La Vengeance des deux Déesses
( Gensomaden Saiyuki )
Titre :
La vengeance des deux Déesses
Auteur : Elfy
Chapitre : Fic Entière
Genre : Je dirais étrange
Couple : Gojyo X Hakkai - Sanzo X Goku
Disclamer : Ils ne sont pas à moi. Pour Val
La Vengeance des deux Déesses
Comment tout ceci avait-il commencé ? Comment en était-il arrivé à cela ?
Pourquoi ceci avait-il commencé ? L’adolescent regarda avec stupeur, le roux qui
venait de se placer devant lui, faisant barrage de son corps. Le sang se mit à
lentement dégouliner, tandis que Gojyo faisait une grimace, en jurant.
- Pour…. Pourquoi ? demanda l’adolescent, en recevant Gojyo dans ses bras.
- Gojyo ! Hurla le brun un monocle, en pulvérisant plusieurs créatures à l’aide
de son rayon, avant de se précipiter vers son ami.
Que se passait-il ? D’ordinaire, les batailles que livraient le groupe de Sanzô
étaient différentes. Ce n’étaient pas eux qui se trouvaient au sol ensanglantés
mais leurs adversaires. Goku était le seul à encore se battre avec le brun. Le
moine était allongé au sol, baignant dans une mare de sang. Tout ceci ne pouvait
être qu’une illusion, à moins que ce ne soit un cauchemar.
- Pourquoi m’as-tu sauvé ? interrogeait l’adolescent. Pourquoi ?
- Pauvre idiot ! Je suis ton père, tous les pères ont le devoir de protéger
leurs enfants, répondit Gojyo en grimaçant de douleur.
- Papa, papa, hurla l’adolescent. Ne me quitte pas, Papaaaaaaaaaa, hurla t-il.
- Gojyooooooooo, Gojyooooooooo ! cria le brun à ses côtés, qui paraissait avoir
perdu son légendaire calme.
- Kai ! Arrête de hurler, tu vas finir par m’achever. Ta mère hurle déjà assez
ainsi, fit remarquer le roux en grimaçant de plus bel. Je vous ferais remarquer
que je ne suis pas encore mort, cependant si vous continuer à hurler ainsi, je
risque de trépasser très vite, dit-il.
Que voulait dire tout ceci ? Pourquoi cet adolescent appelait Gojyo papa et le
roux parlait d’Hakkai en termes de maman ? C’était un nouveau visage parmi le
groupe qui faisait route vers l’ouest. Un adolescent encore. Il avait de longs
cheveux bruns et son regard avait une couleur carmine. Sur ses bras on pouvait
apercevoir des sortes de tatouages. Ses oreille était légèrement pointues
cependant pas comme les youkai.
- Papa, s’il te plait ne m’abandonne pas, suppliait l’adolescent en pleurant.
- Il ne va pas mourir voyons, lui dit doucement Hakkai, du moins pas avant que
je ne l’ai étranglé. C’est par sa faute que nous en sommes là, sans compter le
reste, continua t-il en souriant.
- Oi ! Je me suis excusé pour ça, et ce n’est pas de ma faute si nous sommes
poursuivit par une déesse stupidement rancunière, s’énerva le roux.
- Je tiens à te signaler que c’est avec genre de raisonnement qui nous à valu
d’être arrivés où nous en sommes, lui reprocha Hakkai.
- Tu m’en veux encore alors que je me suis à mainte fois excusé, s’énerva le
roux.
L’adolescent fixait ses parents une bulle derrière la tête, ne comprenant qu’ils
se disputent alors qu’ils étaient en pleine bagarre et sur le point de se faire
éradiquer par des créatures apparemment, surpuissantes.
Mais qu’avait-il pu se passer ? Pourquoi le groupe de Sanzô se trouvait-il en
une si mauvaise posture ? Qui étaient donc ces créatures capables de parvenir à
bout de guerriers aussi redoutables qu’eux ?
Flash Back
Le groupe de Sanzô se dirigeait vers l’ouest. C’était toujours le même train,
train. Goku hurlait toujours qu’il avait faim. Gojyo lui, fumait en embêtant le
singe. Sanzô avait une veine pulsante près de la tempe, parfaitement agacé et
Hakkai un sourire toujours aussi énigmatique étirant ses lèvres, tentant de
ramener le calme Deux balles furent tirées, dans la direction des deux youkai
qui cessèrent immédiatement.
- Vous allez la fermer ou je vous tue ! s’énerva le moine.
La jeep continua tranquillement. Ils finirent par arriver à un village. Les
quatre individus descendirent et pénétrèrent dans l’auberge. Un tenancier les
accueillit. Comme habitude ce fut Hakkai qui signa le registre. Des chambres
leur furent attribuées. Chacun monta à l’étage et gagna chambre. Une demi-heure
plus tard, le petit groupe se retrouvait pour déjeuner. Ce fut le même cinéma.
Gojyo et Goku se disputant le dernière nem, Hakkai buvant doucement du saké,
Sanzô particulièrement énervé une veine de plus en plus pulsante sur la tempe.
Sanzo se redressa brusquement, faisant pratiquement tomber sa chaise. Le petit
groupe sembla s’être figé.
- Je vais me coucher, si l’un de vous vient me déranger, il risque de se prendre
une balle, avertit-il, en quittant la salle.
- Aïe, Sanzô paraît de très mauvaise humeur, fit remarquer le brun au sourire
énigmatique.
- Qu’est-ce que tu lui as fait le singe au moine pourri ? Tu ne lui as pas donné
assez de câlins ? se moqua Gojyo.
- Pardon ? Moi mais je n’ai rien fait. Des Câlins ? Comment ça ? interrogea
Goku.
Une balle partit, et coupa une mèche des cheveux du roux.
- Oi ! Bonze pourri tu as faillit me tuer ! s’énerva Gojyo.
- La prochaine fois tu réfléchiras à deux fois avant de l’ouvrir, l’avertit le
blond, en continuant à monter. Oi Goku ! Ne t’attarde pas trop, ordonna le
blond.
- J’y vais, dit tout à coup Goku, en quittant la table, alors qu’il n’avait pas
terminé pour monter les escaliers à la suite de Sanzô.
Les deux autres demeurèrent seuls.
- Je me demande bien qu’elle relation il peut bien exister entre eux ? fit
remarquer le brun.
- Cesse de faire l’innocent, tu sais parfaitement ce qui se passe entre eux,
répondit le roux.
- Gojyo mon ami, sache que je ne me mêle jamais des affaires d’autrui,
répondit-il en souriant. Un dernier verre ?
- Avec plaisir mon ami ! répondit le roux en se servant.
Avait ôté sa tenue de Sanzô. Il était assis sur le lit appuyé dos au montant du
lit, fumant une cigarette. Goku comme d’habitude entra en coup de vent, passa à
la salle de bain et au bout de vingt minute, ressortit en caleçon et tricot.
Sanzô fumait toujours, le regard dans le vide. Le châtain monta sur le lit à
quatre pattes s’avança vers le blond.
- Ne Sanzô tu es fâché ? interrogea t-il.
- Pourquoi poses-tu toujours des questions aussi idiotes ? soupira le moine.
- Pourquoi tu es sortie de table et tu as encore voulu tuer Gojyo ? demanda t-il
bêtement.
- Tais-toi un peu, lui ordonna le moine.
- Ne Sanzô ? Pourquoi Gojyo dit que tu es fâché parce que je ne t’ai pas donné
assez de câlins ? Est-ce que c’est vrai ? Je ne te câline pas assez bien ?
demanda t-il encore.
- Baka ! s’écria le blond en leva la main.
Goku ferma les yeux sachant qu’il allait être frappé, pourtant au lieu des
coups, il sentit la main de Sanzô dans sa chevelure. Lentement il rouvrit les
yeux et plongea son regard dans celui du blond. Ils demeurent un long moment à
se fixer, puis Sanzô le saisit pas le tricot et l’attire à lui et prit sa bouche
en un baiser passionné. Goku se retrouva entre les cuisses de Sanzô répondant
avec feu, au baiser. La main du moine relâcha le tricot pour glisser le long du
torse, le ventre, pour terminer sur le caleçon. Le blond commença à caresser
Goku qui ne tarda pas à réagir. Le châtain agrippa les épaules de Sanzô, tandis
que ce dernier continuait en silence. Ses lèvres quittèrent celle de Goku pour
aller mordiller son cou.
- Sanzô, cria t-il. J’ai envie de te caresser aussi, dit-il.
- Baka ne parle pas si fort, on pourrait t’entendre ! s’énerva t-il.
- Sanzô !
- Fait ce que tu veux ! dit-il.
Hakkai toujours aussi souriant regarda Gojyo. Des gémissements s’élevaient de la
chambre de Sanzô, tandis qu’ils se rendaient à leurs propres chambres. C’était
la voix de Goku, entremêlées à celle du moine.
- Mais quel moine pourri. Tu parles ! Il joue les sainte ni touche, mais au
fond, ce n’est qu’un pervers, ricana le roux.
- Au moins, il est honnête avec lui-même, répondit le brun au monocle. Ce n’est
pas comme certaine personne que je connais, fit-il remarquer.
- Que veux-tu insinuer ? s’exclama le roux.
- Pourquoi prends-tu la mouche ? T’es-tu sentit visé ? Ces paroles ne t’étaient
nullement destinées mon ami, répondit le brun en souriant.
- Je ne suis pas tombé de la dernière pluie, moi, s’écria Gojyo.
- « Sanzooooooo, plus vite, entendirent t-ils à travers la porte »
- Je crois qu’il serait plus judicieux que nous allions nous coucher Gojyo. Je
ne crois pas que Sanzô apprécierait de nous trouver derrière sa porte à écouter
ses ébats amoureux, fit remarquer le brun.
- Je me fiche de ce que pense ce bonze pervers, de toutes les manières je n’ai
pas envie de dormir, je sors, dit-il en tournant les talons.
- Fait attention à ne pas prendre froid et ne rentre pas trop tard, conseille la
brun.
- Arrête de me materner, je suis assez grand pour sortir la seul la nuit,
rétorqua Gojyo apparemment de mauvaise humeur.
- Je sais, soupira le brun en prenant la direction de sa chambre.
