A
Jamais ou quand les Chibi complotent
( Weiss Kreuz
)
Titre : A Jamais ou quand les Chibi complotent
Auteur : Elfy
Chapitre : 02
Genre : Un peu de tout sans la violence ^^
Couple : Crawford x Schuldig x Aya – Crawford x Farfie x Schuldig
(d’accord c’est pour moi)
Disclamer : Pas à moi !
Pour Val copineuh, mon auteuse préféré. Ne soyez pas jalouse mes autres auteuses
préférées. Je tiens à préciser que j’ai emprunté la description Schuldig qui
avait été fait par Shû dans sa super fic « Retrouvailles ». Elle m’a énormément
plu.:
A Jamais ou quand les chibi complotent
- Non ! Non ! Et Non ! hurlait Schuldig. L’Allemand sortit nu de la salle de
bain, traversa le couloir pour regagner la chambre qu’il partageait avec
l’Oracle et Farfarello. Le mastermind était furieux.
La nouvelle que venait de lui annoncer son amant, l’avait mis hors de lui.
Tandis qu’il gesticulait et tempêtait, il croisa Nagi. Celui-ci sortait à moitié
ensommeillé de sa chambre, afin de se rendre lui aussi à la salle de bain. La
pauvre télékinésiste poussa un hurlement de surprise outrée. Il referma
violemment la porte, en hurlant au scandale, tout en pestant contre l’impudeur
de son ami. Cette vision bien que charmante, l’avait complètement éveillé.
L’oracle ne put s’empêcher de sourire. Le mastermind était de ceux que les
femmes qualifiaient d’idéal masculin, la représentation parfaite de l’homme de
leurs rêves. Brad remerciait la providence qui s’était chargée de mettre
Schuldig sur sa route. Il ne se lassait pas d’admirer le merveilleux corps de
son amant. Il n’était nullement fatigué d’effleurer sa peau douce, d’embrasser
ses lèvres sensuelles. Crawford ne se lassait pas de lui faire l’amour, de
découvrir et redécouvrir son corps sublime qu’était celui de l’homme qui
partageait sa vie. Le rouquin avait un corps splendide, longiligne, la
perfection en l’occurrence. Ses cuisses fuselées et fermes étaient un rêve… Brad
avait du mal à se contrôler lorsque le roux les agitait sous son nez. Lorsqu’il
s’arrangeait pour que celles-ci dévoilent le secret qui s’y dissimulait en leur
cœur. Brad ne pouvait empêcher à ses mains d’en caresser la texture soyeuse sous
n’importe quel prétexte.
Son corps était ferme, sans la moindre once de graisse, un rêve pour son amant.
L’américain ne se lassait pas de continuellement le toucher et ce, sous
n’importe quel prétexte. Et son ventre, si plat, si ferme, si doux au touché.
C’était d’ailleurs l’un de ses points faibles. Le mastermind était un homme au
caractère cruel, mais il était également fantaisiste. Le roux était toujours
ouvert à des nouvelles découvertes. Il était le premier partant pour des
expériences inédites. Un jour il avait prit la décision de changer d’apparence.
Il s’essaya à un nouveau genre : le piercing. Brad avait déjà pu apprécier un
premier piercing. Le mastermind arborait un petit jonc d’or qui perçait son
mamelon gauche, ce qui l’avait surpris. Ce n’était pas tant le bijou, mais
l’emplacement de celui-ci qui l’avait étonné lors de leur première fois. Et
surtout la signification qu’avait celui-ci pour le rouquin. Malheureusement
Schuldig demeurait discret quant à la provenance du piercing.
Tout en étant conscient que son amant mourrait d’envie de savoir. Ce petit
symbole avait immédiatement fasciné le brun, il trouvait que cela le rendait
encore plus sensuel, plus merveilleux et excitant. Cependant, il n’aurait jamais
imaginé que les autres piercings contribueraient à autant accentuer la
sensualité de son amant. L’oracle adorait la petite croix en or balançait à son
oreille gauche. Il aimait ce petit rubis discret qui ornait son nombril. Le clou
de cette nouvelle apparence : un autre jonc d’or perçant délicatement
l’extrémité de son membre.
L’oracle avait littéralement craqué pour la nouvelle apparence de son amant.
- Baby voyons ! Il est inutile de te mettre dans un tel état pour une simple
mission ! s’écria t-il.
