Pour L'Eternité
( Yu Yu Hakusho )

Titre :  Pour l’Eternité
Auteur : Elfy
Chapitre : 10
Genre : Devinez !!!
Couple :  Kurama X Hiei
Disclamer : Même bla bla
Note de l’auteur : Lisez le chapitre précédent. Ecriture italique couleur : Les pensées des persos. La conversation mentale.   

Pour l'Eternité


- Yusuke, appela t-il. Yusuke…. J’ai besoin de toi ! lui dit-il.

Yusuke était comme tétanisé, ne parvenant pas à faire le moindre geste.
Etait-il entrain de réellement perdre la raison ?
Apparemment oui, puisqu’il entendait Kurama lui parler et qu’il ne le voyait pas. Il tourna la tête de droite à gauche, se demandant où pouvait bien ce trouver ce stupide Yokho. Si c’était une blague, elle était de mauvais goût. A moins que les vapeurs de l’alcool de la veille continuent à embrumer son cerveau.

- Rien de tout cela idiot ! répondit Kurama.

Le Mazoku fit volte face.

- Ca suffit Kurama ! Montre-toi, je commence à me lasser de ce petit jeu idiot ! s’énerva Uramechi.
- J’en suis incapable, répondit le Yokho. Je suis prisonnier à l’intérieur de ton corps, continua t-il.
- Prisonnier ? Mais qui est responsable de cela interrogea Yusuke.
- Moi-même, fut la réponse du Yokho. Plus exactement ma colère. Je l’ai laissé prendre le dessus et elle l’a emporté sur mon jugement et ma raison. Comme tu le sais, la fureur est mauvaise conseillère surtout au cours d’un combat. Moi Yokho Kurama, le plus expérimenté des guerriers me suis bêtement laissé vaincre par une vile créature. Un démon beaucoup moins puissant que moi, avoua t-il.
- Est-ce une plaisanterie ? s’écria le brun. Nul en ce bas monde n’est en mesure de te vaincre.
- Perfidius y est parvenue, répondit Kurama.
- Perfidius ! s’exclama Yusuke.
- C’est exact ! Je réalise maintenant que si elle y est parvenue c’est parce qu’inconsciemment, je l’y ai autorisé. Les sentiments que j’éprouve à l’égard de Hiei, me font parfois réagir stupidement. Je reconnais que ma faiblesse est ce démon de feu. Je n’en prends conscience qu’après coup. Mes pensées sont constamment tournées vers lui, état de chose qui parfois durant certains combats, m’entrave, je dois l’avouer. Face à un adversaire d’une puissance normal je n’ai pas trop de mal, cependant lorsque la puissance de mon adversaire se trouve être un plus au-dessus de la moyen, je mets parfois un plus de temps. C’est ainsi je ne peux dissimuler mes sentiments envers lui, ni cesser de penser à lui quelque soit l’instant.
- Merci mon Dieu ! soupira Yusuke.
- Qu’y a t il ? demanda le Yokho.
- Tu viens de m’ôter un poids de l’estomac. J’ai bien cru un instant que j’avais cessé d’aimer les filles et que je m’étais découvert des penchants pour les garçons lorsque je me suis mis à penser de manière aussi perverse à Hiei, expliqua le Mazoku soulagé.

Kurama eut un rire cristallin.

- Au moins cette situation amuse l’un de nous, cependant je ne trouve pas cela drôle. Pourrais-tu au moins m’expliquer ce qui s’est passé pour que tu te retrouves en moi ? J’avoue avoir un peu de mal à comprendre. La rose ! s’écria t-il tout à coup. C’était toi ! s’exclama t-il.

Kurama ricana.

- Tu es d’une puissance inégalable, cependant je dois avouer que je ne puis pas en dire autant de ton intelligence ! fit remarquer le Yokho.
- Que veux-tu insinuer ? s’indigna Yusuke. Je ne te permets pas d’insulter mon intelligence, de plus, si tu souhaites réellement que je t’aide, tu ferais mieux de te montrer plus respect et éviter de me traiter d’idiot ! le menaça t-il. Puisque c’est bien ce dont il s’agit ?
- Tu as raison Yusuke. Je suis navré, commença Kurama en pouffant.
- Cesse de te moquer de moi ! Je reconnais être un écervelé et d’agir avant d’avoir même tenté de réfléchir, cependant comparé à celui que tu aimes, je fais figure d’intelligent, parce Hiei n’est pas réellement ce que l’on pourrait appeler une lumière, fit remarquer Yusuke.
- Je t’interdis de… commença Kurama.
- Qui traites-tu d’idiot ? s’écria Hiei.

