Pour L'Eternité
( Yu Yu Hakusho )
Titre :
Pour l’Eternité
Auteur : Elfy
Chapitre : 05
Genre : Devinez !!!
Couple : Kurama X Hiei
Disclamer : Même bla bla
Note de l’auteur : Lisez le chapitre précédent. Ecriture italique couleur
: Les pensées des persos. La conversation mentale.
Pour L'Eternité
Le réveil
fut particulièrement brutal pour Démonia. La sensation que sa tête allait
exploser la saisit. Cette douleur accentua sa mauvaise humeur. Les souvenirs de
ce qui s’était déroulé lorsque Hiei l’avait quitté étaient plutôt obscurs. Que
lui arrivait-il ? Pourquoi se sentait-elle si étrange ? Elle était une reine
démoniaque et jamais aucun individu n’était parvenu à la toucher dans les
combats. Pourquoi se sentait-elle si mal ? Comme si l’on venait de brutalement
la frapper. Peu à peu les souvenirs affluèrent en son esprit. La reine se
rappelait avoir embrassé le démon de feu. Lorsque ses lèvres étaient entrées en
contact avec celle du démon de feu elle avait perdu connaissance. L’unique
sensation qui lui était restée durant cet échange avait été l’impression de son
Jagan. Ce qu’elle y avait vu n’avait fait que confirmer l’impression qu’elle
avait eut en voyant le démon de feu. Hiei ne s’était pas moqué de lui : la
fourberie, le mensonge, le meurtre, le sang, la torture. Tous ces qualificatifs
s’appliquaient bien au sanguinaire Koorime. Rien ne le faisait reculer. Nul ne
l’effrayait. Le mort paraissait guider son existence….
Démonia avait aimé ce qu’il avait vu, ce qu’elle avait ressentit en plongeant au
sein du Jagan du démon de feu.
- Ce démon de feu est réellement parfait ! Ce baiser était d’une perfection ! Je
l’ai ressentit. Il est là, en lui. C’est lui ! Je le veux et je l’aurai… C’est
lui notre…. (rouge)
Les pensées de la reine Démonia furent interrompues par un déferlement d’énergie
démoniaque.
Elle leva les yeux et vit Hiei. Son regard s’agrandit de surprise. Puis un
sourire cruel se dessina sur ses lèvres. Elle ne s’était donc pas trompée. Hiei
était un démon particulièrement démoniaque. Le Koorime tenait dans chacune des
ses mains, une chaîne à l’extrémité de chacune d’elle se tenait respectivement
Perfidious et Kurama. Ceux-ci étaient à moitié nus et couvert de sang. De
nombreuses traces de coups se remarquaient sur leurs corps à tous deux.
- Monseigneur Hiei ! Je suis ravie de votre retour ! Que m’amenez-vous ? demanda
t-il hypocritement.
- Deux présents, répondit Hiei, en faisant un sourire démoniaque.
- Etait-il nécessaire de les envelopper dans un tel papier cadeau ? plaisanta la
reine.
- Urgent même. Ces cadeaux étaient un peu récalcitrants à l’emballage. J’ai du
employer les grands moyens, expliqua t-il.
Le Koorime tira violemment sur la chaîne de Kurama.
- Je suis certain qu’ils se montreront plus coopératifs, dit-il. Surtout toi
Yokho !
Kurama leva un regard trouble vers son démon de feu. Celui-ci était éclairé par
une lueur de haine. Envers Démonia la responsable de cette situation. De
crainte, dans le regard du yokho que d’ordinaire rien n’ébranlait. C’était
l’appréhension qu’il éprouvait à l’idée que son ami risquait de conserver cet
état démoniaque perpétuellement. De l’impuissance, face à son incapacité d’aider
ou de libérer son bien aimé Hiei.
- Oui, souffla le Yokho. Je le serais, promit-il.
Kurama semblait se trouver dans un état d’épuisement extrême.
- Soit plus respectueux envers moi Yokho ! Appelle-moi maître, ordonna t-il à
son ami.
Kurama fronça les sourcils et jeta un regard de la mort qui tue à son aimé.
- Oui maître Hiei ! Je ferais comme bon vous semble mon maître. Je suis à vos
ordres. Afin de satisfaire à tous vos désirs mon maître, minauda t-il.