Le kappa marchait dans les rues désertées, de mauvaise humeur. Se demandant ce
qui avait bien pu le mettre en colère. Etait-ce ce qui se passait dans la
chambre de ce moine perverti qui l’agaçait ? Ou le fait qu’il ressentait des
choses qu’il aimerait exprimer, et n’y parvenait malheureusement pas ?
- Maudit moine pourri, fichu sentiments, s’énerva le roux, en continuant à
marcher.
Gojyo arriva devant un étang, il s’appuya sur un arbre et demeura pensif. Tandis
qu’il était en train de réfléchir, il vit la surface de l’eau devenir trouble.
Lentement, le roux vit apparaître une superbe femme, à la chevelure argentée,
elle portait une tunique transparente qui ne cachait en rien sa splendide
anatomie.
- Il semblerait que les dieux soient avec moi, sourit le roux. Bonsoir,
n’avez-vous pas peur toute seule ? interrogea t-il.
- Comment pourrai-je avoir peur alors que je sais qu’un beau prince se tient là,
si un danger survient, dit-elle en faisant un sourire charmeur.
- Je suis prêt à être votre chevalier toute la nuit, si cela s’avère nécessaire,
répondit le roux, en la prenant dans ses bras afin de l’embrasser. Le kappa
approcha ses lèvres doucement mais, une image s’imposa à lui : il vit Hakkai, le
fixant de son regard si émouvant, une expression étrange sur le visage. Le roux
se redressa. Que lui arrivait-il ?
- Je suis navré, ma belle, malheureusement, je ne suis pas en état de jouer les
chevaliers servants ce soir, dit-il en prenant la main de cette dernière pour la
baiser, puis sans un mot, il se tourna afin de prendre la direction opposée.
Surtout faite attention à vous.
- Comment oses-tu me repousser ! s’écria la jeune femme. Sais-tu à qui tu viens
de dire non ? L’on ne se refuse pas à Khen déesse des eaux, sans en payer le
prix, dit-elle son regard illuminé d’une lueur de colère.
Gojyo eut le temps d’entendre son ami hurler un avertissement, avant d’être
repoussé brutalement. Comme toujours Hakkai était sortit de nulle part. Le roux
avec horreur vit son ami être frappé par un violent éclaire. Le brun eut la
sensation que toute sa chaire avait été décollée de ses os et d’avoir été
consumé, ce fut si douloureux qu’il perdit connaissance.
- Hakaiiiiiiiiii ! entendit avant de perdre connaissance.
Le brun ouvrit lentement les yeux. Sa vue était un peu trouble, cependant
celle-ci se précisa un peu. Il remarqua qu’il était dans sa chambre. Il avait la
sensation que sa tête allait exploser et sa poitrine le faisait souffrir. Par
quoi avait-il été frappé ? Gojyo !!!
- Gojyo ! appela le brun en se redressant.
- Je l’ai viré de la chambre, j’en avais marre de l’entendre gindre parce que tu
jouais à la belle au bois dormant. A le voir cogner dans les murs, répondit
Sanzô qui fumait une cigarette, assis prêt de la fenêtre.
- Je suis désolé, vous, vous êtes inquiété pour moi, s’excusa le brun.
- Tu veux rire. C’est ce pervers qui s’inquiétait et ce baka saru. Moi
m’inquiéter pour toi ! s’écria le moine.
- Bien sûr, répondit Hakkai en faisant un sourire éclatant. Depuis combien de
temps suis-je ainsi ? interrogea t-il.
- Une semaine. Je t’aurais bien abandonné là, malheureusement tu es le seul à
savoir conduire et Hakuryu aurait refusé de partir sans toi, même sous la
menace, mentit le moine.
- Une semaine ??? Seigneur, je comprends. Pauvre Sanzô, pouffa le brun.
- Je ne trouve pas ça drôle et je ne l’ai pas fait pour toi. Je n’avais pas le
choix. Tu ne t’es pas pressé pour te réveiller. J’en avais assez de voir l’autre
pervers, cogner dans tout ce qui passait et ce baka saru que je devais consoler
tous les soirs, c’est épuisant, termina le blond.
- Je vais aller voir Goku afin de le rassurer de sur mon état, dit-il en
commençant à se lever.
- Tu devrais, commença le blond avant d’être interrompu par un Goku qui entra
comme une tornade dans la chambre.
- Hakkai ! Tu es réveillé s’écria t-il en sautant sur lui.
- Oui Goku, aie fait attention, je suis encore convalescent tu sais, se
plaignit-il.
- Alors ça va mieux. Sanzô à dit que tu avais une maladie inconnue, expliqua
t-il.
- Pardon ? Une maladie inconnue ? interrogea t-il en posant un regard
interrogateur sur le blond.
- Il a dit qu’on ne savait pas pourquoi c’était là, dit Goku en appuya son doigt
sur le torse du brun qui était étrangement rebondit et bien proportionnée.
- Mais que s’est-il passé ? interrogea le brun, en se redressant, repoussant
pratiquement le châtain qui bascula du lit et tomba au sol.
Hakkai posa ses main sur se poitrine ronde, souleva le t-shirt pour vérifier que
ce n’était pas le fruit de son imagination.
- Hakkai ! s’écria le bonze et détournant le regard. Un peu de pudeur que diable
! s’écria t-il.
- Ils sont gros ces machins, fit remarquer Goku, en tapant de dessus avec son
doigt.
- Baka saru ! s’écria Sanzô.
- Goku ! s’offusqua Hakkai.
Le singe reçu simultanément un magistral coup de baffeur et une gigantesque
baffe qui l’envoyèrent contre le mur.
- Qu’est-ce que j’ai fait ? demanda le châtain.
- On ne touche pas la poitrine d’une femme de cette manière. Cela ne se fait pas
Goku ! Le sermonna Hakkai.
- Comment on la touche alors ? demanda t-il innocemment.
- La ferme baka saru, lui dit le moine en le frappant de son baffeur.
- Je suis devenue une fille ! Je n’aurais jamais imaginé qu’en essayant de
sauver Gojyo que je récolterais cela, fit remarquer le brun. Je vais devoir
changer de garde de robe, mes vêtement risque de devenir un peu trop sérer pour
moi, surtout au niveau de la poitrine, fit remarquer Hakkai.
- Je trouve que tu prends cette situation avec beaucoup de philosophie. Je peux
te garantir que si ça avait été moi, j’aurais tué ce pervers de Gojyo. Si tu te
trouve dans cet état c’est bien de sa faute. Qu’a-t-il encore faire ? A moins
que ce ne soit une basse vengeance de ce travesti de Konzenon, fit remarquer le
blond.
Dans les cieux, une déesse, veine pulsante sur la tempe, réalisant qu’elle
venait de se faire traiter de Travesti.
- Le mal est fait de toutes les manières. J’ignore si cet état est temporaire ou
définitif. De toutes les façons se lamenter ne se servira à rien. Avant tout je
dois dire deux mots à Gojyo.
- Moi, je vais m’allonger, je suis épuisé, dit le blond en se levant.
- Je viens avec toi Sanzô, lui dit Goku.
- Fait comme bon te semble, mais j’y vais pour me reposer, uniquement, signala
t-il.
- D’accord, répondit le châtain un peu déçu.
- Baka saru ! s’exclama le moine, en le prenant par le col en l’entraînant.
Hakkai eut un sourire. Ils sortirent, puis le brun demeura seul dans la chambre,
il poussa un soupire en regardant sa nouvelle forme. Il avait été humain, après
avoir tué mille youkai et avoir touché leur sang était devenu lui-même un youkai
et tout cela par vengeance. Voilà aujourd’hui ce qu’il était devenu, une jeune
femme. Pourquoi cette fois. Afin de sauver celui… des coups discret frappés à la
porte.
- Ente Gojyo ! lui dit-il.
- Comment sais-tu que c’est moi, interrogea t-il en entrant.
- Tu étais le seul qui ne m’avait pas encore rendu visite. De plus, je suis peut
être une femme cependant je n’ai pas perdu mes anciennes capacités, dit-il en
souriant. Approche, voyons je ne vais pas te manger, lui dit-il en souriant.
- Je me sens un peu idiot ! Je suis désolé pour tout ça, s’excusa t-il, en
s’asseyant près du brun.
- Pas autant que moi, lui dit le brun en levant la main et en lui administrant
une gifle. Je suis désolé c’est partit tout seul, s’excusa t-il.
- Aïe ! Pour une fille tu frappes fort quand même. J’admets que je l’ai mérité,
j’ai un peu déconné, je n’aurais peut être pas du repousser cette déesse ! Nous
n’en serions pas là, s’énerva le roux.
- Veux-tu répéter ? Tu as refusé une nuit torride avec une déesse ? Mais pour
quelle raison ? interrogea le brun.
- Se sont mes affaires ? répondit le roux, cachant quelque chose à l’évidence.
Au moins nous savons que ce n’est pas ce travesti de Konzenon, fit remarquer le
roux.
- Gojyo, je tiens à te signaler que c’est ce genre de paroles qui m’a voulu
d’être une femme, enfin cela aurait du être toi, fit-il remarquer.
- Je voudrais savoir. Pourquoi m’as-tu pousser ? Pourquoi m’as-tu protéger ?
interrogea t-il.
- Tu es mon ami, nous, nous sommes toujours protégés l’un l’autre et même Sanzô
qui joue aux durs, je n’ai rien fait d’extraordinaire, dit-il en faisant une
sourire radieux.
- Oui bien sûr, fit remarquer laconiquement le roux.
- Avec tout ça, cela fait une semaine que je n’ai pas mangé quelque chose de
consistant, fit remarquer le brun au monocle. Gojyo, pourrais-tu m’apporter
quelque chose à manger ? demanda le brun, L’air de minauder.
Gojyo demeura sidéré.
- Hakkai, je vais tout faire afin que tu retrouve ton état normal, je commence à
flipper sérieusement là, fit-il remarquer.
- Je suis de ton avis, je commence sérieusement à m’inquiéter moi aussi.
- Je t’apporte un plateau. Je vais t’acheter des t-shirt plus large, soupira
t-il en lorgnant sur la poitrine du brun qui pointaient généreusement dans la
t-shirt trop juste.
- Il vaudrait mieux avant que tu n’oublies qui je suis et que tu ne me sautes
dessus, espèce de pervers, dit-il en riant, le regard du roux ayant remarqué son
regard.