Yusuke sursauta et se tourna vers l’endroit d’où venait la voix. Le Jaganshi venait de sauter par la fenêtre de la chambre ouverte du Mazoku. Yusuke regardait ce dernier abasourdi.
Que faisait le démon de feu en ces lieux ?
Jamais il ne s’était hasardé à venir dans son appartement, même lors de fêtes entre amis.
Il sentit son cœur exploser de joie et d’amour.
Non ce n’était le sien ! C’était celui du Démon renard qui faisait des siennes.

- Il m’aime, s’écria Kurama. J’en suis certain maintenant. Je l’ai appelé, mon cœur lui a lancé un appel et il a répondu. Yusuke Hiei m’aime, se réjouissait le Yokho.
- Cesse de gigoter pervers Yokho, tenta de le calmer Yusuke.
- Qu’es-tu en train de marmonner Yusuke ! s’écria Hiei.
- Moi ? Mais que voudrais-tu que je marmonne ? Je suis simplement surpris que tu sois ici. Grandement je l’avoue.
- J’ignore même les raisons de ma présence chez toi ! avoua le démon de feu. J’ai simplement suivit mon… enfin je cherchais ce maudit Yokho et mes recherches m’ont menés jusqu’ici, tenta d’expliqua le Jaganshi.
- Pourquoi penses-tu que Kurama se trouve ici ? demanda t-il.
- Je l’ignore, j’ai simplement suivit….

Au fond de Yusuke, Kurama trépignait d’impatience.

- Quel stupide Jaganshi ! s’emporta t-il.

Pourquoi ne le disait-il pas ? Pourquoi refusait-il d’avouer ses sentiments ? De prononcer ces deux mots ?

- Etait-ce si dure que cela pour lui de les murmurer ? s’énerva le guerrier Renard.
- Qu’as-tu suivit ? interrogea Yusuke malicieusement.
- Pourquoi es-tu si curieux ? s’écria tout à coup le démon de feu soupçonneux.

Le Mazoku demeura un instant silencieux.

- Que dois-je faire maintenant ? demanda t-il à Kurama. Ne penses-tu pas que ton cher amour devrait savoir où tu te trouves ? fit-il remarquer. Ce n’est que mon opinion, mais je pense que tu devrais expliquer toi-même la situation à Hiei. Je doute qu’il croit ce que je vais lui dire, du moins, si cela vient de moi.

Kurama réfléchit un instant.

- Tu as sans doute raison Yusuke. Pourrais-tu me laisser quelques minutes ton corps ? interrogea t-il.
- Une minute ! paniqua le brun. Que veux-tu dire par là ? interrogea t-il un peu inquiet.

Kurama eut un rire cristallin.

- Rien de bien méchant ! Je veux juste que tu fasses le vide dans ton esprit. Je ne serais pas en mesure de reprendre ma forme initiale, mais mon esprit remplacera pendant quelques minutes le tien, m’expliqua t-il.
- Et où sera le mien ?demanda t-il toujours aussi inquiet.
- Pas bien loin gros bêta rassure-toi, dit-il au brun.
- Je me méfie, s’insurgea presque Yusuke. Je te fais donc confiance, tu peux venir, accepta t-il.

Le Mazoku ferma les yeux et se laissa envahir par l’esprit de Kurama. Il ressentit ses émotions. Plus puissantes que la première fois.
Son amour, plus fortement. Son désir, indubitablement présent.
Quel pervers ce Yokho !
Il se trouvait dans une situation que l’on qualifierait de critique et tout ce qu’il désirait s’était de s’unir encore une fois à Hiei. La perversité de Kurama ne sembla avoir aucune limite.
Yusuke s’avança lentement vers Hiei. Il paraissait étrange… Le démon s’en aperçu, il fit un pas en arrière.

- Que t’arrive baka ? demanda t-il un peu furieux. Yusuke, tu me parais un peu étrange, fit-il légèrement inquiet.

Yusuke continuait à avancer vers lui. Ce dernier avait un comportement étrange.

- Espèce de……! Que t’arrive t-il ? Si tu ose faire le moindre geste déplacé envers ma personne je te tue ! s’écria Hiei. Je…

Tout à coup, le démon de feu observa son vis-à-vis plus attentivement. Sa démarche, ses mouvements n’étaient pas exactement ceux de Yusuke. Et ce regard !! Il lui rappelait quelqu’un.
Et ces….
Avant que Hiei n’ait pu ordonner ses idées et qu’il n’ai fait le moindre geste afin de se défendre, Yusuke l’avait saisit entre ses bras et avait posé sa bouche sur la sienne. Le Jaganshi surpris par l’audace du démon de feu, ouvrit de grands yeux.
Qu’arrivait-il au Mazoku ? Comment osait-il ? Avait-il perdu la raison ? Apparemment, il ne craignait pas de mourir…. Il allait le tuer….
Une fureur sans nom s’empara de lui, il posa ses mains sur le torse du brun dans le but de le repousser… Le Mazoku sentie la main du jaganshi sur son torse. Il y eu un éclaire, puis il se retrouva avec la lame du démon de feu sur la gorge.

