A Jamais ou quand les Chibi complotent
( Weiss Kreuz )





Titre :  A Jamais ou quand les Chibi complotent
Auteur : Elfy
Chapitre : 1
Genre : Un peu de tout sans la violence ^^
Couple :  Crawford x Schuldig x Aya – Crawford x Farfie x Schuldig (d’accord c’est pour moi)
Disclamer :  
Pas à moi !
Pour Val copineuh, mon auteuse préféré. Ne soyez pas jalouse mes autres auteuses préférées. Je tiens à préciser que j’ai emprunté la description Schuldig qui avait été fait par Shû dans sa super fic « Retrouvailles ». Elle m’a énormément plu.


Chapitre 01


- Schuldig, attention ! hurla Aya.
Une balle atteignit l’Allemand au flanc.
L’avertissement du Weiss venait sans doute de lui sauver la vie.
L’oracle qui avait entendu l’avertissement, tourna la tête vers son amant, juste pour le voir s’écrouler en se tenant le flanc.
- Fuck ! jura l’Américain.
Il sortit son arme et tira une balle qui alla se loger dans la gorge du tireur. Ce dernier s’écroula, mais demeura en vie.
Brad jeta un regard méprisant vers sa victime, le laissant agoniser dans d’atroces souffrances, pour se précipiter vers son amant.
- Schu ! hurla t-il. Honey ! appela t-il.
Il s’agenouilla près de son aimé allongé au sol. Le rouquin se tenait le flanc d’où s’échappait abondamment son sang.
- Baby ! paniqua Brad.
- Hey ! Ne crie pas si fort tu vas finir par m’achever, tenta de plaisanter l’Allemand.
Il plongea son regard dans celui de son bien aimé.
C’était la première fois qu’il le voyait si peu maître de lui. L’oracle était un être froid, pragmatique, ayant un self contrôle incroyable et une patience à toute épreuve. Pas une seule fois, Schuldig ne l’avait vu perdre son sang, froid.
Pourquoi paniquait-il pour une simple balle ?
A moins qu’il ait eut une vision et qu’il ne connaisse la réelle gravité de cette blessure ?
Comment savoir ?
Brad était un réel mystère pour lui et même son don ne l’aidait pas dans cette tâche. Découvrir qui était le véritable Bradley Crawford, n’était pas chose aisée. La plus part du temps il lui fermait son esprit. Le rouquin était dans une constante expectative concernant les sentiments réels de celui à qui il avait offert son cœur. L’américain ne lui avait jamais dit qu’il l’aimait.
Il le lui démontrait par ses actions.
Ses gestes tendres.
Ses caresses.
Pourtant jamais il ne lui avait une seule fois murmuré. Au contraire de lui, qui le lui répétait sans cesse ces deux mots
« Je t’aime ».
L’oracle lui murmurait de tendres mots, lui donnait d’affectueuses appellations, mais pas une seule fois, il ne le lui avait dit.
Le mastermind ignorait quoi penser de l’attitude de son amant. Crawford lui refusait l’accès de son esprit. Chaque fois que l’Allemand tentait de lire ses pensées, il le bloquait immédiatement.
Schuldig avait parfois l’impression qu’il lui cachait quelque chose.
Et il en souffrait… Il se sentait rejeté par son amant.
Ce dernier ressentait immédiatement la peine et la douleur de son partenaire et il se chargeait de lui faire tout oublier.
- Brad….
- Ne parle pas, tout ira bien, le rassura le brun.
- Aya ! Où est Aya ?! demanda le rouquin.
- Je suis là, répondit celui-ci. Tiens bon ! Nous n’en avons pas terminé tous les deux, lui dit l’Abyssian.
- Sache que je ne me suis jamais défilé. Je tiendrais ma promesse Fujimiya.
- J’y compte bien ! répondit ce dernier, une lueur inquiète dans le regard.
La même lueur se reflétait dans celui de Crawford.
- Brad qu’y a-t-il ? Pourquoi ce regard ? Suis-je beaucoup plus atteint que j’en ait l’air ? demanda le rouquin.
L’oracle détourna les yeux.

