Pour L'Eternité
(
Yu Yu Hakusho  )





Titre :  Pour l’Eternité
Auteur : Elfy
Chapitre : 09
Genre : Devinez !!!
Couple :  Kurama X Hiei
Disclamer : Même bla bla
Note de l’auteur : Lisez le chapitre précédent. Ecriture italique couleur : Les pensées des persos. La conversation mentale.
 


Pour l'Eternité


Hiei ouvrit lentement les yeux. Une étrange sensation de chaleur contre son corps lui parvint.
Qu’était-ce ?
Puis les évènements de la veille, lui revinrent en mémoire…
Kurama….
La manière dont ce dernier s’était donné en spectacle, sa fureur en voyant l’objet de ses désires se donner en spectacle. Sa réaction, puis l’aveu de ce dernier, la peur qu’avait été la sienne de lui murmurer ces deux mots…
« Je t’aime ».
Leur désir s’était exprimé, puis leurs corps s’étaient parlés. La sensation de plaisir qu’il avait éprouvé, celle de se donner à l’homme qu’il aimait, mais à qui il ne pouvait l’avouer.
Hiei réalisa ce qui s’était passé.
Qu’avait-il fait ?
Il ne souhaitait pas, il ne devait pas, il n’avait pourtant pu résister à son désir.
Non…
Il mettait la vie du seul être qu’il aimait en danger en ayant laissé parler ses sentiments…
Kurama…

Ils étaient encore allongés dans l’herbe sur un lit de fleurs créé par le Yokho, juste pour cette nuit…
Leur nuit…
Kurama….
Quel romantique !
Le démon renard était allongé en travers du corps du démon de feu, c’était si agréable de le sentir contre lui, de ressentir sa chaleur. Il y avait si longtemps qu’il n’avait pas éprouvé ce genres de sensations…
Mais il ne devait pas se laisser aller, cela lui était interdit.
Cette nuit en compagnie de Kurama avait été le plus merveilleux des moments pour lui.
Des instants qu’il garderait à jamais gravé en son esprit et en son cœur, cependant, il ne devait pas en avoir d’autres.
Jamais….
Lentement, le Jaganshi repoussa Kurama, le plus doucement possible.
Ce dernier ne s’éveilla pas.
Le démon de feu se pencha un instant vers lui et effleura ses lèvres, si douce. Il enleva la perle de larmes qui était la sienne et la place autour du cou du Yokho. Le démon de feu se rhabilla, puis après un dernier regard au Yokho, il disparu….

Après le départ du Jaganshi, Kurama ouvrit lentement les yeux. Il se redressa et étira ses membres endoloris. Un fin sourire étirait ses lèvres.
Hiei….
Cette nuit, le démon de feu avait enfin été à lui, il s’était pleinement donné. Cela signifiait qu’il éprouvait quelque chose pour lui, sans quoi jamais il n’aurait accepté de le laisser l’aimer.
Le Yokho jeta un regard à ses côtés, un tendre sourire étirant ses lèvres. Celui-ci disparu lorsque le guerrier à la chevelure rose constata que l’emplacement où se trouvait, quelques heures auparavant le démon de feu était vide. Mais son sourire revient bien vite en songeant aux autres instants qu’il aurait en compagnie du Jaganshi lorsqu’il réapparaîtrait. Il ferma les yeux se remémorant chaque instant de cette merveilleuse nuit.
Ce dernier s’était offert…
Le Yokho n’avait jamais éprouvé autant de plaisir avec un autre amant.
Kurama eut un sourire pervers. Il se rappelait de quelle manière Hiei l’avait supplié de le reprendre, encore et encore. Il était insatiable. Ils ne s’étaient pratiquement endormis qu’au petit matin.
Kurama rouvrit les yeux. Maintenant Hiei lui appartenait pour toujours.
Où pouvait bien être passé ce démon de feu ?
Le Yokho se leva et s’habilla. La perle balançant au bout du cordon le surpris.
Que faisait le bijou auquel Hiei tenait particulièrement autour de son cou ? Le démon de feu ne s’en séparerait jamais, à moins d’y être forcé. La présence du bijou autour de son cou l’inquiétait.
Qu’était-il arrivé à Hiei ? Etait-il en danger ?
Kurama commença à paniquer.