- Que veux-tu ! Je ne suis qu’un homme et lorsque je vois une superbe femme je
ne peux m’empêcher de l’admirer, fit remarquer le roux.
- Une belle femme ? Tu me trouves belle ? Je suis flattée, répondit
automatiquement le brun. Seigneur Gojyo ! Suis-je en train de rêver ou
sommes-nous en train de fleureter ? interrogea t-il inquiet.
- Cela devient plus qu’urgent, répondit le roux, en quittant la chambre….
Quatre jours venaient de s’écrouler depuis la transformation en fille de Hakkai.
C’était assez étrange comme situation pour le brun qui cependant trouvait le
moyen de prendre cela avec philosophie. Goku ne cessait de poser des questions
sur l’état du brun en essayant tout le temps de toucher à la fameuse poitrine,
se faisant copieusement frapper par les deux hommes, enfin un moine et une
femme. Gojyo de son coté était devenu très protecteur avec Hakkai, il ne le
laissait jamais sortir seul et lorsqu’un homme s’approchait du brun, il avait
tendance à devenir nerveux et à la limite agressif. Cela amusait Hakkai, il
n’avait jamais vu son ami aussi protecteur. Jamais il ne s’était montré ainsi
lorsqu’il était un garçon. Cette perspective le chagrinait un peu il devait
l’avouer. Hakkai sortait de d’une boutique accompagné de Gojyo qui en bon
chevalier servant portait les paquets. Chose étrange il ne s’ennuyait pas au
contraire. Hakkai de son côté trouvait cela très agréable, il avait même rougit
lorsque leur avait dit qu’ils formaient un très beau couple.
- Nous avons presque tout, il ne me reste plus qu’a trouver les épices et je
pourrais vous préparer un superbe repas. Sanzô s’est montrer très généraux en
nous laissant utiliser sa carte, fit remarquer Hakkai.
- Comment ne pourrait-il pas l’être ? Il s’agit de la carte de crédit des la
trinité bouddhique, fit remarquer Gojyo. De plus il n’avait plus de clopes. Tu
lui en a prit j’espère ? interrogea le roux.
- Rassure toi, je lui en aie prit une cartouche, mais le connaissant, il l’aura
terminé avant que nous soyons arrivés à la prochaine ville, fit remarquer le
brun ou plus exactement la brune.
- Je te crois sans peine mon ami, répondit le kappa, en fixant Hakkai avec un
regard que l’on ne lui avait jamais vu.
- Je suis certain de trouver ce que je souhaite dans ce magasin, lui dit Hakkai,
en y entrant. Bonjour, dit-il.
- Salut, dit à son tour Gojyo en pénétrant dans le magasin.
- Soyez les bienvenus, ici vous trouverez tout sans aucune exception, leur dit
une femme entre deux âges.
- Auriez-vous ces épices ? demanda Hakkai en lui montrant la liste.
La femme prit la liste et la regarda, puis leva la tête et fit un grand sourire.
- Je vais vos préparer cela, en attendant vous pouvez visiter le magasin et voir
si quelque chose vous intéresse, fit remarquer la femme.
- Pourquoi pas ? répondit Hakkai qui commença à se promener dans les rayons.
Regarde Gojyo il on même des parfums, s’écria le brun enthousiaste.
Gojyo se prit le visage dans les mains. Son ami se comportait de plus en plus
comme une femme, il devenait urgent de trouver quelqu’un afin de lever le sort.
Il avait la sensation que la seule personne capable de le faire était cette
déesse et quelle ne risquait pas de le faire tant qu’elle ne se serait pas
pleinement venger. Le roux soupira, mais s’approcha néanmoins.
- Regarde, ils ont des testeurs, dit-il en montrant des petites bouteilles
installés sur présentoir.
Gojyo soupira. Cependant voir Hakka ainsi était étrange et émouvant à la fois.
Bien que de nature, il soit émotif, même s’il pouvait se montrer d’une cruauté
effrayante, bien pire que le moine pourri qui pourtant n’était pas réellement un
modèle. Néanmoins voir Hakkai ainsi, l’attendrissait mais l’effrayait à la fois.
Gojyo commençait à ressentir des choses pour le brun qu’il n’aimait pas du tout,
mais pas du tout. Il reconnaissait que ses sentiments étaient déjà bien
présents, bien avant qu’il ne devienne une femme.
- Celui-là à l’air si beau, j’aime beaucoup la bouteille en forme de lotos, elle
est magnifique, fit remarquer Hakkai.
- Il devient urgent que tu retrouve ton corps et tes faculté à réfléchir de
mâle, j’ai de plus en plus peur, soupira le roux.
- Allons, allons Gojyo mon état n’est que temporaire, j’en suis certain. De plus
ce ne sont que les hormones femelles qui sont en moi qui parlent, répondit le
brun.
- C'est justement ce qui me fait peur, fit remarquer Gojyo.
Hakkai eut un adorale rire que le roux apprécia. Il soupira. Néanmoins il se
pencha afin de humer le parfum que lui présenta le brun. Gojyo eut la sensation
de flotter dans les nuages. Il n’avait jamais sentit d’effluves aussi
enivrantes. C’était réellement très agréable.
- C’est si délicat, fit remarquer Hakkai en humant à son tour le parfum, plongea
son regard dans celui de Gojyo qui ne parvenait pas à détourner le sien.
- Oui il sent merveilleusement bon, répondit-il en écho.
- Voilà vos épices, leur dit la femme, interrompant cet instant particulier. Je
pense avoir tout mis, leur dit-elle. Désirez-vous acheter ce parfum ? interrogea
t-elle.
- Je serais bien tenté, je.., commença Hakkai avant de porter sa main à sa tempe
et lentement s’écouler.
- Hakkai !!!! s’écria Gojyo en le rattrapant dans ses bras. Hakkai que t’arrive
t-il ? interrogea t-il inquiet.
- Que se passe t-il jeune homme ? Votre femme attendrait-elle un heureux
évènement ? demanda la femme entre deux âges.
- Vous allez arrêter de raconter des conneries ! s’énerva Gojyo en soulevant le
brun dans ses bras. Indiquer-moi plutôt un endroit où je pourrais l’allonger !
fit remarquer le roux, commençant à en avoir un peu assez de tout ça.
- Si vous voulez bien me suivre, leur dit-elle, en soulevant une sorte de rideau
qui semble t-il donnait sur une chambre. Le roux passa, le brun dans ses bras,
et allongea sur le lit.
- Pourriez-vous m’apporter un gant, un torchon enfin n’importe quoi d’humide ?
demanda t-il assez brusquement.
- Tenez, lui dit femme qui semble t-il l’avait devancé. Cessé de vous inquiéter
pour elle. Les femmes enceintes sont toujours dans cet état. Il leur arrive
souvent de perdre connaissance, cependant ce n’est rien de grave.
Gojyo plus qu’agacé sentait qu’il allait taper sur cette femme si elle ne se
taisait pas.
- Ce n’est pas ma femme et elle n’est pas enceinte et ce n’est pas une femme,
c’est un homme, expliqua le roux. C’est juste temporaire.
- Bien sûr, votre femme n’est pas votre femme et ce n’en est pas une c’est un
homme, répondit la femme. Je vous laisse donc, dit-elle en pouffant.
- Quelle idiote cette femme ! soupira le roux, sans remarquer le sourire étrange
de cette dernière.
Le roux s’assit sur le lit aux côtés de son ami, et commença à lui rafraîchir le
front, à l’aide du linge humide.
- Hakkai, Hakkai, réveille toi je t’en prie. Je commence à flipper sérieusement
mon vieux, fit remarquer le roux.
- Hum, Gojyo ? Que s’est-il passé ? demanda t-il.
- Tu as perdu connaissance, expliqua t-il.
- Perdu connaissance ! s’exclama le brun, en se redressant brusquement.
Cependant il du se calmer en sentant la pièce un peu tourner.
- Hakkai, dit-il, en se précipitant pour le soutenir. Tu devrais te reposer tu
sais, conseilla t-il.
- Ca ira, répondit-il en posant ses mains sur le torse du roux.
Les deux hommes, enfin Gojyo et Hakkai femme, se firent lentement. Puis sans
qu’il ne sache comment, leurs lèvres se rapprochèrent.
- Hakkai que faisons nous ? demanda t-il.
- Je n’en sais rien Gojyo, cependant je ne parviens pas à me contrôler, répondit
le brun.
- Tout comme moi, fit à son tour le roux, en s’emparant des lèvres du brun et en
l’embrasser passionnément.
Le brun répondit avec feu au baiser de son ami, passant ses bras autour de son
cou afin de l’attirer à lui. Le baiser fut long, délicieux, passionnés. Sans
qu’ils ne parviennent à se contrôler, leurs mains commencèrent à effleurer
mutuellement leur corps.
- Hakkai, nous ne devrions pas, disait Gojyo qui était parvenu à détacher ses
lèvres de celle pulpeuses d’Hakkai. Pourtant il ne parvenait pas à s’arracher à
cette étreinte commençait à devenir un peu trop intime.
- Oui nous devrions, répondit le brun en continuant à caresser Hakkai et en
s’offrant à lui.
- Je sens que nous allons le regretter, soupira le roux en s’allongea contre le
brun et e recommençant à s’’embrasser.
Ils étaient si occuper, à se caresser, à se donner l’un à l’autre qu’ils
n’entendirent pas la rire étrange.
- Cela vous apprendra à me traiter de Travesti, dit une certaine Déesse,
apparemment rancunière.
Deux heures plus tard, Gojyo et Hakkai se rhabillaient. Ils étaient abasourdis…
ils venaient de faire l’amour. Comment cela avait-il bien pu arriver ? Comment
avait-il pu se laisser aller ainsi ?
- Hakkai, commença le roux dans le but de s’excuser.
- Il serait préférable que nous rentrions Gojyo, dit-il. J’aimerais éviter d’en
parler, dit-il.
- C’est comme tu veux, répondit le kappa, vraiment mal.
Les deux amis quittèrent la boutique, sans un mot ils en oublièrent leurs
paquets. Ils se sentaient vraiment mal. Ils rentrèrent à l’auberge. Lorsque
Sanzô et Goku leur demandèrent où étaient passés les course, ceux-ci ne
répondirent pas et gagnèrent leurs chambres. Ils ne descendirent pas manger.