Sa vision du matin lui revient en mémoire.
« Une tombe »
Les Weiss tout de noirs vêtus, réunis autour de celle-ci. A leur coté les Scharwz. Sur la tombe inscrit : Schuldig en lettres sanglantes.
Comment cela était-il possible ?
Eux et les Weiss réunis.
Il avait eut la vision qu’à une époque future qu’une collaboration s’instaurerait entre les deux groupes d’assassin. Pour l’instant l’entente entre le deux groupes rivaux n’était pas au beau fixe.
Elle était même nulle.
Cette mésentente venait de la haine tenace que se vouaient l’Allemand et le Japonais
Pourquoi ne s’était-il pas montré plus prudents à la suite de cette vision ?

L’attitude de Schuldig envers Fujimiya avait changé et Crawford s’en était rendu compte.
Il n’en voyait pas la raison, malgré son Don. Ils étaient plus proches… Un secret les unissait désormais.
Ce secret qui les avaient poussé à se haïr jusqu’à la limite…
Toute cette haine semblait avoir disparu maintenant. Cette mission les avait rapproché.
L’Américain sentit un violent sentiment de jalousie emprunt de curiosité le saisir, ce n’était malheureusement pas le moment.
Chaque leader des clans rivaux avait réglé son problème.
Aya : Takatori et Eux, Este. Ils n’avaient par la suite plus eut de contacts avec les Weiss.
Ils n’avaient même plus entendu parler d’eux pendant une assez longue période.
Crawford avait cessé d’avoir des visions concernant leur avenir commun et même Schuldig avait cessé de faire des intrusions intempestives dans leurs esprits. Comme s’ils avaient voulu oublier leur existence ou l’existence d’une personne en particulier. Puis soudainement, Omi et Nagi avait commencé par s’appeler, puis à correspondre et avaient finit par se fréquenter de manière assidue. Parfois Omi faisait appel aux Scharwz, au grand déplaisir des Weiss. D’autres fois, c’était Nagi qui faisait appel au Weiss et ce, contre la volonté des Schwarz.
Omi et Nagi s’arrangeaient toujours pour que les membres de leur groupe acceptent le
travail. Ils étaient particulièrement persuasifs.
Les missions solitaires s’étaient muées en travaux communs. L’habitude ou la lassitude, avaient finit par les faire capituler et accepter pleinement cette collaboration. Bien que certains d’entre eux continuaient à émettre quelques réserves.
Chacun des groupes acceptaient ces missions pour leur cadet : Omi et Nagi.
Crawford connaissait leur avenir commun, ayant eu une vision concernant celui-ci. Néanmoins, moins les Schwarz voyaient les Weiss et mieux ils se portaient.
L’inverse était d’ailleurs vrai.

L’Américain avait appris à masquer ses sentiments lorsqu’il s’agissait du travail. Cependant son bouillant et impulsif amant était dépourvu de cette qualité. Schuldig ne supportait pas de se trouver dans la même pièce que Fujimiya, ce dernier le lui rendait bien. Cette attitude posait quelques problèmes d’entente durant leurs missions communes.
Cette haine provoquait même un désordre sans nom, dans l’exécution de leur travail.
Schuldig ne portait réellement pas le rouquin dans son cœur.

