Pour L'Eternité
( Yu Yu Hakusho )
Titre :
Pour l’Eternité
Auteur : Elfy
Chapitre : 06
Genre : Devinez !!!
Couple : Kurama X Hiei
Disclamer : Même bla bla
Note de l’auteur : Lisez le chapitre précédent. Ecriture italique couleur
: Les pensées des persos. La conversation mentale.
Pour l'Eternité
Quatre jours firent suite à la si soudaine disparition de Kurama. Les amis du
Yokho ne parvenaient pas encore à réaliser qu’il était partit de manière
définitive. Hiei quant à lui, ne l’acceptait tout simplement pas.
Il avait préféré disparaître. Comme chaque fois qu’un évènement ou qu’une
situation devenait gênante pour lui. Tous se demandaient où avait bien pu
disparaître leur ami ? Kurama ne s’était pas éteint de manière normale. Son
corps s’était dissous dans l’espace… Il n’y avait aucune trace de lui… Que
signifiait cette disparition subite ? Pourquoi ne parvenait-il pas à se
focaliser sur l’aura du jeune homme ? Kooema lui- même avait échoué dans sa
localisation du Yokho. Les pouvoirs du médium étaient impuissants. Même ceux du
Mazoku. Aucun des membres du groupe n’étaient en mesure de retrouver, la
présence de Kurama.
Le seul qui aurait été en mesure de le faire était absent.
Hiei….
Le démon de feu avait brusquement disparu après la mort de son ami. Il ne
comprenait ce qui lui arrivait.
Leur amitié durait depuis de longues années. Pouvait-il parler d’amitié,
concernant le Yokho ?
Ils avaient été compagnon de route très longtemps. Aujourd’hui il n’était plus….
Le Jaganshi ignorait comment continuer à vivre. Il était troublé par les
sentiments qu’il ressentait. La peine face au décès de son ami. Le trouble,
concernant ce qu’il ressentait et sur lequel il ne parvenait à mettre un nom.
Le Koorime était un enfant maudit. Sa vie avait été continuellement marquée par
la souffrance. Déserté par l’amour. Il avait toujours été seul. Très vite, Hiei
avait apprit à ne faire confiance à personne, à ne compter que sur lui-même. Ses
fréquentations ne lui avaient d’ailleurs pas donné le choix. Il s’était imposé
une ligne de conduite, ne jamais s’attacher. Le démon de feu s’était forgé un
bouclier. Avait élevé un mur entre lui et les autres : Il s’était isolé.
« Moins on a d’amis et moins l’on souffre lorsque ceux-ci vous trahissent ».
Kurama était le premier que Hiei avait autorisé à pénétrer dans sa tour
d’ivoire. Il avait enfreint tous ses principes de bases et il le regrettait. Le
vide que marquait l’absence de Kurama était grand et l’étreignait au cœur.
C’était pour Hiei une faiblesse que ressentir un quelconque sentiment envers son
compagnon de route. Que se soit de l’amitié ou de la peine.
Kurama lui avait durant des années mené la vie dure, le faisant tourner en
bourrique, se moquant constamment de lui, malgré tout, il ne pouvait nier que le
pervers Yokho lui manquait. Il du reconnaître qu’il appréciait lorsque ce
dernier lui faisait sentir qu’il le désirait.
Quelle décision prendre ? Rentrer ou prolonger son séjour dans le Makaï ?
Botan se tenait devant le bureau du grand Koeema. De toute l’histoire du Reïkan,
jamais un tel évènement ne s’était produit. Chaque défunt doit être guidé
jusqu’à ce que l’on appelle « le royaume des morts ».
Dans d’autres contrées, on le nomme « l’Hadès » ou autre. Et c’est Botan qui se
trouve être le guide du royaume des morts. Elle avait attendu l’âme de Kurama
afin de l’escorter, malheureusement celui-ci n’avait pas été au rendez-vous.
L’effervescence était à son comble dans le Reïkan. Le chef du royaume des morts
donnait de nombreux ordres que ses subalternes s’empressaient d’exécuter. Botan
elle-même ne comprenait pas ce qui se passait. Il était arrivé de perdre des
âmes qui s’étaient égarées. Mais qu’une âme ne se présente pas aux portes de la
mort, c’est réellement étrange. Le Reïkan n’avait jamais vu une telle
effervescence depuis la résurrection d’Uramechi en Mazoku….
