Amour, Cécité et Paralysie...
(
Weiss Kreuz )
Titre :
Amour, Cécité et Paralysie
Auteur : Elfy
Chapitre : 02
Genre : Lisez vous saurez
Couple : Brad X Aya
Disclamer : Pas à moi
Amour, Cécité et Paralysie…
- Encore un effort Fujimiya tu y es presque,
l’encourageait l’oracle.
Aya se tenait à deux barres fixes à l’aide desquelles, il tentait d’exécuter
quelques tractions et assis, stimuler ses membres inférieurs. Apparemment, la
méthode paraissait peu efficace, en ce qui concernait Fujimiya. Le visage du
roux était marqué par une expression de colère et de souffrance entremêlées.
- Que crois-tu que je fasse ? s’écria t-il passablement énervé. Ne réalises-tu
que ces exercices sont de véritables tortures et que je souffre horriblement ?
se plaignit-il. Deux heures à exécuter les mêmes exercices à répéter les mêmes
gestes, pour un résultat identique.
Bradley fronça les sourcils.
- Vas-tu cesser de te plaindre Weiss de malheur ! l’apostropha t-il. Ces
exercices sont nécessaires à ta guérison et cela tu en es parfaitement
conscient, s’énerva t-il. Souhaites-tu demeurer dans une chaise roulante toute
ta vie ? interrogea t-il impitoyablement. As-tu l’intention d’être le reste de
ton existence dépendant d’autrui ? Si c’est là ton intention, tu peux déjà faire
une croix sur ta vengeance, celle que tu rumines depuis des années en mon
encontre. Je n’aurais aucun mal à écraser un « handicapé », continua cruellement
l’oracle.
Le Weiss jeta un regard froid à son vis-à-vis derrière les lunettes noires. A la
suite de la visite surprisse du Schwarz de nombreuses choses avaient changé dans
leur relation.
*************
La journée passée en compagnie du Schwarz avait été moins cauchemardesque que ne
l’avait imaginé le Weiss. Les leaders des deux groupes étaient parvenus à
demeurer plus de trente minutes dans une pièce sans tenter de s’étriper. C’était
là, un exploit. Les deux hommes avaient discutés de choses et d’autres. Aya un
peu aidé par le saké qu’avait ramené le brun, s’était montré un peu plus enclin
à la conversation. Les deux individus avaient découverts des ennemis différents
de l’image qu’ils avaient. Aya découvrit un oracle aux manières agréables et
Bradley avait découvert un assassin plus chaleureux qu’il ne voulait le montrer.
Le temps passe très vite lorsque l’on est en compagnie agréable et vint l’heure
de se quitter.
Arrivée à la porte, Bradley Crawford fut particulièrement étonné d’entendre son
ennemi lui demander s’il le reverrait le lendemain.
Heureux, l’oracle avait acquiescé.
Le Schwarz avait chaque jour rendu visite à cet ennemi qu’il s’était mit à
apprécier. De son côté Aya aimait ses visites et en particulier les petits repas
qu’il lui préparait, ainsi que du thé fait à l’aide de plantes médicinales. De
petites attentions qui touchaient particulièrement le roux, bien qu’il ne le
montra pas. Pour ne rien changer, l’Abyssinian faisait montre d’une froideur et
d’une méfiance envers son visiteur et ses soins. Cependant ceux-ci s’étaient
avérés déterminant sur la voie de la guérison. Aya s’habitua bien vite aux
attentions de son ennemi et il rechignait de moins en moins à prendre le fameux
thé. A bout de quelques jours les vertus médicinales du thé commencèrent à faire
effet. Les médecins durent se rendre à l’évidence devant les progrès
impressionnant qu’avait fait le jeune homme, concernant sa vue. Bien entendu,
ils pratiquèrent de nombreux examen et demeurèrent perplexe devant l’étendu du
pouvoir de guérison de la nature. Peu à peu Fujimiya commençait à retrouver
l’usage de ses yeux. Au début ce ne furent que des formes qu’il parvenait à
distinguer, puis les jours s’écroulant et à force d’efforts, de concentration il
parvient à distinguer plus nettement ce qui l’entourait jusqu’à parvenir à
retrouver la vue. Néanmoins afin de protéger la rétine de l’assassin des
agressions de trop fortes sources de lumières, il était forcé de porter en
permanence des lunettes noires. Fujimiya était heureux et bien qu’il ne le
montra pas, il était fort reconnaissant envers l’oracle. Le Weiss se demandait
toujours pour quelle raison il ne repoussait pas les attentions de son ennemi
qui au fur et à mesure avait cessé à ses yeux d’en être un.
