser immédiatement ! hurla le chevalier du Lion, furieux. N’as-tu pas
remarqué que je suis devenu un homme ? continua t-il à s’énerver. N’as-tu pas
remarqué que je ne suis plus un gamin ? hurla t-il. Je suis Aiolia, chevalier
d’or du signe du Lion.
Le Sagittaire fixa son homologue, particulièrement surpris par sa virulence.
- Aurais-je fait une remarque qui pourrait te laisser penser que je te considère
autrement ? demanda Aioros placidement.
Aiolia fut saisit d’un brusque désire de frapper son frère.
Comment pouvait-il être aussi calme, si sûr de lui ?
- Je ne puis en supporter d’avantage ! s’écria le Lion. Tu es est l’être le plus
borné, le plus idiot que…. Oh ! Tu me…..
Aiolia trépignait presque de rage.
- Tu ne vois que ce que tu désires voir, lui reprocha t-il. Tu es refuse
d’admettre que je suis devenu un homme et que je…
Aioros eut un sourire tendre.
- Que tu m’aimes ? interrogea t-il doucement.
- Non, hurla Aiolia. Pas comme tu pourrais croire que…
- De quelle manière penses-tu que j’imagine que tu m’aimes ? l’interrompit-il.
- Je… Je, bégaya le châtain foncé.
- Je suis parfaitement conscient de la manière que tu m’aimes, mon tendre
Aiolia. Tes sentiments ne sont plus ceux d’un frère, mais ceux d’un homme qui en
désire un autre. D’un amant, commenta le Sagittaire.
Le Chevalier du Lion ouvrit de grands yeux surpris.
Aiolia sous la révélation demeura sans voix.
Ainsi son frère savait….
Depuis quand ?
Comment était-il parvenu à s’en rendre compte ?
Sous le choc, Aiolia fit un pas en arrière et trébucha….
Il était si choqué que son frère ait découvert son secret, qu’il ne fit aucun
geste afin de se redresser, de se rattraper…
La seule pensée cohérente qu’il avait : Aioros savait.
Seigneur !
Le cadet fut ramené à la réalité par une main, le tirant brusquement.
Il fut brutalement ramené contre Aioros.
Emporté dans leur élan, les deux chevaliers tombèrent à la renverse et se
retrouvèrent au sol.
L’un contre l’autre, le regard d’Aiolia plongé dans celui de son frère.
- Je m’étais imaginé que le message que j’avais voulu te faire passer avait été
parfaitement compréhensif pour toi, lui dit.
- De quoi parles-tu ? s’écria le châtain foncé. A quel message fais-tu allusion
? interrogea le chevalier d’or des larmes dans les yeux.
- Aiolia. Cette histoire que je t’ai écrite pour ton anniversaire. Les états
d’âmes de ses héros… Les sentiments de ceux-ci… Leur désarroi. Toutes leurs
émotions étaient les miennes, avoua t-il. Ce n’était pas l’histoire de deux
héros que j’ai relaté. Mais l’histoire d’Aioros le chevalier d’or du Sagittaire,
disparu prématurément sans avoir pu avouer à Aiolia, chevalier du Lion, son
frère, profondeur de ses sentiments, murmura t-il. Au royaume des morts je me
morfondais de n’être plus en mesure de te venir aide. Je voyais ta souffrance,
je ne pouvais malheureusement plus intervenir. Je n’étais plus en mesure de te
protéger Aiolia. Cependant tu dois savoir que jamais je n’ai cessé de t’aime,
même lorsque tu as cru que j’étais coupable de l’horrible crime dont ont
m’accusait et que tu t’es mit à me détester, avoua t-il. Ai Shiteru Aiolia.
Ému par cette déclaration, le chevalier de Lion laissa couler les larmes de
longs de ses joues.
Aioros l’aimait….
Ce dernier lui fit un tendre sourire.
- Rentrons mon amour, dit simplement le Sagittaire.
- Le Lion lui fit un lumineux sourire.
Tendrement enlacés, ils disparurent, pour se retrouver dans leur chambre…. Dans
leur lit…. Dans leur maison…
- 21 août 2001 …
Tandis que je trace ces lignes sur ces nouvelles pages blanches, je sens mon
cœur s’affoler.
En cette nuit d’anniversaire, nous, nous sommes tous dit…
Tout confier….
Tout avouer…
Nos lèvres on prononcés des serments… des mots d’amour…. De plus de vingt ans…
Inavoué…
En cette nuit étoilée, si particulière nous, nous sommes libérés.
Tandis que j’écris ces mots, ma main tremble…
Mon corps frissonne à la pensée du premier baiser que nous avons échangé.
Lorsque ses lèvres ont effleurés les miennes, j’ai eut la sensation que mon cœur
s’envolait.
Cette bouche si douce, si sensuel à littéralement happé la mienne et sa langue
n’a eut aucun mal à trouver la mienne afin d’exécuter avec elle, des jeux
coquins…
C’était délicieux.
Véritablement divin…
Comment pourrais-je décrire l’émotion qui fut la mienne lorsque ses mains, ont
commencé à me déshabillés pour sensuellement l’effleurer ?
Que ses lèvres ont embrassé, caressé mon corps ?
Ce que j’ai éprouvé est indescriptible…
Aioros m’a ouvert les portes d’un monde qui m’était jusqu’à là inconnu et au
sein duquel je me suis épanoui.
Un monde de douceur, de sensualité et de plaisir infini.
En cette merveilleuse nuit je me suis pleinement donné à Aioros.
Je suis maintenant sien pour l’éternité et nous sommes désormais inséparables.
Mon amour…
Mon aimé…
Mon frère…
Owari
FIN