- Tu oses appeler cela une simple mission ?!!!!!! Ben voyons ! Comment oses-tu
prétendre que je fais une crise ! Tu sais parfaitement ce que je ressens en
présence de Fujimiya. Tu connais également mon opinion concernant les missions
que nous effectuons en compagnie des Weiss. Je trouve d’ailleurs que celles-ci
ont tendances à beaucoup trop se répéter.
L’oracle fixa son amant de manière étrange.
- J’avoue avoir un peu de mal à comprendre les raisons de ta haine envers lui.
J’admets que je ne le porte pas non plus dans ton cœur, mais quand même ! Cette
rancœur est en train de virer à l’obsession.
- C’est toi qui parles d’obsession ?! Ma rancune envers Fujimiya ne regarde que
moi ! Et si vraiment tu me comprenais, tu ne m’obligerais pas m’accoquiner à ce
malade obnubilé par le coma sa sœur, ainsi que par les mille tortures qu’il fera
endurer au responsable de l’état de cette dernière.
- Chéri. Je tiens à te signaler qu’il l’a accomplit sa vengeance.
- Ce n’est qu’un détail ! s’écria le rouquin de mauvaise foi.
- Shuld !!!!
- Quoi ??????
- Il serait préférable que je laisse tomber, je suis parfaitement conscient que
je n’aurai pas gain de cause. Ecoute, je ne tente pas de connaître tes secrets.
Cependant si tu voulais me confier ton malaise, je pourrais tenter de comprendre
et t’aider, mais tu refuses de me dire de quoi il en retourne, fit remarquer
Crawford.
- Et tu ne sauras rien ! Jusqu’à ma mort je serais une tombe, répondit son
amant.
Le mastermind s’était arrêté et avait posé ses mains sur ses hanches, fixant son
amant de ses yeux bleus électrisés. L’oracle avait vraiment du mal à demeurer
concentré. Le corps de son compagnon ainsi offert lui faisait envie. Schuldig
était plus têtu qu’une mule et rien ne lui faisait changer d’avis, lorsqu’il
décidait que son attitude était justifiée.
- Nous, nous retrouvons dans une impasse. Je déteste Fujimiya autant que toi,
mais cette fois-ci nous devons mettre nos griefs de côtés et nous allier une
fois de plus. Pourquoi es-tu si remonté contre lui ? J’avoue ne pas comprendre !
Cela ne t’a jamais gêné auparavant ?!
- Jusqu’à aujourd’hui, les missions que nous avons dû effectuer étaient des
missions de repérages ou simplement d’éliminations. Je n’étais pas forcé de me
le coltiner vingt quatre heures sur vingt quatre. Je vais devoir en plus jouer
les putes. J’en ai marre ! s’écria Schuldig. J’ai parfois l’impression que c’est
le seul rôle qui semble me convenir. J’ai horreur de ça tu le sais bien !
Cependant, toi, tu parais adorer, lui reprocha son amant.
- Je suis navré, je n’imaginais pas que jouer les appâts te mettait si mal à
l’aise. Je…
- Oh ! Laisse tomber !
- Nagi tient à ce qu’un Schwarz et un Weiss se chargent de cette opération.
Particulièrement Fujimiya et toi, fit remarquer son amant.
- Justement ! Pourquoi nous ? Pourquoi tant d’insistances ? Cela ne te semble
t-il pas bizarre ? D’ordinaire tu es plus méfiant que cela. Me cacherais-tu
quelque chose ?
- Tu sais parfaitement que non ! D’ailleurs il y a longtemps que j’ai cessé de
t’interdire l’accès de mon esprit. J’ai fini par réaliser que c’était une perte
de temps. Je dois reconnaître que je n’en sais pas plus que toi. Toutefois tu as
raison sur ce point. L’instance des deux petits m’intrigue. C’est d’ailleurs
l’une des raisons qui me pousse à vouloir mener à bien cette mission. Cependant
je te promets qu’après celle-ci, nous n’effectuerons plus de missions en
collaboration avec les Weiss.
- Mouais ! Dans ce cas, pourquoi me fermes-tu l’accès de ton esprit alors que
d’ordinaire tu ne le fais pas ? lui reprocha le mastermind.
- Schuld…… Cela n’a rien à……
- Inutile ! J’ai compris ! Et puis c’est nouveau ! Nous sommes maintenant
dirigés par un Weiss ! Et quand est-ce arrivé ? Nagi nouveau Chef des Schwarz.