Il dû reconnaître que sans l’insistance du brun, il errerait encore dans
l’obscurité.
Si le Schwarz avait eut du mal à convaincre le Weiss pour le thé, le persuader
d’entamer une rééducation avait été encore plus difficile. Néanmoins ce dernier
avait accepté, conscient qu’il était temps qu’il reprenne une vie normale. Ces
séances s’étaient avérées beaucoup plus difficile que la prise thé aux plantes
médicinales. Le Weiss du reconnaître que la présence et les encouragements de
l’oracle lui était fort utiles. Le Weiss avait observé un changement dans le
comportement de son ennemi. Ce dernier se montrait particulièrement protecteur
envers lui.
Attitude que détestait par-dessus tout l’Abyssian, pourtant étrangement,
celle-ci venant de la part de l’oracle ne semblaient pas m’indisposer outre
mesure. Au contraire, Aya semblait en ressentir un certain plaisir, un bien
être. Fujimiya avait du mal à analyser cet état. Ainsi que le fait qu’il
attendait avec impatience la venue du Schwarz. Cependant il craignait se qu’il
voyait arriver. Il n’était pas encore préparé à cela.
*****************
- En voilà assez ! s’écria le roux. C’est plus que je ne puis en supporter !
Crawford Tu m’agaces ! Ne vois-tu pas que je souffre la martyre ! Il est hors de
question que je continue ces séances de tortures ! Tu prends plaisir à me voir
souffrir n’est-ce pas ? Tu n’es qu’un sadique, l’accusa t-il.
Bradley Crawford poussa un soupire agacé. Voilà que l’Abyssinian recommençait.
Ce comportement était typique chez lui. Dès qu’il se trouvait confronté à une
situation qui le dépassait ou qu’il ne souhaitait pas exécuter un travail
demandé, immédiatement, il utilisait l’oracle comme prétexte. Le brun ne
supportait pas cette attitude chez le roux. C’était de la lâcheté.
- Je pense que se serait plutôt à moi de hurler « en voilà assez ! » s’insurgea
le brun. Je ne m’étais pas trompé sur ton compte Fujimiya, tu n’es qu’une
mauviette. J’ai toujours pensé que tu étais un lâche qui se dissimulait derrière
son Katana et sa pseudo vengeance ! s’écria Brad. Tu joues les braves, les
redresseurs de tords, mais au moindre évènement inquiétant tu fuis, l’accusa
t-il. Il est hors de question que je demeure une minute de plus en compagnie
d’un lâche doublé d’un couard ! l’insulta l’oracle. Et dire que je t’imaginais
différent.
Bradley Crawford renifla avec dégoût, puis tourna le dos à son vis-à-vis et prit
la direction de la sortie de la salle de rééducation. Aya regarda le Schwarz se
diriger lentement vers la sortie.
Il était choqué par les dure paroles que venait de pratiquement lui cracher au
visage celui qu’il s’était mis à considérer comme un ami. Celles-ci l’avaient
beaucoup plus touché qu’il ne voulait l’admettre. L’Abyssian réalisa que son
comportement avait agacé l’oracle, et que ce qu’appréciait en lui ce dernier
était sa combativité. En se comportant ainsi, il montrait au brun un côté de lui
qui n’était pas. Et regardant le Schwarz quitter la salle de rééducation, le
roux eut la sensation qu’il ne quittait pas seulement la pièce, mais que son
intention était de disparaître purement et simplement de sa vie. Et ce, de
manière définitive.
Que lui arrivait-il ?
Aya Fujimiya, l’assassin froid réalisa que durant ces jours, il avait finit par
s’attacher à son ennemi et que son plus cher désir était qu’il fasse désormais
partie de sa existence.
Peu importait de quelle manière que ce fut. Le Weiss poussa un hurlement de rage
comme s’il allait se jeter sur son ennemi. Identique au cri qu’il poussait
lorsqu’il se jetait sur l’homme qui était responsable du coma de sa sœur et dont
Crawford avait été le garde du corps en hurlant « Takatori Shineeeeee ».