- Espèce de…, qu’est-ce qui te prend ? Souhaites-tu mourir avant l’heure ? s’écria Hiei.
- Hiei, calme-toi, ce n’est pas du tout ce que tu crois, lui apprit le brun.
- Et que veux-tu que je pense de ce qui vient de se passer ? Comment as-tu osé ? hurla t-il presque.
- Tu te trompe, je ne suis pas Yusuke, enfin ce corps appartient à Yusuke mais l’esprit qui l’habite pour l’instant n’est pas le sien, lui dit-il.
- Tu vas mourir espèce de malade ! répondit le démon de feu, en appuyant un peu plus la lame sur la gorge du Mazoku.
- Hiei ! C’est moi Kurama ! s’écria la Yusuke.
- Vas-tu arrêter tes plaisanteries douteuses ? Où es Kurama ? C’est encore l’une de ses plaisanteries douteuses, s’écria t-il.
- Hiei je t’assure que c’est moi. Aurais-tu oublié ce que nous avons partagé hier soir ? Aurais-tu oublié de quelle manière tu t’es donné à moi ? De quelle manière tu m’as supplié de prendre encore et encore, lui dit Yusuke.
- Comment ? s’écria t-il tout rouge.
- Si j’étais réellement Yusuke, crois-tu que je saurais toutes ces choses ? demanda t-il.

La lame se fit moins forte sur la gorge du Mazoku, pourtant elle ne la quitta pas.

- Kurama ? commença le démon de feu ? Est-ce bien toi ? Mais comment ? commença t-il.
- C’est une longue histoire à vrai dire. Pour faire court, j’ai engagé un combat l’esprit occupé en embrouillé par la jalousie et je me suis laissé avoir. J’ai perdu mon combat, avoua t-il.
- Tu as quoi ? C’est une plaisanterie ou quoi ? s’écria Hiei. Toi le Yokho légendaire perdre un combat ? s’écria t-il. Mais contre qui ? demanda t-il.
- Perfidius ! avoua Kurama.
- Contre cette idiote de reine Démonia, mais elle est d’une faiblesse affligeante, comment as-tu pu ? hurla le démon de feu furieux.
- Tu savais pour elle ? s’écria Kurama. Alors pourquoi l’as-tu gardé auprès de toi ? demanda t-il furieux.
- Je souhaitais juste connaître son but réel. Comment as-tu pu te laisser, soupira Hiei. Non, non, tu ne peux être Kurama, jamais il n’aurait perdu ce combat. Yusuke je suis certain que tu es en train de te moquer de moi et Kurama va sortit avec son sourire de pervers en riant, dit-il.
- Ce que tu peux être difficile à convaincre. Très bien, veux-tu que je te parle de cette tache de naissance qui se trouve juste en haut de ta cuisse gauche, lui dit Yusuke en faisant un sourire pervers. Si je n’étais pas Kurama comment voudrais-tu que je sois au courant.
- Grrr ! Il est inutile détailler mon anatomie ! Ca va ! Tu as gagné, tu es Kurama, grogna Hiei tout rouge, en reprenant son épée.
- Merci, soupira t-il en frottant sa gorge. Hiei mon amour, commença t-il en saisissant le brun par la taille. Cela ne fait que quelques heures mais déjà tu me manques. Je ne peux résister à l’envie de t’embrasser, toucher, te…, commença t-il.

Yusuke ne put terminer sa phrase, le poing en pleine figure de Hiei l’arrêta.

- Aieuh, mais que t’arrive t-il mon cœur ? demanda Yusuke-Kurama.
- Peut importe que se soit ton esprit Kurama. Il est hors de question que je laisse Yusuke poser ses mains sur moi, dit-il.
- Hiei mon cœur, continua Kurama.
- Tant que tu resteras dans le corps de cet idiot, il n’est pas question que je te laisse poser la main sur moi. D’ailleurs hier soir je crois que c’était une erreur, nous deux, lui dit Hiei.
- Hiei ! Que viens-tu de dire ? s’écria Yusuke. Hiei ! hurla le brun.

Il saisit le Jaganshi par les épaules et le secoua comme un prunier.

- Peut-être que tu ne supportes pas l’image de cet idiot mais cela tu ne peux pas les oublier, di-il en posant ses lèvres sur celles de Hiei.

Ce dernier surpris, posa ses mains sur le torse de Kurama et le repoussa brusquement.

