Voyage vers les ennuis
( Gensomaden Saiyuki)
Titre :
Voyage vers les ennuis
Auteur : Elfy
Chapitre : 01
Genre : Yaoi / OOC
Couple : Kogaiji X Goku, Gojyo X Sanzo, Hakkai (je ne l’ai pas
encore casé)
Disclamer : Les perso ne sont pas à moi. Ma toute première.
Voyage Vers les Ennuis
Un groupe soudé malgré les disputent constantes. Chacun avait son utilité au
sein de celui-ci.
Goku plaisamment surnommé par son cher Sanzo, « Saru » singe.
Gojyo, taxé d’obsédé, en raison de sa passion pour les femmes.
Hakkai le sage du groupe.
Et enfin Sanzo, le plus charismatique de tous. Le haut moine « Genjo Sanzo »
dont le respect pour la religion et ses supérieurs n’avait d’égale que son
dégoût pour le youkai. Un fameux quatuor. Néanmoins ils se complétaient
parfaitement. Ces trois Youkai et ce moine étrange entreprirent un périple vers
l’Ouest, mission donnée par des divinités… Une quête afin de retrouver les «
soutra », dans le but d’empêcher la résurrection d’un être maléfique.
Au cours de celle-ci Sanzo et ses compagnons de route firent de surprenantes
rencontres. Tout d’abord, un groupe de youkai, pour le moins orthodoxe.
Leur chef, un énigmatique youkai, répondant au nom de Kogaïji, fils du démon
Taureau et Rasetsunyo le démon à l’éventail magique. Ce youkai était assez
étrange…Différent des ses semblables. Kogaïji doté d’un sens inné de l’honneur,
détestant l’injustice. Forcé d’aider son odieuse belle-mère, le prince des
youkai avait pour mission de rapporter les soutra nécessaires à la résurrection
de Gyûmaô. Malgré sa répulsion envers la reine, il devait se soumettre, cette
dernière lui ayant promit la libération de sa mère pétrifiée, en échange d’une
complète collaboration. Kogaïji est secondé par une équipe tout aussi efficace.
Yaone, celle-ci douée pour la confection de potions et autres poisons,
particulièrement dévouée à son maître. Cette jeune youkai ne laissait d’ailleurs
pas Hakkai indifférent.
Il était également assisté de Jien…Un youkai particulièrement énigmatique qui se
révéla être le frère de Sha Gojyo, devenu le bras droit de Kô, sous le nom de
Dokugakuji. Ce dernier lui est dévoué corps et âme. Il l’admire et éprouve
beaucoup de tendresse pour lui.
Afin de compléter ce groupe, arrive Ririn, demi-sœur de Kogaïji. Haït par sa
propre mère, l’actuelle reine, la youkai n’étant tolérée uniquement en raison du
rôle qu’elle est censée jouer dans la résurrection de son père. Aussi forte que
Goku et aussi goinfre que lui. Dont le passe temps favori est d’asticoter Sanzo.
De nombreux combats opposèrent ces deux groupes qui se soldaient toujours par
des matchs nuls. L’arrivée de guerriers immortels, d’anciens Dieux rebelles
également à la recherche des soutras pour des raisons bien différentes qu’une
résurrection de démon fit basculer la balance mais certainement pas en leur
faveur. Ces Dieux répondant aux noms de Homura, Shien et Zenon semblaient avoir
un lien avec le groupe de Sanzo, malheureusement ces derniers n’avaient aucun
souvenir de leur vie antérieure. La puissance de ces nouveaux ennemis fut telle
que l’humain et les trois youkai durent se remettre en question et également
coordonner leurs efforts afin de parvenir à tenir tête à ces Dieux.