Le royaume des morts n’était pas le seul lieu où régnait une effervescence sans
nom. Dans la demeure de Kurama une agitation sans nom régnait. Depuis la
disparition de Kurama, Perfidius se comportait de manière étrange. Il lui
arrivait d’avoir, la jeune femme avait des absences qui duraient certaines fois
plus que la normale. Lorsqu’elle revenait, la suivante n’avait plus aucun
souvenir de ce qui lui était arrivé. A d’autres moments, son comportement
frisait le dédoublement de personnalité. On avait l’impression qu’un autre être
parlait à travers elle. Yusuke dans certaines de ses paroles, des gestes et même
dans son comportement avait la sensation de reconnaître leur défunt ami.
Le Koorime apparu dans la chambre de Kurama. Yusuke ainsi que les autres
camarades de ce dernier étaient réunis autour de Perfidius. Celle-ci était
allongée sur le lit, elle semblait se tordre de douleurs. Ses yeux étaient
illuminés d’une lueur rouge. La jeune femme paraissait s’adresser à une autre
personne. En fait, elle paraissait être en conflit avec sa seconde personnalité.
- « Il est à moi, disait une voix méconnaissable ».
- « Je sais ce dont tu es capable, répondait l’autre ».
- « Quitte immédiatement mon corps, hurla la jeune fille ».
- « Jamais, rétorqua l’autre voix. Qui le protégera de toi ? Je suis là et j’y
resterai, continua la voix ».
- Pourriez-vous m’expliquer ce qui se passe ? demanda Hiei.
- Apparemment ta fiancée semble avoir un dédoublement de personnalité ! expliqua
Kazuma.
Le démon de feu lui jeta un regard de la mort qui tue en une fraction de
secondes. Le Jaganshi s’approcha lentement de la jeune femme qui de toute
évidence se débattait avec son moi intérieur. Lorsqu’il fut près de celui-ci son
énergie s’enflamme brusquement tandis que de l’énergie s’élevait du corps de la
jeune femme.
Celle du démon de feu, fit de même. Les deux auras, s’affrontèrent brusquement,
puis doucement, lentement, langoureusement s’enlacèrent…
Hiei se sentit étrange.
Cette énergie, il la connaissait. Le Jagan du Koorime s’ouvrit brusquement.
- Kurama ! s’écria….
Une violente décharge envoya le démon de feu brusquement dans un coin de la
pièce.
- Hiei ! s’écria Yusuke en se précipitant vers lui.
Il s’accroupit près du démon de feu.
- Te sens-tu bien mon ami ? demanda t-il.
- Kurama est prisonnier ? répondit Hiei.
- Ou se trouve t-il ? interrogea le Mazoku.
Le Jaganshi demeura toujours silencieux.
- Je vois, répondit Yusuke. Très bien nous attendrons patiemment que tu le
ramènes.
- En attendant, nous veillerons sur ta fiancée, se moqua le Kuwabara.
- Baka ! répondit le démon de feu, en se redressant.
- Qui traites-tu de crétin, s’insurgea le médium. Espèce de nabot ! Veux-tu que
l’on règle cela dehors ? s’énerva le roux.
Hiei lui jeta un regard méprisant avant de se détourner.
- Je n’ai malheureusement pas le temps de t’écraser ! rétorqua le Jaganshi.
Puis il disparu de la vu du groupe.
- Idiot de nabot, il a de la chance d’être partit, j’aurais parfaitement pu
l’écraser d’un seul coup, se vanta Kazuma.
- Tu m’en diras tant, se moqua le Mazoku.
- Es-tu en train de te moquer de moi ? s’écria t-il.
- Moi ? Mais pas du tout ! Comment oses-tu penser cela de moi ? se moqua t-il.
Hiei se matérialisa dans le Makaï en moins d’une seconde. Depuis son départ,
celui-ci n’avait pas changé.
