A Jamais ou quand les Chibi complotent
(
Weiss Kreuz )





Titre :  A Jamais ou quand les Chibi complotent
Auteur : Elfy
Chapitre : 05
Genre : Un peu de tout sans la violence ^^
Couple :  Crawford x Schuldig x Aya – Crawford x Farfie x Schuldig (d’accord c’est pour moi)
Disclamer :  
Pas à moi !
    


A Jamais ou quand les chibi complotent


Ran ouvrit les yeux. Une horrible sensation de douleur physique et morale intérieure le fit grimacer. Il fut prit d’une soudaine envie de vomir. La douleur était tant physique que morale.
Il souffrait tout autant.
Fujimiya s’était imaginé vivre une véritable histoire d’amour. Dans ce monde horrible égoïste, il avait cru connaître des moments de bonheurs. Etre parvenu à oublier ce qu’il avait enduré.
Obtenir la paix….
Il s’était trompé sur toute la ligne.
Durant toutes ces années il avait vécu dans un monde illusoire d’amour et de beauté.
Il n’en avait prit conscience que lorsque son conte de fée s’était mué en horrible cauchemar, en film d’horreur. La vérité lui était apparue, nue et impossible à accepter.
Tetsu…
Ce prénom était si difficile à prononcer, tant cela faisait mal. Cet homme qui s’était dit son ami, qui avait dit l’aimer, l’avait marqué dans sa chair et dans son cœur.
Le roux songeait dès l’instant où il avait sentit grandir en lui ses sentiments avec romantisme à ce que serait leur première fois. Son aimé lui avait répété tant de fois qu’il patienterait jusqu’à ce qu’ils aient l’âge. Il attendrait des siècles s’il le fallait. Il songeait aux échanges sensuels, tendres et merveilleux qui se feraient entre eux. Malheureusement rien de tout cela n’était arrivé. Il n’avait fait qu’un rêve. L’être en qui il avait une confiance absolue. Celui avec qui il était prêt à franchir le pas, l’être qu’il aimait le plus avec qui il pensait vivre une merveilleuse histoire, s’était montré empressé, brutal. Rien de tout ce qui s’était déroulé entre eux n’avait pu être apprécié par le roux.
De cette première expérience, il n’était sorti que souffrance.
Laideur.
Celle-ci demeurait à jamais gravée en lui et en son esprit. A daté de ce jour, pour le jeune homme l’amour serait associé, à cet acte horrible et violent. Il ne pourrait plus jamais l’apprécier à sa juste valeur. Il était conscient que désormais il appartenait à Tetsu.
A Vincent.
Dès que son désir se ferait sentir, il devrait accepter d’être pris et sans protester.
C’était là, l’horrible réalité.

Cette expérience avait grandi le roux. Il n’était plus l’adolescent innocent, il était devenu un adulte rebelle qui refusait toujours de se soumettre. Afin d’obtenir une obéissance complète, il était alors battu et parfois drogué. Ran fut éduqué pour satisfaire tous les plaisirs de son maître. Vincent Delorme avait dérobé et brisé l’innocence du jeune homme. La honte l’envahissait chaque fois qu’il songeait aux sentiments amoureux qu’il avait éprouvé pour un être aussi vil. Il se sentait mal, sale et souillé.