Au cours de ses combats des vérités enfouies furent révélées ainsi que la
véritable puissance et le vrai visage de Son Goku. Ceux-ci furent également le
catalyseur à la prise de conscience de certaines vérités. Kogaïji réalisa la
fascination qu’exerçait sur lui Goku. Les intentions de sa belle-mère lui
apparurent également plus claires. Le prince des youkai comprit qu’il avait
durant de longues années été manipulée et abusé. Qu’importe qu’il réussisse ou
non sa mission, Gyukumen ne libérerait jamais sa mère comme elle lui en avait
fait la promesse. Cette dernière était beaucoup trop dévorée par sa soif de
pouvoir pour songer à autres choses.
L’accumulation de ses défaites, face à Sanzo et son groupe, puis face à Homura
et ensuite face à Son Goku, poussa le youkai à prendre la seule décision qui
s’imposait : il quitta le service et le château de sa belle-mère, emmenant ceux
qu’il avait de plus cher avec lui.
Furieuse, elle les banni et mit leur tête à prix. Désormais cela n’avait plus
aucune importance, seul comptait leur liberté…..
***********
Le prince youkai était assis devant le feu qui se mourrait, les dernières
flammes encore vivaces se reflétaient dans ses yeux. Kogaiji semblait pensif, il
fut sortit de sa torpeur par les petits soupires que poussaient Yaone tout aussi
absorbée que lui.
- Pourrais-je connaître le fond de ta pensée ? demanda le youkai à sa
biochimiste.
La jeune youkai sursauta en rougissant légèrement.
- Euh ! Mes pensées ne vont vers personne ! Kogaiji-sama, répondit la jeune
femme.
- Ai-je fait allusion à quelqu’un ? demanda malicieusement le démon.
Yaone rougit de plus bel.
- Laisse-moi deviner. Ne serait-ce pas un youkai, particulièrement sage, au
regard envoûtant et répondant au nom de Hakkai ?
- Kogaiji-sama ! s’exclama la jeune femme, en rougissant de plus en plus.
Kogaiji eut un sourire malicieux. Depuis qu’il avait quitté le service de
Gyokumen, il était devenu plus déluré. Il se laissait même aller à sourire
parfois et parvenait même à montrer ses sentiments, enfin un peu. Le prince
Youkai commençait à apprécier la vie, même si sa mère se trouvait encore
emprisonnée dans cette pierre. Même si il était pour l’instant incapable de l’en
libérer.
- Qui sait ! Nous allons certainement une fois de plus croiser leur route. Tu
auras là l’occasion de le revoir, fit remarquer le prince démon, en se levant.
Yaone rougit de plus bel. Le bras droit de Kô s’approcha lentement de lui.
- Où vas-tu Kogaiji ? demanda Dokugakuji.
Le youkai se tourna vers lui et posa un regard violacé presque tendre sur
compagnon, de route. Doku se sentit fondre. Il aimait à en perdre la raison son
prince. Mais…
- Inutile de t’inquiéter, je vais juste faire un tour, répondit le youkai.
- Dans ces cas je t’accompagne, proposa son bras droit.
- Inutile, Dokugakuji ! répondit un peu brusquement le Youkai.
Doku se détourna les yeux attristé par le ton que venait d’employer son
supérieur envers lui. Réalisant qu’il avait sans aucun doute vexé et également
peiné son ami, son compagnon de route, Kogaiji tendit la main et la posa sur la
joue du Youkai. Dokugakuji posa la sienne dessus et savoura la chaleur de
celle-ci.
- Je suis navré, ce n’était pas dans mon intention de te parler aussi durement.
Je désire être un peu seul. Comprends-tu cela ?
- Je comprends Ko. Fait attention à toi, dit-il tendrement.
- N’ai aucune crainte mon ami ! Je suis un prince Youkai et je sais me défendre
seul, dit-il en souriant.
Doku acquiesça en silence, puis il s’approcha du roux et posa ses lèvres sur les
siennes. Yaone discrète, détourna les yeux tout en rougissant. Kogaïji se laissa
faire, cependant ne lui rendit pas son baiser. Doku en fut peiné mais ne laissa
rien entrevoir de sa déception.
Lorsque Ko l’avait prit à son service, il ne lui avait posé aucune question.
