Pour
l'éternité
(YUYU Hakusho)
Titre :
Pour l'éternité
Auteur : Elfy
Chapitre : 1
Genre : PG - 13
Couple : Kurama/Hiei
Disclamer : Encore une fois Hiei nous montre qu’il a un
cœur.
Hiei : Cathhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!! Qu’es-tu encore entrain de faire ? Je
n’ai pas de cœur moi.
Cath : Mon œil ! Ça se voit ! Il suffit d’observer la manière dont tu minaudes
devant Yusuke. Hiei : Nani !!!!!!!! Baka ! Shineeeeeeeee !
Hiei se précipite vers Cath son sabre menaçant à la main et prêt à l’emploi.
Cath : Stop où je tue Yusuke dans une prochaine fic. Hiei : Je me vengerai….
Convention : écriture en italique pensées. Écriture en
bleu, télépathie.
Chapitre 01
Quelques mois firent suite au combat qui opposa Nagumo le
monarque du Royaume des ombres au groupe de Yusuke. Celui-ci avait ensuite été
dissout. Ce combat avait été semble t-il l’ultime bataille pour nos amis. Yusuke
n’ayant plus aucun adversaire en ce monde capable de lui tenir tête, c’était
rendu dans les autres mondes, en quête d’adversaires puissants. Kurama avait
tranché entre ses deux personnalités. Il avait définitivement enfoui Yokho
Kurama puis avait rejoint sa mère chez les mortels afin d’y couler d’heureux
jours en sa compagnie.
Hiei s’était purement et simplement évanoui dans la nature. Nul ne l’ayant revu
depuis cette séparation. Kuzuma quand à lui, s’était rendu dans le Raïkan où
vivait désormais Yukina l’élu de son cœur et sœur jumelle de Hiei. Le médium
s’était enfin décidé : faire officielle sa demande.
Kuwabara marchait de long en large depuis quelques minutes. Il était furieux…
Une fois de plus Hiei se mettait en travers de ses projets. Bien que sa jeune
amie ait accepté sa demande, elle refusait toute célébration sans la présence du
Koorime. Yukina était charmante, néanmoins elle avait parfois d’étranges idées.
Pourquoi attendre le retour de cet idiot de Koorime ? Le roux se demandait s’il
n’atteindrait pas l’âge de la retraite en attendant la réapparition du Jaganshi
? Ce dernier semblait le faire exprès.
— Modère ton impatience Kuwabara ! Ce ne sont guère que quelques jours que nous
aurons à attendre ! fit remarquer le la jeune fille. De plus, nous ne sommes
nullement limités dans le temps, lui apprit-elle de sa douce voix.
— C’est une véritable torture ! J’ai l’impression de patienter depuis des
siècles. Trois mois c’est quand même long ! Cela fait des mois que je patiente
et le responsable n’est autre que cet idiot de Koorime.
— Comment peux-tu ainsi parler de ton ami ? s’insurgea la fille des glaces.
— Je tiens à te signaler que ce nabot n’est en aucune manière un ami. Il est
juste une connaissance, un guerrier tout comme moi, mais….
— N’as-tu pas envie que notre mariage soit réussit ? demanda t-elle, en faisant
des yeux adorables.
— Bien entendu, répondit le roux. Mais la présence de ce maudit Jaganshi
est-elle réellement nécessaire ?
— J’ignore pour qu’elle raison, néanmoins je souhaiterai que tous nos amis
soient là. J’aurais tant aimé que mon cher frère soit présent, malheureusement
l’on ne peut tout avoir. Lorsque Hiei est auprès de moi, j’ai la sensation
d’être en compagnie d’un ami, d’un frère. Kuwabara j’aurai une faveur à te
demander. Un cadeau de mariage en avance si tu préfères : Je désirerai que tu
demandes la permission à Hiei.
— Que veux-tu dire ? interrogea bêtement le médium. La permission pour quoi ?
— Kuwabara ! se récria Yukina. Le fais-tu exprès ? La autorisation de m’épouser,
continua t-elle.
Le médium faillait tomber à la renverse lorsqu’il entendit la réponse de la
jeune filles des glaces.
— Comment ? C’est inhumain ! Je vais devoir solliciter l’approbation de ce
crétin ! pleurnicha Kuwabara.
— Acceptes-tu ? s’écria t-elle avec espoir.
La jeune fille lui fit un sourire auquel le médium ne pouvait résister. Il
capitula.