- Bradley Crawford espèce de sale Schwarz ! hurla t-il. Je t’interdis de te
détourner ainsi de moi ! l’apostropha t-il, particulièrement en colère.
Furieux, le roux saisit fermement la barre et entreprit dans marcher dans la
direction de l’oracle. Ses intentions envers lui, ne paraissaient pas le moins
du monde amicales. Fujimiya avançait avec difficulté, cependant fermement décidé
à rejoindre le brun.
- Finalement tu n’es bon qu’à cela : menacer. Toutes tes actions ne sont que
faux semblant. Avec toi, ce ne sont que des promesses, d’éternelles promesses
L’oracle fit volte face, afin d’invectiver d’avantage le roux. Les mots
demeurèrent en coincés au fond de sa gorge. Puis un sourire éclatant étira ses
lèvres. Il avait finalement trouvé le point sensible de Fujimiya, ainsi que les
mots capables de le toucher.
- Plus que quelques pas Fujimiya, l’encourageait le brun. Allez ce n’est plus
très loin, lui disait-il.
Le Schwarz ouvrit les bras, prêt à recevoir l’Abyssinian. Ce simple geste,
l’encouragea d’avantage et il avança encore…
- Tu y es presque Aya ! s’écria Bradley Crawford.
En entendant l’oracle prononcer son nom, le roux se troubla et trébucha presque.
Brad s’avança et le reçu dan ses bras.
- Excellent ! le complimenta l’oracle. Sais-tu à quel point je suis fière de toi
?! le félicita t-il.
- Point n’est besoin de me hurler aux oreilles tes compliments et ta joie,
rétorqua le roux, faussement furieux.
- Tu es véritablement insupportable petit Weiss. Fort heureusement que j’étais
là pour te hurler dessus, sans ça je suis certain que tu serais encore en chaise
roulante, pestant contre l’injustice de la vie, lui reprocha t-il.
- Sais-tu que tu es particulièrement hilarant maudit Schwarz ?! Espères-tu que
je vais te sauter dans les bras et t’embrasser ? ironisa Fujimiya.
- Ce ne serait effectivement pas une mauvaise solution, cependant te
connaissant, je doute que cela arrive, ironisa l’oracle. Néanmoins à toutes fins
utiles je tiens à te signaler que tu y es déjà dans mes bras, répondit-il.
Le roux grogna.
- Je n’y suis certainement pas de mon plein gré, rétorqua le roux. N’est-ce pas
dans tes habitudes de profiter de la faiblesse de ton ennemi ?! Je suis amoindri
par mon handicap, fit-il remarquer de mauvaise foi.
- Je dois le reconnaître, admit le brun. Pourtant tu dois admettre que parfois,
la fin justifie les moyens. Je suis parvenu à mes fins mon cher ennemi de
toujours, fit remarquer le Schwarz. Tu as beau protester, mai si je ne t’avais
pas agressé comme tu le dit si bien, je ne pense pas que tu serais parvenu
jusqu’à là ?! N’ai-je pas raison ? interrogea t-il.
- Voilà l’une des choses que je ne supporte pas chez toi Crawford, répondit-il.
Tu es beaucoup trop imbu de ta personne Schwarz, lui reprocha le roux.
- Je le reconnais, cependant si nous devons énumérer les défauts que l’un
déteste chez l’autre, je dirais que je ne supporte pas ta fierté, le plus
souvent mal placé et ton constant oubli de remercier ceux qu’i t’aident, lui
reprocha t-il.
- Je suppose que tu parles pour toi, s’offusqua t-il. Tu.… commença t-il.
Brad surpris, vit le roux ôter lentement ses lunettes noires et plonger son
regard dans le sien.
Ce qu’il y vit le surpris. Ses yeux n’étaient nullement traversés d’une lueur
froide. L’oracle n’y vit que lui. Le brun sentit son cœur s’accélérer
brusquement. Aya avait posa la main sur le torse du Schwarz et sentit celui-ci
battre violemment. Le rouge lui monta brusquement aux joues. Il baissa les yeux.
Tout à coup intimidé, il posa son front contre l’épaule de l’oracle, abasourdi.
- Brad, souffla t-il. Merci, murmura t-il doucement.
Crawford demeura un instant sans aucune réaction puis il resserra son étreinte
autour du corps du de l’Abyssinian.