Doku était en proie à de vieux fantômes qui le tourmentaient. Fasciné par le
prince démon qui n’avait rien exigé de lui qu’il loyauté qu’il lui avait d’emblé
donné, lui avait voué sa vie. Dokugakuji sentait une peine, une détresse qui
émanait de lui, mais jamais il n’en parlait. Lorsqu’un jour Kogaiji s’était
laissé aller, Doku n’avait trouvé d’autre solution que de s’offrir à lui afin de
le soulager. Kogaiji l’avait accepté comme une marque d’amitié, de tendresse et
s’est ainsi qu’avait débuté leur relation. Une sorte de relation partagée. Au
fur et à mesure de profonds sentiments avaient grandit dans le cœur du bras
droit. Il avait aimé en silence son prince. Il avait espéré qu’un jour tous deux
pourraient vivre pleinement cet amour. Il avait bien vite déchanté à l’arrivée
de San Goku….. Une petite furie s’abattant sur Kogaiji, les sépara et ramenant
Doku à la réalité.
- Oni-chan ! hurla Ririn.
Kogaiji trébucha presque et Doku se rattrapa de justesse
- Puis-je venir avec toi ? demanda t-elle.
- Non ! Ririn, je désire être seul ! lui dit son frère.
- Mais, commença t-elle, en se délogeant du dos de son frère. Oni-chaannn ! cria
t-elle, en faisant des yeux humides de chien battu. S’il te plait ! insista
t-elle.
Kogaiji ne pouvait résister à sa petite sœur.
- Entendu ! finit par capituler Kogaïji.
Une fois de plus il passait aux caprices de sa cadette. Mais qu’y pouvait-il ?
Elle était un membre de sa famille. Elle tenait une place importante dans son
cœur. De plus, elle était tellement adorable lorsqu’elle lui faisait ses yeux
là.
Les deux youkai quittèrent le camp. Ririn était heureuse. Les instants en
compagnie de son frère étaient si rares. La majeure partie de leur temps était
consacrée à la recherche des soutras et au combat contre le groupe de Sanzo.
Elle profitait de ses instants de paix où elle avait l’occasion d’être avec son
frère, tout simplement. Ririn demeurait Ririn. Elle faisait des cabrioles en se
demandant où elle pourrait bien trouver quelque chose à se mettre sous la dent.
Ils parvinrent aux abords d’un étang. Là, la jeune youkai cessa ces
enfantillages et prit une mine sérieuse.
- Nous sommes seules maintenant. Personne ne peut nous entendre. Confie-moi tes
tourments, dit-elle de manière très sérieuse.
Kogaiji sursauta. Comment était-elle parvenue à voir qu’il était troublé ? Il
n’avait pourtant rien laissé transparaître.
- Que souhaites que je te dise ? demanda Kogaïji, qui se sentait avancer sur un
terrain glissant.
Il connaissait sa sœur. Une fois qu’elle avait « harponné » sa proie elle ne la
lâchait pas. Il tenta de détourner la conversation, mais s’était sans compter
sur la ténacité de la jeune youkai. Depuis quand Ririn était-elle devenue si fin
psychologue ?
- Inutile de tenter de détourner la conversation. Je te connais Oni-chan. Je
suis ta sœur et bien que nous n’ayons pas la même mère, je me sens plus proche
de toi que si nous étions jumeaux.
Kogaiji fut touché, mais il n’en laissa rien paraître.
- Se pourrait-il que ta confusion soient dues au sentiment que tu éprouves pour
ce singe que l’on nomme Goku ? demanda t-elle malicieusement. Il t’a apparemment
tapé dans l’œil. Ou suis-je en train de faire fausse route ? continua t-elle.
- Comment ? Que vas-tu imaginer ? se récria le prince Youkai.
Se joues virèrent brusquement au rouge pivoine. Cela donnait le plus bel effet
en raison de sa couleur de peau ambrée.
- Qu’ai-je dit ? demanda la fillette, en ouvrant de grands yeux innocents. J’ai
vu juste n’est-ce pas ? demanda t-elle malicieusement. Ce singe te plait !?