— Très bien ! Nous allons attendre le retour du Koorime. Je te promet je lui
demanderais sa bénédiction. Si tenté que cela l’intéresse, soupira le roux.
— Merci mon chéri, balbutia le jeune fille des glaces toute rouge.
— Ai-je droit à un petit remerciement ? demanda t-il malicieusement.
— Kuwabara ! se récria la jeune fille en continuant à rougir violemment.
Néanmoins elle laissa le roux l’approcher. Elle lui fit un sourire
d’encouragement. Le médium devient aussi rouge qu’une écrevisse et déglutit
péniblement. C’était toujours ainsi lorsqu’il devait échanger un baiser. Ils
avaient à leur actif un nombre incalculable de tentative de baiser mais non
terminés…
Alors que les deux jeunes gens échangeaient semble t-il leur premier baiser,
Botan était penché admirant les amoureux.
Ils étaient adorables… Cela lui rappelait les premier temps de son mariage…
Quelle superbe cérémonie…
Malheureusement le comte de fée était vite devenu le train, train monotone de la
vie. Kooema s’était vu confié par son père missions sur missions. Les années
s’étaient écoulées… Se ressemblant…
Trois longues années… Très longues…
Qu’ils étaient beaux !
La jeune fille poussa un soupire à fendre l’âme, en quittant son perchoir. Puis
elle regagna ses appartements.
— Pourquoi ces soupires ? demanda une voix.
— Kooema ! s’exclama Botan ravie.
— C’est bien moi mon ange, répondit ce dernier.
— Tu es revenue, se réjouie t-elle. Mais pour combien de temps, demanda t-elle,
en faisant la moue.
— Je suis de retour pour ne plus repartir, lui apprit le petit Dieu de morts.
— Réellement ? demanda la jeune fille aux anges.
— Père m’en voulait déjà d’avoir déserté et d’être partit en compagnie de
Yusuke. C’est avec difficulté qu’il m’a pardonné. Je devais me tenir tranquille,
cependant je n’oublie pas que je suis un homme marié et il a dû se plier à mon
désire et accepter ma décision. Celle de rejoindre mon épouse et de demeurer
désormais avec elle, lui apprit Kooema.
— T’a-t-il écouté au moins ? interrogea Botan un peu inquiète.
— Tu connais mon père. Cependant, il n’a réellement pas eut le choix mon ange,
Je lui ait posé un ultimatum c’est simple.
Botan se blottit dans les bras de son époux. Elle était heureuse.
Kurama était allongé sur son lit, dans sa chambre. Il pensait à ses anciens
amis. Il n’avait aucune nouvelle d’eux.
Le Yokho avait regagné son foyer, ayant prit la décision d’avoir une vie
normale. Aujourd’hui son jeune frère et le père de celui-ci s’étaient organisé
un excursion père et fils. Kurama préféra demeurer en compagnie de sa mère.
Celle-ci décida de sortir faire des courses. La voix de sa mère le ramena à la
réalité.
— Je sors mon chéri, l’avertit la jeune femme.
— Entendu maman. Je vais sortir également. Je ne rentrerai pas tôt alors ne
t’inquiète pas.
— Très bien et n’oublie pas de te couvrir, le materna cette dernière.
— Très bien maman, rigola Kurama.
Après le départ de sa mère, le jeune homme se rendit dans une forêt non loin de
leur maison, en contrebat s’écoulait doucement une rivière. C’était un endroit
calme, le lieu de prédilection de Kurama pour son entraînement. Mais également
lorsque l’envie de se retrouver seul se faisait sentir. C’était en ce lieu qu’il
pouvait communiquer avec la nature. Se replonger dans ses racines. Suhishi se
déshabilla lentement et glissa doucement dans l’eau.
Elle était douce… Tiède… Agréable. L’ex Yokho demeura debout au milieu de
celle-ci, en soupirant.
Son esprit envoya une pensée positive à chacun de ses amis. Quelque soit
l’endroit où se trouvaient ses compagnons, il recevraient le message. Kurama eut
un soupire nostalgique, en repensant au combat qu’ils avaient livré ensemble.
C’était maintenant une époque révolue. Leurs nombreuses croisades contre lui
manquait terriblement, Kurama dû se l’avouer.
Qu’étaient-ils devenus ? Les connaissant ils avaient chacun du reprendre le
cours normal de leur vie.
