Les Surprenants chemins de l’amour
Titre
:
Les Surprenants chemins de l’amour
Auteur : Elfy
Chapitre : 4
Genre : PG-13
Couple : Pas encore défini
Disclamer : inchangé
Résumé : Fatiguée
Convention : Ecriture en italique : pensées de Sargo
Un Week-end Particulier (Partie 1)
- Hey ! Sargo ! Qu’attends-tu pour nous rejoindre ? me crie Marin. Elle est
merveilleusement chaude, me dit-il, en me faisant de grands signes de la main.
Je réponds en lui faisant à mon tour un signe de la main, lui faisant comprendre
que je viendrais plus tard. Il a l’air heureux en compagnie de son bien aimé. De
vrais gamins ! Ils sont en trin de se chamailler dans la piscine. Je n’imaginais
pas que la maison de vacance de Léo fut aussi vaste. Lorsqu’il a parlé d’une
modeste maison je l’ai prit au sérieux. Comme un idiot je l’ai cru, il s’est
simplement fichu de nous.
C’est immense ! La piscine à elle toute seule, à, les dimensions de notre petit
pavillon. Il avait fait également allusion au faite de faire du bateau. Je dois
avouer que je ne m’y connais pas réellement.
Toutefois, je n’aurais jamais imaginé que ce petit pied à terre se trouverait en
fait sur une île avec son port personnel. En fait tout appartient au père de
Léo, il est apparemment très riche son paternel.
Il doit sans doute impressionner beaucoup de monde. Malheureusement l’argent ne
compensera jamais le manque d’amour et d’affection paternel et n’effacera jamais
le mal qui a été fait. Je fixe Marin, un sourire radieux étirant mes lèvres.
Cependant sa présence me rappelle également celle de Fly.
Seigneur ! Comment me suis-je retrouvé dans une telle situation ?
**********
- Comment te sens-tu gamin ? Pas trop secoué j’espère ? Me demande t-il.
J’étais certain que cet instant enchanteur n’allait pas durer. Question
diplomatie, quelques cours s’imposent… Quant à mettre les pieds dans le plat, il
est très doué pour cela et il a le chic pour casser une ambiance. Furieux, je
desserre mon étreinte. Je suis malheureusement forcé de la resserrer, lorsqu’il
prend un semi virage. Puis grisé par le vent, j’oublie un instant mes griefs,
puis me serre contre Fly.
L’homme que je hais, qui m’horripile et qui pourtant en compagnie duquel je me
sens bien pour l’instant.
Cependant cela commence à réellement devenir agaçant cette fixation qu’ils font
sur mon âge !
Cette balade fut agréable mais courte. Nous sommes si vite arrivés… Je soupire
presque de déception.
Que m’arrive t-il ? Serais-je déçu ? Puis tout à coup je me sens étrange et ce
n’est certainement pas à cause de la fin prématurée de ce mimi voyage à moto.
Seigneur ! Je sens que je vais être malade.
- Il semblerait que tu sois arrivé à bon port, me dit-il. Je crois que tu peux
cesse de trembler, se moque t-il.
Trembler ! Non ! J’ai l’étrange sensation que je vais renvoyer tout ce que j’ai
mangé aujourd’hui et même ce qui n’a pas été avalé.
Je réalise que j’ai l’estomac en quelque part, néanmoins certainement pas à sa
place. J’ôte le casque et le pose sur la selle de la moto devant à l’emplacement
où se trouvait quelques minutes auparavant Fly.
Faisant un gros effort de concentration, je me décide enfin à descendre de la
moto. Malheureusement mes jambes se dérobent sous moi.
L’émotion !
Pour être tout à fait franc, malgré l’impression de bien être que j’ai eu à me
serrer contre mon chauffeur, je n’ai pu empêcher à un moment à ma pauvre vie
d’adolescent gay encore puceau de défiler devant mes yeux en moins de dix
minutes. Dans quelques secondes je vais me retrouver au sol, je le sais mais je
m’en fiche.
Mais….Tout à coup, deux bras me retiennent. Fly… Je l’avais oublié celui là…
Pourquoi est-ce toujours lui qui accoure lorsque j’ai besoin d’aide ? Mes jambes
ne me portent vraiment plus.