Fujimiya était passé de l’adolescence à la vie d’adulte en un jour. Cette expérience l’avait si profondément marqué qu’il avait radicalement changé. L’adolescent naïf, gai dont la confiance envers celui qu’il aimait n’avait pas de limites s’était transformé en un adulte taciturne.
Il était devenu renfermé et froid, n’accordant en aucune manière sa confiance.
Comment pouvait-il en être autrement après ce que venait de subir le roux ?
Parfois, le désarroi qui était le sien devenait si difficile à supporter qu’il suppliait Vincent de lui procurer de la drogue. C’était une manière comme un autre de tout oublier. Vœu que ce dernier exécutait avec une indicible joie. Malheureusement les souvenirs douloureux n’étaient que momentanément effacés.
Le roux avait cependant rapidement comprit que la passivité, l’obéissance serait ses passeports de sortie. Vincent désirait un esclave dévoué corps et âme, une chose particulièrement docile et obéissante, un objet de plaisir. Ce que d’ailleurs il était.
Vincent le visitait assez régulièrement.
Cependant, Fujimiya n’était un esclave uniquement dévoué à son maître. Il le devenait pour le bon plaisir des amis de son possesseur et ce, à la demande de celui-ci. Il arrivait assez souvent que Ran demeura des jours sans le voir ou sans que celui-ci ne fasse appel à lui, afin de satisfaire un client ou un investisseur de son amant ou du père de celui-ci.
Lors des visites de Vincent ou des clients, le jeune homme n’avait aucune réaction. Il demeurait froid, comme si tout cela ne l’affectait pas. Ran se laissait aimer, toucher sans jamais se plaindre. Sans jamais ressentir quoi que se soit. A part du dégoût et une violente envie de vomir. Etat d’âme qu’il dissimulait derrière un masque d’impassibilité. Sa passivité et sa résignation pouvaient laisser croire qu’il acceptait cette vie, son sort. Mais il n’en était rien.
Le roux attendait patiemment que vienne son heure.
DeLorme rentrait le plus souvent éméché et particulièrement en manque. Dans ces moments là, il se montrait brutal voir même plus que violent. Dans ces instants, sa cruauté apparaissait pleinement au roux. Après une nuit d’accès de violence, il avait tout oublié le lendemain.
Le Vincent DeLorme doux, prévenant, aimant même reparaissait. Il couvrait le jeune homme de présents. Son comportement pouvait laissé penser qu’il éprouvait encore un sentiment pour Ran, malheureusement il n’en était rien. Cette relation devenait mal saine. Afin de lui prouver son amour comme il le lui répétait souvent, Vincent avait installé le roux dans sa grande villa.
Sa vie à Edenia était désormais derrière lui. Pourtant, le rouquin continuait à passer de bras en bras, bien qu’il demeura la propriété exclusive du blond.
La villa était si immense qu’il lui avait fallu deux semaines pour réaliser que celle-ci comportait deux parties et tenter de les visiter. Il avait également découvert que l’autre partie était occupée par un autre adolescent. Il n’était donc pas le seul dans ce cas.
Lui qui s’imaginait seul !
Fujimiya réalisa que soit lui ou un autre, ils n’étaient aux yeux de Vincent que des choses utilisables et parfaitement remplaçables. Malgré cette découverte, il n’avait cependant pas cherché à entrer en contact avec cet autre «invité». Le rouquin c’était bien gardé de parler de sa trouvaille à son amant qui il le savait, serait entré d’une une vive colère s’il savait son secret « éventré ».
Au début, Ran avait cherché une occupation afin de combler le vide que marquait l’ennuie qui était le sien dans cette immense villa lorsque Vincent partait sans aucune explication.
Ce n’était bien entendu pas pour déplaire au roux, cependant il dû reconnaître qu’il se morfondait à ne rien faire dans cette monumentale demeure. Il avait donc entreprit de découvrir chaque recoin de la maison. Ses investigations, avaient menés l’adolescent à la découvert une grande salle de sport qui de tout évidence avait était utilisé pour la dernière fois, il y avait des siècles, bien qu’elle fut bien entretenue. Accroché au mur, un magnifique katana avait particulièrement attiré son attention. Le jeune homme avait été fasciné par celui-ci. Il se dégageait de cette arme une étrange impression. Ran avait l’impression qu’elle lui était destinée.
Que celle-ci l’appelait.
Vincent s’était vite aperçu de l’intérêt de Fujimiya pour cet étrange sabre. Le rouquin avait fait part de son désir de l’obtenir à son amant. Ce dernier lui avait expliqué que ce katana était une arme qui était dans la famille depuis des siècles. Vincent DeLorme était un noble Français, mais dans les racines de sa famille, l’on trouvait les traces une très ancienne famille Japonaise.
Il était le symbole de l’unité de sa famille. Celui-ci était transmis de père en fils. Néanmoins, s’il arrivait que la descendance n’ait pas été assuré, le détenteur du katana était autorisé à le transmette à une personne étrangère à la famille. Une personne qu’il jugeait digne de celui-ci.
Vincent était l’héritier du katana.
Il devait accomplir son devoir en le transmettant. Cependant, son mode de vie et surtout son penchant pour les garçons, s’avérait être un énorme obstacle à la pérennité de la lignée.
Il conclu donc un pacte avec Ran. Il acceptait l’idée de transmettre à jeune homme le Katana, à condition que le roux ce montre digne de l’arme. Afin de faire ses preuves, il ferait venir le meilleur maître d’arme qui se chargerait de lui inculquer son savoir. Au terme de l’apprentissage, le maître jugerait s’il était digne de l’arborer.
Ran accepta.
Vincent connaissait-il les desseins du roux ? Etait-il conscient ou inconscient du fait que le jeune homme pourrait utiliser ses connaissances contre lui ? Peut-être était-ce ce à quoi il aspirait ?
Ainsi commença un long et difficile apprentissage pour le rouquin.