Pourquoi ne dis-tu rien ? Je t’ai connu plus stricte que cela. Quelques années
auparavant, jamais tu n’aurais permis une telle chose ! Nagi traîne trop avec
cet Omi ? Il a une mauvaise influence sur lui.
- Tu n’es pas objectif mon cœur ! fit remarquer son amant. Tes paroles sont
motivées par le fait qu’il soit le protégé de Fujimiya.
- Cela n’a rien à voir ! s’insurgea t-il. Néanmoins, objectif ou pas, je refuse
! Meine Antwort ist nicht .
Crawford fixa son amant, cherchant à comprendre les raisons de sa haine envers
le Japonais.
L’Allemand était un être à part entière. Lorsqu’il aimait, il s’investissait
pleinement dans cet amour, cependant lorsqu’il haïssait, il allait jusqu’au bout
de celle-ci, et même au-delà.
La haine tenace de son aimé envers l’Abysinian l’intriguait. Le refus du
mastermind de lui confier les raisons de celle-ci le confortait d’avantage dans
son désir de découvrir ce que lui dissimulait le roux.
Il finirait par trouver le fin mot de l’histoire. Pour l’instant il était plus
enclin à faire montre de son pouvoir de persuasion, afin d’obtenir la complète
coopération du rouquin, concernant cette mission.
- Je vois que je vais devoir me montrer particulièrement convainquant, soupira
le brun en faisant un sourire pervers.
Le brun s’approcha doucement de son amant… Il posa sa main sur sa taille et
l’attira à lui. Il commença par embrasser tendrement le cou de Schuldig tout en
retraçant du bout de la langue sa veine jugulaire, pour ensuite remonter
jusqu’au lobe qu’il suça un moment. Délicatement, il fit descendre sa main sur
son torse et saisit le mamelon percé qu’il comprima d’abord légèrement, puis un
peu plus vivement. Crawford remarqua immédiatement le changement chez son amant.
- Brad, gémit-il. Tu triches !
- J’essais juste de te convaincre, répondit-il.
La bouche de l’oracle quitta le lobe du roux pour suivre sa mâchoire. Elle
s’achemina ensuite vers ses lèvres dont elle s’empara. Schuldig excité par les
précédents effleurements captura la langue de son bien aimé sauvagement. Il joua
longuement avec elle. La main de Crawford quitta le mamelon durci et descendit
vers le nombril. L’oracle caressa le rubis longuement, effleurant au passage son
ventre. Schuld frémit et mordit doucement la langue de son amant, lui faisant
comprendre son contentement et le plaisir qu’il éprouvait. Cet attouchement plut
beaucoup à l’Américain qui gémit dans la bouche de son aimé. Le roux encore plus
excité, réalisa qu’il ne réussirait pas à résister longtemps. La bataille était
perdue d’avance. Brad une fois de plus parviendrait à ses fins et lui, comme
d’habitude il capitulerai. Il ne pouvait décidément pas lui résister, il…
Ses pensées furent interrompues par une sensation de douceur, de chaleur contre
son dos. Le roux sentit des lèvres pleines venir chatouiller son cou.
- Toi aussi, tu t’y mets ?! Comment pourrais-je vous résister à tous les deux ?
sourit t-il.
- Farfie a envie de jouer aussi, murmura l’Irlandais à l’oreille du rouquin.
L’Allemand sentit les lèvres de Farfarello happer le lobe de son oreille et le
sucer assez vivement.
Il sourit et frémit de plaisir. Avec le temps, le berseker était devenu beaucoup
moins craintif. Le roux l’approchait beaucoup mieux. Ce changement était dû à un
minutieux travail de patience.
Apprivoiser le biokinésiste avait été particulièrement difficile, mais assez
amusant. « Farfie son psychopathe, craignant le contact physique ». Le Berseker
n’était pratiquement plus effrayé. Le mastermind était parvenu à le mettre en
confiance. Leur relation était basée sur le jeu. Ils s’amusaient à leur jeu
favori. Pour l’albinos ce n’était rien de plus qu’une distraction. Il s’y
adonnait avec une joie non dissimulée, sachant que cela blesserait Dieu. Le
désir de son second amant se manifestant assez vivement, ramena Schuldig à la
réalité. Il quitta les lèvres de l’Américain pour exprimer son plaisir en
gémissant.
- Farfie chou, tu veux jouer ??? demanda t-il.