Sanzô trouva cela étrange mais ne fit aucun commentaire. Goku ne cessait de
demander ce qui se passait et ne recevait en réponse que des coups de baffeur.
Une étrange atmosphère s’était installée….
Hakkai était allongé sur le lit, complètement perdu. Il ne parvenait pas à
comprendre de quelle manière tout ceci était arrivé ? Etait-ce encore une
vengeance Divine ? Si c’était le cas, elle était bien basse. Tout cela était de
la faute de Gojyo. Pourquoi s’était-il refusé ? Gojyo faillait s’administrer une
claque. Entendait-il ce qu’il disait. Il était heureux que son ami, ne soit pas
laissé approcher par cette déesse. Il ne pouvait le nier, il aimait le métis
depuis si longtemps, cependant avouer à son ami, coureur de jupon, tombeur de
ces dames que l’on amoureux de lui alors que l’on est soi-même un homme, c’était
un peu gros. Hakkai n’avait jamais osé. Il avait toujours rêvé secrètement
pouvoir sentir les mains de Gojyo, ses lèvres et c’était exactement ce qui était
arrivé. Malheureusement ce n’était pas lui, ce n’était pas son corps. Ce n’était
pas Hakkai que Gojyo avait caressé, embrassé, à qui il avait fait l’amour.
Pourtant le brun avait aimé tout ce que lui avait fait le roux, ils avaient même
recommencé trois fois. Hakkai soupira, ce voyage vers l’ouest prenait une
tournure vraiment inquiétante. Les pensées du brun furent par des coups frappés
à la porte.
- Entre Gojyo, répondit-il.
Le roux pénétra dans la pièce silencieusement, et assis sur le lit. Ce dernier
avait le dos tourné.
- J’aimerais te dire à quel point je suis désolé, que je n’aurais pas du te
toucher, malheureusement je ne le peux. J’ai aimé ce que c’est passé entre nous,
te faire l’amour à été l’expérience la plus fantastique que j’ai jamais faite,
fit-il remarquer.
- Une expérience ? Ainsi faire l’amour avec moi à été une expérience ? Au fond
cela ne m’étonne pas ! Tu es Gojyo, tu demeures toi-même. Je dois avouer que je
ne pourrais jamais dire que j’ai détesté que tu me fasses l’amour se serait
faux. Pourtant ce n’était pas réellement moi, ce n’était pas mon cœur. J’avais
la sensation de tricher. Gojyo comprends moi, bien que j’ai un corps de femme,
je demeure un homme à l’intérieur, dans mon esprit je le suis, je suis Hakkai et
pas autre chose. J’ai aimé tes mains, tes lèvres, ton corps sur moi, néanmoins
je t’interdis de poser de nouveaux les mains sur moi, dit-il lentement.
- Je comprends, tu me hais et je me déteste pour ce que je t’ai fait subir, fit
laconiquement remarquer le roux.
- Tu ne comprends pas Gojyo, tu ne comprends jamais d’ailleurs. C’est parce que
je t’aime. Cela me fait mal. Je t’ai aimé dès le premier jour, et cela ne
changera jamais et j’aurais voulu être moi-même, dit-il.
- Hakkai, je….
- Ne dis rien Gojyo, je sais que tu ne ressens pas la même chose que moi, n’ai
aucune inquiétude cela va aller, je ne vais pas en mourir rassure-toi, dit-il.
- Hakkai, commença le roux, tentant de s’expliqua le roux.
- S’il te plait Gojyo j’aimerais être seul maintenant. Ne m’en veut pas, dit-il.
- Je comprends, je te laisse, dit-il en se levant.
- Gojyo, appela le brun sans retourner.
- Qu’y a-t-il ? demanda le roux en s’arrêtant sans pour autant se retourner.
- Sommes-nous toujours ami ? demanda le youkai.
- Nous le sommes Hakkai, répondit-il. Et nous le serons toujours, le rassura
t-il, avant de quitter la chambre.
Hakkai entendit la porte doucement se ferma. Il demeura sans bouger les larmes
coulant doucement le long de ses joues…..
Cinq jours venaient de s’écrouler, les choses semblaient avoir repris leur cours
normal. La déclaration d’amour du brun avait chamboulé le roux, cependant Hakkai
n’en avait plus reparlé, Gojyo n’avait donc pas vu l’utilité de revenir sur ce
sujet. Le groupe venait de s’arrêter à un village. Depuis quelques temps Hakkai
était étrange. Il s’attardait plus que nécessaire au lit. Certaines odeurs le
rendaient malade, il disparaissait brusquement dans les toilette pour en
ressortir très étrange. Gojyo commença à trouver cela plus que bizarre. N’osant
pas aller voir son ami afin de lui poser la question, il décida de s’adresser à
la seule personne qu’il aurait été préférable qu’il ne demande rien. Gojyo se
dirigea vers la chambre de Sanzô et entra sans frapper, une balle lui frôla de
prés le visage.
- Je t’interdis de pénétrer dans ma chambre, sans y avoir été autorisé ! lui
dit-il son regard violet froid empli de colère posé sur lui.
- Oui, je sais, mais pour l’instant, j’ai autre chose à penser, je dois te
parler d’Hakkai, commença t-il.
- Hakkai ? Tu ne lui as pas encore fait assez de mal comme ça ? s’écria t-il.
Que s’est-il passé la dernière que vos êtes sortit ensemble ? Tu as tenté de
l’embrasser c’est ça ? l’accusa le blond.
- Mais tu n’y es pas du tout espèce de moine pourri ! De plus nous ne sommes pas
sortit, nous sommes allés faire les courses. Je suis en train d’essayer de te
dire que Hakkai est malade ? Je m’inquiète pour lui, avoua t-il.
- Toi, le pervers, le kappa tu t’inquiéterais pour quelqu’un ? C’est une
plaisanterie ! s’exclama le moine.
- Il est étrange, il dort toute la journée, pratiquement toutes les senteurs
l’indisposent, il passe son temps dans la salle de bain et en ressort étrange,
il y a de quoi s’inquiéter, s’écria Gojyo apparemment inquiet.
- Cesse de geindre, et assumes tes responsabilités. Tu as fichu Hakkai enceinte
alors prend tes responsabilités, je comprends mieux son comportement. Tu me
dégoûte, lui dit-il.
- Quoi ? s’écria le roux en saisit Sanzô par le colle, tu vas arrêter de
raconter des conneries, Hakkai ne peut pas être enceinte si vite nous l’avons
fait que trois fois, laissa t-il échapper.
- Quel crétin ! Vous auriez pu prendre précaution, dit-il en lui administrant un
magistral coup de poing. Ne t’avise plus jamais de poser tes mains sur moi,
l’avertit-il. La prochaine fois c’est une balle entre les yeux.
Gojyo fut envoyer contre le mur, abasourdi par la nouvelle qu’il venait
d’apprendre. Hakkai enceinte ! Comment cela pouvait-il être possible ? Il était
un enfant maudit, un métis et Hakkai un youkai. Qu’allait être leur enfant ? Il
n’avait jamais été aimé ! Il ignorait comment faire ? Il n’avait jamais été
père. Il ignorait comment aimer. Saurait-il donner de l’amour à cet enfant ?
L’éduquer ? Pourquoi se posait-il tant de questions ? C’était peut être une
indigestion ! Quelque chose qui était mal passé ! Il savait que non ! Au fond de
lui il l’avait su, il l’avait sentit.
- C’est toi qui l’a fait, à toi d’assumer, maintenant quitte ma chambre avant
que je ne tue, s’énerva Sanzô.
Sans un mot, le roux disparu. Puis il quitta l’auberge. Il ne rentra pas de la
nuit. Hakkai malade, s’inquiétait malgré tout. Sanzô demeura silencieux. Gojyo
ne rentra que le lendemain. Il était assez tôt, il allait pour prendre une
douche, en voulant entrer dans la salle de bain, la porte s’ouvrit et Hakkai
sortit dans un drôle d’était, sans un mot le roux le souleva et le remmena dans
sa chambre. Il l’allongea doucement sur lui et le couvrit, puis il s’assit à ses
côté.
- Je sais que tu attends une enfant Hakkai, lui dit-il.
- Ce n’est pas difficile à devenir tu sais, dit-il en souriant faiblement. Ne
fait donc pas cette tête, je ne vais pas te demander de prendre tes
responsabilités. De toutes les manières, je ne suis pas certain de vouloir
porter cette grossesse à terme. Tu as vu l’était dans lequel je suis ? Regarde
ma poitrine elle est plus énorme que d’ordinaire et ce ventre il commence à
devenir rond, et cela ne fait que cinq jours que je suis dans cet état, je vais
devenir difforme, se plaignit presque le brun.
- Hakkai tu t’entends, on dirait une femme enceinte, dit-il en souriant.
- C’est ce que je suis, je teins à te signaler.
- Hakkai ! Je ne fuirais pas, je tiens à prendre mes responsabilités, je veux
que nous ayons cet enfant. Je n’ai jamais été aimé parce que mes parents ont
disparu à ma naissance et celle que j’appelais maman me détestait, je suis un
enfant maudit, j’ignore comment aimer un enfant, je ne suis pas sûr de pouvoir
être un bon père, vois même en être un, cependant je tiens à prendre mes
responsivités, je voudrais de cet enfant, lui dit-il.
- Gojyo…, dit-il en se jetant dans ses bras. Ce n’est pas vrai ! Vivement que
tout redevienne à la normale, soupira t-il.
Deux semaines venaient de s’écrouler. Gojyo et Hakkai avaient décidés d’avoir
cet enfant. La grosses du brun se développait très rapidement, un peu trop
d’ailleurs. Ce n’était pas étonnant. Cet enfant était le fruit de l’union d’un
métis et d’un youkai. Que serait ce dernier ? Les deux futurs parents ne se
préoccupaient pas tellement de cela. Trop occuper à essayer d’apprendre à se
comporter en parents. Il y avait vraiment quelque chose de pourri au paradis
pourrait-on dire. Sanzô ne disait rien, paraissant être hors d’atteinte de tout
cela. Goku ne cessait d’embêter Hakkai sur son ventre et voulait lui aussi être
enceinte, pensant que c’était un jeu. Sanzô devait à chaque fois le remettre à
sa place à coup de baffeur. Le brun n’était plus indisposé. Ils reprirent donc
leur voyage malgré l’interdiction du médecin qu’ils virent. Hakkai insista pour
repartir se sentant bien. Cependant il faisait une halte à chaque village et si
le brun ne se sentait pas bien s’attardait jusqu’à son rétablissement. Gojyo et
Hakkai avait prit l’habitude s’endormir ensemble bien entendu en tout bien tou
honneur, chose étonnante venant du kappa. Gojyo sentait cependant qu’il ne
pourrait retenir très longtemps les sentiments qu’il éprouvait pour le brun. Il
faudrait qu’il lui avoue un jour.