- Je t’en prie Aya, ce fut un plaisir, répondit-il.
**************
Le jeune homme entassait les quelques vêtements qu’il avait dans son sac de
sport.
Il était dix heures. Les médecins après quelques jours, avaient jugés le roux
apte à rentrer.
Cependant, munie d’ordonnances pour le suivit du traitement et des séances de
rééducation.
L’aide de l’oracle avait été fort précieux pour Fujimiya.
Quelques jours firent suite au petit intermède qui s’était déroulé dans la salle
de rééducation.
Le brun avait chaque jour rendu visite à son meilleur ennemi, jusqu’à ce que les
médecins le juge en état de rentrer chez lui. Bradley Crawford avait gardé la
même attitude respectueusement distante et à aucun moment, il n’avait fait
allusion à une quelconque sensation qu’il aurait pu ressentir en présence du
Weiss. Ou encore lorsqu’il l’avait serré dans ses bras. Fujimiya de son côté
n’avait cessé de se passer et repasser cette scène dans la tête, cherchant à
mettre un nom sur les sensations qu’il avait éprouvé dans les bras de l’oracle.
Ce qui s’avérait difficile pour le roux qui se trouvait dans un état de
confusion assez extrême.
Il avait espéré que pour son dernier jour d’hôpital, le Schwarz serait présent.
Aya constata avec déception qu’il était absent. Le roux était heureux de pouvoir
enfin rentrer.
Il allait retourner à son existence là, où elle s’était arrêtée le jour de
l’accident.
Il allait pouvoir en reprendre le cours.
N’est-ce pas ce qu’il désirait depuis qu’il avait atterrit dans cet endroit ?
Balivernes !
A quelle vie faisait-il allusion ?
L’Abyssinian n’en avait jamais eut en dehors de son travail de fleuriste en
parallèle à celui d’assassins. A vrai dire, sa vie n’avait réellement débuté que
lorsque.
Qu’était-il en train de se jouer ?
Afin de se donner une contenance et de chasser ses idées saugrenues de son
esprit, Fujimiya secoua la tête.
Rapidement, il termina son sac et ramassa tous les papiers que lui avait remis
le médecin.
Il jeta un dernier regard à la chambre. Il eut un petit pincement au cœur, puis
il se détourna.
Le roux s’apprêtait à sortir lorsque la porte s’ouvrit.
Crawford !!!!
Ainsi, il était venu. Ses espoirs furent déçus, tandis que le sourire qui était
miraculeusement apparu sur ses lèvres, disparaissait.
Ce n’était qu’un infirmier, poussant devant lui une chaise roulante. Il fronça
les sourcils.
- Qu’est-ce donc ? interrogea t-il passablement énervé.
- Une chaise roulante Fujimiya san, répondit le jeune infirmier.
- Pensez-vous que je sois aveugle ? l’apostropha t-il. Et que voulez-vous que
j’en fasse ? demanda Aya réellement de très mauvaise humeur.
- A vrai dire rien, Fujimiya san. Je souhaite juste que vous, vous y asseyez
afin que je vous mène jusqu’à la sortie, expliqua t-il.
- Il est hors de question, que je m’asseye dans ce fauteuil pour être mené tel
un invalide jusqu’à la sortie ! s’écria le roux.
- Je vous prie de bien vouloir me pardonner, cependant c’est la règle, vous
devez vous y plier, expliqua le pauvre infirmier.
- Savez-vous ce que vous pouvez faire avec votre rè ?…... commença le roux.
- Il le sait parfaitement Aya, néanmoins tu vas me faire le plaisir de poser tes
jolies petites fesses sur ce fauteuil et te laisser conduire, l’apostropha Brad
en ces termes.
Le Weiss fit volte face et vit l’oracle se tenant debout dans l’embrasure de la
porte. Il était vêtu d’un jean noir, d’une sweet-shirt à colle roulé. C’était
peu habituel de le voir habillé ainsi.
Un sourire narquois étirait ses lèvres. Le roux fronça les sourcils, prêt à
sortir une répliqua mordante. Néanmoins il ne put s’empêcher de trouver le brun
magnifique. A cette pensée, il rougit violemment. Puis son visage se ferma et il
prit une expression furieuse.
- Comment oses-tu ? commença t-il. Espèce de….
Le regard étrange que posa Brad sur lui le troubla et il ne put empêcher à des
frissons de lui parcourir le corps. Celui-ci était plus explicite que des mots.