Ce fut au tour du démon de feu de froncer les sourcils. Que faisait cet idiot de
Yokho ? Il risquait de faire tomber tout leur plan tomber à l’eau s’il en
faisait trop ! Hiei décida de le sermonner mentalement.
- Vas-tu cesser tes idioties ! l’apostropha t-il.
Afin qu’il saisisse le message, le Jaganshi lui lança un vague d’énergie
d’avertissement qui lui traversa le corps.
- Que cherches-tu à faire ? s’énerva t-il. A ce que
nous soyons découverts ? Ne te rends-tu pas compte qu’en en faisant trop tu
risque d’éveiller ses soupçons ! Quel crétin tu fais quand tu t’y mets !
Kurama plongea son regard dans le sien et une fois de plus décida de
l’asticoter.
- Encore s’il te plait ! quémanda t-il.
- Pardon ? Crois-tu que se soit le moment pour
t’adonner à tes petits jeux de mise en boîte, s’énerva le Koorime.
- Ce n’est pas un jeu mon ange. Je suis sérieux.
C’était délicieux ! Recommence s’il te plait, demanda t-il encore.
- Espèce de Yokho pervers ! Tu ne songes qu’à cela !
- Je sais, je l’avoue. Je le suis pleinement mon ange,
répondit Kurama.
- Encore heureux, que mon Jagan ait annihilé les
pouvoirs télépathiques de Démonia !
Cette dernière les observait, soupçonneuse. Que se passait-il entre eux ? Que
faisait-il ?
Elle se concentra afin de savoir ce qui se passait, elle en fut malheureusement
incapable.
La reine fronça les sourcils. Apparemment, le Jagan du démon de feu avait eut un
effet particulier sur ses pouvoirs. Elle ignorait cependant lequel. Elle
s’apprêtait à interroger le démon de feu, lorsqu’une manifestation démoniaque se
fit ressentir derrière le trône. La reine se redressa, puis quitta son trône et
disparu dans la pièce voisine. Hiei, Kurama se relâchèrent.
Ils allaient pouvoir cesser de jouer la comédie pendant quelques minutes.
- Je ne crois pas que j’aurai pu tenir une minute de plus, s’exclama le brun.
- Ne me dit pas que tes talents d’acteurs se sont envolés ? le taquina son ami.
- Comment veux-tu que je parvienne à me concentrer avec un clown tel que toi !
l’apostropha Hiei.
- Un clown peut-être mais qui à découvert que ta chère Démonia n’est pas notre
cible. Elle est manipulée, lança Kurama.
- Penses-tu m’apprendre quelque chose ? s’écria le démon de feu. Tu es
réellement long à la détente, fit remarquer le jeune homme.
- Veux-tu cesser de m’insulter ? s’écria t-il.
- Je le ferais lorsque tu cesseras de te comporter comme tel, l’apostropha le
Jaganshi.
- Idiot ! J’aimerai que tu y ailles un peu plus doucement, dit-il tout à coup. A
toutes fins utiles je te rappelle que l’on joue de la comédie, fit remarquer le
Yokho, en faisant une mine boudeuse.
- Quand ai-je dit que je jouais la comédie ? s’exclama le Jaganshi.
Il plongea un regard noir démoniaque dans celui du Yokho, tandis qu’un sourire
vicieux étirait ses lèvres.
- Il suffit ! Tu ne vas pas recommencer ta petite plaisanterie en privé !
s’énerve Kurama. J’ai horreur de ça.
- Que se passe t-il ? Aurais-tu peur que je redevienne le démon sanguinaire que
j’étais avant ? interrogea t-il.
Kurama eut un sourire étrange.
- Tu connais parfaitement mes craintes. Mes désirs, mes envies, répondit-il.
Kurama plongea un regard langoureux dans celui du Koorime. Afin de signifier ses
intentions, il s’humecta la lèvre supérieure du bout de la langue. Hiei rougit
violemment et lui jeta un regard plus que noir.
- Quand vas-tu cesser tes idioties ? Quand vas-tu comprendre qu’entre nous, il
n’y aura jamais que de l’amitié, s’écria le démon de feu de mauvaise foi. Il n’y
aura jamais rien ! hurla t-il presque.
- Jamais ! répondit Kurama, un sourire narquois étirant ses lèvres.
- Si tu continue sur cette voie je risque de perdre patiente et de réellement te
traiter comme un esclave.
- Oh oui ! se réjouit Kurama. Punissez-moi maître ! se moqua t-il.