Son plaisir qui fut décuplé lorsque la main de l’oracle effleura le jonc perçant
son membre gonflé de plaisir et que celle de l’Irlandais effleurait ses fesses
fermes. Ces doubles caresses le rendirent fou.
- Voudrais-tu me rappeler les priorités de cette mission ? balbutia t-il.
- En tout premier lieu, délivrer de pauvres victimes réduites à l’état
d’esclave, ensuite détruire l’organisation responsable de cette traite. Et bien
entendu la réussite de cette mission rendrait Nagi heureux, répondit son amant
d’une voix enrouée.
Le roux ferma les yeux et crut défaillir lorsque la main de l’Albinos rejoignit
celle de Bradford, sans pour autant l’effleurer.
- Farfie, Brad, gémit-il.
Le berseker eut un sourire gourmant et cacha son visage dans le cou du
mastermind.
- Farfie à envie aussi, murmura le psychopathe .
Schuldig fit un quart de tour pour se retrouver face à son jouet préféré. Il le
fixa longuement, puis caressa tendrement ses lèvres bombées. Ce dernier frémit,
mais ne se déroba pas. L’assassin psychopathe venait facilement à Shuld, mais
craignait parfois lorsque l’inverse se produisait. Le rouquin se partageait
entre Brad et lui, mais cet échange n’était pas complètement mutuel. Durant
leurs ébats Crawford ne prenait jamais Farfarello. Il ne lui faisait que des
petits câlins. Les échanges charnels se faisaient entre Brad et Shuld et entre
le berseker et le mastermind. Il n’y avait cependant aucun échange charnel entre
l’oracle et l’Irlandais. C’était une sorte de contrat tacite entre eux. Le roux
s’amusait avec Farfarello et laissait celui-ci s’amuser avec lui.
Schuldig happa doucement les lèvres bombées de l’Albinos et les suça doucement.
Ce dernier émit un petit gémissement de surprise mêlé à de la satisfaction,
ainsi que de l’excitation. Tandis qu’ils échangeaient ce tendre baiser,
l’Irlandais sortit l’un de ses couteaux préférés et le posa sur le ventre du
roux. Le mastermind, calmement posa la main sur l’arme et la caressa doucement
avant de détacher ses lèvres de celles du psychopathe.
- Non, non. Vilain Farfie ! Pas avec le couteau mon Farfie, lui reprocha t-il.
Le Berseker lui jeta un regard humide de chien battu. Puis une lueur de
mécontentement et de déception s’y refléta. Le télépathe ignora les mimiques de
l’albinos pour glisser sa main sous son t-shirt et effleurer doucement son
ventre. Si le mastermind perdait tout contrôle lorsque son amant d’Américain lui
effleurait le ventre, cet attouchement avait une action apaisante sur
Farfarello.
- Que dirais-tu de jouer à un autre jeu ?? demanda le rouquin. Un jeu très
coquin, lui dit-il. Hein mon Farfie ???
- Est-ce que ça va fâcher Dieu ? demanda l’Irlandais.
- J’en suis persuadé, répondit l’Allemand.
Prit entre son amant et son jouet favori, Schuldig se sentait merveilleusement
bien. De la manière dont étaient partit les choses, ils risquaient d’en avoir
pour la journée.
Nagi choisi à cet instant pour ouvrir la porte de sa chambre, afin de tenter une
nouvelle sortie et une « retraite stratégique » vers la salle de bain. Il poussa
un nouveau hurlement scandalisé, en les voyant au milieu du couloir dans une
position plus qu’équivoque. Il leur hurla que les chambres et les hôtels
n’étaient pas uniquement faites pour les honnêtes gens.
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Le Koneko était en noir et silencieux. Cependant au sous-sol où se trouvait
quartier général des Weiss, une effervescence sans nom y régnait. Aya marchait
de long en large depuis quelques minutes, en hurlant et en vociférant.
- Non ! Non ! hurlait-il. Il est hors de question que j’accepte cette
proposition ! Jamais ! Plutôt crever !
- Aya ! Je t’en prie calme-toi. Ce n’est qu’une mission ! Voyons !
- Me calmer ? Comment veux-tu que je me calme ? Comment le pourrais-je ? Je vais
encore une fois me trouver en présence de ces deux malades ! Là, c’est la
mission de trop !
Les autres Weiss fixaient leur leader, un peu surpris. Jamais il n’avait vu
Fujimiya dans un tel état. Depuis qu’il avait intégré le groupe des Weiss et en
était devenu le leader, le roux ne s’était jamais autant exprimé.