Le ciel de ce monde était toujours aussi sombre. Il était zébré d’éclairs. L’air
y était irrespirable pour un être normal, pesant…
Malgré le scellement de la porte entre le Nigenkaï et le Makaï, les démons
effectuaient d’incessant va et vient. Le regard du démon de feu s’était
illuminé. Comme l’avertissement d’un danger. Il entendit une voix nasillarde et
narquoise s’élever.
- Suis-je le jouet d’une illusion ? s’exclama ce dernier. Ne serais-tu pas le
sanguinaire Koorime ? demanda un démon qui était brusquement apparu devant notre
héros. Un démon de classe S ? C’est un honneur pour nous ! se moqua t-il.
- Si j’ai un conseil à te donner saleté c’est de t’écarter de mon chemin,
rétorqua le Jaganshi.
- Seigneurs des ténèbres, protège-moi, un affreux, méchant pas beau Koorime veut
me faire du mal, se moqua le démon.
Le démon de feu jeta un regard froid comme la mort. Ses yeux s’illuminèrent
d’une lueur dangereuse.
- Tu as intérêt à t’écarter de ma route, espèce de démon débile avant que je ne
fâche et que je ne te découpe en morceaux, commença le démon de feu.
- Lorsque l’on se trouve être le larbin d’un humain, on devrait éviter de faire
le fière, conseilla le démon fièrement.
- Tes insultes ne me m’atteignent pas espèce de larve ! l’insulta le démon de
feu. Je n’ai malheureusement pas le temps de te pulvériser. Je suis à la
recherche de quelqu’un, lui apprit Hiei.
- Notre maître nous avait prévenu que tu viendrais délivrer cette femelle. Je
dois avouer que j’ai énormément apprécié ce pervers Yokho, répondit-il. Il une
peau d’une texture particulière. Savais-tu que sa queue est un point névralgique
de son anatomie ? demanda le démon en ricanant.
Hiei serra les poings… Comment avait-il osé ?! Il s’était hasardé à poser les
mains sur son Yokho. Nul n’avait le droit de le toucher à part lui, tout comme
nul n’avait le droit de le toucher à part Kurama. Il avait osé effleurer la peau
de son ami et osait s’en venter. Il n’aurait jamais du toucher à Kurama. Son
regard s’illumina d’une lueur meurtrière. Le Jaganshi aurait souhaité interroger
le démon sur l’identité de ce maître, mais il était beaucoup trop en colère pour
laisser passer une telle chose. Le démon n’entendit que le bruit silencieux du
sabre. Il sentit une vive douleur aux poignets. Il vit le sang s’écrouler avant
de voir ses deux mains au sol. Un diabolique sourire apparu sur les lèvres du
Koorime.
- Nul n’à le droit de poser la main sur lui, siffla le démon de feu entre ses
dents.
- Que t’arrive t-il Koorime ? Qu’ai-je fait pour mériter une telle punition ? Ce
Yokho est-il si parfait ? Que représente t-il pour toi ? demanda t-il.
- Je n’ai aucun compte à te rendre pourriture de larve, l’insulte Hiei. Cette
blessure te rappellera que personne ne devra jamais porter la main sur Yokho
Kurama.
Laissant le démon là, hurlant de douleur, Hiei disparu. Le Jaganshi se
matérialisa devant un arbre immense…. Il paraissait ancien…. Il était entouré
d’énergie… Il vit Kurama à moitié absorbé par le végétal.
Celui-ci semblait drainer toute l’énergie du Yokho qui paraissait être dans un
état d’épuisement extrême.
Hiei fronça les sourcils.
- Pourquoi faut-il toujours que tu te fasses remarquer ?! s’écria le démon.
- Et toi ? Pourquoi as-tu mis tant de temps à répondre à mon appelle ? lui
reprocha Kurama.
- Comment voulais-tu que je te réponde s’il m’était impossible d’entendre tes
appelles, se fâcha presque le démon.
- Ben voyons ! Je suis certain que je vais encore être responsable de cette
situation, s’énerva à son tour le Yokho.
- Ne pensez-vous pas qu’il serait plus judicieux de quitter ce monde ? demanda
tout à coup une voix. Ensuite vous pourrez vous disputer tant que vous le
désirerez, continua Karas.
Ce dernier se trouvait dans la même position que Kurama. Cependant il paraissait
moins épuisé que lui.