- Hey ! Tu as apparemment mal supporté le voyage gamin, fait-il, en resserrant
son étreinte, afin de mieux me soutenir.
Il est d’une perspicacité effrayant, j’en demeure sans voix. J’en ai vraiment
assez qu’il fasse ainsi une fixation sur mon âge. Si je me mettais à l’appeler
vieux, je suis certain qu’il en prendrait ombrage. A dix sept ans on est loin
d’être un gamin.
- Je vais parfaitement bien, je lui réponds assez mécontent. Je te prierais de
garder tes mains, là où elles doivent se trouver, je le sermonne.
Qu’est-ce qui m’a pris de lui dire ça ! Pourquoi ce type m’énerve t-il autant ?
- Il me semble de te l’avoir déjà dit, fit-il presque vexé. Je ne m’intéresse
pas le moins du monde à la gente masculine, continua en souriant sans pour
autant me relâcher.
La gente masculine ne l’intéresse pas ! Voyez-vous ça ! Dans ce cas je serais
curieux de connaître les raisons qui le pousse à continuellement vouloir
m’embrasser. A qui souhaite t-il faire avaler ça ?
- Vraiment ? J’avoue avoir un peu de mal à te suivre, j’ironise. Mais
heureusement que tu ne t’intéresses pas à la gente masculine. Dans ce cas là que
devrais-tu dire ? Je continue à me moquer.
Je vois Fly qui me jeta un regard mauvais. J’aurais peut être dû me taire. Peu
importe ! Il ne m’impressionne pas le moins du monde !
- Ces paroles auraient-elles un sens cachés ou est-ce juste histoire de faire la
conversation, me demande t-il.
- Tu es libre de le prendre de la manière dont tu le souhaites, cependant dans
le cas où tu t’intéresserais à la gente masculine, je réalise que je n’aurais
pas uniquement eut droit au roulage de pelle. Quelle chance pour moi !
Je suis en train de me moquer de lui, cependant je réalise que je devrais
arrêter. L’expression de mon vis-à-vis ne me dit rien qui vaille. J’ai l’étrange
impression que je vais regretter mes paroles.
- Que veux-tu insinuer par ces mystérieuses paroles ? Me demande t-il.
Ses yeux ont pris une étrange couleur. Il semble particulièrement susceptible
Monsieur je suis hétéro à mort.
- Simplement la stricte vérité, je rétorque, continuant à le provoquer.
Les sonnettes d’alarmes retentissent à tout va, m’avertissant que je devrais
cesser ce petit jeu de provocation. Pourtant je les fais taire et continue à
pousser le jeu à l’extrême. Pourquoi ? Est-ce par crainte ? Serait-ce le seul
moyen de défense dont je dispose ? Cependant face à quoi ou à qui ?
- Serais-tu par le plus grand des hasards en train d’insinuer que je me
sentirais attirer par toi ? Me lance t-il avec dédain.
Me serais-ce trompé ou il a rougit. C’est réellement trop drôle ! Et je dois
avouer que le mettre mal à l’aise me fait le plus grand bien.
- Penses-tu que le fait que j’ai t’ait par deux fois embrassé, fait de toi un
être particulier ? Me dit-il avec dédain. Que tu sois un gamin ne change en rien
mes orientations ! Je dois avouer que je me suis uniquement amusé avec toi,
lâche t-il. Pour être tout à fait franc je crois que ma grand-mère embrasse
beaucoup mieux que cela, me nargue t-il.
Quel goujat ! Comment peux-tu se montrer aussi froid et calculateur ? Je le hais
!
- Tu ignores tout de la vie, de l’amour. Tu n’es qu’un petit adolescent gay
novice à la recherche de sensations fortes auprès de gens beaucoup plus âgé et
pus expérimentés, continue t-il impitoyablement. Au fond tu n’es qu’un petit
opportuniste, m’accuse t-il.