Le Yokho partit à la recherche de son amant…
Quelque uns des convives étaient encore présents dans la salle, mais dans un état de fatigue extrême, après la fête. Les autres avaient regagnés, leurs maisons, leur monde ou univers…
Ceux encore là, ne purent donc donner aucune renseignement au démon renard quand à l’endroit où pourrait se trouver le démon de feu.
Karaz avait disparu et ne voyant pas Chizu, il en déduisit que le youkai et l’humain devaient certainement être ensemble. Yusuke était introuvable. Kuwabara convolait en juste noce. Tandis que les autres semblaient brusquement s’être volatilisés ou endormi en quelque part.
Kurama passa plusieurs heures à chercher son amant, sans aucun résultat.
Après une investigation infructueuse, le démon de renard alla au bord de l’étang et s’y assis.
D’avantage confondu qu’inquiet, Kurama réfléchissait.
Se pourrait-il que son démon de feu ait été brusquement saisit de remords et qu’il se soit enfuit ?
Non ! Impossible !
Jamais Hiei ne fuirait et ce, quelque soit la situation. Aussi alarmante fusse t-elle.
Pourtant, ce dernier était introuvable.
Kurama avait déjà écarté la thèse de l’enlèvement, nul n’était assez fou afin de tenter de s’attaquer au légendaire démon sanguinaire qu’était Hiei.
Dans ce cas que s’était-il passé ?
La voix de Perfidius le sortit le ramena à la réalité.