Une année venait de s’écrouler, Ran se montrait un élève particulièrement doué.
Sa dextérité, sa rapidité d’apprentissage, faisant la fierté de son amant et de son maître d’arme.

Fujimiya s’entraînait sans relâche, suivant les enseignements de son « sempaï » tout en s’astreignant à un entraînement de forcené.
Il écoutait tous les conseilles de son maître d’arme, les suivant à la lettre. Le jeune apprenti avait réalisé que l’entraînement, la persévérance et l’obéissance le mèneraient à la victoire.
Que toutes ces « qualités » lui apporterait ce à quoi il aspirait.

Le rouquin s’entraînait seul. Son apprentissage ne consistait pas uniquement à l’étude du maniement du katana. Il devait suivre un entraînement physique particulièrement astreignant.
Celui-ci lui était dispensé par Vincent en personne. Du moins lorsqu’il était présent et en état de le faire. Si le maître de Ran était un bretteur hors pairs, l’amant de ce dernier était un combattant hors norme, néanmoins lorsqu’il était sobre. Malheureusement, le roux devait le plus souvent effectuer son entraînement seul. Tous ces exercices avaient cependant permis le développement de son physique. Ils l’avait également rendu plus agile, plus rapide et plus réceptif à ce qui l’entourait.

Ran était en train d’exécuter un enchaînement qui demandait une concentration extrême.
Il commença par exécuter un salto arrière, puis enchaîna avec un en avant, suivi d’un mouvement rotatif, comme s’il distribuait des coups de pieds circulaires. Il effectua dans le même temps un retourner aérien, parade lui permettant d’éviter un obstacle.
Puis il retomba souplement sur ses pieds.
Une réception parfaite.
Ran entendit des applaudissements tandis qu’il se redressait. Une voix douce, mais nasale assez sexy le félicitait.
- Bravo ! Bravo ! Excellent ! Une exécution parfaite. Et une réception impeccablement réalisée.
Le roux leva les yeux vers l’auteur de la voix. Devant lui se tenait un adolescent d’à peu près son âge ou peut-être de deux ans son aîné. Fujimiya observa l’individu qui lui faisait face.
Une longue chevelure rouquine glissait plus bas que ses épaules et l’auréolait tel un voile de soie orangé. Ses yeux étaient d’un bleu intense et d’une profondeur extrême. Son port était majestueux et son corps longiligne se dessinait dans l’embrasure de la porte. Ran dû reconnaître que ce nouvel arrivant était parfait. Etant établi que la perfection n’existait pas, il devait certainement avoir un défaut. A en juger par le jean serré qu’il portait, il ne paraissait pas en avoir. De plus ce vêtement mettait en valeur ses formes sensuelles. La carrure du rouquin était douce et ferme à la fois. Son torse nu paraissait ferme et doux au toucher.
Le roux à la longue natte rousse ferma les yeux et secoua la tête, afin de chasser ses d’idées incongrues de son esprit, ignorant royalement le nouveau venu, il se détourna et reprit son entraînement.
- Sait-il que ton intention est de l’assassiner ? demanda le rouquin aux yeux bleus.
Ran cessa son activité, mais ne se retourna pas.
- Que veux-tu dire ? demanda t-il froidement.
- Tu sais parfaitement ce à quoi je fais allusion, répondit le rouquin. Ne devrais-tu pas me demander de quelle manière je le sais ? sourit-il.
- Cela changerait-il quelque chose à la situation ? demanda froidement Fujimiya.
- J’en doute fort ! Il est inutile de tenter de me cacher tes pensées, elles sont si libres que je suis en mesure de lire. On lit à livre ouvert en toi, rigola le rouquin. Je sais parfaitement dans quel état d’esprit que tu trouves en cet instant.
- Vraiment ? répondit le roux.
- Je suis télépathe, lui apprit son vis-à-vis
- Je vois ! Devrais-je être impressionné ? demanda le roux, sans aucune émotion dans la voix.
- Je ne t’en demande pas tant, se moqua son vis-à-vis.
- Que me veux-tu ? lui demanda Ran, passablement énervé.