Yusuke avait du partir visiter d’autres mondes, afin de trouver des adversaires
plus puissants à vaincre. Keiko devait se morfondre tout en le maudissant.
Kuwabara, il était prévisible… Yukina… Ils devaient être maintenant mariés ou
vivre ensemble ?! Et Hiei. Cet insupportable démon de feu… Son compagnon de
route depuis tant d’années… Cet énigmatique Jaganshi qu’il aimait tant mettre en
boîte… Qu’il adorait taquiner et qu’il aimait de manière si particulière.
Si froid….. Si distant… Dont le vocabulaire semblait se résumer qu’à ce mot :
baka.
— Hiei, murmura Kurama. Où te caches-tu petit Koorime ? Tu
réagis de manière si étrange, soupira le Yokho.
Tandis qu’il se posait toutes ces questions, Kurama sentit une douleur lui
vriller le cerveau.
C’était un avertissement d’un danger imminent…. Kurama eut à peine le temps de
voir d’où venait celui-ci lorsqu’il vit une immense boule d’énergie fondre sur
lui. Le guerrier sortit sa Rose Wripe dans le but de parer à cette soudaine
attaque. Il n’en eut malheureusement pas le temps. Kurama fut enveloppé par
cette énergie qui l’enveloppa. Il eut l’impression d’être broyé.
Il cru qu’il allait étouffer. Puis ce fut le noir total.
Le néant…
Kurama revint doucement à lui. Sa vision était trouble, il ne distinguait que
quelques formes diffuses. Sa vue se fit plus claire… Il distingua une source de
chaleur.
Un feu… Il était allongé près de celui-ci, couvert d’une cape. Ce vêtement, il
connaissait. Il n’y en avait pas deux identiques.
— Hiei ! s’écria Kurama, en se redressant brusquement.
Kurama grimaça de douleur. Il eut la sensation qu’on lui broyait les côtes.
Que s’était-il passé ? Le jeune homme fit glisser la cape et vit son torse
entourer d’un bandage.
— Qu’est-ce donc ? demanda le Yokho, en montrant du doigt ce dernier.
— Serais-tu devenu aveugle ? interrogea le Jaganshi de mauvaise humeur.
— Pourquoi es-tu de si mauvaise humeur ? s’écria son vis-à-vis.
— Ton temps de régénération a été beaucoup trop long. De plus il a fallu que je
te soigne lui reprocha Hiei.
— Je ne t’ai nullement demandé de penser mes blessures ! J’en suis parfaitement
capable.
— L’ingratitude des youkai, s’offusqua le Jaganshi.
— A qui la faute ?! Tu n’as même pas daigné me dire bonjour, voilà que je me
fais déjà agresser, se plaignit Kurama.
— Je ne t’ai aucunement agressé, je suis tout simplement à bout, rétorqua le
youkai.
— Pourquoi cela ? interrogea t-il.
— Depuis ton arrivée et bien avant je cherche en vain une sortie à ce monde et
je ne la trouve pas.
— Est-ce une raison pour passer ta mauvaise humeur sur moi ?! s’écria Kurama.
— Humf, maugréa le Koorime.
— D’ailleurs à ta place je ne la ramènerai pas, s’insurgea le Yokho.
Hiei jeta un regard noir à son compagnon.
— Pourrais-je savoir de quoi il en retourne ? Si je dois être accusé, que je
sache au moins ce que l’on me reproche, s’insurgea le Jaganshi.
— Ton désintéressement total, pour tes amis, lui reprocha t-il.
— Des amis ? Lesquels ? interrogea le Jaganshi. Tu veux sans doute parler de
ceux qui passent le temps à faire de l’exhibitionnisme ?
— Tu es hilarant, ironisa le jeune homme aux cheveux rose. Je ne te connaissait
pas cette qualité, continua à ironiser le Yokho. Es-tu entrain de te plaindre ?
s’écria le Kurama. Youkai coincé va !
— Baka ! Vas-tu cesser ? s’écria le Jaganshi.
— Je suis également très heureux de te voir mon cœur, ironisa le Yokho.
Le Jaganshi lui jeta un regard noir de la mort qui tue, en reniflant.
— Inutile de te fâcher ! A toutes fins utiles, saurais-tu à qui nous devons la
joie de nous trouver en ces lieux charmants, interrogea Yokho Kurama.
— Comment veux-tu que je le sache ? s’énerva Hiei.