Cette nouvelle tâche commune qui leur avait été confié, ne se présentait pas comme toutes les autres. Lorsque Nagi lui avait fait parvenir le dossier à Omi, Bradley s’était senti mal à l’aise.
Son malaise avait augmenté lorsqu’il avait ouvert celui-ci et qu’il s’était mis à l’étudier.
Il concernait un trafic d’êtres humains. Celui-ci était plus concentré sur les jeunes adolescents.
L’Américain faillit hurler lorsqu’il vit le nom de l’organisation responsable de ce trafic « Edenia ».
Il serra les dents. Il connaissait parfaitement cet organisme, étant une filière, une branche d’Este.
Encore eux, jamais ils ne seraient en paix !
Le nom de cette organisation revenait sans cesse au cours des nombreuses missions qu’ils avaient eu à effectuer. Ce nom revenait encore et encore : Edenia qui serait toujours associé à Este.
A notre époque, la traite d’esclaves était encore plus importante. C’était un trafic parfaitement organisé… Les victimes étaient repérées parmi les jeunes abandonnés. Ceux-ci étaient le plus souvent des adolescents qui n’avaient plus aucune attache.
Des gamins traînant dans les rues, vivant de larcins…
Des jeunes ayant fugués.
La tactique des rabatteurs comme ils étaient nommés consistait à tout d’abord pister la future victime.
Une proie…
Cela pouvait durer des jours. Ensuite, un individu à l’apparence et au caractère doux et prévenant proposait au pauvre garçon seul et apeuré une aide bienveillante et en apparence désintéressée.
C’était une manière très habile d’instaurer la confiance.
Le rabatteur mettait sa victime en situation d’isolement et de dépendance telles qu’il ne leur restait plus qu’une possibilité, se tourner vers celui qui leurs avaient tendu une main secourable.
Une fois la confiance instaurée, le gamin était pris au piège sans aucune possibilité de s’échapper.
Les adolescents étaient ensuite pris en main. Une manière déguisée de dire qu’ils étaient enlevés, puis éduqués. Les plus récalcitrants étaient battus et si cela ne suffisait pas, il étaient drogués jusqu’à obtenir une parfaite obéissance.
Leur éducation était principalement basée sur l’apprentissage de l’art des plaisirs de la chair.
Ils étaient ensuite loués ou vendus selon l’envie ou l’humeur des acquéreurs. De pauvres poupées dociles, manipulées et consentantes, voilà ce que devenaient ces malheureux.
D’emblée, l’assassin refusa la mission.
Par principe, il refusait toujours ce genre de travail Son attitude n’était pas due à un désintéressement ou de la complaisance vis-à-vis de ces organisations, surtout de celle-ci.
Malheureusement leurs interventions aussi nombreuses fussent-elles, s’avéraient être des coups d’épées dans l’eau.
Dès que les Schwarz parvenaient à démanteler l’une d’elle, aussitôt une autre renaissait des cendres de cette dernière.
Edenia était semble t-il éternelle.
C’était comme couper la tête d’une hydre.
Durant leurs missions le nom Vincent Delorme avait souvent été évoqué. Une fois de plus celui-ci apparaissait. Ce nom, il l’avait déjà étendu murmuré par Schuldig durant son sommeil.
Il revenait assez fréquemment lorsqu’il faisait un certain cauchemar.
Intrigué par cet individu sans visage dont le prénom était prononcé durant les rêves de son amant, l’Américain avait cherché à connaître l’identité de ce Vincent. L’oracle s’était vu opposé un refus catégorique de la part du mastermind. Malheureusement pour lui, Crawford n’était pas homme à abandonner si facilement. Devant l’insistance de son amant qu’il prit comme une attaque, le roux n’eut d’autre moyen de défense que la colère.
Il fit un tapage de tous les diables.
Devant l’attitude quasiment hystérique de roux, l’oracle avait momentanément abandonné la partie. Mais à chaque relance de la par du brun, la réaction de Schuldig était identique.
Lassé de ce perpétuel jeu des questions sans réponses, Crawford avait finit par abandonner et n’avaient plus abordé le sujet Vincent Delorme.

Au cours de sa lecture il apparu évident que ce dernier était à la tête de Edenia ou du moins, qu’il en était un membre important, voir actif. Bradley vit là, l’occasion de découvrir le secret que gardait si jalousement son amant. Il désirait par-dessus tout mettre enfin un visage sur ce nom tant détesté.
Il accepta cette mission.
« Le changement de politique » du leader étonna ses coéquipiers, bien qu’étant habitués à ses variations d’humeur. Seul l’oracle connaissait les raisons de son choix.

