Mou Hitorino Boku (Mon autre Moi)
( Yu Gi Oh ! )





Titre : Mou Hitorino Boku « Mon autre moi
Auteur : Elfy
Chapitre : Fic Entière
Genre : Lemon (inceste)
Couple :  Yami X Yûgi
Disclamer :  Pas à moi


Mou Hitorino Boku « Mon autre moi »



Mou Hitorino Boku…
Mon autre moi…
Mon alter ego…
Yami, mon côté sombre, maléfique…
Pour certain ça l’est mais pas pour moi.
Plus mûr…
Beaucoup plus réfléchi…
Cette partie de moi plus pragmatique.
Plus sensuel…
J’ai honte d’avoir une telle pensée…
Pourtant je ne peux me voiler la face.
Il m’attire….
Un magnétisme incroyable se dégage de lui.
Même moi qui suis son autre lui je le ressens.
Nous sommes pourtant deux âmes bien distinctes partageant le même corps.
J’ai néanmoins la sensation que cet autre moi est un individu à part entière.
Et cela me rend tout chose.
Car les sensations qui sont les miennes lorsque je sens sa présence en moi ne devraient pas être.
Est-ce du narcissisme ?
Suis-je entrain d’aimer mon autre moi ?
De tomber amoureux de moi-même ?
De cette partie dont je ne saurai désormais plus me passer.
Que répondre à une telle question ?

Le voyage pour l’Egypte approche.
Et cette perspective m’effraie.
Oui !
Je crains cette excursion dans ce pays aussi beau soit-il.
Je suis conscient que si je me rends là bas, j’y abandonnerai une partie de moi…
Cette part à laquelle je tiens d’une manière très particulière.
Je ne souhaite pas qu’il s’en aille, néanmoins je ne peux priver mon alter ego de la connaissance.
Je ne peux l’empêcher de recouvrer sa mémoire.
Il a droit à une vie normale autre que celle par procuration qui est la sienne depuis que j’ai reconstitué le puzzle du Millénium.
Il est impératif qu’il se retrouve, qu’il se souvienne de son nom.
Qu’il redevienne un être à part entière.
Il est vital que nous entreprenions ce voyage…
Tous deux…
Qu’allons-nous trouver là-bas ?
Mou Hitorino Boku…
Et moi.

Je devrais me réjouir d’avoir la chance de visiter ce pays.
Magique…
Légendaire…
Qui n’a jamais rêvé d’admirer les pyramides…
S’asseoir aux pieds du Sphinx…
Souhaiter contempler les tombes et les trésors des pharaons.
Et peut être découvrir les secrets de ceux-ci.
Je n’ai aucun désir de découvrir ces merveilles…
Je suis beaucoup plus inquiet qu’autres choses…

Le voyage que j’entreprends est différent.
C’est un retour aux sources…
Pour Mou Hitorino Boku.
Une recherche.
Pour moi…
Je me rends dans ce magnifique pays, afin d’aider mon autre moi.
C’est dans cette région que s’est égarée sa mémoire.
Je vais le seconder dans sa quête.

Je vais l’aider à se rappeler de son passé…
Recouvrer ses souvenirs enfuis…
Et peut être sa famille.
Qui sais…
Famille….
Ce mot me fait peur….
Que devrais-je craindre ?
Sans doute qu’il ne s’attache d’avantage à son nouveau foyer et qu’il ne finisse par m’oublier.
Je sais que c’est de l’égoïsme, mais sa famille c’est moi.
Je suis d’ailleurs plus que sa famille…
Je le ressens ainsi.
La seule et unique personne capable de le rendre heureux ne peut être que moi.
C’’est idiot !