- Pour une fois je dois reconnaître que je suis d’accord avec toi. Je vais
commencer par détruire cet arbre maudit.
Le Jaganshi se concentra et enflamme son énergie. Puis il déchaîna le dragon
noir contre celui-ci.
- Non ! s’écria Karas alors qu’il lançait celui-ci.
Le démon avait réagit beaucoup trop lentement. Il y eut une violente
déflagration, suivie d’une explosion. Hiei entendit le cri de douleur que poussa
son ami. Il comprit ce qui s’était passé. L’arbre avait substitué son être au
corps de Yokho Kurama. Il s’était ancré dans les entrailles du compagnon de
route de Koorime. L’arbre avait certainement remplacé les veines du Youkai par
ses racines et certainement son sang par sa propre sève. Furieux le démon de feu
lança un regard noir aux deux Youkai.
- N’auriez-vous pas pu me prévenir ? s’énerva t-il.
- Et toi ne pourrais-tu pas prendre tes responsabilités de temps à autre ? hurla
le Yokho. Tu es beaucoup trop empressé, voilà ton problème !
- Mon problème ? Je pense qu’il se tient juste devant moi. Mon problème est un
Koorime surexcité qui ne sait pas se retenir, incapable de montrer ses
sentiments, s’énerva Kurama.
- Comment ça surexcité ? hurla Hiei. Qui traites-tu de surexciter ? s’insurgea
t-il. Sache que je ne suis pas ce que l’on appelle une créature démonstrative,
dégoulinante de sentiment horriblement mielleux, renifla le Jaganshi.
- Oh toi ! Je…..
- Allez-vous cessez de vous chamaillez ? les arrêta Karas. Etripez-vous,
embrassez-vous ! Terminer dans un lit mais avant tous, quittons cet endroit
maudit, intervient-il.
- La ferme ! hurlèrent les deux Youkai en même temps.
- Vous voyez ! Vous êtes capable de vous entendre sur certains sujets, se moqua
t-il.
Quatre fentes fluorescentes se dardèrent sur Karas.
- Croyez-vous que vous me faites peur ? demanda t-il. En plus de mille ans vous
n’avez en aucune manière changé.
Hiei jeta un regard surpris à Karas. Qu’avait-il voulu dire ? Se
connaissaient-ils avant ? Il n’avait pourtant aucun souvenir d’une vie antérieur
où il aurait connu Karas ou Kurama. Il ne le connaissait que depuis quelques
centaines d’années.
- Karas la ferme ! lui hurla presque le Yokho.
Ce dernier lui fit un sourire narquois.
- Très bien je me tais, mais il faudra bien un jour….
- Karas, l’avertit Kurama, en faisant son regard s’illuminer d’une lueur
meurtrière, malgré son état.
- Que se passe t-il ? Qu’est-ce que c’est que toutes ces cachoteries ?
interrogea Hiei soupçonneux.
- Au lieu de poser des questions idiotes, tu ferais mieux de délivrer Kurama.
- A moins que tu ne sois aveugle, je tiens à te signaler que je viens de tenter
de le faire. Ma technique est inefficace, baka ! s’énerva Hiei.
- A ma grande honte, je dois admettre que je ne suis parvenu à rien avec mes
bombes. Peut être à faire exploser la végétation environnante, avoue t-il.
- Qu’as-tu l’intention de faire maintenant gros malin ? ironisa Hiei.
- Nos techniques s’étant révélées inefficaces, je ne vois plus qu’une seule
solution. L’arbre ayant entremêlé son sang ou remplacé le sang du Yokho par le
sien, il ne te reste plus qu’à boire le sang de Yokho.
- Pardon ! s’insurgea le démon de feu. Si c’était pour me donner une telle
solution il aurait mieux valu que tu la gardes pour toi et que tu la boucles,
s’énerva t-il.
- Que se passe t-il ? Boire du sang te poserait-il un problème de conscience ?
interrogea Karas en ricanant. Il me semble qu’à une époque tu n’avais aucun
problème à cela non ?
- Que veux-tu dire ? De toutes les manières, cela n’a rien à voir. J’étais un
démon assoiffé de sang et mes victimes je ne les connaissaient même pas tandis
que….
- Tandis que quoi ? interrogea le youkai.