Cette nuit là encore ils s’étaient endormit l’un près de l’autre. Cependant au
milieu de la nuit, Hakkai fut éveillé par un rayonnement étrange. Si intense
qu’il du fermer les yeux. Lorsqu’il les rouvrit il avait les yeux agrandis de
stupeur. Hakkai reposait toujours à ses côtés. Cependant il n’était plus une
femme, il était redevenu un homme. Malheureusement il était toujours enceinte.
- Hakkai ! Réveille-toi, s’écria le roux en le secouant.
- Gojyo ? Que se passe t-il ? Sommes-nous déjà le matin ? interrogea t-il.
- Hakkai tu es redevenu toi-même, dit-il le regard sombre.
- Enfin ! s’écria t-il. J’étais certain que je n’allais demeurer ainsi tout ma
vie, s’écria t-il joyeux.
- Il n’y a qu’un seul problème, fit remarquer le métis. Tu es toujours en
enceinte, dit-il en montrant le ventre arrondi du brun.
- Pardon ! s’exclama t-il en baissant les yeux. Mais c’est impossible ! Comment
vais-je faire pour le mettre au monde ? Je ne suis pas équipé pour cela !
- Bordel ! J’aurais du accepter la proposition de cette déesse, nous en serions
pas là, s’énerva le roux.
- J’en viens à penser la même chose, soupira le brun. J’en ai franchement assez
de cette histoire ridicule. Si je n’avais pas la preuve sur le nez, je serais
tenté de penser que nous sommes encore le jouet des dieux, ou que nous, nous
trouvons dans une autre dimension que sais-je ? continua t-il. Je…., commença
t-il.
Il n’eut malheureusement pas le temps de terminer sa phrase, le brun fut comme
prit de convulsion. Hakkai tenta de se redresser malheureusement il n’y parvient
pas, son corps se mit à léviter, son ventre se mit à bouger comme si la vie qui
s’y trouvait désirait en sortir.
- Hakkai ! hurla Gojyo. Hakaiiiiiiiiii !!!!! cria t-il.
Il y eut une lumière éblouissante, puis le métis ne vit que cette couleur rouge,
sur son corps, ses mains, son visage : du sang. Puis le corps de Hakkai retomba
lourdement sur le lit, couvert de sang. Le roux avait le visage marqué par la
stupeur. Non, c’était impossible, cela ne pouvait être qu’un rêve. Hakkai ne
pouvait être là, sur ce lit, pratiquement éventré, agonisant. La lumière était
toujours aussi éblouissante, cependant lorsqu’elle cessa d’irradier, Gojyo vit
devant lui, une sorte de créature indéfinissable. Avant qu’il n’ait pu
comprendre ce qui lui arrivait d’horribles tentacules s’enroulaient autour de
son cou et commencèrent à l’enserrer, encore, encore et encore. Gojyo tentait
tant bien que mal de s’en défaire, malheureusement cela paraissait impossible.
- Non, non ! Je refuse d’y croire. Ceci ne peut être qu’un cauchemar un horrible
cauchemar. Je vais me réveiller. Oui je vais me réveiller et tout redeviendra
comme avant.
- Gojyo ! hurla Goku qu’est-ce qui se passe ? demanda t-il en entrant
précipitamment dans la chambre avant de se faire transpercer le ventre par un
tentacule, avant même d’avoir pu faire le moindre geste.
- Gokuuuuuuuuuuu ! hurla Sanzô qui arrivait.
Le moine commença à tirer, son visage éclairer d’une expression que le roux
n’avait jamais vu, malheureusement il ne fut pas de taille et très vite le moine
se retrouva propulsé contre le mur le ventre traversé par une tentacule perdant
tout son sang.
- Gokuuuuuuuuuuuuuuuuu, Sanzoooooooooooo, Hakkaiiiiiiiiiiiiiiiii, hurla le métis
à pleins poumons.
Qu’était-ce donc que tout cela ? Qu’est-ce qui n’avait pas marché ? Où avait-il
fait l’erreur ? Était-ce ce fameux soir où il avait repoussé cette déesse. Mais
pour quelle raison ? Il n’était qu’un simple humain. Pourquoi une déesse
s’intéresserait-elle à lui ? Non, tout cela ne pouvait être qu’un simple rêve,
non un horrible cauchemar. Il allait se réveiller. Goku hurlerait qu’il à faim,
ce bonze pourri le bafferait en lui hurlant de la fermer. Une fois de plus il se
disputerait avec le singe et Hakkai comme d’habitude, tenterait de jouer les
conciliateurs et tout ceci se terminerait par une balle d’avertissement tiré par
ce moine perverti et tout rentrerait dans l’ordre. Ce n’était qu’un cauchemar.
Un horrible cauchemar. Malheureusement la réalité semblait être tout autre.
Hakkai, Goku, Sanzô étaient bel et bien morts.
- C’est exact mortel ! Tes amis sont tous morts et leurs âmes m’appartiennent,
dit une voix.
- Qui êtes vous ? s’écria Gojyo. Montrer vous espèce de lâche.
- Comment oses-tu ma traiter de lâche, simple et inutile mortel ! Je t’avais
pourtant prévenu qu’on ne me rejette pas impunément. Tu ne peux t’imaginer
quelle est l’étendu de mon pouvoir.
- Vous êtes une déesse, comment pouvez-vous abaisser à un tel comportement ?
Vous tuer des mortels, les transformer en femmes, leurs jeter un sort pour
qu’ils s’aiment et voilà le résultat.
- Je ne suis pas responsable du fait que vous, vous soyez laissé aller dans les
bras l’un de l’autre, répondit la déesse. Mais sache pauvre mortel que j’ai la
rancune tenace et que je ne te pardonnerais jamais de m’avoir moi, rejeté, la
plus magnifique des déesses de ce monde. Je souhaite que tu souffres, ricana
t-elle.
- Cesse ce jeu cruel, je ferais ce que tu souhaites, prend ma vie s’il le faut,
cependant rend leur la leur. Je ferais tout ce que tu veux, supplia presque le
métis.
- Je ne prendrais pas ta vie, cependant je te prendrais ce que tu as de plus
cher, tes amis vivront, ton fils vivra, cependant ils t’oublieront, ton enfant
ne te connaîtra jamais et toi tu connaîtras l’agonie de voir ceux que tu aimes,
vivrent évoluer en ayant oublié ton existence, dit-il en ricanant. Pour
l’offense que j’ai subit, c’est ton âme et ton existence que je réclame en
réparation, dit-elle implacablement.
- Fait ce que tu veux, prend là, elle est à toi mais rend leur la vie, lui dit
le métis.
- Qu’il en soit ainsi ! Par mon volonté que ces êtres reprennent leur vie, que
cette enfant naissance et qu’à jamais ils oublient celui que tu as été, que tu
es et que tu ne seras jamais ! lança t-elle.
Gojyo sentit ses yeux se fermer peu à peu, puis être attiré dans une sorte de
sphère en dehors du temps. Lentement le roux ouvrit les yeux. Il vit ses amis,
s’éloignant de lui. Il assista à la naissance de son fils. Tout se remit en
place. Au début ils parlaient de lui mais bientôt ils ne dirent plus un mot,
comme si Sa Gojyo n’avait jamais existé, comme s’il avait été effacé de leurs
mémoires. Le métis assista aux premiers pas de son fils, un magnifique enfant
qui grandissait, très vite d’ailleurs. Le voyage vers l’ouest reprit… et le nom
de Sa Gojyo fut oublié et ne fut jamais prononcé plus.
- Jamais tu ne parviendras à quitter cette sphère temporelle, nul ne se souvient
de toi ! Nul n’a besoin de toi. Jamais tu ne quitteras ce monde, disait chaque
jour la Déesse. Jours après jours, pendant des mois les mêmes situations
défilaient devant les yeux de Gojyo. Il assistait, impuissant à la vie de ses
amis, de son fils. Qu’il ne connaissait que par ces flashes et qu’il ne
connaîtrait jamais réellement. Pourtant un jour... Le roux commença à entendre,
des sons, comme des appels, cependant ceux-ci n’étaient pas véritablement
distincts. Chaque jour qui passait ceux-ci se faisaient plus audibles jusqu’à ce
qu’il parvienne à les entendre. C’était la voix de Hakkai, qui l’appelait sans
cesse, celle de son fils. Et même celle de Goku et de Sanzô. Cela venait du
cœur. Ainsi la déesse avait mentit, ses amis, celui qu’il aimait n’avaient
jamais cessé de penser à lui mais, il avait été sourd à leur appels. Gojyo
commença à se débattre voulant échapper à cette sphère temporelle.
- Qu’essaies-tu de faire ? interrogea la Déesse. Nous avons fait un pacte il me
semble. Jamais tu ne quitteras cette sphère, ainsi est ton châtiment. Ton âme
m’appartient.
- Tu ne peux me prendre ce que je n’ai plus. Elle appartient à Hakkai, il y a
longtemps que je la lui aie donné. Tu ne peux rien contre moi. Contrairement à
ce que tu as voulu me faire croire mes amis pensent encore à moi, ils ne m’ont
pas oublié. Leurs voix ne parvenaient pas cependant ils ne m’ont jamais oublié.
Ton as perdu tout pouvoir sur moi. Inutile d’essayer de me retenir ou de tenter
quoi que se soit afin de me tuer ou me faire du mal, cela ne fonctionnera plus.
Si j’ai un conseil à te donner c’est de te faire soigner tu es vraiment cinglée
comme déesse, pire que ce travesti de Konzenon, fit-il remarquer, avant que la
sphère n’explose.
- Je n’oublierais pas cette humiliation mortel et je te poursuivrais de ma
haine, jamais toi et tes amis et ton cher fis ne seront en sécurité tant que moi
je serais en vie, menaça la déesse, en ricanant.