Encore mon égoïsme qui ressort, mais je ne peux réagir autrement.
Ce que j’éprouve pour Mou Hitorino Boku me fait agir de manière étrange.
Avoir un comportement que je n’aurai jamais en temps normal.
J’ai honte de l’avouer mais je n’ai nullement envie qu’il s’en aille.
Je tiendrais en mes mains le pouvoir de le retenir, je n’hésiterais pas à m’en servir.
Conscient de l’absurdité de mes pensées et de mes désirs.
Je pousse un soupire à fendre l’âme.
Immédiatement Mou Hitorino Boku apparaît.
Il a sentit ma détresse…
Entendu mes silencieuses interrogations…
Je le sens aussi triste que moi puis je réalise une chose que je n’avais encore jamais ressentit auparavant.
Mon autre moi se retiens.
Pour moi…
Je viens de le comprendre.
Tout s’éclaircit….
Il n’ose plus avoir de penser pour sa vie d’autrefois, craignant de me peiner.
Mon cher autre moi garde ses pensées secrètes.
Certaines…
Afin que je ne sois pas malheureux.
Peine perdue !
Je le suis….
Je sens que cette situation le mine.
Tout comme elle m’atteint…
Que devrais-je faire ?
Que pourrais-je dire afin de l’égayer ?
Mon autre moi…
Cette autre partie de mon être que je ne peux effleurer, mais que je voudrais tant pouvoir toucher.
Je le sens…
Je le ressens tout au fond de moi.
Je perçois les ondes bienfaisantes qui émanent de lui.
J’éprouve également des sensations étranges et délicieuses à la fois.
Des émotions que je ne parviens pas à définir.

Assis sur ce ponton, le regard levé vers ciel, j’observe silencieusement les nuages qui passent.
La voûte Céleste est tellement magnifique… !
Si bleue…
Particulièrement limpide….
Je ferme les yeux et savoure cette impression de bien être.
Egalement cette chaleur bienfaisante, m’indiquant sa présence.

Je le ressens depuis son apparition, malgré le silence qui règne autour de nous.
Mou Hitorino Boku…
Il respecte ma tristesse…
Ma colère…
Mes peurs….
Mes désirs…
Tous ces sentiments qui se mêlent et s’entremêlent.
Je ne l’en aime que d’avantage…
Je me sens étrangement bien lorsqu’il est là.
- Aibo, me souffle t-il à l’oreille.
Je lève les yeux vers lui.
Vers mon autre moi à l’aspect limpide…
Transparent…
Quasi magique…
Qu’il est beau… !!!
Adorable !
Que m’arrive t-il ?
J’ai du mal à me contrôler en sa présence…
C’est idiot !
Admirer son autre soi, un peu plus mûr c’est vrai…
Mais…
J’aime tout ce qui est en lui et que je ressens en moi.
Seigneur !
Pourquoi suis-je entrain de divaguer ainsi ?
- Aibo, répète-t-il avec douceur.
- Mou Hitorino Boku, je réponds dans un souffle.
Je le murmure si lentement que j’ai l’impression de le caresser.
Mais que m’arrive t-il ?
- Aibo, répète t-il doucement.
Il est le seul à m’appeler ainsi.
Je me sens privilégié…
A part à ses yeux…
Mes amis m’appellent Yûgi.
« Mou Hitorino Boku » je suis le seul à le nommer ainsi.
Nos amis communs l’appellent également Yûgi.
Et lorsqu’ils parlent de lui.
« Mou Hitorino Yûgi ».
L’autre Yûgi….
Cela me fait tout drôle….
C’est également amusant…
Je ferme les yeux et savoure le son de sa voix.
J’ai l’impression qu’elle m’effleure.
Je me sens si léger….
Si bien…
Sa présence est tellement agréable…
- Aibo, tu me sembles soucieux, me dit-il inquiet.
J’ouvre brusquement les yeux.
- Non, répons-je, souhaitant éviter qu’il ne se fasse du souci.
Pourquoi mentir ?
Je l’ignore.
Il est la seconde partie de mon être en quelque sorte.
Mes sensations sont siennes.
Mes peines le sont également.
Et mes désirs le sont tout autant.
Mais qui sont-ils ?
- Je le sens tu l’es, continue t-il tristement.
- Je suis navré, je m’excuse piteusement.
- Pourquoi ? demande-t-il intrigué
- Tu te retiens, je lui réponds d’une voix à peine audible.
- Que veux-tu dire ? me demande t-il en fronçant les sourcils.
- J’ai cette sensation depuis que nous sommes revenus de cette île. J’ai réalisé que le combat qui t’a opposé à ce descendant d’Atlantide t’avait marqué. Cela avait éveillé des souvenirs enfouis, mais tu les as refoulés… Je viens de réaliser pourquoi ? Mais surtout pour qui tu le fais : moi. Afin de ne pas me peiner. Tu as conscience que ton départ me fait mal. Que mes craintes de te perdre à jamais deviennent de plus en plus fortes. J’en viens même à souhaiter que tu ne t’en ailles pas. Toi tu le ressens car je ne peux rien te dissimuler. Tout comme tu ne peux rien me cacher. Tout ce que tu éprouves… toutes ses sensations qui se bousculent en toi sont miennes.
- Aibo… murmure-t-il avec douceur
- Je suis conscient que ton désire est de retrouver tes origines, je l’interromps. Néanmoins tu retardes au maximum ce voyage pour moi, je le sais. Je t’en prie Mou Hitorino Boku ne te retiens plus.
- Aibo… » répète-t-il avec toujours autant de tendresse dans la voix
Je me redresse et m’avance vers lui.
Je tends les bras afin de l’éteindre, malheureusement je ne brasse que le vide.
Suis-je bête !
Nous ne serons jamais en mesure de nous effleurer….
Je n’aurai jamais l’opportunité de caresser sa peau que je devine si douce…