Il se tourna brusquement vers son interlocuteur, plongeant ses magnifiques yeux violets à l’aspect orageux dans les siens. Le jeune homme soutient son regard durant de longues minutes, puis sourit.
- Tes yeux sont magnifiques, lui dit-il. Je n’en ai jamais rencontré d’aussi beaux. Il est navrant qu’ils soient si tristes et si froid.
Le roux demeura silencieux, fixant toujours son vis-à-vis.
- Pourquoi parle t-il autant ? Qu’il s’en aille ! Je ne supporte plus d’entendre sa voix ! Qu’il me laisse seul !
- Pourquoi voudrais-tu que je m’en aille ? Je ne cesse de capter tes appels au secours, ceux de ton cœur, répondit le jeune homme.
- De quoi es-tu en train de parler ? A quels appels fais-tu allusion ? demanda le roux plus que surpris.
- La solitude n’est pas la meilleure solution à tes ennuis. Je doute fortement que le fait de l’assassiner règle ton problème, dit doucement le rouquin.
- De quoi te mêles-tu ? le rembarra le roux. J’agirai comme bon me semble et ce n’est pas toi qui m’en empêchera, le défia t-il.
- Si je décide d’avertir Vincent du danger qui le guette ? Je suis prêt à parier que tu risques d’avoir quelques difficultés à mettre ton projet à exécution, ricana le rouquin. Quelle sera ta réaction dans ce cas ? interrogea t-il.
- Je n’aurai d’autre solution que d’accepter sereinement la mort, répondit le roux. Bien entendu après t’avoir fait passer de vie à trépas, répondit agressivement Fujimiya.
- La mort ? Quelle impression étrange lorsque l’on se sent ainsi ? Mort ? N’est-ce pas ? Tu l’es depuis si longtemps ! constata le rouquin. Tu l’es depuis le jour où Vincent a apposé sa marque sur toi. Ton sort a été sellé dès l’instant où il a posé les yeux sur toi.
- Que sais-tu de ce que je ressens ? interrogea abruptement Fujimiya.
- Je ne t’ai pas menti, en t’avouant que je suis télépathe, répondit-il. Tes états d’âmes, ton mal-être sont également les miens, répondit le rouquin.
- Et Vincent le sait-il que tu es au courant de son secret ? ironisa le rouquin.