Hiei fronça les sourcils. Il détestait lorsque Kurama faisait cela. Il ne le
prenait pas au sérieux et le mettait constamment en boîte. De plus il se sentait
complètement dominé par le Yokho.
Il était l’était pleinement. Lui, le Jaganshi, le sanguinaire Koorime. Pourtant
à une époque il en était avait été différemment. Il était… Un rire cristallin
fit les deux youkai se retourner. Perfidius était tout simplement entrain de se
moquer. Elle avait du mal à garder son sérieux devant les deux youkai qui ne
cessaient de se chamailler mais qui pourtant ne pouvaient demeurer l’un sans
l’autre. Il était évident qu’ils étaient attirés l’un vers l’autre.
- Pourrais-je connaître les raison de ton hilarité ! s’écria Hiei.
- Veuillez me pardonner monseigneur ! Mais vous êtes tellement drôle que je ne
parviens as à me retenir, pouffa la jeune femme.
- Tu ferais mieux de te comporter comme une esclave torturée au lieu de rire
bêtement ! l’apostropha le démon de feu. Vous feriez d’ailleurs mieux de vous
appliquer tous les deux en fait, les sermonna les Jaganshi. Contrairement à ce
que vous pouvez penser, Démonia n’est pas une idiote ! Elle risque de découvrir
la supercherie s’il elle vous trouve en train de pouffer au lieu d’agoniser. Je
ne vous conseillerai que trop de jouer le jeu à fond. Surtout toi maudit Yokho !
l’apostropha son ami.
Kurama eut un sourire charmeur.
- Si elle nous découvre tu n’auras qu’a déchaîner ton dragon noir contre elle,
se moqua Kurama. Chut ! Elle revient, les prévient t-il.
Hiei eut à peine le temps de jeter un regard de la mort qui tue à son ami que la
reine revenait effectivement dans la salle. Cela avait du être une réunion au
sommet fort intéressante, à en juger par la physionomie satisfaite de celle-ci
et le sourire cruel qui étirait ses lèvres. Hiei ne trouvait cela inquiétant.
Dignement, elle reprit place sur le trône puis fit un charmant sourire au démon
de feu.
- Veuillez pardonner ce départ précipiter Monseigneur, s’excusa t-elle. J’espère
ne pas vous avoir fait trop attendre ? demanda t-elle.
- Je me suis divertit en vous attendant ma chère, répondit Hiei en tirant sur la
chaîne de Kurama.
Il fit un sourire pervers en découvrant des crocs particulièrement effilés et
scintillants. Le Yokho se trouvait à quatre pattes aux pieds du démon de feu.
- Pourquoi s’en prend t-il toujours à moi ? s’énerva le Yokho. Je ne suis pas le
seul il me semble ! Si je ne le connaissais pas, je serai tenté de croire qu’il
fait du favoritisme. Je lui ferai payer cela. Je parai qu’il adore que je sois à
ses pieds ! Dans une position parfaite de soumis ! Pervers de Jaganshi !
Hiei qui avait suivit la conversation intimiste de son ami, eut un sourire ravi.
Voilà qui lui apprendrai ! Il était en train de lui faire payer pour toutes les
blagues qu’il lui avait déjà faites et également pour celle à venir.
- Je suis néanmoins réellement confuse de vous avoir fait attendre ainsi. Je
souhaiterais me faire pardonner, dit-il, un sourire cruel étirant ses lèvres. Je
serais daigniez honorer ce modeste présent.
La reine tendit la main et fit apparaître un long fouet semblable à la « Rose
Wripe de Kurama ».
Elle semblait tailler dans une plante étrange et sa couleur était celle du sang.
Hiei fixa l’objet avec désinvolture. Qu’était-ce encore que ces joujoux ?
- Que voulez-vous que je fasse d’un fouet ! s’impatienta le démon de feu.
Kurama qui avait observé l’objet fronça les sourcils.
- Ou là ! Problèmes à l’horizon mon démon adoré !
s’écria t-il.
- Qu’y a-t-il encore Yokho ? demanda le Jaganshi.
- Si cette chose est réellement ce à quoi je pense, nous sommes mal je t’assure
!
- Pourquoi paniques-tu ainsi ? Ce n’est qu’un vulgaire fouet.
- Ne l’as-tu pas reconnu ? N’as-tu entendu parler de la « Liane des Ténèbres »
demanda le Yokho.