Comment ose t-il ?! Je sens la colère monter en moi. C’est exact je suis gay,
cependant dans sa bouche cet appellation sonne comme une insulte. Je le hais… je
l’horripile. Je vais le tuer…..Furieux, je me jette sur lui poing en avant avec
la ferme intention de lui arranger son portrait. A franchement parler je ne
risque pas de lui faire grand mal avec mes petits poings, cependant la fureur
vous permet de puisé au fond de vous-même afin de trouver des forces
insoupçonnées pour abattre son adversaire, surtout lorsque l’on est saisit de
fort désir de tuer son vis-à-vis. Il est évident que je parlais en général. Je
suis d’une maladresse si effrayante que bien entendu je me ramasse. Fly paraît
de surcroît plus expérimenté que moi au corps à corps. Rapide comme l’éclaire,
il exécute une parade afin d’éviter mon poing vengeur. Il bascula en arrière,
moi dans ma lancée je suis entraîné dans le vide. Il m’a saisit par la taille
afin que je ne me fasse pas mal et je me retrouve honteusement étalé sur lui.
Plus exactement « Fly au sol et moi plaisamment installé entre ses cuises ».
Quelle malchance ! Non ! Se serait plutôt quelle maladresse ! Je n’ai jamais eut
aussi honte de ma vie. Heureusement à cette heure ci, la rue a déjà été désertée
par les passants, nos sommes a vrai dire les seuls êtres encore présents.
Pourquoi ai-je réagit ainsi ? Je lève un regard empli de haine vers celui que je
considère comme « un empêcheur de tourner en rond ». Cette fois là, je n’ai pas
l’intention de le rater, je vais le….Brusquement le rouge me monte aux joues….
C’est impossible ! Je crois bien que je suis en plein cauchemar. Pourtant je ne
peux m’y tromper, je ressens une réaction assez significative au niveau de
l’entre jambe de Fly.
Le menteur !
Je ne lui fait aucun effet…. Ben voyons ! Puis tout à coup je cesse de me
moquer… Une idée mal saine germe brusquement dans esprit encore innocent il y
avait quelques minutes de ça. Ne serais-ce pas là, l’occasion de me venger de
lui !! De toutes les moqueries, ainsi que des paroles déplacées. Je ne suis plus
du tout en colère, non…. J’ai l’intention de me venger. Doucement je me colle à
lui, me plaque d’avantage. Je le sens qui se contracte, cependant il ne me
repousse pas. Lentement j’approche mon visage du sien, puis je le fixe afin de
lui permettre de s’éloigner, de me repousser. Cette fois là, je suis le maître
du jeu….
Ses magnifiques yeux verts sont plongés dans les miens….Délicatement je prends
ses lèvres, puis de ma langue je tente maladroitement de forcer le passage.
Docile, il se laisse faire et accède à muette requête.
Nous, nous embrassons longuement, passionnément. L’euphorie s’empare de moi, je
suis le maître de cérémonie et il m’obéi… Je me sens si fière. Je l’embrasse,
lui caresse la langue de la mienne, puis la suce avec avidité. Nous échangeons
un langoureux et passionné baiser. Je sens que Fly apprécie puisqu’il gémit…. Je
continue à l’enfiévrer, à le rendre fou…. J’ai l’intention de lui faire payer
pour toutes ces moqueries, je désire l’humilier. Pourtant, tout à coup, ce jeu
ne m’amuse plus du tout… J’ai envie d’autre chose… Mon corps le souhaite. Mon
être est brusquement envahit par d’étranges sensations… Les mêmes que lors de
notre second baiser, cependant beaucoup plus intense. Mon désir de vengeance, de
l’humilier vient de s’estomper, il n’en demeure plus qu’un seul. Celui
d’embrasser Fly.
Que m’arrive t-il ? Pourquoi ai-je une irrésistible envie d’embrasser un homme
qui m’horripile ?
Serait-ce mon corps d’adolescent qui réagit ? Je n’y comprends plus rien, je ne
m’appartiens plus, je me mets à langoureusement me frotter contre lui. Je le
sens réagir de plus en plus à mes sollicitations tandis que moi je ne demeure
pas indifférent. Pourquoi ne me repousse t-il ? Au contraire, il me serre contre
lui. Je n’ai jamais ressentit une telle émotion. Je dois admettre qu’il m’est
arrivé de faire des rêves érotiques et d’avoir à mon réveille l’entre jambe
dressée et mouillée. Cependant là, c’est différent. J’éprouve un sentiment, une
impression que je n’avais jamais ressentit : du désir à l’état pur. Je devrais
cesser ce petit jeu si non je risque de me brûler les ailes…. J’en suis
incapable… Fly pose ses mains sur mes zones charnues et les agrippent de manière
à m’attirer d’avantage contre lui. J’ai l’impression qu’il souhaite que nous ne
fassions plus qu’un. Jamais je n’ai ressentit de telles sensations, même Mathieu
n’y est jamais parvenu. Pourtant je l’aime… Cependant le désir que j’éprouve
avec Fly se fait pressant, plus adulte, plus insistant… Malgré tout, je dois
immédiatement arrêter avant que cela n’aille plus loin…
A contre cœur j’arrache ma bouche à la sienne. Nous, nous fixons notre souffle
s’échappant en saccade de nos lèvres….