- Pourquoi te poses-tu tant de questions Yokho ? N’as-tu pas encore comprit que tu es responsable de sa disparition ? cracha presque la jeune femme.
Le démon renard se redressa et fit volte face.
Comment n’y avait-il pas immédiatement songé ? Perfidius ! Cela ne pouvait être qu’elle.
Furieux, le démon renard, sortit sa Rose Wripe et la lança contre cette dernière. La jeune femme, rapide comme l’éclaire fit un bon en arrière afin de l’éviter. Kurama lui jeta un regard haineux.
- J’étais certaine que tu n’étais pas celle que tu prétendais, dit tout à coup Kurama. Qui es-tu donc ? Et qu’as-tu fait de Hiei ? interrogea le démon renard.
- Qui suis-je ? Ne le sais-tu pas ? ricana t-elle. Je suis l’humble servante de mon Seigneur et maître Daïzagu, continua t-elle.
- Daïzagu… Daïzagu… Tu n’as que ce nom à la bouche. Ce démon a été banni de notre monde depuis des siècles ! Ton Dieu ne se trouve pas en ces lieux… Je t’ordonne de cesser de poursuivre Hiei ainsi ! annonça menaçant le démon renard.
- Comment oses-tu ! Que sais-tu de notre maître du sang ! s’insurgea la jeune femme. Tu es indigne de prononcer son nom, hurla t-elle presque. Notre maître s’est souillé en se donnant à une créature telle que toi ! s’indigna t-elle. Comment a-t-il pu se laisser ainsi dominer par toi ? Je ne le supporte pas ! hurla t-elle. Je veillerais à ce que cela ne se reproduise plus.
L’œil de Kurama brilla.
- Ainsi donc, vous êtes persuadé que Hiei est cette Divinité du sang, fit-il remarquer.
- Nous n’en sommes pas persuadé, nous le savons, répondit la jeune femme. Et très bientôt ton sang coulera afin qu’il soit ressuscité, promis t-elle.
- Dans tes rêves Perfidius ou devrais-je dire Démonia, ricana Kurama.
La jeune femme ouvrit de grands yeux, surpris.
Comment était-il parvenu à la reconnaître ?
Elle avait pourtant en empruntant le corps de la défunt Perfidius, adopté sa personnalité.
Il était impossible de faire la différence.
- Tu peux tromper les insignifiants, les simples d’esprit à ta guise…Mais sache que tu n’es pas de taille contre Yokho Kurama, je suis un voleur et je trouve toujours ce que l’on chercher à me dissimuler. Démonia dès ton arrivée j’ai su qui tu étais, dit-il.
- Pourquoi n’as-tu rien tenté afin de me démasquer ? demanda t-elle.
- Ignorant tes réelles intentions mais sachant que tes vues sur Hiei n’étaient iniquement pas passionnées, j’ai préféré attendre afin de découvrir tes réels plans. Je me devais également de protéger celui que j’aime, même contre lui-même, expliqua t-il. J’ignore pourquoi il t’a fait confiance ! Pour quelle raison il t’a accepté. Sans doute devait-il certainement avoir ses raisons.
Perfidius ricana.
- Je suis la fidèle servante de mon maître, bien que Hiei refuse de le reconnaître, Daïzagu est présent en lui. Tôt ou tard il s’éveillera. Je vais juste l’aider à l’extérioriser, dit-il.
- Voilà un plan que tu ne mettras pas à exécution, répondit-il Kurama. Je t’aurais avant tué….
Le démon renard lança sa Rose Wripe contre la créature démoniaque. Cette dernière ferma les yeux et ouvrir les mains, formant une sorte de sphère d’énergie qu’elle utilisa comme arme afin de contre carrer l’attaque soudaine du Yokho. Celle-ci se heurta à la sphère qu’utilisait la jeune femme comme arme défensive.
Le Yokho ne se démonta pas pour autant. Il repartit à l’assaut et attaqua de nouveau Démonia, avec toute sa rage, toute sa haine. Malgré la puissance des attaques, la jeune femme résistait à celles-ci. Il était hors de question que ce combat s’éternise. Elle était consciente qu’à long terme, elle risquait de perdre ce duel à coup sûr. Kurama avait une expérience de mille ans. De plus Hiei attiré par les bruits de la bataille, risquait de s’en mêler. Là, tout tomberais à l’eau.
Démonia devait lancer une attaque qui écarterait son rival de manière définitive. Le regard de cette dernière s’illumina. Sa sphère prit un aspect sombre. Inquiétant…
Kurama redoublait de puissance, réitérant attaques sur attaques, bien décidé à détruire son ennemi à éradiquer celle qu’il considérait maintenant plus comme une menace pour son amant que comme une rivale.
La Rose Wripe vint de nouveau frapper la sphère, le choc de l’attaque envoya les deux adversaires très loin. Puis sous l’impact de leurs deux puissances, la sphère explosa, tandis que la Rose Wripe se décomposait en plusieurs morceaux. Les morceaux de la sphère avaient prit l’aspect de flèches qui foncèrent vers Kurama.
Ce dernier se redressa mais n’eut malheureusement pas le temps d’éviter cette soudaine contre attaque. Elles déchiquetèrent le puissant guerrier en une infinie de parties….
- Non… s’écria ce denier… Hieiiiii !!!!!!….. Je t’aime……
Au bout de quelques minutes les lambeaux de chaires, semblèrent de se décomposer comme fondu par un soleil de plomb puis, il ne reste plus au sol qu’une rose d’un rouge sanguinolent, éclatant.
Démonia se redressa, un peu sonnée. Ce Yokho était d’une puissance incroyable, si elle n’avait pas utilisé la force suprême de son maître, jamais elle n’en serait venue à bout. Lentement, elle revient à la réalité et regarda autour d’elle. Un sourire étira ses lèvres, cette créature perverse avait disparu. Elle avait gagné, elle était enfin parvenue à se débarrasser de son ennemi. Kurama ne contrecarrerait plus ses projets. Convaincre Hiei de libérer la divinité qui était en lui, serait un jeu d’enfant, maintenant qu’il se retrouvait sans la protection de son Yokho.
La disparition de ce dernier l’affaiblirait et elle pourrait facilement jouer les bonnes samaritaines. La créature démoniaque eut un rire sardonique. Celle-ci s’éteignit lorsqu’elle aperçue la rose qui se trouvait à l’emplacement du corps de Kurama.
Non… Ce n’était apparemment pas encore terminé !
Démonia s’avança vers la fleur. Il restait encore un dernier vestige l’existence du Yokho. Il était vital de le faire disparaître. Démonia se pencha afin de s’en saisir et de l’écraser et ainsi détruire toutes traces de Kurama. Malheureusement pour elle, le Yokho ne paraissait pas être de cet avis. Une puissante lumière, la paralysa. La rose animée d’une phénoménale volonté s’éleva et fonça vers la main de cette dernière qu’elle traversa. Démonia poussa un cri de douleur et de fureur.
- Maudit Yokho ! s’écria t-elle.
La fleur continua sa route, s’enfonça dans la forêt.
- Tu peux fuir sous cette forme Yokho. J’ai d’ores et déjà gagné, se réjouit-elle. Tu ne pourras pas lui venir en aide, ricana t-elle.
Son rire démoniaque résonna dans toute la forêt.