- La liane des Ténèbres ? C’est un objet maléfique crée à partir du sang
empoisonné du prince des enfers. N’avait-elle pas été enfoui dans les entrailles
de la terre à la suite de la dernière bataille opposant le bien au mal ?
interrogea le démon de feu.
- Apparemment, elle n’avait pas été assez soigneusement dissimulée, si Démonia
se trouve en possession de celle-ci.
- Que faisons-nous ? demanda le Jaganshi.
- Que veux-tu que nous fassions ! Nous continuons jusqu’au bout mon cœur.
- Sais-tu ce que cela signifie ? Connais-tu les « vertus de cette liane » ?
Sais-tu pour qui et pour qu’elle raison le Seigneur du mal l’a créé ? interrogea
le démon de feu, furieux.
- Je suis un Yokho et aucune plante n’a de secret pour moi. Nous Yokho agacions
en quelques sorte sa majesté incontestée du mal. Il nous trouvait trop arrogant,
trop vicieux, semble t-il, nous lui faisions de l’ombre. Ce qui je crois devait
l’insupporter était le fait que nous utilisions parfois nos pouvoirs et celui
des plantes afin de soigner des êtres qu’il jugeait indigne, expliqua Kurama.
- Pourquoi cela ne m’étonne pas ! Vous, vous arranger toujours vous, Yokho pour
que l’on vous punisse d’une manière ou d’une autre, lui reprocha le démon de
feu.
- Avoue que tu adores ça ! se moqua t-il.
- Crétin ! Très bien ! Je veux bien continuer ! Mais je te préviens, au premier
signe de danger extrême, moi je la pulvérise et on se tire d’ici ! lui dit-il.
J’en aie assez de faire le pitre pour satisfaire la curiosité de monsieur,
commença à s’échauffer le brun.
- Ce que tu peux être nerveux quand tu t’y mets ! Voyons jusqu’où ira cette
chère Démonia.
Les deux youkai avaient interrompus leur conversation mentale. Hiei était revenu
à la réalité. Il leva un regard froid sur la reine démoniaque. Celle-ci lui
adressait la parole.
- Que pensez-vous de mon cadeau Monseigneur ? interrogea Démonia.
- Je suis un démon sanguinaire ! Pensez-vous que j’ai du temps à prendre à
fouetter des esclaves, comme un vulgaire négrier, s’insurgea t-il.
Le ton du démon de feu était furieux. Ses yeux lançaient des éclaires.
- Veuillez me pardonner Monseigneur ! Je n’avais aucune intention de vous
offenser. Mon seul désir était de vous plaire, s’excusa la reine.
S’il n’avait pas été si réellement furieux, Hiei trouva drôle la tronche de
Démonia.
- Cette arme n’est pas un vulgaire fouet. Songez au plaisir que vous éprouverez
à en frapper votre amant désobéissant Monseigneur. Je puis vous garantir que
vous éprouverez une sensation inégalable à le soumettre d’avantage à votre
volonté. Je ne vous parle de pas du plaisir que vous éprouver à voir son sang
s’écouler langoureusement de ses plaies, continua t-elle.
Hiei fronça les sourcils. Il fut prit d’une brusque envie de vomir, la reine en
avait la bave aux lèvres. Le mot démoniaque ne s’appliquait plus à elle. Hiei
jeta un regard vers la reine, puis vers Kurama et Perfidius. Brusquement il
apparu devant Démonia et la prit brutalement dans ses bras.
- Vous êtes parfaite, dit-il avant de l’embrasser passionnément.
Cette dernière répondit avec feu au baiser, avant de perdre connaissance. Hiei
la repoussa assez vivement sur le trône et réapparu devant Kurama, il
s’accroupit devant lui, puis commença à ouvrir les chaînes. Le Yokho posa sa
main sur la sienne et leva des yeux surpris vers lui.
- Peux-tu m’expliquer ce que tu es train de faire Koorime ? interrogea Kurama.
- C’est pourtant évident ! Je vous libère et nous, nous tirons de ce lieu maudit
! répondit-il. J’en aie vraiment marre de tout cela.
- Hors de question ! s’insurgea le Yokho.
- Comment ça ? C’est moi qui commande ! s’énerva Hiei. Je t’ai dit qu’on s’en
allait. J’ignore ce que tu t’es fixé comme mission, mais sache qu’il est hors de
question que je demeure une minutes de plus ici. Tu connais parfaitement les
intentions de Démonia. Tu es conscient qu’elle souhaite que je te frappe avec
cette « liane des ténèbres » jusqu’à ce que ton sang s’écoule. Elle désire que
je te vide de ton sang.