- J’avoue avoir un peu de mal à comprendre les raisons de ta colère, murmura
doucement Ken, en fixant avec insistance le roux.
Aya cessa de tourner en rond et s’arrêter pour fixer le Siberian.
- Nous avons déjà effectué de nombreuses missions en leur compagnie et tu ne
t’es jamais plaint aussi vivement, fit-il remarquer ce dernier en le dévorant
littéralement du regard.
Regard qui en disait long sur les relations qu’ils entretenaient et qui était un
secret de polichinelle pour les Weiss depuis bien longtemps. Yohji et Omi se
jetèrent un regard entendu. Ils étaient assis côte à côte, le cadet des Weiss
appuyé contre lui. Les trois assassins fixaient leur leader, surpris, Ken un peu
plus langoureusement. Jamais ils ne l’avaient vu dans un tel état. Fujimiya
était froid, ne laissant jamais transparaître ses sentiments. Il ne perdait son
sang froid que lorsqu’il s’agissait de sa jeune sœur Aya. Pourtant l’annonce de
cette mission. Le simple fait d’entendre prononcer le nom du télépathe tant
détesté le mettait hors de lui.
- Les précédentes missions consistaient à effectuer des repérages où à éliminer
un ennemi commun ou pas. Il n’a jamais été question de me coltiner ce médium
vingt quatre heures sur vingt quatre. Il est hors de question que je joue les
putes et que je déguise en esclave, hurla le roux.
Le blond fixa l’Abysinian de plus en plus étonné. La colère du roux semblait
démesurée en comparaison de la situation.
- Je dois avouer que je suis particulièrement curieux. Quelles est donc la
raison qui peut bien motiver cette haine envers Schuldig ? demanda Yojhi.
- Cela ne te regarde pas ! Je n’ai rien à te dire, le rembarra Fujimiya.
- Il est inutile de s’énerver ! Nous ne somme pas responsable des décisions des
cadets. Les petits font ce qu’ils veulent après tout. S’ils désirent s’amuser en
décidant que cette mission ne souffrirait autres membres que Schuldig et toi !
- Et cela n’a à aucun de vous semblez étrange ?! Leur insistance à ce que se
soit nous, ne vous a pas intrigué le moins du monde ?! demanda le roux, en
posant son regard froid sur Omi.
Ce dernier cacha son visage contre le torse de Yohji, afin d’éviter une
interrogation en règle.
Le roux reporta son regard sur Yohji.
- Il est inutile de me jeter des regards noirs, je ne suis aussi ignorant que
toi. Je tiens à te signaler que je me suis porté volontaire, ma candidature a
été refusée, plaisanta le blond aux yeux verts.
- Je ne trouve absolument pas cela drôle ! Ca me fait une belle jambe. Penses-tu
que cela me réconforte ? s’énerva t-il. Jusqu'à aujourd’hui je n’avais encore
jamais remarqué que les cadets décident de nos nouvelles missions ? Ni que Nagi,
avait été muté leader des Weiss, c’est nouveau ! De plus, je trouve que vous
passez beaucoup trop de temps ensemble, fit-il remarquer, en fixant Omi qui
rougit violemment.
- Aya ! Voyons tu gènes notre Chibi ! lui dit Ken.
- T’inquiéterais-tu pour sa virginité ? lui demanda Kudo.
- Yotan ! se récria Tsukiyono, en devenant trois fois plus rouge qu’une tomate.
- Connard ! l’insulta Aya.
- Est-ce le piercing qui te pose un problème ? demanda doucement Omi.
Une lueur étrange traversa le regard du footballeur, en entendant le cadet
parler de piercing.
- Qu’à avoir un piercing dans cette affaire ? interrogea l’Abyssian en
rougissant.
La réaction du roux étonna Yohji et Omi. Ken eut un sourire étrange.
- Je refuse d’être l’esclave de Bradley Crawford. Alors là, il n’en est pas
question, continua t-il tout aussi rouge.
Yohji ouvrit de grands yeux surpris.
- Aya, ce n’est qu’une couverture. Tu ne seras pas réellement son esclave. Tu
devras juste jouer ce rôle, fit remarquer Yohji.
- Je m’en fiche ! Et puis vous prenez tous la tête. Je vous emmerde ! J’ai dit
non ! C’est non !