— Je te signale que je ne suis en aucune manière responsable de notre situation,
fit remarquer le Yokho. Ta colère est injustifiée, se plaignit-il.
— Ben voyons ! Chaque fois que je me retrouve dans une situation plus
qu’ennuyeuse, tu n’est jamais étranger à celle-ci, fit remarquer le Jaganshi.
— Comment peux-tu penser que je suis responsable de ce qui nous arrive ?
s’indigna le Yokho.
Le Jaganshi lui jeta une fois encore un regard de la mort qui tue. Ce que ce
Yokho pouvait être idiot lorsqu’il s’y mettait ! Mais c’est ainsi qu’il
l’appréciait. Un sourire apparu sur ses lèvres, qui s’apparentait plus à une
grimace qu’autre chose.
— Bien ! Alors ? interrogea Hiei.
— Que veux-tu ? répondit le Yokho.
— Ne me dit pas que tu penses que tout ceci est naturel ! s’énerva le Jaganshi.
— J’ai parfaitement sentit que tout ceci n’était pas naturel, néanmoins je dois
avouer que je n’ai malheureusement aucune explication plausible à te donner.
J’étais entrain de m’entraîner lorsque j’ai senti la présence d’une force
étrange. Celle-ci était dotée d’une telle puissance que je n’ai rien pu faire
lorsqu’elle s’est abattue sur moi et m’a emporté, expliqua son ami.
— Mouais, grogna le Koorime. Idem…
Kurama ouvrit de grands yeux surpris. Le Jaganshi également ?
Comment une force aussi puissante soit-elle, était-elle parvenue à rendre le
démon sanguinaire inoffensif, au point qu’il ne puisse se défendre contre de
telles attaques ? Hiei était pourtant d’une puissance ingagnable ! Quelqu’un ou
quelque chose était pourtant parvenu à le mettre en échec.
Comment ? Et surtout pourquoi ? Pourquoi eux uniquement ? Puis que le Yokho
n’avait relevé ni la présence de Yusuke, ni celle de Kuwabara. Apparemment la
force qui les avait amené ici, leur en voulait personnellement.
Que se passait-il ?
— Je suis aussi indécis que toi ! s’insurgea Hiei. Je déteste demeurer dans
l’ignorance ! s’énerva t-il.
— Tu m’avais caché cela ? lui reprocha Kurama.
Le Jaganshi soupira une fois de plus.
— Qu’ai-je encore fait, demanda ce dernier.
— Ne joue pas les innocents. Il y a quelques années tu ne possédait pas ce
pouvoir, lui reprocha son ami.
— De quel pouvoir parles-tu ? s’enquit le Jaganshi, surpris.
— Celui de lire les pensées d’autrui, répondit Kurama.
— Peuff ! Il n’y a pas de quoi pavoiser tu sais, ce n’est qu’un pouvoir !
répondit-il.
Le Yokho sourit. Hiei ne changeait pas. Il demeurait égal à lui-même.
— En attendant nous, nous trouvons en un endroit qui nous est inconnu ?
Saurais-tu de quel lieu il s’agit ? Aurais-tu une petite idée ?
— Penses-tu que j’en sache plus que toi ? s’écria le Jaganshi. Réalises-tu que
ce monde, ne ressemble à aucun des Univers que nous connaissons ?
— Ce que tu essais de me dire c’est que nous sommes perdus ? N’est-ce pas ?
— Ce que tu es perspicace ! As-tu trouvé cela tout seul, ironisa le démon de
feu.
Kurama fixa le Koorime. Pourquoi fallait-il qu’il se montrer toujours
désagréable ? Cela ne servait à rien de demeura là, à se poser des question. Le
mieux était de partir à la recherche d’une sortie.
— Nous devrions chercher une manière de sortir de cet endroit au lieu de nous
perdre en conversation futile.
Le Yokho se redressa. La cape glissa et révéla à la vue du Jaganshi, le corps
parfait de Kurama.
Le Jaganshi tiqua, puis renifla…
— Vas-tu cessé de d’étaler aux vues et aux sues de tous ton anatomie ? s’écria
Hiei. Ne pourrais-tu pas te vêtir décemment ? s’indigna t-il.
Kurama ouvrit de grands yeux.
— Plait-il ?! se récria le jeune homme. Hiei ?! Que de pudibonderie ! Qui
veux-tu qui me regarde à part toi ? se moqua t-il.