Cependant les circonstances de l’exécution de la mission intriguèrent Crawford et les autres assassins. Nagi et Omi insistèrent pour que ce travail ne soit effectué que par trois d’entre eux.
Leur étonnement augmenta lorsque les deux cadets exigèrent que celle-ci soit exécutée par un Schwarz et un Weiss. Celui-ci n’eut plus de limites lorsque les deux cadets insistèrent sur la nécessité que cette mission soit accomplie par Aya et Schuldig.
Bradley s’était déjà porté volontaire. Son rôle se bornerait à jouer au riche Américain, amateur de jeunes éphèbes,
Un débauché à la recherche de plaisirs inconnus et enivrants.
Cette identité lui fournirait une excellente couverture afin de mener sa mission à bien.
L’oracle devrait infiltrer le réseau informatique, y collecter les informations nécessaires, puis les transmettre à Nagi qui attendrait afin de détruire tout le système de manière définitive et enterrer Edenia par la même occasion.
Leur objectif était de délivrer les malheureuses victimes. La destruction de l’organisation bien qu’important était cependant secondaire… Avant l’annonce de la décision des deux cadets, l’Oracle avait prit les devant, en incluant d’office son amant au sein de l’équipe.
Brad avait semble t-il tout déjà planifié.
Il n’avait cependant pas prévu que le mastermind refuserait catégoriquement de participer à cette nouvelle mission commune. Sa décision avait davantage été motivée par la présence de l’Abysinian. Devoir supporter la présence de Fujimiya durant cette mission paraissait semble t-il impossible pour Schuldig. L’oracle avait dû se montrer très persuasive, afin de convaincre son compagnon.
Du côté des Weiss, la réaction d’Aya avait été identique. La bataille risquait de s’avérer difficile.
Le roux n’était pas homme à céder si facilement.

Après maintes discussions ponctuées d’insultes et d’injures, les deux parties récalcitrantes acceptèrent néanmoins de collaborer.
Les deux roux devaient se glisser dans la peau d’esclaves que Brad aurait acquis.
Cette distribution de rôles ne fut pas du goût de l’Allemand.
Toute cette histoire ne lui disait rien qui vaille. De plus l’insistance de Nagi le surpris fortement.
L’Américain fut particulièrement intrigué par cette attitude.
Le comportement d’Omi était à leurs yeux tout aussi étrange. Ce n’était pas le soutient qu’il apportait au Schwarz qui était étonnant en soit, mais la minutie qu’il mettait à le faire
Pourquoi un Schwarz et un Weiss ?
Pour quelle raison tenaient-ils tant à ce qu’Aya et Schuldig fassent partie du voyage ?
Seul les deux chibi étaient à même d’apporter un élément de réponse à cette question.
A la demande de son amant, Schuldig tenta de pénétrer les pensées de Omi, mais il se vit opposer une farouche résistance, non seulement de la part du cadet des Weiss, mais également de la part de Nagi. Le télépathe fut très surpris de se voir bloquer par son propre ami et coéquipier. L’insistance des deux cadets devient plus étrange et piqua d’avantage la curiosité du télépathe, ainsi que de l’oracle. Néanmoins, le mastermind finit par capituler.
Il ne chercha pas non plus à en savoir d’avantage.
Tous ces évènements l’intriguaient.
Ce qui le renforçaient dans son refus d’effectuer cette mission.
Il se méfiait à vrai dire.
Il ne put cependant aller à l’encontre de la volonté de son supérieur et amant.
La décision du leader était prise et faisait force de loi.
Il dû capituler.

L’oracle revint à la réalité.
Il jeta un regard inquiet à son partenaire allongé au sol.
Ce dernier perdait son sang trop rapidement au goût de l’Américain.
Son regard rencontra celui de Fujimiya, tout aussi inquiet.
De nouveau ce sentiment de jalousie, emprunt de curiosité l’envahit.
Quel était ce lien qui les unissait ?
Crawford enrageait.
Il détestait être exclu.
Non !
L’instant était réellement mal choisi pour faire une scène.
Certainement pas devant le Japonais !
Il était hors de question qu’il lui fasse cette joie !
Une fois de plus, son regard se rapporta sur son amant, grièvement blessé.
Le brun serra le poing et maudit sa désinvolture.
Comment avait-il pu ignorer une telle vision ?
Pourquoi l’avait-il délibérément mise de côté ?
Les souvenirs se mirent de nouveau affluer en son esprit.



A suivre …