Le roux ravala son insulte, puis silencieusement il s’assit dans le fauteuil,
tandis que l’infirmier déposait sur ses jambes son sac de sport.
- Au fond, ce n’est pas si difficile de se montrer obéissant, le taquina le
brun.
Le roux grogna, mais ne releva pas l’allusion. Le sourire de l’oracle
s’agrandit. Puis il se plaça derrière le fauteuil et commença à le pousser.
L’infirmier lui ouvrit la porte.
- Ce dernier leur fit de grands signes de la main, ayant l’air de dire « au
plaisir de ne jamais vous revoir ».
****************
Dans l’assesseur les deux hommes étaient silencieux.
- Tu me parais bien silencieux tout à coup, lui dit Brad, rompant le silence.
- Je n’ai simplement strictement rien à dire, répondit ce dernier.
- Je vois, Aya Fujimiya est de retour, commenta t-il. Le glaçon névrosé rentre
au bercail, ironisa t-il.
Le roux serra les poings.
- De quoi as-tu osé me traiter ? s’écria le roux.
Crawford ne répondit pas. Il fit cependant le tour du fauteuil, puis se planta
devant le Weiss, puis se pencha vers lui et prit doucement ses lèvres. Aya
surpris, eut du mal à réaliser que l’oracle était tout simplement en train de
l’embrasser.
Ce n’était pas un rêve.
L’un de ses fantasmes venait enfin de se réaliser. L’un des plus soft
d’ailleurs…
Le Schwarz l’embrassait.
Ce ne fut que lorsque le brun releva la tête apparemment déçu par sa réaction
que l’Abyssinian réalisa qu’il avait été si étonné qu’il avait omis de répondre
au baiser comme il en avait le désir. Afin de rattraper son erreur, le roux jeta
ses bras autour du cou de Bradley.
- Où croyez vous ainsi allez oracle de malheur ? s’écria t-il.
Cette fois là, se fut Fujimiya qui s’empara des lèvres du brun. Ce dernier
répondit sans aucune retenue au baiser, entremêlant sa langue à celle d’Aya.
Jouant avec celle-ci. Aya sentit un fort désir d’approfondir cet échange le
saisir. De sentir les mains de l’oracle sur son corps, d’effleure chaque
parcelle de celui du brun. Le roux frissonna à ses pensées. Au bout de longues
minutes les deux hommes séparèrent leurs lèvres. Emus, leurs souffles
s’échappant en saccade de leurs lèvres. Puis Aya leva des yeux étrangement
expressifs vers l’oracle, tandis que ses joues se colorèrent.
- Ce baiser veut-il dire ce à quoi je pense ? interrogea l’oracle.
- N’est-ce pas toi l’oracle ? Tu devrais fort bien le savoir ? fit remarquer le
roux.
Crawford eut un sourire énigmatique. L’ascenseur s’arrêta et il poussa la chaise
hors de celui-ci.
Puis il prit le sac qu’il mit sur son épaule, puis à la surprise total de
Fujimiya, il le souleva dans ses bras.
- Brad ! s’écria t-il. Mais qu’es-tu en train de faire ? interrogea t-il.
Ce dernier fit un sourire pervers au roux.
- Cela ne se voit donc pas ? Je t’enlève tout simplement, expliqua t-il.
Aya rougit d’avantage, puis passa ses bras autour du cou du brun.
- Où m’emmènes-tu ainsi ? demanda t-il.
- Au paradis mon cœur, répondit-il. Au paradis où j’ai bien l’intention de
poursuivre ce que nous avons commencé, murmura t-il, en souriant.
La rougeur de Fujimiya atteint son paroxysme, puis il posa son visage contre
l’épaule de Crawford. Le cœur du cadet se mit à battre la chamade. Il éprouvait
une impression de bien être absolu entre les bras de celui qu’il avait affronté
durant des années.
Son éternel rival….
- Dans ce cas, ne perdons pas une seconde, souffla le roux, en se blottissant
d’avantage contre celui qu’il aimait. Au fait Crawford !
- Qu’y a-t-il ? interrogea le brun.
- Je crois bien que je t’aime, avoua t-il.
- Je sais, répondit Brad. Veux-tu savoir ? Je crois bien que moi aussi, avoua
t-il à son tour.
Owari