L’assassin au katana se détourna et quitta la pièce où se tenait leur réunion
pour regagner sa chambre, leurs signifiant que celle-ci était terminée. Ses amis
le regardèrent s’en aller. Il était un peu inquiet… Cette haine envers le
mastermind était étrange. Cette rancœur était bien capable de le pousser à
commettre un acte irréparable. Le plus inquiet était Hidaka et cela se voyait
dans son regard. Cependant, ils étaient tous conscients qu’il était inutile
d’insister. Fujimiya était si secret. Les trois assassins soupirèrent puis
haussèrent les épaules. Ken se leva assez vivement, s’apprêtant à sortir lui
aussi.
- Où vas-tu Kenken? lui demanda Yohji.
- Pas très loin, je vais voir si Aya n’a besoin de rien, répondit évasivement le
Siberian.
- Ben voyons ! Il me prend apparemment pour un idiot. Votre liaison n’est un
secret pour personne ! En voilà une excellente idée. Ce cher Aya a grandement
besoin de réconfort. Physiquement serait l’idéale. Il lui faudra du courage pour
supporter ce maudit télépathe, se moqua son ami.
Ken rougit violemment et jeta un regard noir à son ami puis se dépêcha de
sortir.
Yohji demeura en compagnie d’Omi. Le cadet était resté lové dans les bras de son
aîné. Celui qu’il considérait comme grand frère…Il n’avait pas quitté ses bras
rassurant durant toute la réunion. Il leva les yeux vers lui et sourit. Puis
quittant les bras de son ami et se leva.
- Où vas-tu donc Chibi ? interrogea malicieusement Yohji Laisse-moi deviner…
contacter Nagi !
- Je dois lui faire part de la décision d’Aya. Son attitude repoussoir envers
Schuldig n’arrange pas les choses, dit-il tout bas.
Il rougit violemment, en levant un regard inquiet vers le jeune homme.
- Que se passe t-il ? Nous cacherais-tu des choses ? Pourquoi Schuldig et Aya ?
Que mijotez-vous ? questionna Kudo.
- Qu’aurais-je à te cacher ? Je ne vois pas à quoi tu es en train de faire
allusion… fit remarquer évasivement Omi, en détournant les yeux.
- Je vois, je vois ! Très bien, je ne te poserais plus de questions. Dis-moi ?!
Allez-vous en profiter pour vous dire des choses pas du tout catholiques ? Ou
bien en faire au téléphone ? se moqua t-il.
- Yotan !!! se récria le brun aux yeux bleus-marines.
- Qu’y a-t-il ? demanda innocemment le Balinese.
- Moque toi tant que tu le souhaites, mais un jour viendra où tu seras toi aussi
touché par la flèche de l’amour. Et tu ne verras plus choses, comme tu les vois
aujourd’hui. Ta vie de célibataire endurci, de don juan te paraîtra fade lorsque
tu le connaîtras ce grand amour, lui assura son cadet.
- Tu parles en homme d’expérience, se moqua le blond. Je serais ravi de discuter
avec un peu plus longtemps avec toi, mais j’ai malheureusement un rendez-vous
assez important.
- Dis-moi tout ! Comment est-elle ? Blonde ? Brune ? Rousse ?
L’assassin eut un sourire énigmatique. Il se leva et quitta la pièce, suivit de
son cadet. Puis ils se séparèrent dans le couloir. Tandis que Kudo regagnait sa
chambre, Omi se rendit au salon. Le jeune homme s’installa confortablement dans
le sofa. Il allongea ses jambes, puis saisit le combiné téléphonique et composa
un numéro. Il attendit quelques bonnes cinq minutes, avant que l’on ne vienne
décrocher.
- Bonjour mon amour ! Comment vas-tu ?
- Bonjour ! Je vais bien et toi ? répondit son interlocuteur.
- Ca va ! Tu en as mit du temps ! Que se passe-t-il ?
- Pardonne-moi ! J’étais sous la douche et mon portable était resté dans la
chambre.
- N’est-ce pas un peu tard pour une douche, du moins pour la tienne ? Que
s’est-il passé ?
Il y eut un silence au bout du fil…
- Nagi ! Nag, appela Omi.
- A vrai dire j’étais comment dire, j’ai été contraint et forcé de garder la
chambre, Brad, Shu et Farfie avaient décidé de se faire des câlins en plein
couloir, répondit le jeune homme un peu gêné.
- Oh ! Je vois…
- Eux, au moins, ils n’ont aucune inhibition, fit remarquer le cadet.