Dans les cieux une déesse venait une fois de plus de se faire traiter de
travesti. Une veine pulsante, le regard furieux, elle fulminait. Apparemment la
leçon n’avait pas servit à cet idiot de kappa.
Le métis se retrouva dans une forêt. Ce genres de sphères temporelles n’étaient
pas vraiment précises. Il du donc continuer à pieds. Le roux marcha longtemps
très longtemps avant d’arriver à une auberge. Devant celle-ci était garée
Hakuryu, qui le reconnu immédiatement et se transforma en dragon pour lui faire
une fête.
- Hakuryu, je suis heureux de te voir également. J’espère que les autres seront
aussi enthousiastes que toi, fit-il remarquer.
Le dragon émit un petit son l’air de dire. Je n’en suis pas certain. Puis il
revint à la forme de voiture. Le roux pénétra dans la l’auberge. Hakkai, Goku,
Sanzô étaient attablés et mangeaient. Etrangement, ils étaient silencieux. Le
châtain ne se goinfrait pas, Sanzô fumait et Hakkai faisait manger un petit brun
aux yeux couleur carmin, qui devait avoir au moins cinq. Ils étaient bien tous
silencieux.
- Salut, les gars, commença Gojyo. Cela faisait longtemps qu’on ne s’était vu,
dit-il en faisant un sourire.
Les deux youkai et l’humain levèrent un regard à vous glacer le sang, tandis que
le gamin se réfugiant derrière Hakkai, effrayé. Ce n’était pas vraiment
encourageant tout cela.
- Eh bien vous, êtes bien silencieux, après tous ces mois, vous ne me sauter pas
dans les bras ? tenta t-il de plaisanter.
Une balla passa à quelques millimètres de la tête de Gojyo. Nyobo s’allongea et
alla frapper le roux en plein estomac qui se retrouva propulsé contre le mur. Un
rayon jaillit et le frappa, l’envoyant valdinguer par la fenêtre. Ce n’était
vraiment pas encouragea mais pas du tout. Le roux eut à peine le temps de se
relever, que le baffeur s’abattait sur lui, ensuite, les pieds de ses trois amis
se mirent à lui faire comprendre ce qu’ils avaient ressentit.
- Des mois sans nouvelles ? commença Sanzô. Nous avons été forcé de rester deux
mois au même endroit à cause de toi.
- Pas une nouvelle, pas un indice sur l’endroit où tu t’étais rendu, égoïste,
continua Goku.
- Nous t’avons cherché partout espèce de coureur. Tu auras pu nous avertir, nous
dire que tu avais trouvé quelqu’un. Pervers, termina le brun.
Les coups pleuvaient sur Gojyo qui avait du mal à répliquer, ou encore à
s’expliquer.
- Oi ! Vous aller arrêter de vous acharner sur moi, s’énerva le roux. J’ai fait
de mon mieux pour…., je suis désolé. Désolé d’avoir été faible, de ne pas avoir
su protéger ceux auxquels je tenais, de vous avoir inquiéter, s’excuse le métis.
- Tsss, pesta Sanzô. Épargne-nous le couplet sentimental, je vais vomir, lui dit
le blond.
- Ne Maman, demanda l’enfant en tirant la manche d’Hakkai. Qui c’est le monsieur
avec des yeux comme moi et mal rasé ? interrogea t-il.
Gojyo une veine pulsante près de la tempe se tourna vers son fils. Monsieur mal
rasé. Mais il était jeune, un beau jeune homme. Il n’était pas en âge d’être
appelé monsieur.
- Oi le gamin ! Je suis encore jeune. Je m’appelle Gojyo, dit-il assez
brusquement.
- Maman, il est méchant le monsieur, se plaignit le gamin en se réfugiant dans
les jupes de sa mère, d’Hakkai.
- Gojyo tu lui fais peur, le sermonna le brun en prenant son fils dans ses bras.
Qui se serra contre le youkai et tira la langue à son père.
- Quel morveux ! soupira le roux.
- Si nous rentrions terminer notre repas, proposa Hakkai.
- Excellente idée, répondit le roux, cela doit faire des mois que je n’ai rien
avalé, dit-il en se levant s’apprêtant à suivre le groupe.
- Toi tu reste dehors, dirent-il en même temps, en le repoussant de leurs pieds
simultanément.
- ,Je vous déteste, s’écria Gojyo qui atterrit dehors près de Hakuryu. Vous
n’avez pas de cœurs, Je me vengerais, menaça t-il en s’asseyant près de la jeep,
un sourire éclairant son visage.
Dans la salle on entendit tout à coup, Goku qui criait qu’il avait faim en
faisant un boucan du diable en mangeant. Sanzô s’énervait et tirait à tout va et
Hakkai qui tentait de calmer tout le monde et un rire de gamin qui s’élevait.
Finalement tout semblait être revenu à la normale.
Trois jours s’étaient écroulés depuis le retour de Gojyo. Tout paraissait avoir
repris sa place. Chacun se comportait comme si l’épisode la disparition du roux
n’avait jamais existé. A quelques exceptions près. Les liens très forts qui
s’étaient créés entre le métis et le youkai, semblaient s’être estompés et ils
ne demeuraient que l’amitié d’autrefois. Cependant le roux sentait une certaine
froideur. Sans compter que son fils le fuyait constamment.
Cette nuit là, Gojyo ne parvenait pas à s’endormir, il décida de sortir afin
d’aller boire une bière fraîche ou du saké. Il trouverait sans aucun doute, un
bar ouvert. Tandis qu’il sortait discrètement, il se trouva nez à nez avec son
fils. Quel mot étrange à prononcer. Le roux faillit hurler. Le gamin se tenait
devant lui, le fixant les yeux pleins de sommeille, se les frottant.
- Ce n’est pas vrai, tu m’as fait une de ces peurs, s’écria t-il. Mais que
fais-tu là à cette heure ? demanda Gojyo.
L’enfant le fixant de ses yeux couleur carmin, les sourcils froncés était peu
enclin à répondre.
- Parfait, dans ce cas, il ne me reste plus qu’à m’en aller, fit le roux en
commençant à s’éloigner.
- Maman dort, je ne voudrais aller aux toilettes, mais je ne veux pas, la
réveillera, avoua le gamin.
- Je peux t’y emmener si tu veux proposa le métis.
Il paru hésiter, puis sans un mot, il suivit Gojyo qui l’emmena aux toilettes.
- Voilà, tu y es, dit-il en lui montrant la porte.
L’enfant demeurant sans bouger, attendant quelque chose. Fixant le métis de son
regard carmin.
- Alors qu’attends-tu ? demanda le roux. Tu n’avais finalement pas envie d’aller
aux toilettes, fit-il remarquer.
- Si bien sûr, mais c’est maman qui m’y emmène, fit-il remarquer.
- Nani ! s’écria le roux, une bulle derrière la tête. Hakkai ne t’a jamais
apprit comment aller aux toilettes seuls. Je vais devoir avoir une explication
sérieuse avec lui, s’écria t-il, en soulevant l’enfant dans ses bras afin de
l’emmener.
Lorsqu’ils eurent terminé, son fils, émit le désir de boire un peu de lait, le
roux ne trouva rien de mieux que dans l’emmener dans un bar. Il alla s’installer
à une table commanda une bière et un grand verre de lait. Le roux se mit à boire
tranquillement celle-ci, tandis que son fils prenait son verre à deux mains et
commença à boire son lait. Lorsqu’il eut terminé, il avait une belle moustache
blanche et Gojyo une de mousse. Ils se fixèrent un moment puis se murent à rire,
un bon moment puis le brun devient sérieux.
- Pourquoi est-ce que tu fais souffrir ma mère ? demanda t-il. Pourquoi ne me
nous aimes-tu pas ? C’est parce que maman est comme toi ? interrogea t-il.
- Ecoute petit, ce n’est pas que je ne…., commença le roux.
- Kai, je me prénomme Kai. Cela fait cinq jours que tu es revenu, et tu n’as
jamais cherché à savoir mon prénom. Tu es partit bien avant ma naissance
cependant je sais que maman a souffert. Jamais je ne l’ai vu pleurer, mais je
sais qu’il était triste et qu’il pensait souvent à toi parce qu’il t’appelait
tout le temps. Si bien que lorsque j’ai été en âge de comprendre je lui aie
demandé qui était ce Gojyo et il m’a tout raconté, lui dit l’enfant.
- Il ? interrogea le roux.
- Je sais parfaitement que mes parents ne sont pas ordinaires, j’ai comprit que
vous êtes tous deux hommes. Maman est un youkai et toi un métis, on appelle cela
enfant du tabou. Moi dans tout cela que suis-je ? Je l’ignore à vrai dire. Peut
être suis-je une chose, une abomination pour les autres, mais pour ma maman je
suis son fils et le plus beau de tous les fils. Et toi peux-tu en dire autant ?
- Je suis navré de vous avoir abandonné, de ne pas avoir été présent pour ta
naissance. J’aurais aimé assister à tes premier pas. J’aurais été heureux que tu
m’appelles papa, malheureusement j’ai été empêché, s’excusa t-il. Crois-moi
j’aurais voulu être présent.
Gojyo avait du mal à croire aux paroles qui fusaient de ses lèvres. Etait-ce
bien lui, le tombeur de ces dames qui parlait ainsi ?
- Peut être mais tu as fait souffrir maman. Oncle Sanzô était toujours grognon
et grand frère Goku était tout triste. Je ne suis pas près à te pardonner
monsieur et à t’appeler papa, dit-il farouchement.
- Ce bonze pourri est toujours grognon de toutes les manières. Et cet idiot de
baka saru se peine pour un rien. Gojyo soupira. Toute cette histoire en avait
fait de belles….
A l’auberge Hakkai s’était tout à coup éveillé. Il remarqua que son fils n’était
plus dans le lit. Il fit un bon et se jeta pratiquement sur la porte. Le brun au
monocle se précipita dans la chambre de Sanzô et y pénétra en trombe.
- Sanzô !!!! hurla t-il presque avant de s’arrêter, et se détourner tout rouge.
Désolé, s’excusa t-il, j’ignorais que vous étiez encore à…., balbutia t-il.
- Sanzô grogna se rajusta tandis que Goku se précipitait à moitié nu, arrêté par
un coup de baffeur.
- Habille-toi baka saru. Hakkai ! Pourquoi viens-tu nous dérange ? interrogea
t-il.