Pourquoi ne puis-je pas l’aimer comme je le souhaite ?
Une larme glisse le long de ma joue.
Je voudrais la retenir…
Je n’y parviens malheureusement pas.
C’est plus fort que moi….
Je me sens si mal.
Si triste.
Surtout particulièrement déboussolé par les sensations qui se bousculent en moi.
- Aibo ? Que se passe t-il ? demande t-il inquiet.
- Je suis navré, je lui réponds. Je n’ai plus la force de continuer à mentir…. A dissimuler… Faire semblant…. Mou Hitorino Boku. Aishiteru, je murmure tout bas.
- Aibo, commence t-il.
J’ai honte…
J’ai osé lui avouer mes sentiments !
Que va-t-il penser de moi ?
J’ai n’ai d’autre alternative que de m’enfuir…
A quoi bon !
Mou Hitorino Boku est en moi…
Il est moi….
Je ne suis qu’un imbécile !
Je courre comme un forcené, cherchant à fuir cette partie de moi…
Celle avec laquelle je souhaiterais me fondre pleinement.
Quelles idées indécentes !

Je courre sans réellement voir où je vais….
Mes pas m’ont conduit jusqu’à une étendue fleurie.
Où suis-je ?
Pourquoi ici ?
Je l’ignore, néanmoins je m’écroule les bras en croix.
Je ferme les yeux et éclate en sanglot.
Au bout de quelques minutes je le sens.
Je refuse d’ouvrir les yeux cela fait trop mal.
- Aibo, murmure t-il doucement.
Je ne dois pas !
Je ne veux pas !
Je suis faible….
- Aibo, répète t-il tendrement. Regarde-moi.
Sa voix sensuelle me caresse.
Elle est si douce…
Je suis envoûté par le son de cette voix, aux accents si doux, je ne peux qu’obéir.
Je le vois au-dessus de moi.
Il me sourit….
Il est magnifique.
- Aibo, moi aussi, me murmure t-il d’une voix douce.
J’ouvre des prunelles surprises.
Je le vois s’agenouiller au-dessus de moi…
C’est étrange, il a placé une cuisse de chaque côté de mes hanches et j’ai l’impression de ressentir leur chaleur.
C’est impossible !
Absurde !
Je divague !
La tristesse me fait délirer.
Abasourdi je le vois se pencher lentement.
Que fait-il ?
Ce regard couleur de l’améthyste est plongé dans le mien.
Au sein de ses iris je ne vois que moi….
Mou Hitorino Boku est magnifique !
Je l’aime…
Le désire…
J’aimerais tant l’éteindre !
Non !
C’est de la folie !
Pourtant, le sourire qu’il me dédie….
Je ne me trompe pas : il m’encourage.
Pourquoi ne pas tenter l’impossible ?
Je tends les bras afin de les passer autour de son cou.
Je ferme les yeux, tout en sachant que je ne brasserai que le vide…
Pourquoi suis-je entrain de me torturer ainsi ?
Je l’ignore…
Je me concentre afin que mon vœu se réalise.
Que mon rêve devienne réalité.
Je raffermis mon étreinte sur celui que j’aime…
Seigneur !
Suis-je entrain de rêver ?

