Pour l'éternité 
(YUYU Hakusho)



 

Titre : Pour l'éternité
Auteur : Elfy
Chapitre : 2
Genre : PG - 13
Couple :  Kurama/Hiei
Disclamer :  le même blabla, ça n'a pas changé !


Convention : écriture en italique pensées. Écriture en bleu, télépathie.


Chapitre 02 


— Kurama !!!!! hurla le Koorime, en se redressant brusquement.
Le démon de feu grimaça de douleur. Le regard hagard, il semblait chercher quelqu’un ou quelque chose. Il vit Kurama penché au-dessus de lui, le fixant avec tendresse.
— Te sens-tu mieux ? interrogea le Yokho.
— Kurama ? Mais que ????? commença t-il.
Le Koorime regarda encore une fois autour de lui, les sourcils froncés.
— Le seigneur des ténèbres soit loué ! Ce n’était qu’un rêve. murmura t-il soulagé.
— De quoi parles-tu ? Sans aucun doute de ce petite scène dont sont très friandes les jeune filles et les yaoistes ? plaisanta le Yokho.
— Yao quoi ? Mais où es-tu allé pécher ce mot ?! Ce n’était qu’un baiser ! s’insurgea le youkai brun. D’ailleurs comment es-tu ? commença t-il.
— Nan, nan, un magicien ne dévoile jamais ses secrets, lui dit malicieusement le jeune homme à la chevelure rose.
— Peu importe ! Ce n’était qu’un rêve, s’entêta Hiei.
Kurama eut un sourire étrange… Le démon de feu fronça les sourcils.
— Réponds immédiatement Yokho, l’apostropha t-il. Ce n’était qu’un rêve !
Furieux, il se redressa. Kurama les faisait exprès. Il avait envie dans ces moments là, de le découper. Une vive douleur l’obligea à se calmer.
— K’so ! jura t-il.
— Tu devrais éviter de bouger. Tu risquerais de rouvrir ta blessure, lui conseilla son ami.
— J’en ai rien à faire de cette blessure ! J’exige des réponses ! Que s’est-il passé et que faisons ici ? interrogea t-il furieux.
Le Jaganshi jeta un regard suspicieux à son flanc, enveloppé d’un pansement de fortune.
Certaine fait par Kurama à l’aide de ses plantes.
— Tu exiges ! Et puis quoi encore ? Pourquoi devrais-je répondre à quelqu’un qui se méfie de moi. Je tiens à te signaler que je ne t’ai pas touché, je n’ai fait que te soigner.
— Mouais ! marmonna le brun.
— Que signifie ce mouais ?! s’indigna Kurama.
— D’après toi ? rétorqua Hiei.
— Pourquoi es-tu si méfiant à mon égard ? demanda le Yokho.
— Tu oses poser la question ? s’énerva le brun.
— Tu es injuste avec moi, se plaignit le jeune homme. J’aurais dû te laisser là tu étais. Tu as été déposé ici par cette énergie étrange. La même qui m’a amenée en ces lieux. Tu gisais inconscient, tu délirais. J’ai pensé qu’en pénétrant ton esprit je pourrais te venir en aide.
— T’avais-je demandé assistance ? s’énerva le Koorime. Tu n’avais pas le droit ! L’esprit est quelque chose de personnel.
— J’ai du mal à comprendre les raisons de ta colère. Je n’ai rien fait de mal je….
Kurama comprit. Hiei avait eut des visions de délire. Cela signifiait qu’il avait été frappé par un rayon maléfique. Ce qui était le plus étrange demeurait que le démon ait été sensible à celui-ci.
Il était un être malfaisant, normalement ce genres d’attaques ne devaient avoir aucun effet sur lui. Il avait su résister à l’œil perfide de Raigo. Dans ce cas pourquoi ce rayon était-il parvenu à l’atteindre ?
Kurama comprenait mieux la réaction du démon de feu. Il se sentait menacé. Il détestait cela…. Il avait horreur de ce qu’il était dans l’incapacité de contrôler.
— Depuis quand es-tu devenu si expert en matière d’états d’âmes ? demanda Hiei, sarcastique.
— Ne sais-tu pas que c’est très vilain de lire les pensées d’autrui ? plaisanta le Yokho. Et c’est toi qui oses parler d’étique concernant la confidentialité des pensées ! commence par appliquer tes conseils à toi-même, fit-il remarquer.
— Baka, maugréa le démon de feu.
Furieux, il se redressa, il en avait oublié sa douleur et était partit devant. Son ami le regarda s’éloigner, un sourire étrange étirant ses lèvres.