- Kai à disparu ! Il n’est plus dans son lit, expliqua le brun inquiet.
- Es-tu allé voir chez Gojyo. Il est peut être dans sa chambre, n’est-ce pas son
père après tout ? fit remarquer le blond.
- Kai le craint. De plus il n’est pas encore habitué avec lui, il n’irait jamais
dans sa chambre, s’exclama le brun.
- Inutile de paniquer, il ne doit pas être bien loin. Tu commences à devenir
pénible toi et ton moufflet, s’énerva le moine, en se levant néanmoins et en
saisissant son arme pour se diriger vers la porte précédé d’Hakkai et suivit de
Goku qui ne comprenait pas tout, mais savait juste que Kai avait disparu. Alors
qu’ils ouvraient la porte, ils virent Gojyo qui arrivait Kai dans ses bras.
- Kaiiiii ! commença le brun.
- Chut, tu vas le réveiller, il s’est enfin endormit. Quel bavard ce gamin pire
que ce baka saru de Goku, dit-il en se dirigeant vers la chambre de Hakkai. Le
métis y entra, déposa l’enfant sur le lit et le couvrit. Il demeura un instant à
le fixer avec tendresse.
Lentement, il se leva, il n’eut cependant pas le temps de se retourner qu’il
était déjà saisit par le col et entraîner par un Hakkai assez mécontent. Le
youkai le fit sortit de la chambre et le plaqua assez brutalement contre le mur.
Il pouvait avoir une de ses forces lorsqu’il le voulait.
- As-tu perdu la tête ? Emmener mon fils ainsi en pleine nuit, il n’a que cinq
ans ! s’énerva t-il.
- Ton fils ! Je tiens à te signaler qu’il est également le mien. Et ton fils
comme tu dis si bien sait beaucoup de choses que sa jeune tête peut laisser
croire, fit-il remarquer.
- Tu ne t’es pas soucier de lui durant ces longs mois d’absence. Ni de ce que
nous devenions. Tu prenais du bon temps tandis que nous, nous inquiétions, que
ton fils grandissait sans toi, espèce d’égoïste, l’accusa t-il.
- Si je ne m’étais pas montré égoïste, vos seriez tous morts à l’heure qu’il
est, s’écria t-il. Oh puis j’en aie assez ! fiche-moi la paix Hakkai je n’ai
aucun compte à te rendre, nous ne sommes pas mariés que je sache, dit-il
durement avant de tourner le dos et de se diriger vers sa chambre.
- Tsss, marmonna Sanzô en se dirigeant vers la sienne.
- Ne Sanzô pourquoi ils sont encore fâchés ? interrogea t-il.
- La ferme baka saru, je suis fatigué, répondit-il.
Dans sa chambre, Gojyo était allongé sur le lit. Tout ceci commençait à
l’agacer. Lorsqu’il regardait bien, il aurait mieux valu qu’il demeure dans la
sphère temporelle, pour lui et pour les autres également. Le roux réfléchissait
à tout cela, lorsqu’il entendit frapper à la porte.
- Fiche le camp Hakkai, je n’ai rien à te dire, le rembarra t-il.
- Qu’as-tu voulu dire tout à l’heure en disant que si tu n’avais pas été
égoïste, nous serions tous mort ? interrogea t-il.
- Cela n’a plus aucune importance, apparemment beaucoup d’eau ont coulé sous les
ponts et de nombreuses choses ont changé, répondit le roux.
- Gojyo, je…. Le brun glissa lentement le long de la porte et s’assit au sol,
dos appuyé contre celle-ci. Lorsque tu as disparu cette nuit là, je me suis
éveillé avec la sensation que tu m’avais appelé, je t’ai cherché malheureusement
tu n’étais nullement part, puis nous t’avons cherché le lendemain et les jours
suivants. Sans aucun résultat. Sanzô répétait que tu étais partit t’amuser,
cependant je ne pouvais y croire, mon cœur s’y refusait. Je ne cessais de
t’appeler, malheureusement tu n’entendais pas, tu ne me répondais pas. Kai est
arrivé, je suis redevenu Hakkai. J’avais un fils à protéger, un fils aimer,
cependant je n’ai jamais cessé de t’appeler, espérant que tu m’entendrais et
ainsi que tu reviendrais vers moi, vers nous. Puis tu es revenu, sans aucune
explication, sans la moindre excuse valable. Gojyo je t’ai haï pour les
souffrances que tu nous à fait endurer, pour la peine que tu as causé à notre
fils….. Je te hais pour tout ce que tu continue à nous faire endurer, pourtant
je ne peux m’empêcher de t’aimer, soupira t-il.
Le roux écouta la confession de son ami, puis se leva et vint s’adosser à la
porte, de l’autre côté, assis lui aussi au sol.
- Ce soir là, j’étais décidé t’avouer ce que je ressentais, j’étais prêt à
commencer une nouvelle vie. A mettre à bas les masques. Alors que nous dormions,
tu es redevenu Hakkai, ensuite l’enfant que tu portais, t’as déchiré les
entrailles afin de naître, ce n’était ni humain, ni un youkai, c’était une
créature tentaculaire, qui vous a tous massacrés sans que vous n’ayez pu faire
le moindre geste. Alors cette déesse complètement folle est apparue, me hurlant
que c’était sa vengeance, qu’en échange de l’humiliation subit, je perdrais tous
ce à quoi je tenais, tous ceux que j’aimais. Je ne pouvais laisser faire une
telle chose, alors je lui ai offert mon âme en échange de vos. Elle m’a effacé
de votre mémoire et durant des mois j’ai vécu dans une sphère temporelle,
assistant au déroulement de votre vie, à la naissance de mon fils, à ses premier
pas. J’aurais souhaité être là. Je suis désolé pour tout ceci, s’excusa le roux.
- Nous ne t’avons jamais oublié, lui dit Hakkai.
- Je le sais, lorsque j’ai compris cela j’ai pu enfin me libérer de son emprise,
cependant cette folle n’abandonnera pas. Hakkai ce que je voulais te dire cette
nuit là… je... enfin, je t’aime, je t’ai toujours aimé, avoua t-il.
- Je t’aime aussi et peu importe que nous soyons poursuivit par des déesses
folles ou travestis, nous, nous aimons et nous sortirons toujours vainqueur de
nos combats, dit-il.
- Tu as sans doute raison. Que ferais-je sans tes raisonnements logiques ?
dit-il.
- Bien je vais retourner voir notre fils, dit-il. Bonne nuit Gojyo, je suis
heureux que nous ayons eut cette conversation.
La porte s’ouvrit brusquement tandis que qu’Hakkai se levait. Il fut attiré à
l’intérieur de la chambre et plaqué contre le mur.
- Ne crois pas t’en tirer à si bon compte. Notre fils dort à point fermé. Je
brûle depuis longtemps de faire ça, dit-il, en se penchant et en s’emparant
passionnément de ses lèvres.
Les protestations du brun furent étouffées sous les lèvres impatientes du métis.
Les bras du brun virent s’enrouler autour du cou de Gojyo répondant
passionnément au baiser. Sa bouche quitta ses lèvres pour venir mordiller son
cou.
- Je n’ai pas l’intention de te laisser dormir, l’avertit le roux.
- Voilà un programme fort réjouissant, répondit le brun en souriant.
La vie avait reprit son cours. C’était officiel. Gojyo et Hakkai était ensemble.
Sanzô et Goku cela faisait longtemps que leur secret n’en était plus un. Kai
grandissait et devenait un adolescent. Cependant l’entente entre lui et son père
était toujours mitigée. Le groupe de Sanzô s’était enrichi d’un nouveau membre
et continuait son voyage vers l’ouest. Les youkai étaient toujours présents et
toujours décidé à se débarrasser de l’humain et des trois youkai et à s’emparer
du soutra. Kogaiji et sa bande de tant à autres affrontait leur groupe mais il
n’y avait plus vraiment d’animosité entre eux. Dokugakuji passait même rendre
visite à son neveu que ce dernier adorait d’ailleurs. Le jour viendrait où le
voyage vers l’ouest se terminerait à moins que les dieux en décident autrement.
Ils pourraient enfin se reposer.
La Jeep filait vers donc vers l’ouest. Lorsqu’un éclair frappa le sol devant
celle-ci faisant Hakkai freiner brusquement. Il n’y avait pourtant aucun signe
de tempête, ni de pluie. D’autres éclairs frappèrent le sol et à leur place
apparaissait d’étranges créatures tentaculaires.
- Tsss ! Pesta Sanzô. On ne peut pas être tranquille, soupira t-il. En sautant
de la jeep, tandis que Hakuryu reprenant sa forme de dragon et s’envolait afin
de ne pas être blessé.
- Hakkai, protège Kai, dit-il.
- Compte sur moi, répondit ce dernier.
Le groupe se lança à l’assaut des créatures, se battant férocement, donnant tout
ce qu’ils avaient. Ces créatures étaient étrangement puissantes. De plus elles
rappelaient quelque chose au roux. La déesse folle qui avait complètement
disjoncté. Malgré leurs puissantes attaques, l’humain et les trois youkai avait
du mal à ne pas se laisser submerger. Plus ils en tuaient, plus il en
apparaissait, c’était croire qu’ils étaient immortels. Le cri de Goku attira
leur attention, Sanzô s’écroula, touché, son sang s’écoulant lentement. Le
châtain hurla et se jeta sur les créatures avant d’arriver jusqu’au moine.
- Sanzô ! Sanzô ! hurla le youkai.
- Arrête de hurler comme ça, je ne suis pas sourd baka saru, s’énerva le blond
malgré sa blessure.
- Sanzô, j’ai cru qu’ils t’avaient eut, s’écria t-il heureux. Ils vont payer
pour t’avoir touché, promit-il en retournant se battre.
- Tsss ! Baka saru.
Fin du flash back
Gojyo et Hakkai livraient combat aux créatures. Le brun tentait de protéger son
fils. Malheureusement, il ne pouvait être partout, il vit l’une d’elle se
précipiter sur son fils, tétanisé de peur. Incapable de bouger, ne serais-ce que
pour fuir.
- Kaiiiiiiiiiiiiiiiiii ! hurla, en se préparant à lancer une attaque sur le
créature.
Gojyo le devança. L’adolescent regarda avec stupeur, le roux qui venait de se
placer devant lui, faisant barrage de son corps. Le sang se mit à lentement
dégouliner, tandis que Gojyo faisait une grimace, en jurant.