J’ouvre brusquement les yeux….
J’hallucine ! Ca ne peut être que cela !
Une illusion…
Un fantasme….
Je sens réellement Mou Hitorino Boku.
Mes bras se sont refermés sur quelque chose de solide…
Du concret….
Non !
Je ne peux y croire !
Je suis en train de serrer celui que j’aime contre moi…
Des larmes s’échappent une fois de plus de mes prunelles.
J’accentue l’étreinte de mes bras, refusant toujours de croire à ce miracle, cherchant un démenti à ce prodige.
Je dois me rendre à l’évidence.
Mon cher autre moi est bien réel…
Pourtant il a toujours cette apparence floue, lorsque nous sommes deux.
- Aibo, murmure mon autre moi en souriant. Tu ne rêve pas c’est l’exact réalité.
- Mou Hitorino Boku, je ne cesse de murmurer n’y croyant toujours pas.
Je pleure…
Je ris…
Je ne sais plus…
Je suis heureux…
Ses lèvres couvrent brusquement les miennes, afin de couper court à ce débordement d’émotions.
Une fois de plus je ferme les yeux et entrouvre la bouche, afin de donner libre accès à sa langue.
Celle-ci part à la conquête de la mienne…
Elle la chercher et trouve bien vite celle-ci et avec laquelle, elle se met à jouer.
Nos langues s’effleurent.
Se quittent…
Se cherchent…
Se retrouvent pour de nouveau s’effleurer tendrement.
Sensuellement…
Passionnément…
Nous, nous embrassons langoureusement avant de nous séparer à bout de souffle.
Mou Hitorino Boku plonge son regard dans le mien et je m’y perds.
Il se penche et embrasse tendrement ma joue.
Je suis heureux de cette marque de tendresse.
Puis je sens ses lèvres glisser dans mon cou.
Ses dents le mordiller tendrement.
Je pousse un petit cri de plaisir, mêlé de surprise.
Sa bouche quitte mon cou pour redessiner mon épaule.
Il lèche tendrement celle-ci me faisant frissonner.
Ses lèvres s’acheminent vers mon torse pour happer un mamelon qui lentement commence à s’ériger sous les assauts de sa bouche et de sa langue à travers le t-shirt.
Je m’agrippe à lui, comme à une bouée de sauvetage, en poussant un involontaire gémissement de plaisir.
Je me mordille la lèvre inférieure afin de réprimer les autres et de ne surtout pas hurler.
Sadique, il fait subir le même traitement à l’autre.
J’ai du mal à demeurer stoïque et mon souffle commence à s’échapper en saccade de mes lèvres.
La sensation de plaisir a disparu.
J’ouvre les yeux afin de comprendre.
Je réalise que mon autre moi est en train de m’ôter mes vêtements lentement.
Je lève les bras afin de lui faciliter la tâche.
Je me retrouve torse nu.
Une brise légère effleure ma peau devenue sensible par les premières caresses de celui que j’aime.
Je frisonne de plaisir.
Les lèvres de mon tendre autre moi, vont et viennent langoureusement sur mon corps.
Un véritable balai sensuel…
Doucement elles glissent vers mon ventre.
Je sens Mou Hitorino Boku dégrafer lentement mon pantalon.
Je retiens mon souffle.
Surpris…
Inquiet…
Egalement impatient…
Et craintif…
Toutes ces sensations s’entremêlent en moi.
Je le sens qui glisse le long de mon corps.
Je ferme les yeux et me cambre.
M’offrant d’avantage.
Sa main sur moi, m’effleurant langoureusement…
Tendrement…
Et si….
Mou Hitorino Boku se saisit délicatement de mon membre dressé.
Je pousse un cri de surprise, mêlé de satisfaction.
- Aibo, j’entends.
J’ouvre les yeux.
Mon autre moi ne m’a toujours pas lâché, il a juste baissé les yeux vers moi.
Il me sourit tendrement.
- Aibo, murmure t-il. Aibo ? Veux-tu ? me demande t-il.
- Mou Hitorino Boku, s’il te plait, je quémande presque.
Un sourire radieux éclaire son visage.
Puis il se penche, ses douces lèvres s’emparent de moi…
Sensuellement…
Langoureusement….
Tendrement….
Sa bouche m’aspire.
Me goûte…
Me savoure…
Je la sens glisser le long de ma colonne de chair dardée de plaisir.
Je ne sais plus quoi faire.
J’entrouvre les lèvres et laisse mon souffle s’échapper en saccade.
Je crispe mes doigts dans la chevelure de celui que j’aime et à qui je souhaite pleinement m’offrir.
Il entame de longs mouvements de va et viens.
Sa langue s’enroule autour de mon membre qu’il déguste telle une sucrerie.
Je gémis…
Frémis…
- Mou Hitorino Boku…, je hurle presque.
Je suis à bout, je n’en peux plus.
Jamais je n’ai ressenti de sensations aussi intenses…
L’impression de chaleur disparaît.
J’ouvre brusquement les yeux et je vois ma tendre moitié au-dessus de moi.
Il écarte délicatement mes cuisses et s’agenouille entre elles.
Je me mords une fois de plus la lèvre inférieure.
Je suis inquiet…
Impatient…
Doucement, il pose ses mains sur mes hanches puis me fait doucement glisser vers lui.
Une sensation de douleur entremêlée au plaisir me saisit.
J’ouvre de grands yeux surpris…
Les larmes jaillissent des mes yeux.
Mon autre moi se penche vers moi, accentuant notre étreinte et augmentant la douleur.
Sa bouche couvre doucement la mienne, tandis que ses mains remontent vers mon corps pour langoureusement l’effleurer.
La sensation de douleur se transforme, en plaisir.
Je glisse mes mains autour de son cou sans pour autant briser notre baiser.
Je l’attire d’avantage à moi, m’offrant par la même occasion pleinement à lui.
Je sens ses allées et venues en moi.
C’est si délicieux…
Si enivrant…
Merveilleux….
Mes cuisses s’accrochent aux hanches de mon bien aimé et peu à peu je le suis.
Nous entamons la langoureuse et sensuelle danse de l’amour.
Mon aimé m’honorent passionnément…
Profondément….
Mes ongles s’enfonçant brusquement dans son dos, témoignent de mon plaisir…
Nos souffles s’entremêlent dans nos bouches soudées l’une à l’autre.
Parvenu au point de non retour, je me contracte et me libèrent entre nos deux ventres, surpris.
Mon étonnement atteint son paroxysme lorsque je sens mon bien aimé jaillirent puissamment en moi.
Nous poussons un mutuel gémissement étouffé, avant de séparer nos lèvres.
Mou Hitorino Boku pose son front contre lui miens et nous reprenons notre souffle…
- Aibo, me souffle mon autre moi. Aishiteru…
- Aishiteru, Mou Hitorino Boku, je murmure….