Ran lui jeta un regard étrangement froid.
- Penses-tu que cela sera suffisant ? interrogea ironiquement. Crois-tu que te débattre dans des affres identiques aux miennes te rendra plus sympathique à mes yeux ? demanda Fujimiya.
- Rien ne pourra effacer ce qu’il nous à fait, tout comme rien ne sera désormais en mesure de ramener la joie de vivre en ton cœur ou un sourire sur tes lèvres Ran.
- Comment ??? Comment connais-tu mon prénom ? demanda le roux, surpris.
- Je te l’ai dit. Je suis télépathe, il n’est pas un seul recoin de ton esprit qui me soit inconnu, sourit le rouquin aux yeux bleus.
Fujimiya demeura silencieux, fixant toujours l’adolescent étrangement.
- Attends-tu que je te félicite ? interrogea le roux.
Son vis-à-vis eut un sourire triste, puis le fixa longuement.
- J’ai parfaitement bien reçu le message. Sache que tu n’es pas le seul dans cette situation. Tu n’es pas le seul à avoir cru à ses belles promesses, le seul à avoir aimé un être aussi vil que lui. Mon innocence a également été dérobée. Moi aussi, j’ai voulu mourir, disparaître définitivement de cette terre. Ce collier, cet emblème est la marque de ma honte, de ma déchéance, de mon humiliation, hurla presque le rouquin.

Il porta sa main au collier de cuir, incrusté de rubis qui enserrait son cou tel une entrave invisible. Ran porta la main au sien, incrusté d’améthystes, une lueur étrange au fond des yeux.
- Nos souffrances se mêlent et s’entremêlent comme les fils d’un destin tragique Ran. Ne laisse pas la haine t’envahir, ne la laisse pas te dominer et t’anéantir. Je t’aiderais si tu le souhaites, dit-il tout à coup.
- M’aider ? Comment pourrais-tu m’aider ? Ne nous trouvons nous pas dans une situation identique ?
- C’est exact ! D’où la nécessité de nous soutenir. Nous sommes conscient des douleurs qui sont les nôtres, nos les connaissons. Nos souffrances, nos peurs mutuelles, nous avons apprit à vivre avec elles. Ceci est une offre d’amitié, je ne te demande pas d’y répondre immédiatement. Si tu le faisais, maintenant je sais que ta réponse serait négative. Réfléchi. Je ne veux plus être seul et toi non plus.
Tout à coup le rouquin se détourna et Fujimiya pu voir les larmes qui envahissaient lentement ses yeux.
- Une dernière chose. Je me prénomme Schuldig. Je suis Allemand si tu ne l’avais pas remarqué. Et au cas où tu te demanderais ce que cela signifie. Simplement « coupable». Je cesse de t’importuner, je ne suis pas en état de te tenir tête, se moqua t-il. Et puis tu sais où me trouver !

Le rouquin avait disparu depuis plus de trente minutes, mais Fujimiya n’avait toujours pas bougé. Sa rencontre avec ce Schuldig lui paraissait irréelle. Ce télépathe était étrange.
Etait-ce vrai ? Avait-il vécu les mêmes horribles expériences ? Vincent l’avait donc trahi lui aussi ? Mais disait-il la vérité ? N’étais-ce pas un piège tendu par son maître ? Un nouveau jeu pour lui ? Un divertissement qui s’effectuerai à ses dépends ?
Fujimiya n’avait aucune confiance en l’être humain, néanmoins le regard du rouquin était franc.
Il ne paraissait pas mentir, ses yeux bleus reflétaient la vérité.
Il le savait. Ce collier, cette marque de leur déchéance, il en portait un aussi.
Leur expérience avait été la même à n’en pas douter. Ils avaient tous deux été bafoués, abusés, trahis. Schuldig ne souhaitait qu’une seule chose : pouvoir devenir son ami.
Se partager les peines, de manière à minimiser la douleur. Fujimiya avait comprit. Il avait ressentit la détresse du télépathe, tout comme ce dernier avait ressentit la sienne. Il avait sentit le désarroi qui l’envahissait de plus en plus.
Il avait besoin de quelqu’un, d’une personne à qui se confier qui serait en mesure de le comprendre…
Pouvait-il lui faire confiance ?
Il y avait si longtemps qu’il ne l’avait plus accordé…
Quelle décision prendre !?

Peut-être était-il temps d’effacer cette peur, qu’il aille vers les autres ; du moins qu’il essaye de le faire. C’était là une décision très importante.
En serait-il capable ?
Ses vieux démons. Ses craintes étaient encore trop omniprésentes pour tenter d’aller au-devant des autres.
Mais Schuldig ?


A suivre …