Tout à coup, Kurama se mit à renvoyer une quantité importante d’hémoglobine.
- Kurama ! s’écria le démon de feu particulièrement inquiet.
- Je suis navré de te l’apprendre, cependant le seul moyen de le sauver est de
combiner ta technique du dragon noir aux molécules continues dans le sang du
Yokho. Dans ses veines circulent celui de cette arbres, c’est le seul moyen.
- Hors de question ! s’insurgea le Jaganshi.
- Quelle est donc cette attitude enfantine ! s’écria Kurama. Qu’est-ce à dire ?
Que mon sang n’est pas digne d’effleurer tes lèvres de démon sanguinaires ?
s’énerva t-il.
- Je commence à sérieusement en avoir assez de tes lubies ! se fâcha
sérieusement le Koorime. Tu m’as d’abord forcé à me transformer en négrier tout
ça parce que monsieur été curieux de connaître l’identité de son adversaire.
Maintenant tu me demandes de me transformer en vampire et de boire plaisamment
ton sang. Mais pour qui me prends-tu ? Où te crois-tu ? Penses-tu que je vais
obéir à ta volonté, uniquement parce que tu en exprimes le désir ! continua
t-il. Tu trompes lourdement Yokho.
- Tu feras ce que je te dirais. D’ailleurs tu obéis toujours à mes moindres
désirs. Tu as beau protester tu ne peux me résister. Tu es à moi, mon cœur et ma
volonté fait force de loi face à la tienne, lui dit Kurama.
- Comment ? s’insurgea t-il.
Le regard gris de Yokho Kurama était plongé dans le sien. Hiei savait qu’il
était incapable de résister à ce regard. Son ami l’avait toujours fasciné sous
cette apparence, il ressentait d’avantage sous cette apparence le magnétisme
animal du Yokho. Il le ressentait d’avantage sous cette apparence. Il avait beau
s’en défendre, il était prisonnier du pervers Youkai qu’il le veuille ou non. Et
il passait à tous ses caprices. Apparemment cela lui plaisait énormément en
plus.
- Cesse de te faire prier mon cœur, lui dit doucement Kurama, en souriant
malicieusement.
- Sais-tu que je te déteste Yokho Kurama, s’énerva le démon de feu.
- Je sais, je t’aime aussi mon cœur, l’asticota le Yokho.
- Baka ! Tu me rends fou ! s’écria le Koorime.
- Avez-vous terminé vos échanges de roses ?! s’écria Karas.
Hiei se tourna vers Corbeau et lui jeta un regard de la mort qui tue en moins
d’une demi-seconde.
Lentement le Jaganshi s’avança de Kurama intiment lié à l’arbre. Doucement il
s’appuya sur le torse du Yokho qui dépassait de l’arbre. Le Jaganshi ferme les
yeux et gémit doucement. Malgré son indisposition, le corps de Kurama était
encore chaud et diffusait une chaleur irradiante. Hiei s’appuya d’avantage. Puis
il posa son visage dans le cou du Youkai et huma son odeur.
Que lui arrivait-il ?
Le démon de feu ne paraissait plus s’appartenir. Lentement, il entrouvrit les
lèvres, découvrant des crocs effilés. Il les planta dans la veine de Kurama et
commença à boire le sang.
Ce dernier gémit…
C’était une sensation étrange. Pourquoi sentait-il le désir monter en lui alors
que Hiei le mordait ? D’ailleurs il ressentait celui de son ami.
Quelle sensation excitante que de sentir son compagnon de route boire son sang !
- Meilleurs qu’un aphrodisiaque, gémit Hiei.
- Vous terminez de faire l’amour une fois de retour à la maison, leur fit
remarquer Karas.
Hiei s’éloigna du Yokho pervers les joues brusquement rouges.
- Baka ! maugréa t-il.
- Quittons cet endroit maudit, leur conseilla Corbeau.
- Je dois admettre que pour une fois que je suis d’accord avec toi, je ne me
ferais pas prier, ni dire deux fois, répondit Hiei.
- Ce n’est certainement pas moi qui te contredirais, confirma Kurama.