Les deux youkai étaient entrain de tourner en rond depuis de longues heures. Le Koorime ne cessait de maugréer, tandis que Kurama soupirait agacé. Supporter les jérémiades, les jurons du démon de feu pendant une heure était acceptable, mais au-delà c’était une véritable torture. « Encore quelques minutes et Kurama le tuait ».
Le chemin était pratiquement impraticable, ce qui n’arrangeait pas leur avancée. Malgré leur rapidité, leur agilité, leurs pouvoirs, ils avaient l’impression de faire du sur place. Kurama et Hiei avaient la sensation d’être des mortels perdus dans le Makai. Ou encore des pions que l’on déplaçait sur un échiquier… Le Yokho jetait de fréquents coups d’oeils à son ami. On sentait le Koorime à la limite de l’agacement. Il était certain que dans quelques minutes, il risquait de perdre patience et d’utiliser l’onde du Dragon Noir afin de créer lui-même sa brèche. Tout à coup le Jaganshi s’arrêta.
— Qu’y a-t-il Hiei ? interrogea son ami un peu inquiet.
— Je viens tout d’un coup de penser à quelque chose ! s’exclama t-il.
Kurama ouvrit de grands yeux surpris. Que venait de dire Hiei ? Il venait d’avoir une pensée !
Seigneur !
— Miracle ! La Koorime pense ! Alléluia !!! se moqua t-il.
Le démon de feu, jeta à son ami un regard de la mort qui tue trois fois plus vite qu’une combustion instantanée. Son regard était capable en cet instant de geler les flammes de l’enfer. Néanmoins cela ne sembla pas le moins du monde impressionner le pervers Yokho.
— Je viens de réaliser que si nous, nous trouvons ici, que ce n’est certainement pas du au hasard !
— Tiens donc ! Ne me dit pas qu’il t’a fallu, une blessures et des visions de délire pour t’en apercevoir ! s’écria Kurama.
— Tamare !!!! lui cria Hiei. Je suis certain que nous devons à l’un de tes ennemis, l’immense joie d’être ici !
— Ben voyons ! Cela va encore être de ma faute ! Pourquoi ne serais-ce pas l’un des tes ennemis, qui serait revenu de l’enfer afin de se venger. Je tien à te signaler à toutes fins utiles que tu es tout autant haï que moi, si non plus, le défia Kurama.
— Je le conçois, cependant tu es plus avantagé dans ce domaine que moi. Tu cruauté envers ceux qui te font mal est sans égale.
— Je n’en disconviens pas, néanmoins je trouve injuste que tu me rendes responsable de notre infortune. Et je tien à te signaler que dans le domaine de la cruauté, tu n’as rien à m’envier, fit remarquer son ami.
— Mouais des excuses, rien que des excuses. J’ai cependant le souvenir d’un certain… comment se nomme t-il encore. Ha oui Karas…
— Pourquoi fais-tu allusion à cet individu ? s’énerva brusquement le jeune homme à chevelure rose.
— Aurais-je mit le doigts sur sujet tabou, taquina le Koorime.
— Que veux-tu dire ? Il n’existe aucun sujet interdit à ma connaissance ! s’insurgea t-il.
— C’est une évidence ! Pourtant durant le tournoi vous sembliez avoir un comportement à la limite louche. Tu paraissais particulièrement empressé de l’affronter.
— Sais-tu que c’est un individu au comportement louche qui parvient à en repérer un autre, se moqua Kurama. Si j’étais pressé d’affronter Karas, tu paraissais impatient de combattre Buï , il me semble.
— Il n’existe aucune comparaison, fit remarquer le Koorime.
— Tu trouves !
Le Yokho eut un sourire énigmatique.
— Dans ce cas pourquoi fais-tu allusion à mes ennemis passés ?
— Chaque fois que nous, nous trouvons dans une situation critique, nous te le devons mon cher Kurama. Les Vengeance de tes ennemis par delà la mort j’y suis habitué. Cela devient presque dangereux d’être ton ami, fit remarquer le Koorime.
— Dans ce cas pourquoi demeures tu en ma compagnie, s’énerva le Yokho.
— Sans doute pour la même raison que toi. Le danger m’attire, répondit le Jaganshi.
— De toutes les manières Karas serait incapable de lancer l’attaque psychique dont nous avons été victime et qui nous a amené en ces lieux. Sa technique que l’on croyait imparable, ne consistait qu’à lancer des bombes sur ses ennemis.
— Tu sembles en savoir beaucoup sur lui, il me semble. De quelles natures étaient vos relations ? ironisa le démon de feu.
— Que veux-tu insinuer ? De quelles relations es-tu en train de parler ? Nous n’en avions aucune ?
— Veux-tu me faire croire qu’il n’existait aucune complicité entre vous ? Vous êtes aussi efféminé l’un que l’autre. Il a bien du se passer quelque chose entre vous pour que tu éprouves une haine aussi vivace et tenace envers lui, fit remarquer son ami.