- Je sais… je sais que c’est idiot, se troubla le brun, mais je…
- Je te taquine mon cœur. Tu es comme tu es et je t’aime ainsi. D’ailleurs je ne
te voudrais pas autrement.
- Nagi, tu me manques, tu sais.
- Toi aussi. Et je suis heureux de t’entendre, répondit ce dernier. En fait je
ne t’ai pas uniquement appelé pour cela. C’est au sujet de notre plan. Il risque
de s’avérer plus difficile à mener que nous ne le pensions, continua Nagi.
- Nous aurions du nous attendre que celui-ci risquait de rencontrer certains
problèmes. Aya et Schuldig continuent à se détester cordialement et cela empire,
soupira Omi.
- S’ils ne peuvent pas se voir en peinture, se parler, comment allons nous faire
pour mener à bien notre plan ? soupira à son tour Nagi.
- Je l’ignore, mais je n’abandonne pas, répondit Omi.
- Moi non plus ! Alors que faisons-nous ?demanda le télékinésiste.
- Pour l’instant rien ! Laissons-les un peu tranquille. Nous aviserons après. Je
t’avais également appelé, pour… Voudrais-tu m’accompagner en un endroit assez
particulier, lui demanda tout à coup Omi.
- Quel genre d’endroit ? demanda t-il.
- C’est un secret ! répondit Omi.
- Euh, entendu. Je passe te chercher.
- Entendu, donne-moi dix minutes et je serais prêt.
- A tout à l’heure mon cœur. Je t’aime.
- Je t’aime aussi mon Nagi.
Les deux assassins des deux groupes rivaux raccrochèrent, un sourire béat
étirant leurs lèvres.
A peine avait-il raccroché que Omi, se jeta sur son armoire et commença à
fouiller celui-ci à la recherche d’un vêtement adéquat. Aucun de ceux qu’il
essayait ne convenaient. Il finit par opter pour un pantalon blanc de coton et
t-shirt de la même couleur. Par-dessus il enfila chemise blanche à manches
longues. Il enfila une paire de tennis, coiffa ses cheveux bruns un peu
rebelles, puis se dirigea vers le miroir, afin de se rendre compte du résultat
final.
- Pas mal ! Vais-je plaire à Nagi ? dit-il, en rougissant.
Pendant ce temps, Nagi avait également dévasté son armoire, afin d’être à son
avantage.
Il avait finit par opter pour une tenue noire assez moulante, assortie : un
pantalon et un t-shirt. Puis il regarda l’image que lui renvoyait le miroir.
- J’espère qu’Omi va aimer ?!
Puis il sortit de sa chambre et en passant, il alla frapper à la porte du trio.
Au bout de quelques minutes Farfie vint ouvrir. Il était nu et avait un regard
de chien qui vient d’avaler un os particulièrement moelleux. Le brun aux yeux
bleus poussa un soupire d’impuissance. C’était Farfie on ne pouvait pas le
changer. Puis ce n’était pas le moment de s’arrêter à des détails, il avait un
besoin urgent.
- Que veut Naginou ? demanda ce denier.
- Euh, Farfie. Je souhaiterai voir Brady, il faut que je lui parle.
- Impossible ! Endormis. Tous les deux endormis, très fatigués.
- Ca ne m’étonne pas ! Avec les exercices que vous pratiquez, répondit ce
dernier. En fait, j’ai besoin d’emprunter sa porshe .
Farfarello fit un sourire d’ange malsain, en fixant son ami.
- Naginou peut prendre les clefs s’il le veut. Farfie dira à Brady.
- Merci mon Farfie, lui Nagi.
L’Irlandais prit un air de chien battu, ayant l’air de dire : et ma récompense.
Puis il sauta sur Nagi et se mit à lui faire des léchouilles comme un bon chien,
chien.
- Espèce de petit démon ! le taquina Nagi.
Le chibi parvint tant bien que mal à retourner la situation. Il força Farfarello
à s’allonger sur le dos, puis doucement il avança la main et se mit à lui
gratter le ventre.
- Oui, tu es beau mon Farfie. Tu es très beau ! As-tu prit toutes pilules
aujourd’hui ? demanda Nagi.
- Preeeeeee ronronna le berseker. Farfie les as toutes prises.