Hiei se concentra. La fusion du sang du pervers Youkai et de sa technique du
dragon vinrent rapidement à bout de l’arbre millénaire qui drainait l’énergie et
la puissance de Yokho Kurama. Ce dernier tomba lourdement au sol. Karas se
précipita et s’accroupit près de lui.
- Kurama ! s’écria t-il.
- Je t’interdis de le toucher ! s’insurgea le démon de feu.
- Que de véhémence ! s’étonna le youkai.
Hiei se pencha vers son ami et posa sa main sur son cœur.
- Idiot ! Tu m’as effrayé ! s’énerva t-il.
Le Youkai pervers posa sa main sur la sienne en souriant.
- Merci mon cœur. J’adore te faire peur, rigola t-il.
- Quittons cet endroit maudit, intervint Kurama.
Alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le monde, ils entendirent une voix étrange
résonner.
- Vous ne quitterez pas mon monde ! intervint-elle. Vous avez ne quitterez pas
ce monde avec notre divinité, continua la voix.
Une multitude de youkai apparu.
- Karas ! Emmène Kurama je me charge des ces démons
- Hors de question Koorime ! Je ne m’en vais pas sans toi, s’insurgea t-il.
- Tu ne vas recommencer Yokho ! hurla le démon de feu. Je…. Oh ! Et puis ! Je me
débarrasse de ces démons et on y va, espèce de malade ! s’énerva le démon de
feu.
Hiei se précipita sur les youkai. Son sabre fendait l’air. On ne voyait que
l’éclaire de celui-ci. Les corps s’écroulaient par morceaux… Membres, têtes et
autres s’amoncelaient au fur et à mesure. Puis le démon de feu réapparu aux
côtés de son compagnon.
- On s’arrache d’ici ! ordonna le Koorime.
Kurama entrelaça ses doigts à ceux de Hiei.
- Grouille-toi Karas où je me ferais un plaisir de te laisser en plan ! le
menaça le Jaganshi.
Brusquement les deux youkai disparurent de la vue du youkai.
- J’aurai du m’en douter ! Tu parles qu’ils allaient m’attendre ! soupira Karas.
Le youkai lâcha quelques bombes dans le monde avant de disparaître à son tour.
Kurama et Hiei apparurent dans la chambre du Yokho. Ils stagnèrent au-dessus du
lit avant d’y retomber lourdement. Kurama retomba le premier. Hiei atterrit
lourdement sur lui. Le pauvre poussa un faible gémissement.
- Yokho ! Pas trop de casses ? interrogea t-il.
Le démon de feu remarqua que son compagnon était essoufflé. Les blessures de son
ami continuaient à saigner. Et cela ne disait rien qui vaille au Jaganshi. Yokho
Kurama haletait plus que la normal. Hiei fronça les sourcils. Il n’appréciait
pas ce qui était en train de se passer !
- Yokho ! appela le démon de feu. Yokho, continua t-il, en secouant pratiquement
ce dernier comme un prunier.
Le pauvre Yokho Kurama n’avait pratiquement aucune réaction.
- Ne pourrais-tu pas être moins brutal ! s’écria Kurama. Je suis à l’agonie je
tiens à te signaler, s’écria t-il.
- A l’agonie ? Mais de quoi es-tu en train de parler ? Nous sommes revenus de ce
monde maudit. J’ai détruit l’arbre millénaire qui drainait tes forces, que
pourrait-il y avoir d’autre ? interrogea le démon de feu.
- Tu es parvenu à le ramener démon de feu, mais de la même manière que la
dernière fois, lui apprit Karas qui venait d’apparaître.
- J’espérais ne plus te revoir, j’étais pratiquement heureux de ton absence,
ironisa le démon de feu. De quoi es-tu en train de parler ? s’écria t-il.
- Yokho Kurama a disparu. A sa mort la graine de la mort était dans son cœur. En
le ramenant de ce royaume, tu l’as ramené avec celle-ci.
- Alors là, je commence à en avoir marre ! Kurama tu le fais exprès ! s’énerva
le démon de feu.
- Qu’ai-je encore fait ? s’insurgea Kurama. Ca va encore être de ma faute !