- J’en suis parfaitement conscient. Fait ce qu’elle te dit Koorime ! Ainsi tu
lui prouveras que tu es pleinement de son côté et elle laissera tomber ses
défenses, nous serons en mesure de connaître l’identité de ce notre hôte
invisible, affirma Kurama.
- Baka de Yokho curieux ! Tu vas en crever ! lui dit-il.
- Je sais, fut la réponse de ce dernier. Tu me connais parfaitement, j’aime
vivre dangereusement.
- Cette vie avec laquelle tu joues si bien ne tiens qu’à un fil, baka.
- Pourquoi t’inquiètes-tu tant pour moi ? interrogea narquoisement le Yokho.
Vais-je te manquer si je meurs ?
- Baka ! Il n’est pas question de ça ! s’énerva t-il.
- Avoue que tu m’aimes ! insista Kurama.
- Tu es trop imbu de ta personne Yokho. Tu es mon ami et il est normal que je
m’inquiète c’est tout.
- Ben voyons !
- Baka, baka, baka de Yokho prétentieux, s’énerva le démon de feu.
- Je t’aime aussi, se moqua Kurama. Mon petit démon soumis….
- Je…. Bon il vaudrait mieux qu’à son réveil Démonia me trouve en train de faire
ce pour quoi elle m’a apporté ce fouet.
Le démon de feu tendit la main, et celui-ci y apparu. Il saisit ferment celui-ci
et leva l’arme mortellement démoniaque pour...
Démonia revient lentement à elle. Une fois de plus elle avait perdu
connaissance. Il n’y avait plus aucun doute possible, l’énergie du Jagan de Hiei
lui avait fait d’une manière ou d’un autre perdre connaissance. A quoi jouait le
démon de feu ? Elle leva les yeux afin de découvrir un spectacle inattendu. Le
démon de feu était entrain de frapper son amant à l’aide de la liane.
Elle ne se s’était donc pas trompée. C’était bien lui. Son seigneur. Hiei
frappait son ami avec rage, on sentait le désir de faire mal, de blesser, de
faire couler le sang. Les plaies s’étaient mises à saigner. Un sourire
diaboliquement pervers étirait les lèvres du Jaganshi. Hiei sentait le Yokho
faiblir, néanmoins il devait tenir. Comme il haïssait Démonia ! Elle le forçait
à frapper son ami. Le seul être qui avait une réelle importance. Comme il
détestait Kurama de le pousser à faire une telle chose ! Tout cela par
curiosité. S’il ne le frappait pas déjà, il lui aurait bien administré une
raclée. Le démon de feu était si furieux qu’il frappa plus sauvagement le Yokho
qui perdit connaissance. Démonia bavait comme une malade, un sourire cruel
étirait ses lèvres de la reine.
- Quelle perfection ! C’est lui, elle ne s’était pas
trompée…. Ton peuple bien aimé n’attend que toi Seigneur ! Que vous
êtes impitoyable mon prince démoniaque ! lui dit Démonia.
- J’avoue que frapper cet orgueilleux Yokho m’a beaucoup plut, répondit le démon
de feu.
- Nous sommes heureux de vous savoir parmi nous, lui dit reine démoniaque.
- Nous ? s’enquit le Jaganshi.
- Permettez-moi de vous présenter celui qui a permit le retour de notre Seigneur
parmi nous, expliqua la jeune femme.
Hiei avait le regard froid, empli de haine…
Un individu de manière étrange apparu, il portait un masque effrayant. Hiei
fronça d’avantage les sourcils.
- Il est inutile de te cacher Karaz, s’exclama Hiei. J’ai reconnu ton aura.
- Rien ne t’échappe ! N’est-ce pas Koorime ? rigola l’interpellé. Quoi que je
trouve que tu en as mis beaucoup de temps à comprendre. J’imaginais que le rêve
t’aurais mit sur la voie, susurra t-il.
Hiei lui jeta un regard de la mort qui tue.
- Ainsi donc cet horrible rêve c’était toi ! Et je suppose que c’est à toi que
nous devons ce carton d’invitation dans ce monde démoniaque en compagnie de
cette horrible reine démoniaque.
- Nani ! s’écria cette dernière. Que veux-tu dire ? s’écria t-elle.