- Je sais parfaitement ce que je dis, lui dit-il. Et cesse de me secouer ainsi ! s’énerva t-il presque.
- Tu mens, insista Kurama et je vais te le prouver, dit-il.

Le Yokho saisit de nouveau le brun dans ses bras et posa ses lèvres de nouveau contre les siennes. Hiei tenta de repousser Yusuke-Kurama mais ce dernier était un peu plus fort que lui. De plus cette bouche, ces baisers bien que ce fut Yusuke, c’était l’esprit de Kurama qui l’embrassait il le sentait. Sans qu’il puisse faire quoi que se soit les bras de Hiei se retrouvèrent autour du cou du Mazoku tandis que ses lèvres s’entrouvraient sous les siennes. Ils s’embrassèrent un long moment avant que Hiei à bout de souffle ne repousse le Mazoku. Les joues rouge, essoufflés il fixa Yusuke furieux.

- Peut importe ce que je ressens Kurama. Je refuse que cet idiot me touche. Grrr ! Je te déteste, dit-il.
- Je sais, je sais. Je t’aime aussi, plus que ma vie, lui dit-il en souriant.
- Alors qu’as-tu l’intention de faire ? demanda le Jaganshi grognon.
- Comment ça moi ? Tu n’as pas l’intention de m’aider ! se plaignit l’esprit de Kurama.
- Tu plaisantes ! Tu es le seul responsable de ta situation. Ce n’est pas moi qui me suit laissé vaincre à cause de ma jalousie, répondit le Jaganshi.
- Ne soit pas fâché mon ange, dit Kurama-Yusuke, en prenant le brun par le cou.
- Cesse cela immédiatement tu sais que j’ai horreur de ce genres de familiarité, de plus ce corps est à Yusuke pas à toi. Tu sais à quel point je le hais ! dit-il.
- Arrête de faire semblant, je sais que tu l’aimes bien, lui dit Kurama en riant.
- Grrr. Alors que faisons-nous ? demanda t-il bougon.
- Je n’ai plus de corps. Il faut d’abord que je le récupère. Ensuite je m’occuperais de cette folle ainsi que de son maître Daïzagu quelle souhaite ressusciter et dont elle est persuadée que tu es la réincarnation, rigola le Yokho toujours dans le corps de Yusuke.
- Daïzagu ! s’écria Hiei.
- Oui ! Tu le connais ? Un ancien ennemi ? plaisanta son amant.
- Je te conseil de ne pas plaisanter sur ce sujet Yokho. Cette chose n’est pas un ennemi ordinaire. J’ai entendu parler de ce Daïzagu à côté de lui tu fais figure d’ange. Les démons sanguinaires de classe A du Makai ne sont rien à ses côté, dit-il brusquement.
- Hiei ! Tu me sembles bien le connaître. Ne t’inquiète donc pas ainsi, nous sommes parvenu à vaincre tous nos ennemis mêmes les plus puissants. Tu oublie qui je suis ! Yokho Kurama. Tu es Hiei le Jaganshi et Yusuke, un roi Mazoku alors inutile de paniquer.
- Je ne panique pas ! Un conseil si tu rencontre ce Daïzagu il serait préférable de fuir, tu m’entends.
- Te voilà bien sérieux mon ange, lui dit Kurama. Ne serais-tu pas en train de me cacher quelque chose ? demanda t-il.
- Cela suffit ! Cessons de parler de cette chose. Que faisons-nous pour ton corps.
- Je dois me rendre dans le Makai afin d’y trouver un arbre particulier qui y pousse. Avec son aide je pourrais récupérer mon corps. Ensuite nous, nous occuperons de cette Démonia, elle va payer ! lui dit Kurama.
- Très bien, rendons-nous dans le makaï et finissons-en vite, dit Hiei.
- Ne soit pas, si impa.., commença Kurama.

Cependant il ne pu terminer sa phrase. L’esprit de Yusuke venait de reprendre le dessus.

- Un voyage dans le Makaï ! Quelle excellente nouvelle. Je vais pouvoir me défouler un peu. J’espère que j’y trouverais un adversaire à ma hauteur, cela fait bien longtemps, dit le Mazoku. Kurama lorsque tu voudras faire des petits bisous à ton Jaganshi avertit moi.

- Crétin de Yusuke ! s’écria Hiei tout rouge.

Yusuke eut un sourire moqueur. Ce voyage tombait à pic. Il avait besoin d’un certain de temps de réflexion afin de faire le point et prendre les décisions qui s’imposaient concernant son avenir. Et pas uniquement le sien.

- En route pour le Makai ! hurla t-il.
- Quel idiot ce Mazoku, soupira Hiei.
 

A suivre …