- Gentil Farfie, oui tu es beau………
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Le Chibi numéro deux attendait impatiemment son bien aimé, il ne tenait plus en
place. Il faisait les cents pas devant la porte du Koneko. Il connaissait Nagi,
ce dernier était d’une ponctualité extrême. Il n’allait pas tarder. Alors qu’il
jetait de fréquents coups d’œils dans toutes les directions son regard tomba sur
la porte du garage. Il remarqua leur jeep sortant discrètement de celui-ci, au
volant Yohji. Ce dernier était d’une rare élégance. Le côté curieux du brun
s’éveilla et il regarda avec insistance, cherchant à vérifier qu’il s’agissait
bien de son « grand frère ».
Où allait Yohji à cette heure-ci ? Pourquoi tant discrétion ? Etait-ce sa
nouvelle compagne qu’il allait rejoindre ?
De nombreuses questions se bousculaient dans la tête du brun. Des questions qui
risquaient de demeurer sans réponse, s’il ne tentait rien afin de les
éclaircirent ? Que devait-il faire ? Nagi n’allait pas tarder. Le jeune homme
était partagé entre son désir d’attendre son bien aimé et son envie de d’arrêter
un taxi et de suivre Kudo.
Quel dilemme !
Son bien aimé trancha pour lui, en arrivant. Sans perdre un instant, il marcha
précipitamment vers la porche et sauta du côté passager sans même ouvrir la
portière et s’installa.
- Suis Yotan je te prie ? ordonna t-il gentiment.
- Suivre Kudo ? Mais pour quelle raison ? demanda son ami fort étonné.
- Je t’expliquerais plus tard. Fais-toi discret. Il est très rusé, il n’est pas
pour rien le chauffeur attitré du groupe. Je ne veux surtout pas qu’il nous
repère.
Sans un mot, Nagi démarra, laissant une bonne distance entre leur voiture et
celle du Balinese de manière à ce qu’ils ne soient pas repérés.
Yohji roulait depuis un moment, jetant de fréquents coups d’œils au rétroviseur.
Omi espérait qu’il ne les avait pas repérés, car il était très curieux de
connaître le mystérieux rendez-vous de son ami.
- Pourrais-tu m’expliquer ? lui demanda Nagi, le tirant de ses pensées.
- Hein ? Que veux-tu que je t’explique ? demanda Omi.
- Pourquoi notre sortie romantique que tu m’as promise s’est-elle transformée en
filature ? demanda son ami.
- Je suis désolé, s’excusa le brun. Yotan a une nouvelle conquête.
- Et alors ? Il ne me semble pas que se soit une nouveauté, cet état de chose,
c’est un tombeur.
- J’en suis parfaitement conscient. Cependant, d’ordinaire il ne tente pas la
dissimuler, au contraire, il l’exhibe. Aujourd’hui lorsque je lui ai demandé de
me parler de sa nouvelle conquête, il a fait tout un mystère et il est resté
très évasif. J’avoue que son attitude m’intrigue.
- Tu es de nature particulièrement curieuse et tu as horreur de demeurer sur des
interrogations n’est-ce pas ?
- Je l’avoue. Es-tu fâché ?
- Pour être tout à fait franc, je n’avais pas prévu notre soirée ainsi. Je
pensais qu’elle se serait déroulée de manière romantique dans un restaurant
Français par exemple. Puis nous aurions pût terminer par une promenade au claire
de lune, exposa le brun les yeux humides de larmes.
- Nagi, je….
Le Prodigy avait honte de son attitude.
C’était leur soirée et lui avait tout gâché en proposant cette filature.
- Peu importe ! s’exclama Nagi. Le resto, la balade peuvent attendre. Filer Kudo
est encore plus intéressant, dit-il en faisant un sourire niais et des yeux de
jeune fille curieuse pleins d’étoiles.
- Idiot ! l’apostropha Omi, en se jeta presque sur lui.
Nagi faillait perdre le contrôle du véhicule lorsque Omi lui planta un baiser
langoureux sur les lèvres.
Il reprit bien vite le contrôle de ce dernier.
- Omi ! s’écria Nagi. Tu exagères !
- Tu me reproches ma timidité lors de nos moments d’intimités. Lorsque je prends
des initiatives tu es choqué.
- Oh ! Toi ! Attend que nous soyons seuls tous les deux, s’écria le brun aux
yeux bleus.
Le châtain rougit de plaisir.
- Je suis curieux de savoir durant combien de temps Kudo va nous balader,
demanda tout à coup Nagi.
- Je l’ignore, mais est hors de question de le lâcher, s’écria Omi.
A suivre …