— Ce rayon t’a certainement plus atteint que je ne l’aurai cru. Peu importe, Karas n’est nullement responsable. Tu ferais mieux de te trouver un autre coupable mon vieux. Un conseil, ne compara jamais ce youkai inférieur à moi tu entends ! Il a une technique mal saine et aucun principe, s’énerva le jeune homme aux cheveux rose.
— Qu’en sais-tu pauvre tâche ? Pourquoi est-tu si certaine de son innocence.
— Karas ne peut être le coupable. Je me suis personnellement charge de son sort, répondit froidement le Yokho.
— Ca je le sais aurais-tu oublié que j’ai moi aussi assisté au tournoi de l’ombre ? rétorqua le brun. Je sais pertinemment que ta plante vampire avait eut raison de lui.
— Karas n’est pas mort durant le tournoi. J’ai arrêté à temps ma plante, avant qu’elle ne le vide complètement de son sang. Expliqua Kurama.
— Pardon ? C’est une plaisanterie j’espère ? Tu as épargné un ennemi ? J’avoue avoir un peu de mal à croire cela ! Tu te ramolli yokho Kurama, lui dit Hiei en reniflant.
— Je ne l’ai pas fait parce que j’ai eut pitié de lui ou que je m’étais brusquement découvert des affinités avec lui. Il demeurait mon ennemi quoi qu’il en soit. Ce combat était une sorte de teste. J’avais réussit à le vaincre sans avoir eut besoin d’avoir recours aux pouvoirs du Yokho, cela me suffisait. Sa défaite était amplement suffisant le tuer n’aurait servit à rien.
— Je vois ! Dans ce cas pourquoi es-tu revenu sur ta décision ? demanda le brun.
— Cet impudent m’a insulté ! fut la réponse de son ami.
— Pardon ? Tu as tué Karas pour une insulte ?
— C’est exact ! Il m’a outrageusement insulté en me déclarant sa flamme ! s’offusqua Kurama.
— Veux-tu me répéter cela un peu ?
— Tu as parfaitement bien compris. J’avoue ne pas comprendre ton étonnement, après tout ce que nous venons de vivre, tu ne devrais pas l’être, fit remarquer le Yokho.
Le Koorime regarda son compagnon de route, surpris. Puis ses épaules commencèrent à être secouée de soubresauts. Kurama le fixa surpris. Qu’arrivait-il à Hiei ?
Le démon de feu pouffa, puis ne pouvant plus longtemps se retenir, il éclata franchement à rire.
— Aaaahhhh !!!! Karas t’a fait une déclaration d’amour. Oh ! Non ! c’est trop…. Aaaaahhh !!!! Et tu l’as pulvérisé pour cela. Aaaaaah !!!!
— Je ne trouve pas cette situation drôle du tout ! Espèce d’idiot ! lui cria Kurama.
Hiei était plié en deux, ayant momentanément sa blessure et l’endroit où il se trouvait. Néanmoins celle-ci le ramena douloureusement à l’ordre.
— J’ai au moins le mérite de parvenir à te faire rire, ce qui n’est pas chose facile ! dit Kurama satisfait.
— Humf, maugréa le démon de feu. As-tu sérieusement tué Karas pour cette raison ? interrogea Hiei.
— Pourquoi me poses-tu cette question ? Tu me connais parfaitement, il me semble.
— C’est exact ! Et tu es bien pire que cela, confirma le démon de feu. Je tacherai de prendre mes précautions le jour où je devrais te déclarer ma flamme, ironisa t-il.
Kurama fit un sourire étrange à son ami.
— Avec toi, se sera différent, lui répondit le Yokho en entrant dans son jeu.
— Vraiment ? Et De quel point de vu ? interrogea t-il.
— Tu es le seul à parvenir à me supporter. Mis à part nos deux autres amis, Yusuke et Kuwabara. Tu es le seul à me comprendre si parfaitement. Toutefois, le jour où cela arrivera, je ne te tuerai pas. Je me contenterai juste de te briser un bras ou sans doute de fracasserais-je le crâne contre arbre, mais rien de bien méchant, mon ange, sourit le Yokho.
— Je dois m’estimer heureux dans ce cas, d’être ton ami. Je plains tes ennemis qui oseraient te faire une telle déclaration, se moqua Hiei.
— Beaucoup, répondit Kurama.
Après ce petit intermède, nos deux héros reprirent leur route.
Malgré leur décision de trouver un passage et de quitter ce monde, les youkai continuaient à tourner en rond.
La nature avait semble t-il décide de se liguer contre eux.
Un blizzard d’une épaisseur étouffante s’était levé et rendait toute visibilité nulle.
Les deux amis commençaient à se perdre de vue.
— Kurama !!! appela le démon de feu.
— Je suis là, Hiei répondit le Yokho.
Malheureusement les éléments déchaînés empêchaient aux deux démons de faire usages de leurs sens hyper développés, ainsi que de leurs pouvoirs.
Ils allaient définitivement se perdre.
Tout à coup, jaillissant du néant la Rose Wripe fendit l’étrange brouillard.
Hiei s’en saisit, ce qui permit au youkai de ramener son ami jusqu’à lui.
Lorsqu’il fut prêt de lui, Kurama le saisit fermement par le poignet et ne le lâcha plus.
— Plus question de me quitter ! Nous sommes arrivés ici ensemble et s’est tous les deux que nous repartirons !
— Idiot ! lui balança le démon de feu.
Il était assez gêné par l’attitude plus que protectrice de son ami.
Il était également agacé.