- Qu’imaginais pourriture ! l’insulta le démon de feu. Que ton minable blizzard
était parvenu à déclencher l’extériorisation de ma partie démoniaque. Nul
jusqu’à ce jour ne s’est vanté de m’avoir manipulé, ricana le Jaganshi.
- Tu t’es joué de moi ! Démon sanguinaire. Comment as-tu osé ainsi me trahir,
moi la reine Démonia, se fâcha t-elle. Je vais….
- Ferme là ! s’écria Hiei.
Le regard du démon de feu s’était illuminé d’une lueur tellement rouge que la
reine obtempéra sans mot dire. Pour la première fois de sa vie, une peur panique
venait de s’emparer d’elle.
Jamais cela ne lui était arrivé. Elle ne s’était pas trompée, il était
réellement Son Seigneur et maître.
- Inutile de fustiger cette pauvre créature. Elle n’est qu’un pion à ma solde,
continua Corbeau. Je dois avouer que je suis réellement déçu. Finalement tu es
aussi bête que tu en as l’air, se moqua t-il. Pourquoi te fâches-tu ? Est-ce
parce que ce que j’ai découvert ce que tu dissimulais en ton cœur ? demanda
t-il.
Hiei lui jeta un regard haineux, néanmoins demeura silencieux. Ainsi donc, il ne
s’était pas trompé ! Kara était l’instigateur de tout ceci. Par sa faute, il
avait du frapper son ami, l’être qu’il appréciait le plus au monde. Il allait
payer. Hiei tira son sabre, prêt à foncer sur son ennemi.
- Tu es mort ! s’écria le démon de feu.
- Je te l’interdis ! l’arrêta Kurama.
Le démon de feu fut stoppé dans son entreprise. Il se tourna vers Kurama qui se
relevait péniblement aidé de Perfidius….
- Que fais-tu ? s’écria le Jaganshi. Tes blessures sont trop profondes et trop
importantes, tu n’es pas en état de battre. Reste en dehors ! lui ordonna t-il.
- Il est inutile de t’exciter Koorime ! Ce combat est le mien ! répondit-il.
Le Jaganshi fronça les sourcils….
- Qu’avait encore l’intention de faire cet insupportable démon de feu ?
Kurama lui fit un sourire charmeur, puis darda un regard froid vers son ennemi.
Il avait lâché la suivante puis d’un pas plus assuré, il se dirigea vers ce
dernier.
- Avant que je ne te tue ! J’aimerais que tu me dévoiles ta véritable indenté et
que tu me dises ce que tu as fait de Karaz ? interrogea le Yokho.
L’imposteur eut un mouvement de recule puis éclata de rire.
- Je vois que l’on ne peut rien te chercher, dit-il. Ma véritable identité te
sera révélée en temps voulu. Quant à Karaz il est parfaitement bien où il se
trouve ce traître ! rétorqua le faux Karaz.
- Peu importe ! J’ai un petit compte à régler avec toi, pourriture l’insulta
t-il. Tu as semé le doute en l’esprit de celui que j’aime. Tu nous attiré ici et
mis nos vie en danger. Tu as forcé celui que j’aime par l’intermédiaire de cette
reine démoniaque à faire des choses dont il a horreur. Je déteste que l’on
touche à ma propriété…. Pour cela tu vas payer….
Hiei sursauta en entendant les paroles de Kurama. De quel droit ! Il n’était la
propriété de personne, pas même de ce pervers Yokho. Il délirait complètement,
il avait du frapper un peu trop fort. Il s’apprêtait à jeter un regard de la
mort qui tue à son ami, mais y renonça. C’était en fait peine perdue. Lorsque
Kurama avait décidé d’une chose, rien ne pouvait le faire changer d’avis. Pas
même lui. Une aura complètement démoniaque entoura le jeune homme à la chevelure
rose. De l’énergie se mit à crépiter autour de lui. Hiei connaissait cette aura,
il savait ce que s’apprêtait à faire le jeune homme. Quel idiot !
- Je te le déconseille Kurama ! Ton corps n’est pas en état de recevoir une
telle puissance. Tu es beaucoup trop affaibli pour faire appel à lui.
- Tais-toi ! lui ordonna t-il.