Pour la première fois de sa vie le grand Kogaiji se mit à bafouiller.
- Je… je… non... en faite…, balbutia t-il.
- J’en étais certaine ! s’écria t-elle.
- Ririn, s’exclama Kogaïji, de plus en plus rouge.
Mais sa sœur ne l’écoutait plus, persuadée d’avoir raison. Ko poussa un soupire
d’exaspération.
Il renonça à s’expliquer. Cette conversation risquait de devenir complètement
stérile. Malgré son silence, la youkai continua à l’embêter. Kô se tût, puis
sourit.
Si Kogaiji se débattait dans les affres de la confusion et de l’incertitude en
raison des sentiments étranges et nouveaux qu’il éprouvait pour Goku, non loin
de là, le petit groupe de Sanzo n’en menait pas large. Cette fois là, ils
avaient du faire une halte dans la forêt. N’ayant plus les moyens de s’offrir
une nuit dans une auberge. Les Dieux ayant momentanément confisqué sa carte de
crédit au bonze, en raison des dépenses du groupe jugées trop importantes et
inutiles. Furieux, Sanzo s’était rabattu sur Goku et Gojyo qu’il avait accusé de
dépenses intempestives.
Les attaques s’étaient vues réduites après la disparition de Homura, ainsi que
la désertion du Kô de son poste de leader. L’humain et les trois youkai avaient
dressé le camp dans une forêt particulièrement sombre. Chacun s’était répartit
les taches. Hakkai s’était chargé d’allumer un bon feu et tentait de cuisiner.
Il poussait en même temps de soupires à fendre l’âme. Gojyo s’était chargé
d’aller chercher de l’eau, sa tâche terminée il s’était rassit et mâchouillait
une cigarette qu’il n’avait toujours pas allumée d’un air d’ennui. Goku lui
avait eut la responsabilité de ramener du bois, malheureusement il n’était
revenu qu’avec quelques brindilles, prétextant qu’il n’avait rien trouvé. Il
s’était donc assis devant le feu qu’avait allumé Hakkai et s’était brusquement
mis à pousser des soupires à fendre l’âme. Sanzo chose peu habituel, n’avait pas
déplié de journal, ni passer sa paire de lunette qui le rendait si sexy afin de
s’absorber dans sa lecture. Il se contentait de jeter de fréquents coups d’oeils
au pervers de service. Les trois compagnons de route du bonze étaient d’ailleurs
forts étonnés. Cela faisait plus de trois jours que le baffeur n’avait plus
servi. Son détenteur n’avait pas une seule fois insulter le singe ou Gojyo.
Quant à l’humain et aux deux youkai adultes, ils étaient particulièrement
étonnés. Goku n’avait pas une seule fois hurlé « Sanzooooo !!!!! J’ai faimmm
!!!! ». Le bronze jeta un dernier regard au kappa et poussa un soupire exaspéré.
Puis il se leva et alla s’installer aux côtés du singe. Le moine et Goku
n’avaient eut qu’une brève relation. Sanzo avait réalisé que continuer dans
cette voix ne leur apporterait rien de bon étant donné que le cœur de chacun
d’eux aspirait à autre chose. Néanmoins, Goku demeurait son protégé ou son jouet
ou son singe, mais au moins il le considérait….
- Oi ! Sais-tu que tu commences à nous agacer avec tes soupire à fendre l’âme ?
interrogea froidement le moine. Tu nous casse réellement les oreilles, s’énerva
t-il.
Goku lui jeta un regard triste. Sanzo s’en voulu de s’énerver ainsi, mais le
singe le tapait neuf fois et demi sur dix sur les nerfs.
- Sanzo ??? appela le singe.
Le moine lui jeta un regard exaspéré.
- Qu’y a-t-il encore ? demanda Sanzo.
- Penses-tu que je sois une créature normale ? interrogea Goku.