- Bien entendu que tout est entièrement de ta faute ! l’accusa Hiei. Si nous
sommes dans ce pétrin, c’est encore de ta faute. Monsieur tenait à connaître les
responsables de sa captivité. En plus de tous tes défauts tu es curieux, je ne
supporte cela. Tu me tapes sur le système. Pourquoi ne fais-tu pas les choses
dans les règles comme tout le monde ? s’énerva t-il.
- J’en ai assez ! Je suis toujours le premier responsable de tous nos malheurs !
Tu m’agaces Koorime. Je te déteste !
- Et moi je te hais ! reprocha Hiei.
Il tourna délibérément le dos à son ami.
- Que se passe t-il ici ? interrogea Yusuke qui venait de pénétrer dans la
chambre. Kurama ! s’exclama t-il. J’étais certain que tu allais le retrouver mon
ami.
- Qui a retrouvé qui ? demanda Kazuma qui venait d’arriver. Kurama ! se
réjouit-il. Mais que t’est-il arrivé ? Pourquoi ton corps est-il autant meurtri
? demanda t-il bêtement. Oh ! Mais qu’est-ce donc ? demanda le médium, en
montrant deux petits trous à la base du cou du Yokho. Te serais-tu fait mordre
par un vampire ? demanda le roux bêtement.
- Se sont des morsures particulières, répondit-il, en fixant Hiei droit dans les
yeux.
Ce dernier rougit violemment. Yusuke eut un sourire entendu. Tout à coup le
démon de feu jeta un regard froid à Yusuke.
- Laisse-nous ! ordonna le Jaganshi.
Le Mazoku saisit son ami par le cou et l’entraîna hors de la chambre. Il avait
parfaitement bien reçu le message.
??Que fais-tu Yusuke ? interrogea le médium, surpris. Je n’ai pas encore discuté
avec Kurama, se plaignit-il.
- N’ai aucune crainte, tu en auras tout le temps, répondit le youkai.
Karas avait également comprit, il quitta à son tour la chambre, laissant les
deux amis seuls. Kazuma continuait à gesticuler, tandis que la porte se
refermait.
- Il ne changera jamais ce Kuwabara, rigola le Yokho.
- Ce n’est qu’un crétin ! répondit du bout des lèvres le Jaganshi.
Puis un silence pesant s’installa entre les deux amis.
- Eh bien nous y voilà ! fit remarquer Kurama.
- Tu en as de bonne quand à toi, se fâcha presque le démon de feu.
- Ha non ! Tu ne vas pas encore remettre çà sur le tapis ! Tu ne vas pas une
fois de plus m’accuser de quelque chose que j’aurai ou n’aurai pas fait !
s’énerva à son tour Kurama.
- Je ne supporte pas lorsque tu prends cet air là, je…. Bon, on ne va pas y
passer la journée, s’énerva le démon de feu.
Kurama sourit. Il adorait son Koorime. Il aimait tant le faire tourner en
bourrique. Le mettre en boîte et le faire enrager.
- Je suis tout disposer à satisfaire à tes désirs, lui dit-il. As-tu envie que
l’on continue ce que nous avons commencé là bas ? demanda t-il malicieusement.
- Veux-tu être sérieux deux secondes ? lui demanda son ami, en fronçant les
sourcils. Oter cette graine de ton cœur ne va pas être une partie de plaisir, ni
facile. J’ignore si je serais assez rapide pour cela, fit remarquer Hiei.
- Je te fais confiance je suis certain que oui, répondit Yokho Kurama.
- Tu es bien le seul, soupira le Jaganshi.
- Ce que tu peux être défaitiste mon cœur ! rigola le guerrier à la chevelure
rose.
Hiei lui jeta un regard froid. Kurama savait que derrière celui-ci se
dissimulait l’inquiétude qu’éprouvait le Koorime à rater ce qu’il avait
entreprit. Le Yokho était heureux.
La réaction de son compagnon de route signifiait-elle qu’il éprouvait pour lui
plus que de l’amitié malgré ses dires ?
Hiei prit une grande inspiration. Il s’avança doucement vers Kurama puis monta à
califourchon sur le ventre du Yokho. Ce dernier tentait de demeurer sérieux
devant la tronche que tirait le Koorime. Il était de toute évidence
particulièrement gêné de se trouver dans cette position. Kurama décida de
l’indisposer d’avantage.
- Hum ! J’adore te sentir contre moi mon cœur, commença t-il.