Le jeune homme fut entouré d’une brume opaque, des éclaires se mirent à
crépiter, puis lorsque le brouillard se dissipa, Yokho Kurama apparu à la vue de
tous. Le voleur légendaire était de retour…
Kurama avait une fois de plus fait appel à lui. Hiei le fixait, admiratif, le
regard empli de haine, froid et vicieux de Yokho Kurama lui plaisait,
l’envoûtait. Yokho Kurama l’avait toujours fasciné et cela n’avait pas changé.
Le voleur légendaire posa un regard froid sur le Jaganshi, néanmoins il lui fit
un tendre sourire puis il reporta celui-ci sur l’imposteur.
- L’heure est venue de payer démon !
De toutes les plaies ouvertes de son corps meurtri, jaillirent la graine de la
mort. Celle-ci libéra une énorme plante qui alla frapper le faux Karaz. Le Yokho
tomba à genoux, tandis que la terre s’ouvrait et engloutissait l’imposteur.
- Vous n’avez pas finit d’entendre parler de moi ! hurla t-il. Je reviendrais !
menaça t-il. Le jeu ne fait que commencer !
Démonia vit son maître disparaître, puis elle ne sentit que le silence. Elle
porta son regard sur Hiei, qu’elle vit se scinder en plusieurs morceaux.
- Retourne en enfer et accompagne ton maître ! lui dit-il.
La reine démoniaque réalisa que le démon de feu, venait de la découper en un
nombre infini de parties. Il étai réellement machiavélique ! C’était bien lui,
le doute n’était plus possible. La première phase du réveille avait été
enclanché….
Tandis que la reine disparaissait dans les entrailles de la terre, un rayon
d’énergie jaillit du corps de celle-ci pour aller frapper Perfidius. Nos deux
youkai étaient beaucoup trop occupés à chercher une sortie pour s’en apercevoir.
Yokho Kurama était épuisé, il n’avait plus aucune force, il avait jeté ses
dernière forces, puisé dans son ultime source d’énergie et était maintenant à
bout de force. Il avait mit tout ce qui lui restait d’énergie dans cette
attaque.
« La liane des Ténèbres » l’avait très sérieusement atteint. Hiei reparu aux
côtés de son ami.
- Quittons cet endroit mal saint ! ordonna t-il. Je commence à étouffer, maugréa
le démon de feu.
- Suivez le guide, dit simplement Yokho Kurama. Il me reste encore un peu de
force pour nous faire sortir de ce monde.
Kurama lâcha une graine qu’il fit germer qui donna un arbre, qui en poussant,
les saisit tous les trois. Ils se laissèrent faire. L’arbre fit exploser
l’asphalte et ils atterrirent en pleine rue. Sans un mot Hiei saisit les
poignets respectifs de Kurama et Perfidius et disparus. Il réapparu dans la
maison de Kurama.
La mère de ce dernier l’attendait. Lorsqu’elle vit Hiei tenant le poignet de la
jeune femme, puis celui de Yokho Kurama, elle comprit. Elle demeura silencieuse
quelques minutes. Elle fixa le démon de feu étrange.
- Allongez mon fils dans sa chambre, je reviens avec la trousse à pharmacie
dit-elle simplement.
Hiei obéi. Il allongea le Yokho sur le lit, puis il s’assit à ses côtés. Ce
dernier ouvrit doucement les yeux.
- Qu’y t-il ? Pourquoi me fais-tu ces yeux de reproches ? interrogea Kurama.
- Te sens-tu bien maintenant ? demanda t-il. Tu as fait ton intéressant ! Le
beau Yokho Kurama a fait son entrée, il a dégommé le méchant vilain pas beau et
tout est bien qui finit bien, énuméra le brun, furieux. Peu importante qu’il ait
fait usage de la graine de la mort alors que son corps était dans un état
d’extrême épuisement ! continua t-il à s’énerver.
- Pourquoi te fâches-tu mon beau démon ? demanda Kurama. Tu savais pertinemment
ce qui allait se passer ! Tu m’as laissé faire il me semble.
- Que pouvais-je faire d’autre ?! s’insurgea le démon de feu. Tu n’écoute jamais
lorsque l’on tente de te raisonner tu n’en fait qu’à ta tête ! s’écria le
Jaganshi.
- Ne crie pas si fort mon amour. Je tiens à te signaler que je suis à l’article
de la mort.
- Hilarant, maugréa le démon de feu. A ta place je ne plaisanterais pas avec ce
genres de choses.
- Ne crois-tu pas que nous devrions parler d’autres choses que de mon imminente
disparition, plaisanta le Yokho Kurama.