Sanzo faillit éclater de rire. Goku en avait de bonne… Comment pouvait-il se
taxer d’être normal ? Il était un youkai centenaire, détenteur d’une puissance
capable de détruire la terre. Il faisait route vers l’ouest en compagnie d’un
youkai pervers, d’un humain devenu youkai au passé torturé et d’un moine qui ne
croyait même pas aux Dieux. Comment pouvait-il dans ce cas être normal ?
- J’ignorais que tu possédais un sens de l’humour aussi développé ! rigola le
bonze. Baka, tu es un youkai qui tue d’autres youkai. Je doute que tu sois
considéré comme normal baka saru, continua le haut moine.
- Sanzo, je suis réellement sérieux! soupira le youkai.
- J’en suis conscient ! Explique-moi où se situe ton problème.
Goku posa sa main à l’emplacement de son cœur.
- Il se situe là, montra t-il. En fait mon problèmes c’est Kogaïji ! continua
Goku. Je…
- Je vois parfaitement ce que tu veux dire. Il n’y a pas trente six solutions.
Il est évident que le prince des démons t’attire et beaucoup plus que cela !
N’ai-je pas raison ?
Le youkai ne répondit pas mais acquiesça. Puis poussa un nouveau soupire à
fendre l’âme.
- Qu’attends-tu exactement de moi ? interrogea le bonze.
- A vrai dire je l’ignore ! avoua le singe. Ne pourrais-tu pas me conseiller ?
après tout nous avons été ensemble un moment, tu me connais sur le bout des
doigts.
Sanzo fixa son compagnon de route au fond des yeux. Sur ce point il avait
raison. Il le connaissait sur le bout des doigts. Son caractère, ses mimiques.
Il avait apprit à connaître la douceur, la chaleur de sa peau. Il avait apprit à
les apprécier. La voix du singe le ramena à la réalité. Goku ne l’avait pas
réconcilié avec les youkai, mais il avait apprit à en apprécier un.
- Ne pourrais-tu pas me conseiller ? J’ignore quoi faire à vrai dire, expliqua
le jeune youkai.
- Es-tu sérieux ? demanda Sanzo, en faisant une grimace qui passa pour un
sourire. A moins que tu ne sois tombé sur la tête. Ou peut être souhaites-tu
obtenir ma bénédiction ? demanda t-il.
- A vrai dire Sanzo, je.., commença t-il.
Le moine lui assena un violent coup de baffeur.
- Qu’attends-tu pour le rejoindre baka saru ! s’écria le bonze.
Goku se frotta le crâne. C’était trop beau. Trois jours sans être frappé il
aurait dû s’en douter.
- Aïe, s’écria le singe. Pourquoi me frappes-tu toujours ? s’écria Goku, en se
redressant.
- Certainement parce que tu es un singe et un crétin et que j’adore te taper
dessus, répondit Sanzo.
- Tu es gentil ! Merci….
Puis le youkai fit au moine un sourire sexy. L’un de ses sourires dont il avait
le secret et qu’il l’avait fait craqué pour ce dernier. Puis il disparu dans la
nuit. Sanzo eut un imperceptible sourire.
Cette fois, un réel sourire et non une grimace. Une présence à ses côtés le fit
sursauter. Gojyo venait de s’asseoir près de lui.
- J’ignorais qu’entremetteur faisait partit des tes fonctions de haut moine, se
moqua le youkai à la chevelure rouge.
Le bonze lui jeta un regard noir.
- Crétin ! maugréa Sanzo. N’y aurait-il pas d’autres individus à emmerder dans
les parages ? s’énerva t-il.
- Que se passe t-il ? Sanzo-sama serait-il de mauvaise humeur ? interrogea le
kappa, en faisant un sourire narquois.
- Ce ne sont pas tes affaires ? répondit le haut moine.
Il était visiblement de très mauvais poil.
- Serait-ce à cause de Goku ? continua Gojyo sur sa lancée.
Sanzo le fixa comme s’il sortait d’un trou perdu genre « bamboila sur mer
atterrit chez les youkai».