Cela ne ressemblait guère à son compagnon de route.
— Je te prierai de te vêtir avant que nous fasse fuir les créatures de ce monde.
Si tenté qu’il y en ait.
Hiei l’étonnait de plus en plus. Son koorime faisant de l’humour ! Sa surprise
s’intensifia lorsqu’il tendit une rose à Kurama. Un sourire ravi et tendre étira
ses lèvres. Son jaganshi le connaissait sur le bout des doigts. Le yokho eut
envie de la taquiner.
— Une rose ? Pour moi ? Hiei, je ne puis… C’est… C’est trop, minauda t-il.
— Vas-tu cessé tes idioties et t’habiller, s’énerva le Jaganshi.
— Je te trouve un tantinet trop sérieux, tu devrais de temps à autre te
relâcher, cela te ferai énormément de bien.
— Baka, maugréa Hiei.
Kurama s’avança vers le Koorime, toujours aussi nu que le jour de sa naissance,
il demeura debout, face à lui. Il le fixait de ses yeux verts intenses,
malicieux et vicieux. Hiei se redressa.
Ils s’affrontèrent du regard, et durant celui-ci leurs yeux se parlaient… Sans
que le Jaganshi ne puisse l’en empêcher, il tendit la main et la posa sur le
torse du Kurama. Une volonté autre que la sienne semblait vouloir le guider.
— Magnifique ! souffla le Jaganshi.
Kurama jeta un regard surpris à son ami.
— Hiei, sais-tu que tu commences à me faire peur. Il est impératif que nous
quittions ce monde, souffla le Yokho.
Hiei ôta sa main et secoua la tête comme s’il venait de s’éveiller d’un rêve ou
d’un cauchemar. Il s’éloigna de son compagnon de route. Kurama glissa la rose
derrière son oreille et tournoya… Il se retrouva vêtu d’une tenue de ville.
Jean, t-shirt et les chaussures qu’il affectionnait tant.
— Reprenons notre route, décida Hiei.
Le démon de feu partit devant.
— Pourquoi te déplaces-tu si vite, nous sommes deux dans cette galère.
— Je tiens à trouver rapidement la sortie, ce monde ne m’inspire aucune
confiance, maugréa le démon feu.
— Ce n’est pas moi qui te contredirai, tout ceci ne me dit rien qui vaille.
Les deux youkai quittèrent l’endroit où ils se trouvaient. Ils se concentraient,
cherchant une faille… Un trou inter dimensionnel. Une brèche dans l’espace
temps. Malheureusement leurs pouvoirs, semblaient être bloqués par une force
très puissante. Leur concentration était perturbée par cette même force. Hiei et
Kurama sautaient de pierres en pierres.
— Sens-tu cette énergie négative ? interrogea Kurama.
— Je commençais à sérieusement me poser de questions, soupira presque Hiei.
— Comment cela ? s’insurgea le guerrier aux cheveux rose.
— Sur tes pouvoirs ! J’ai un instant cru qu’ils s’étaient envolés.
— Pourquoi cette inquiétude ? interrogea le jeune homme à la chevelure rose.
— Depuis ton arrivée, tu n’as fait aucune remarque concernant tes impressions.
Ou sur la force qui nous retient prisonniers ici, répondit son ami.
— Je trouve assez vexant que tu mettes en doute mes capacités, s’offusqua
presque Kurama. Toi, mon meilleur ami. Toi qui me connais si parfaitement. Je
dirais même sur le bout des doigts… ! Je….
Le Yokho ne put achever sa phrase. La pierre sur laquelle il venait de poser son
pied, se déroba. Il tenta de se rattraper, trop tard. Il bascula dans le vide.
— Kurama !!!! hurla le démon de feu.
Il réagit immédiatement en tendant la main.
— Hiei !!!! cria le Yokho, en réponse au démon de feu.
Il réagit tout aussi rapidement, en lançant sa rose Wripe qui s’enroula
rapidement autour du poignet de son ami.
— Cesse de faire l’idiot et remonte immédiatement, s’énerva le Jaganshi.
— Crois que je le fasse exprès ? demanda le Yokho.
Hiei tira violemment sur la liane, ce qui eut pour effet d’entailler le poignet
du démon par les épines de l’arme meurtrière du yokho.
Du sang perla. Le Jaganshi grimaça, mais aucun son ne sortit de sa bouche.