- Ferme là, Yokho où je laisse cette graine là ou elle se trouve, s’énerva t-il.
Doucement, il posa la main sur la cuisse du démon de feu et commença à
langoureusement la caresser.
Hiei lui jeta un regard de la mort qui tue.
- Cesse de faire l’idiot Yokho ! J’essais de me concentrer afin de ne pas te
blesser.
- Que se passe t-il ? Serais-je en train de te troubler ? demanda le Jaganshi.
- Tu le sais parfaitement pervers ! répondit Hiei. Ce va me faire plaisir de te
faire souffrir ! lui dit le démon de feu de fort mauvaise humeur.
Le Jaganshi leva la main et plongea son regard dans celui du Yokho. Puis il posa
deux doigts sur le cœur de Kurama et commença à enfoncer ceux-ci dans la
poitrine de son ami. Ce dernier commença à hurler de douleur. Il ôta ses doigts
de la poitrine du Yoko. Puis Hiei se pencha vers son compagnon et posa sa bouche
sur la sienne. Surpris, le compagnon du Jaganshi ouvrit de grands yeux. Hiei
tentait de minimiser la douleur en détournant l’attention du Yokho. Ce dernier
en était conscient, cependant la douceur des lèvres de son ami était
merveilleuse. Il entrouvrit les lèvres et laissa passer la langue du Koorime
qu’il trouva douce et soyeuse. Il caressa celle-ci de la sienne et joua un long
moment avec elle. Hiei ferma les yeux et savoura ce doux baiser. C’était
délicieux ! Divin ! Jamais il n’avait ressentit cela. Tandis qu’ils
s’embrassaient langoureusement, Hiei plongea brutalement sa main dans poitrine
du Koorime. De deux de ses doigts il saisit la graine de la mort et l’ôta. Il
envoya cette dernière par la fenêtre. Kurama eut un léger soubresaut, mais ne
broncha pas, trop occupé à savourer le baiser qu’ils échangeaient. Peu à peu
Kurama reprenait des forces. Tout à coup il se redressa et saisit Hiei entre ses
bras. Hiei était toujours à genoux devant lui, contre lui. Le Yokho happa
d’avantage les lèvres de son bien aimé compagnon. Il cru que le Jaganshi allait
se dérober, le repousser… Il fut surpris de sentir les bras du démon de feu se
glisser autour de sou cou et le corps de celui-ci se rapprocher d’avantage du
sien. Presqu’à se fondre avec le sien.
Hiei gémit dans la bouche du Yokho.
C’était la première fois que Kurama sentit une telle réponse de la part de son
compagnon de route.
Tandis que les youkai s’embrassaient passionnément, derrière la porte deux
fentes rouges les épiaient.
Ils étaient en si parfaite symbiose qu’ils se s’en rendirent pas compte.
Perfidius les observaient une lueur mauvaise dans le regard.
- Comment ose t-il le toucher ? s’insurgea t-il. Je vous jure ! Oh maîtresse que
je ramènerai notre maître à tous. Et je ferais couler le sang du Yokho.
A bout de souffle, Hiei repoussa le pervers Yokho. Il s’éloigna un peu Kurama Il
avait les joues rouges et haletait. Le Yokho fit un sourire pervers.
- Je n’aurais jamais imaginé que tu sois aussi sensible. Si disponible, le
taquina Kurama.
- Oh toi ! Le pervers ! Ca suffit ! s’énerva le démon de feu tout rouge.
Kurama éclata de rire.
- Tu es adorable lorsque tu rougie. Je t’aime, lui avoua t-il.
- Et toi je te déteste ! se fâcha le démon de feu.
Puis il sauta sur le rebord de la fenêtre et s’y assis et se mit à fixer le
ciel. Un semi sourire éclaira ses lèvres.
Kurama quant à lui se rallongea, un peu épuisé par tous ces efforts, cependant
ravi par la tournure que prenaient les choses. Il en était certain. Bien que le
démon de feu ne veuille pas l’admettre, Kurama ne pouvait se tromper. Son
Jaganshi adoré éprouvait quelque chose pour lui. Il était Yokho Kurama et il
allait le décoincé son Sanguinaire et froid Koorime.
A suivre …