- Je suppose que tu es content de toi, me dit-il. Tu es parvenu à prouver ce que
tu avançais, continue t-il. Je le reconnais tu ne m’es pas indifférent, tu me
fais beaucoup d’effet, admet-il.
Je suis incapable de proférer la moindre parole… Je lève des yeux étrangement
expressifs vers lui…. Tout à coup ils se voilent de peur….
- Que se passe t-il ? Aurais-tu vu un fantôme ? Me taquine t-il.
Seigneur ! Je ne peux y croire ! Pourtant c’est bien ma mère… elle me fixe
abasourdie. Qu’ai-je fais ? Pourquoi me suis-je laisser emporté ainsi ? Je n’ai
plus qu’une idée en tête, ma mère m’a vu et elle sait tout… Elle me déteste…. Je
lui fait honte… Je la déçois…. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? J’espérais
pouvoir attendre encore quelques années, lorsque j’aurais obtenu mon diplôme ou
lorsque j’aurai eut atteint mes cinquante ans. C’est raté ! Elle se dirige vers
nous, le visage fermé, aucune expression de sa physionomie ne trahit ses états
d’âmes. Ses yeux eux-mêmes son inexpressif ou peut être est-ce de la froideur
que j’aperçois…Je tente maladroitement de me redresser. Je dois impérativement
me donner une contenance. De quoi ai-je l’air ainsi, installé entre les cuisses
de Fly ? Je suis paralysé…. Ma mère s’arrête devant nous, puis pose un regard
furieux sur Fly.
— Qu’aviez-vous l’intention de faire ? Etes-vous conscient de la gravité de
votre acte ? N’avez-vous pas honte de profitez ainsi de l’innocence d’un
adolescent à peine sortie de l’enfance, s’écria t-elle.
Le rouge me monte brusquement aux joues….
Quelle honte ! Mais c’est une manie de faire une fixation sur mon âge comme ça.
Par contre ma mère me surprendra toujours. Je m’attendais à tout sauf à une
telle réaction. Je lé voyais déjà me hurler dessus, ou peut être pleurer. Non en
fait c’est Fly qui semble faire les frais de sa colère. Contre toute attente
elle abat sa serviette sur la tête de ce pauvre Fly.
- Vous pouvez vous estimer heureux que je n’ai que cela en main, hurle t-elle
presque.
Je suis partagé entre l’envie de rire et de pleurer… Rire parce que ce spectacle
est trop drôle, Pleurer maintenant que maman sait tout.
- Savez que vous, vous rendez coupable de pédophilie ?! De détournement de
mineurs, d’incitation à lé débauche s’écria t-elle furieuse.
Maman ! Immédiatement les grands mots, elle exagère un peu quand même. Et ce
pauvre Fly abasourdi qui n’y comprends rien, pour une fois qu’il était innocent
!
- Je vous interdis de vous approcher de mon fils désormais, l’avertit t-elle.
Ignorez vous qu’il existe des lois punissant votre comportement ? Ne savez vous
pas que mon fils est mineur ! Vous n’êtes qu’un punk, pédophile, s’écria t-elle
plus que furieuse.
La peur m’envahit brusquement. Je n’ai jamais vu maman aussi en colère. Je dois
avouer que je crains la suite des évènements. Maman me relève brusquement et
m’entraîne, elle est hors d’elle. Je ne peux m’empêcher de jeter un regard en
arrière…
Fly….
Pourquoi ai-je cette impression étrange de vide ? Que m’arrive t-il ? Je n’ai
malheureusement pas le temps de m’appesantir sur ce que je ressens…. Ma mère
sait tout et elle est furieuse et nous allons devoir sérieusement discuter.
A suivre …