Yusuke se redressa….
Où était-il ?
Que s’était-il passé ?
Il se souvenait. Il avait passé la quasi-totalité de la nuit à éviter Keïko. Il avait bu plus que de raison et avait quitté la soirée assez tôt. Uramechi se fit l’effet d’un lâche. Oui il avait fuit, fuit la jeune femme qu’il aimait.
Pourquoi ?
En raison d’une promesse fait non encore tenue. Le Mazoku n’y comprenait rien. Il l’aimait.
Il l’aimait depuis si longtemps. Après ses nombreuses mésaventures, il s’était juré de lui avouer ses sentiments et de la protéger. A son retour du Makaï, il devait officiellement lui faire sa demande.
Dans ce cas pourquoi ne l’avait-il pas fait et pour qu’elle raison la fuyait-il ?
Que craignait-il ?
Le brun se redressa. Il devait cesser de se poser des questions, se montrer plus courageux que cela et agir en conséquence. Il ne craignait pas d’affronter un youkai sanguinaire, cependant les colères de son amie, il devait se l’avouer l’effrayaient. Néanmoins, il devait faire face à la réalité et prendre ses responsabilités. Fermement décidé le Mazoku prit le chemin de la maison. Il se promit d’avoir une sérieuse conversation avec la jeune femme.
Après tout, elle était celle qu’il aimait et avec qui il avait le profond désir de faire sa vie. Tandis qu’il marchait, il aperçu un point fluorescent, s’apparentant une sorte d’étoile qui se dirigeait à toutes vitesse vers lui. Uramechi paru fort surpris. Des étoiles en pleine journée cela paraissait fort peut probable.
Etait-ce toujours les effets de l’alcool ?
Quoi que depuis qu’il avait fait la connaissance de Kooema et de Botan, les événements insolites et étranges s’étaient accumulés…
Yusuke continua à marcher, bien décidé à découvrir ce que pouvait bien être cet objet volant non identifié. Lorsque celui-ci fut à portée, il reconnu une rose. Elle ressemblait à l’une des fleurs préférées de Kurama. Sa couleur était étrange, intense.
Yusuke fut un instant fasciné…
La plante s’était arrêtée à quelques centimètres de lui, comme pour le jauger. Uramechi avait l’impression que celle-ci tentait de communiquait avec lui.
Surpris il vit la plante, foncer vers lui et venir se ficher dans son cœur. Le brun sursauta, surpris par cette attaque.
Il tomba à genoux, la sentant s’enfoncer lentement dans sa poitrine. Une sensation de brûlure se fit sentir. Il se mit à haleter, ayant l’impression que cet organe qui lui permettait de rester en vie, allait exploser. Il avait posé ses mains à plat au sol. Peu à peu la sensation de douleur cessa.
Il sentit que son corps était complètement irradié par une douce chaleur….
Yusuke ferma les yeux, donnant l’impression de communiquer avec une présence invisible.
Lentement, il rouvrit les yeux…
Ses iris étaient toujours marrons cependant leur contours étaient vert. D’un vert intense.
Son souffle se fit moins saccadé, la douleur à sa poitrine disparue. Doucement, il se redressa le regard perdu dans le vague.
Uramechi demeura quelques minutes à fixer droit devant lui, sans bouger. Sa chevelure sombre se parsema de mèches rousses. Puis sourire pervers étira ses lèvres. Il se mit en route.
- Démonia, tu paieras, murmura t-il. Hiei mon amour, n’ai aucune inquiétude je te protégerais.