- De quoi désirais-tu parler ? demanda rageusement Hiei.
Yokho Kurama jeta un regard étrange à Perfidious. Le démon de feu se tourna vers
la jeune suivante.
- Laisse-nous ! ordonna t-il.
La jeune femme jeta un regard étrange au démon de feu, tandis qu’une lueur de
haine apparaissait dans les yeux qu’elle posait sur Kurama. Pourtant elle obéi
cependant à contre cœur.
- Nous sommes maintenant seuls, vas-tu me dire ce qui se passe ? J’espère que tu
n’as pas renvoyé cette fille en raison de la jalousie qu’elle sollicite en toi ?
s’exclama le démon de feu. Je t’ai pourtant bien fait comprendre que je ne
ressentais rien à son égard tu…
- Cette fille n’est pas ce qu’elle prétend être, répondit Kurama. Et il est
exact que je ne l’aime pas. J’ignore si tu l’as remarqué, mais elle te suit
partout, fait des yeux émerveillés de jeune fille pourtant tout cela sonne faux.
Kurama, commença le démon de feu.
- Ecoute mon bien Koorime. Ce faux Karaz était le maître de Démonia et sa
présence n’était pas fortuite. Je pense qu’ils sont à la rechercher de Daïzagu.
- Qu’avons-nous avoir dans leur histoire ? demanda le démon de feu.
- J’ignore ce que nous venons y faire, néanmoins une chose est certaine, il
pense que nous savons quelque chose à propos de ce démon. Surtout que tu leurs
es particulièrement précieux, continua t-il. Si Démonia tentait faire le
Jaganshi démoniaque refaire surface, il y avait une raison à cela. Tu dois faire
partie du plan de résurrection de Daïzagu. De quelle manière je l’ignore. Il est
cependant évident que tu as une importance capitale pour eux, se moqua presque
Yokho Kurama.
- Que veux-tu que cela me fasse ? interrogea le Jaganshi. Que nous ayons vaincu
des ennemis qui reviendront très bientôt et que ceux-ci soient de fervents
serviteurs d’un Dieu sanguinaire et qu’ils aient l’intention de m’utiliser afin
d’activer la résurrection de ce démon m’est parfaitement équidistant ! Ils
veillent sur moi, grand bien leurs fasse ! Tu es au seuil de la mort et tout ce
qui t’intéresse est de garantir ma sécurité ! J’ai toujours su que tu étais un
malade ! le sermonna Hiei.
- Je sais ce qui explique pourquoi tu me supportes. Tu n’aimes que les
psychopathes. Plus sérieusement. Je n’aime pas te laisser seul mon cœur. Tu fais
toujours des bêtises, plaisanta t-il.
Le Jaganshi jeta un regard noir à son ami.
- Idiot !
Tout à coup, à la grande surprise de Kurama, Hiei tendit la main et entrelaça
ses doigts aux siens. Kurama sourit. Pour la première fois depuis qu’il avait
littéralement avoué au démon de feu qu’il le voulait et qu’il l’aurait que ce
dernier faisait de lui-même un geste vers lui.
- Cesse de sourire niaisement, l’apostropha le Koorime.
- Je suis mourant et j’ai le droit de rire niaisement si je le souhaite,
répondit le jeune homme aux cheveux rose. Que fais-tu des dernières volontés
d’un mourant ? demanda t-il.
- Ce que tu peux m’agacer ! s’énerva Hiei.
Kurama sourit. Il était heureux. Hiei avait l’intention de l’assister dans ses
derniers moments…
Pourvoir attendre ses derniers moments en compagnie de celui qui faisait battre
son cœur était la meilleure chose qu’il pouvait lui arriver.
- J’ignore si je te l’ai dit. Mais je t’aime, avoua t-il.
- Mouais ! maugréa le démon de feu. Ca je le sais.
Il sentit la main de son ami faiblir dans la sienne. Le Koorime la serra plus
fermement. Bientôt, il ne sentit plus. Puis le corps de Yokho Kurama devient
translucide, jusqu’à ce qui ne reste plus rien. Le Jaganshi regarda
l’emplacement où reposait il y avait quelques minutes son ami, son compagnon de
route, un être cher…
- Je sais idiot, je sais parfaitement ce que tu ressens pour moi et ce, depuis
des siècles, malheureusement tu ne sauras jamais que….
A suivre …