Kurama malgré son apparence svelte avait son poids. Il du poser un genou à
terre, en tirant d’avantage sur la rose Wripe afin de remonter son ami. Hiei
avait la sensation qu’une force entravait son action, l’empêchant d’utiliser
toute sa force, afin de remonter Kurama. L’entaille s’élargit. Le sang coula
d’avantage. Mais Hiei n’en avait cure.
— Hiei ! s’écria Kurama. Tout va bien ? interrogea t-il un peu inquiet.
— Quel idiot ! Je tiens à te signaler que celui qui se trouve suspendu à une
liane dans le vide n’est pas moi, s’énerva le démon de feu.
— Pourquoi es-tu toujours sur la défensive ? interrogea son ami.
— Sans doute parce que tu es constamment entrain de m’asticoter, et que cela me
tape sur le système, répondit Hiei.
Ce dernier tira violemment encore une fois sur la liane et fit remonter son ami.
Hiei le relâcha assez brutalement au sol.
— Ce que tu es brutal avec moi ! Ne pourrais-tu pas te montrer un peu plus doux
? minauda t-il, en faisant des yeux de jeune fille innocente.
— Tu m’agaces ! se fâche le démon de feu.
— Rabat joie, l’embêta Kurama.
Tout à coup il aperçu le poignet du Jaganshi. Le sang coulant lentement. Il se
précipita vers lui.
— Hiei !!!! Tu saignes ? Es-ce grave ? Nous devons impérativement te soigner.
— Vas-tu arrêter de me chouchouter. Je ne suis pas une femmelette qui hurle à la
mort au moindre petit coup. Tes manières protectrices envers moi m’agacent ! Je
ne suis pas aussi douillet que tu pourrais le croire. Ce n’est rien de moins que
du sang !
Sans se préoccuper de Kurama, il entreprit de lécher la blessure, comme le
ferait un animal, afin de guérir ses blessures. Kurama fronça les sourcils. Il
détestait lorsque Hiei faisait cela !
Il se critiquait constamment et s’en fichait de ce qui pouvait lui arriver. Le
jaganshi avait toujours été ainsi. N’était-il pas un enfant maudit dont
l’existence était une erreur ?
Kurama ne pouvait malgré cette manière de pensé du koorime accepter cette
attitude négative. Sa manière de faire si peu cas de sa personne. S’il lui
arrivait malheur, il….
— Que tu aies une si piètre opinion de toi-même te regarde, néanmoins ne me
demande pas d’en faire autant. Que tu le veuilles ou non, tu es important à mes
yeux, tout comme tu l’es à ceux de nos amis. Déteste toi si cela te chante, mais
n’attend pas que je te soutienne, s’énerva le Yokho.
Sans un mot, il prit délicatement le poignet de Hiei et le porta à ses lèvres.
Doucement, il se mit à lécher le sang qui s’écoulait. Surpris, le Koorime ouvrit
de grands yeux.
Qu’arrivait-il encore au Yokho ? Pourquoi se comportait-il de cette manière ?
Pourquoi fait-il toujours que ce dernier joue les provocateurs ?
— Cesse immédiatement ceci ! s’énerva le démon de feu, en arrachant son poignet
à Kurama.
— Qu’ai-je encore fait ? Je voulais juste t’aider !
— Je n’ai nullement besoin de ton aide, de ce genre d’aide, s’énerva le brun.
— Oh ! Puis tu m’énerves ! se fâcha Kurama.
Le Yokho furieux, tourna le dos à son compagnon. Tout à coup, il sentit le
Koorime lui saisirent violemment le poignet. Il tourna Kurama vers lui, puis
l’attira brutalement à lui pus il prit farouchement la bouche de son vis-à-vis.
Kurama surpris ouvrit de grands yeux, avant d’entrouvrit les lèvres permettant à
la langue du démon de feu d’accéder à la sienne.
Le deux youkai s’embrassèrent longuement.
Passionnément…
Se dévorant…
Se goûtant…
Se délectant…
Hiei ressentait des sensations qu’il n’avait jusqu’ici encore jamais ressentit.
C’était délicieux !
Kurama gémit dans sa bouche et se pressa contre lui passionnément.
Ce geste ramena le Jaganshi à la réalité.
Que leurs arrivaient-ils ?
Qu’étaient-ils entrain de faire ?
Il repoussa brutalement le Yokho.
— Kurama !!!! Non !!!!! hurla le démon de feu.