La progression devenait de plus en plus difficile.
Les deux amis avaient la sensation d’être complètement engloutis par ce blizzard.
Une impression mal saine les saisit.
Les ténèbres les enveloppaient entièrement.
Au sein de cette noirceur, ils aperçurent une lueur.
Avait-ils enfin trouvé la sortie ?
Les deux youkai se réjouissaient déjà.
Leur Joie fut de courte durée.
Ils virent approcher une jeune fille.
Celle-ci était vêtue d’une tunique transparente.
Ses longs cheveux roux flottaient autour d’elle tel un cocon.
Ses yeux brillaient d’une intensité particulière.
Et c’était cette lueur qu’il avait prit pour une sortie.
La voix de l’apparition était douce et apaisante.
— Il est dangereux de demeurer en ces lieux, les prévient-ils. Le blizzard se déplace à une vitesse époustouflante. Veuillez me suivre je vous prie afin de vous mettre à l’abris, leur proposa t-elle. Acceptez je vous pire l’hospitalité de mon maître vénéré.
— Tout ceci ne me dit rien qui vaille. Cette soudaine invitation, sent le piège à plein nez, murmura le Jaganshi.
— Sans aucun doute. Cependant, un piège vaut peut-être mieux qu’un blizzard maléfique et une randonnée éternelle dans un monde complètement inconnu, rétorqua son ami.
— Dans les deux cas nous somme prit au piège. Nous n’avons donc aucun choix, maugréa t-il.

 

A suivre …