Aishiteru…….
Je m’éveille en sursaut…
En sueur….
Le corps tremblant de désir.
Essoufflé….
Je suis dans ma chambre, dans mon lit.
Il fait encore nuit…
Un rêve…
Ce n’était qu’un songe….
Un simple fantasme…
Rien de tout cela ne s’est jamais passé….
Qu’espérais-je ?
Il nous est impossible d’être tous les deux.
Je n’aurais jamais l’opportunité d’effleurer Mou Hitorino Boku.
Sentir sa peau contre la mienne…
Eprouver cette merveilleuse sensation de bien être lorsque je l’ai réellement senti en moi.
Illusion…
Utopie…
Rêve…

Peu importe !
Ce songe était merveilleux.
Je garderais ce délicieux rêve précieusement en mon cœur.
Demain, notre longue quête commence.
Il nous faut du repos à tous deux.
Je ferme de nouveaux les yeux…
Presque immédiatement Morphée me prend dans ses bras.

Aibo s’est paisiblement endormi, malgré se retour à la réalité un peu surprenant et brutal.
Une ombre apparaît…
Elle caresse tendrement la joue de son tendre moi.
- Aishiteru Aibo, souffle t-il. Notre voyage approche. A notre retour mon tendre amour, j’aurai l’opportunité de pleinement te dire mes sentiments. Te les prouver amplement. Lorsque j’aurai retrouvé mon véritable nom et retrouver mon corps, souffla t-il à l’oreille de son bien aimé. Aishiteru….
Mou Hitorino Yûgi, apparu devant la fenêtre et s’y assit.
Il leva la tête vers ciel et fixa la lune, admirant l’astre argenté d’une intensité sans nul autre pareil.






Owari