- Que viens faire Goku dans le faite que je sois de mauvaise humeur ? s’écria
Sanzo.
- Je ne suis pas aveugle. J’ai remarqué qu’il existait quelque chose entre vous
! expliqua Gojyo. Quel pervers tu fais, si jeune, tu n’as pas honte ! se moqua
t-il. Apparemment tu ne lui suffit plus ou peut être ne le satisfait tu pas
suffisamment, continua t-il sur sa lancée.
Sanzo était devenu rouge de colère. Une énorme veine était apparue sur front et
menaçait d’exploser.
- Tu ignores réellement de quoi tu parles ! Mais qu’attendre d’un crétin de ero
kappa ?! Tu ne mérite rien d’autre que mon mépris et mon baffeur à la puissance
maximale ! hurla le bonze.
Genjo Sanzo, furieux de voir à quel point le crétinisme du youkai pouvait
s’étendre, entreprit de faire usage de son baffeur avec force et brutalité. Le
roux se laissa faire, sachant que cela ne servait à rien de tenter de fuir ou de
se rebeller.
- J’aurais au moins apprit quelque chose ? Il est préférable de se tenir à
distance d’un bonze pourri lorsqu’il est en colère, se moqua Gojyo.
Lorsque que Sanzo ce fut calmé, Gojyo se rapprocha un peu de lui et posa sa main
sur la sienne.
- Alors ? On se sent mieux le bonze pourri ? interrogea t-il narquoisement.
Furieux, mais également troublé, le blond ôta brusquement sa main.
- Je t’interdis de me toucher, sale ero kappa ! hurla presque le moine. Continue
dans cette voie et je te butte, le menaça t-il. Puis le bonze s’absorba dans la
contemplation des étoiles. Qui d’ailleurs n’étaient pas au rendez vous. La
présence de Gojyo à ses côtés devenait un peut trop dangereuse.
Le moine décida qu’un repli stratégique serait plus judicieux. Le roux ne lui en
donna pas le temps. Il renversa le blond au sol et se positionna à califourchon
sur son ventre. Puis lentement il fit mine de descendre de manière à ce que
leurs deux virilités s’effleurent. Sanzo eut un mouvement de surprise et se
mordit la lèvre inférieure. Il jeta un regard furieux au kappa pervers.
- Cesse immédiatement ce petit jeu espèce de connard ? hurla le bonze.
- Ne sois pas si vieux jeu, fit remarquer le roux. Soit un peu plus détendu.
Gojyo continua à imperceptiblement se frotter contre lui, tout en accentuant la
pression. Sanzo ne peut empêcher à un gémissement de passer ses lèvres. Que lui
arrivait-il ? Etait-il devenu fou ?
Gojyo… C’était Gojyo…. Qui était-il ? Sanzo… Genjo Sanzo le haut moine… Il
devait impérativement se reprendre. Encouragé par ce gémissement, le roux se
pencha vers le moine.
Prêt à capturer ses lèvres entre ouvertes, laissant échapper un souffle saccadé.
Il rencontra le regard furieux du moine et sentit son arme sur sa tempe.
- Tu as deux secondes pour te tirer de là avant que je ne te butte ! l’avertit
le moine une lueur froide éclairant son regard.
- Tu n’oseras pas, le nargua Gojyo.
- Crois-tu ? le défia le moine, une lueur décidé dans le regard. Aurais-tu
oublié que je hais les youkai alors tire toi de là abomination ?
C’était la pire insulte que pouvait lui lancer Sanzo. Il se leva brusquement.
Furieux, il prit la direction de la forêt. La même qu’avait prit Goku ? Sanzo
demeura allongé au sol, incapable d’esquisser le moindre geste. Le souffle
court, le bonze tentait de calmer les palpitations de son ventre. Ce pervers
ignorait le feu qu’il venait d’allumer en lui. Son cœur battait la chamade. Afin
de ne plus penser à cela, il sortit une cigarette et l’alluma. Puis il se mit à
fumer, espérant ainsi calmer ses ardeurs.
A suivre …