- Pour…. Pourquoi ? demanda l’adolescent, en recevant Gojyo dans ses bras.
- Gojyo ! Hurla le brun un monocle, en pulvérisant plusieurs créatures à l’aide
de son rayon, avant de se précipiter vers son ami.
- Pourquoi m’as-tu sauvé ? interrogeait l’adolescent. Pourquoi ?
- Pauvre idiot ! Je suis ton père, tous les parents ont le devoir de protéger
leurs enfants, répondit Gojyo en grimaçant de douleur.
- Papa, papa, hurla l’adolescent. Ne me quitte pas, Papaaaaaaaaaa, hurla t-il.
- Gojyooooooooo, Gojyooooooooo ! cria le brun à ses côtés, qui paraissait avoir
perdu son légendaire calme.
- Kai ! Arrête de hurler, tu vas finir par m’achever. Ta mère hurle déjà assez
ainsi, fit remarquer le roux en grimaçant de plus bel. Je vous ferais remarquer
que je ne suis pas encore mort, cependant si vous continuer à hurler ainsi, je
risque de trépasser très vite, dit-il.
- Papa, s’il te plait ne m’abandonne pas, suppliait l’adolescent en pleurant.
- Il ne va pas mourir voyons, lui dit doucement Hakkai, du moins pas avant que
je ne l’ai étranglé. C’est par sa faute que nous en sommes là, sans compter le
reste, continua t-il en souriant.
- Oi ! Je me suis excusé pour ça, et ce n’est pas de ma faute si nous sommes
poursuivit par une déesse stupidement rancunière, s’énerva le roux.
- Je tiens à te signaler que c’est avec genre de raisonnement qui nous à valu
d’être arrivés où nous en sommes, lui reprocha Hakkai.
- Tu m’en veux encore alors que je me suis à mainte fois excusé, s’énerva le
roux.
C’était ainsi que tout avait commencé…..
- Papa, maman, pensez-vous que se soit le moment pour vous disputer, commença,
l’adolescent.
- Ton fils à raison, répondit Hakkai, en se redressant pour repartir à l’assaut
des créatures.
Gojyo prit appuie sur son Shakujo, malgré sa blessures, Sanzô se relevait
également. Kai inquiet observait le groupe, il était admiratif devant leur
courage. Il n’en avait pas autant. Ceux-ci le protégeaient. Il aurait tant aimé
pouvoir se défendre, ainsi que ceux qu’il aimait. Malheureusement il ne
possédait pas de pouvoirs comme eux, il n’était ni un youkai, ni un humain, ni
un enfant tabou, il n’était rien. Le brun, serra les poings. Il vit les uns
après les autres, sa famille mordre la poussière. Il ne supportait de demeurer
ainsi, sans la moindre réaction, sans pouvoir bouger ou tenter quoi que se soit
afin de les sauver.
- Arrêter ! hurler Kai en se mettant à léviter et à irradier. Ne toucher pas à
ma famille, s’écria t-il, tandis que son corps irradiait de plus en plus.
La lumière s’étendit sur les créatures qui au fur et à mesure se mirent à
fondre.
- Je vous interdis de les toucher, hurla l’adolescent. En faisant exploser tout
ce qui était autour de lui, éradiquant d’un coup, les créatures. Ils sont ma
famille, dit-il faiblement, je ne vous permettrais pas, continua t-il avant de
tomber au sol, ayant perdu connaissance.
Au bout de quelques minutes, le groupe sortit d’en dessous un tas de poussière.
Leurs regards allèrent à l’étendu complètement vide que le pouvoir de Kai avait
provoqué. Il venait apparemment de pulvériser une région et tout ce qui se
trouvait aux alentours.
- Nous sommes toujours vivants !!! constata Goku.
- Kai ! cria Hakkai.
- Il est là, il a perdu connaissance cependant il va bien. Il a utilisé beaucoup
d’énergie afin de pulvériser les créatures. Tu savais qu’il pouvait faire ça ?
interrogea Hakkai.
- Je l’ignorais, jusqu’ici il n’avait montré aucune préposition concernant un
quelconque pouvoir, répondit Hakkai.
- Oi ! Les parents émerveillés, nous ferions mieux de quitter cet endroit avant
que d’autres créatures ne reviennent, avertit le moine.
Tant bien que mal, le groupe se traîna jusqu’à la jeep. Hakkai prit le volant en
grimaçant, il avait quelques côtes cassées. Les autres étaient tout aussi mal en
point. Ils arrivèrent à l’auberge. Gojyo emmena leur fils dans la chambre du
brun, le coucha et le couvrit. Après être resté un moment ils quittent celle-ci
et pénétrèrent dans leur chambre. Le moine avait déjà disparu en compagnie du
châtain dans la sienne. Gojyo se sentit repoussé sur le lit.
- Oi ! Tu fais quoi là ? s’écria t-il.
- Il faut te soigner, répondit le brun. En commençant à soigner sa blessure à
l’aide de son pouvoir. Celle-ci se referma lentement.
- Mais tu es fou, tu es épuisé s’écria le roux.
- Je sais ce que je fais, répondit Hakkai. Maintenant si tu ne m‘aide pas à
aller jusqu’à la chambre de Sanzô, j’y vais seul, menaça t-il.
- Espèce de tête de mule, pesta le roux.
Sans un mot il aida son ami à aller jusqu’à la chambre du moine. Ils trouvèrent
Goku aux côtés de Sanzo, tentant de soigner sa blessure. Hakkai s’approcha de
lui et commença à le soigner à l’aide de son pouvoir. Ce fut ensuite au tour de
Goku.
- Tu devras l’emmener avant qu’il ne s’écroule, fit remarquer le blond.
- Moine pourri, tu pourrais le remercier. Il t’a sauvé la vie au péril de la
sienne, s’énerva le roux.
- Ce n’est rien Gojyo Cependant Sanzo à raison, je vais avoir besoin de ton
aide. Je crois avoir présumé de mes forces, dit-il en titubant.
Le roux se précipita pour le rattraper, et le souleva dans ses bras. Il quitta
la chambre en jetant un regard noir au moine, puis le ramena à la sienne. Le
roux l’allongea et le couvrit.
- Repose-toi, tu en as bien besoin, dit-il.
Tandis qu’il disait cela, la porte s’ouvrit sur Kai. Il fixait son père et sa
mère.
- Maman, qu’est-ce qu’il à ? interrogea t-il. Et toi papa tu vas bien ?
- Grâce à toi, fiston, dit-il en ébouriffant ses cheveux. Tu es un sacré
cachottier, dit-il en riant.
- J’ignorais que je pouvais faire cela. Je n’imaginais pas posséder également
des pouvoirs, avoua t-il.
- Quoi de plus normal, tu es notre fils. Ne t’inquiète pas pour Hakkai, il est
épuisé, il à soigner tout le monde, il lui faut se reposer et se régénérer.
- Je vois, je ne suis pas certain de réussir mais je pense pouvoir, commença
t-il.
Kai s’approche et posa ses main sur le torse d’Hakkai et tout comme lui, il
insuffla de l’énergie dans le corps de du youkai. J’espère que cela va suffire ?
dit-il.
- Je suis certain que oui. Nous allons attendre ensemble qu’il se réveille.
- D’accord, dit-il en sautant sur les genoux de du roux et posa son visage
contre son torse.
- J’ai dit attendre, je n’ai pas dit sur mes genoux, commença t-il. Puis il se
tu et ne dit rien. Kai venait de s’endormir.
Au bout de quelques minutes Gojyo s’endormit. C’est ainsi qu’Hakkai en
s’éveillant les trouva. Un sourire attendrissant éclaira son visage. Qu’ils
étaient mignons. Doucement il se leva et s’approcha, puis se pencha et
s’apprêtait à prendre son fils dans ses bras. Gojyo s’éveilla et le fixa
tendrement. Sans un mot il se leva et le porta jusqu’au lit où il l’allongea et
le couvrit.
- On dirait un ange, fit remarquer Hakkai.
- Oui, un ange qui a besoin de repos pour l’instant.
Sans un bruit, silencieusement, ils quittèrent la chambre. En passant ils
entendirent Sanzô qui grognait.
- Qu’est-ce que tu fais baka saru ! Je te signale que nous sommes convalescents.
Mais ce n’est pas vrai ! Tu es insatiable, tu es pires que lorsqu’il s’agit de
nourriture, tu n’en as jamais assez, s’écria t-il.
- Viens, je préfère ne pas entendre la fin, lui dit Hakkai en l’entraînant vers
sa chambre.
Les deux Youkai y entèrent et en silence, allèrent s’allonger, tout aussi
calmes. Le roux ferma les yeux, cependant les rouvrit bien vite lorsqu’il sentit
le brun se glisser, contre lui pour ensuite se redresser et se positionner
au-dessus de lui.
- Tu veux me dire ce que tu fais ? interrogea le métis.
- Ne le sais-tu pas ? A ton âge voyons ! dit-il en faisant un sourire coquin.
- Je tiens à te signaler que nous sommes convalescents. Il me semble qu’ici je
suis le pervers de service, fit remarquer le roux.
- Je sais, je suis juste en train de te tenter, fit remarquer Hakkai, en faisant
glisser ses mains le long de son corps, déboutonnant sensuellement sa tunique,
la faisant pratiquement disparaître comme par enchantement.
- Ne viens pas te plaindre de la suite, après, dit-il, en commença à
sensuellement caresser son corps, le saisissant par la taille afin de l’attirer
à lui, prenant passionnément ses lèvres.
- Aucune chance, répondit-il contre ses lèvres.
Après ce dur combat, le groupe de Sanzô, ne se reposa pas et ce n’était
certainement pas à cause des youkai qui les poursuivaient. Dans la chambre un
adolescent dormait, un sourire heureux étirant ses lèvres, sourd aux
gémissements qui s’élevaient dans les chambres. Quant aux couples, ils étaient
si occupés qu’ils n’entendirent la crise qui piqua une déesse folle en
découvrant que malgré ses manigances, ses menaces, ses agissement, le groupe
était toujours aussi soudé. Les parles désobligeantes d’une certaine déesse
travesti ne les atteignirent même pas…… Le voyage vers l’ouest était loin d’être
terminé et d’autres aventures les attendaient…..
Owari