Le Koorime se redressa brusquement. Il avait la sensation d’avoir été appelé.
Kurama…
Il était en train de méditer dans une caverne assez éloignée, lorsqu’il avait reçu un premier appel. Il avait ignoré celui-ci. Pourtant quelque chose lui en n’avait qu’un tour. Son cœur s’était brusquement mit à lui faire mal pendant quelques minutes. Il avait ensuite brutalement manqué d’air. Les battements de son cœur pendant quelques secondes avaient cessé. Il était arrivé quelque chose à Kurama, il l’avait très clairement entendu l’appelé.
- Kurama !!!! avait hurlé le Koorime.
Le Jaganshi se redressa. Peu importe ce qu’il avait décidé. Celui qui faisait battre son cœur était en danger, il devait impérativement rentrer. Il disparu de l’endroit où il se trouvait.

Yusuke regagna son appartement. Il était vital qu’il se repose afin de mettre un peu d’ordre dans ses idées, ensuite il irait voir Keïko. Avant toutes choses, il devait retrouver Hiei.
Hiei ?
Pourquoi pensait-il brusquement au démon de feu ? Pour quelle raison souhait-il le retrouver ?
Le Jaganshi était son ami, cependant il n’était pas en danger. De plus le démon de feu était parfaitement capable de se défendre seul…
Dans ce cas, pourquoi cette précipitation ?
Le Mazoku ressentit un fort de désir de voir le Koorime. Un besoin vital de sentir son odeur, de poser son visage dans son cou, de caresser sa peau et enfin de s’unir à lui et de se perdre en lui.
Yusuke ouvrit de grands yeux, horrifié par ses pensées.
Que lui arrivait-il ? Avait-il perdu la raison ? N’état-il pas en train de fantasmer sur le démon de feu ?
Si ce dernier venait à l’apprendre il l’étriperait. Yusuke eut tout à coup peur. Ce n’était vraiment pas normal cet état…. Pourtant pouvoir le serrer dans ses bras, devenait un besoin vital.
Pourquoi ?
Il aimait Keïko, elle était sa bien aimé, de plus il ne fantasmait pas sur les mâles.
Pourquoi ces soudaines pensées insensées ?
Uramechi avait une étrange impression : ses sensations n’étaient pas les siennes. Il ressentait des émotions qui ne lui appartenaient pas, pourtant il les sentait.
Un amour passionné, un désir violent : celui de protéger le Koorime, mais également de l’aimer.
Etait-il tout simplement en train de devenir fou ?
Le Mazoku, entra dans la salle de bain et se glissa sous le jet. Il fit couler l’eau froide sur son corps afin de se remettre les idées en place. Yusuke ensuite prit sa douche très glacé, puis sortit et saisit sa serviette afin de s’essuyer. Il quitta la salle de bain, tout en s’essuyant les cheveux. Il s’essuya ensuite.
En passant devant le miroir l’image que lui renvoya celui-ci le faire hurler. Ce n’était plus la sienne, mais celle de…
- Ahhhhhh !!! Kurama !!!! cria t-il, surpris.
Yusuke tomba à la renverse, se croyant le jouet d’une illusion ou encore victime de sorcellerie.
Ou peut être la cible du Yokho qui avait décidé de faire une de ses blagues stupides. Il ferma les yeux afin de faire disparaître l’image de Kurama.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, celle-ci avait disparu. Yusuke incrédule, fixa le miroir. Il ne parvenait pas à comprendre ce qui venait de se passer. Tout d’abord il se mettait à penser à Hiei de manière qu’il qualifierait d’anormale, et voilà que Kurama lui apparaissait.
- Quel idiot ! Je me suis fait peur tout seul, soupira t-il.
A moins qu’il ne soit en train de devenir fou ou qu’il ne soit tout simplement le jouet d’une illusion !
Peut être que l’un de ses nombreux ennemis s’amusait avec son esprit.
Le Mazoku continua à se traiter d’idiot mentalement tout en se redressant. Il devenait vital qu’il ait le plus rapidement possible une conversation avec Keïko, apparemment cela semblait le rendre paranoïaque.
Uramechi se redressa….
Que devait-il faire ? En parler à Hiei et à ses amis ?
Non, il le prendrait pour un fou et puis ce n’était que lui fruit de son imagination.
Le Mazoku se dirigeait vers la chambre, dans le but d’aller s’habiller lorsque la voix de Kurama le paralysa.
Le stoppant net….
- Yusuke, appela t-il. Yusuke…. J’ai besoin de toi ! lui dit-il.
 


A suivre …