L’aube du vampire





Titre :  L’aube du vampire
Auteur : Elfy
Chapitre : 26
Genre :  Yaoi
Couple :  Toujours Nevada et Chel.
Disclamer :  
Pas changé. Tous à moi.:      


The Organisation P.3


Alexandre continuait à suivre l’aura de Vincent. Malheureusement au bout de très longues minutes celle-ci disparue. Il s’arrêta en plein vol et se concentra. Cela ne pouvait signifier que deux choses :
La première, il avait perdu conscience. La seconde…, cependant cette éventualité il préférait l’écarter.
Alex n’avait pas l’intention d’abandonner. Il était hors de question de le perdre une seconde fois. Le Doyen reprit donc ses recherches, durant des heures….


******

Nevada était allongé tout contre Chel. Ils échangeaient un baiser passionné. Le vampire suprême enfin prêt avait décidé de s’offrir pleinement à celui à qui il avait donné son cœur. Tout à leur échange rien ne semblait pouvoir les atteindre. Le vampire blond avait déjà tenté à maintes reprises de prouver concrètement son amour au vampire roux. Par un malheureux concours de circonstances ils étaient systématiquement interrompus. Soit par quelqu’un ou par la survenance d’une situation critique. Aujourd’hui le blond avait prit une grande décision et rien ni personne ne viendrait contre carrer ses plans.
Il se trouvait dans ce même appartement où il avait rencontré Chel pour la première fois. Ils se trouvaient dans cette chambre qui avait été le témoin de ces nuits de cauchemars et de tourmentes durant des années. Cette même pièce allait être le témoin du plein épanouissement de leur amour.
Chel et Nevada s’embrassaient passionnément. Leurs langues s’effleuraient en un ballet sensuel, tandis que les mains du vampire roux commençaient à redessiner le corps de son futur amant. Des gémissements de plaisir s’échappaient des lèvres de Nevada pour finir dans celle de son aimé, tandis qu’il murmurait son nom contre ses lèvres avec passion. Ils se séparèrent afin de reprendre leur souffle.

- Mon ange, murmura le roux.
- Je t’aime, je t’aime plus que tout, répondit Nevada.

Au plus fort de leur échange passionné, Chel s’immobilisa tout à coup. Son compagnon ne s’en rendit pas immédiatement compte. Ce fut sa respiration haletante, son regard brusquement illuminé d’une lueur plus qu’étrange qui mirent le blond sur la voie.
Le vampire protecteur de son côté avait la sensation de manquer d’air. Son cœur se mit à battre plus vite que la normale comme s’il venait de courir un marathon. Son sang battait violement dans ses temps.
De plus en plus inquiet Nevada se redressa.

- Chel ? Mon cœur ? Que se passe t-il ? Tu ne te sens pas bien ? interrogea t-il.

Pour toutes réponses, le vampire roux se mit à hurler, tandis qu’une énergie sombre commençait à émaner de son corps. Réellement paniqué le vampire suprême avait déjà ressentit cette aura, cette impression de danger. La toute première fois où Chel avait partiellement retrouvé ses souvenirs, ce même jour où il avait tenté de le tuer. C’était également ce jour là qu’il avait entendu parler des « Damned ».

- Calme toi, je t’en prie, tenta t-il de l’apaiser.

Il déposa doucement sa main sur son front tentant de la calmer tant bien que mal, en lui envoyant des ondes d’énergie positives à travers le corps. Malheureusement ses tentatives s’avérèrent inefficaces car son compagnon ne paraissait pas vouloir se calmer. C’est d’une voix méconnaissable et dans un dialecte auquel Nevada n’entendait rien mais qui lui paru cependant familier qu’il s’adressa à lui.

- Fleau est en marche, il est sur le point de s’éveiller, disait-il.
- Chel ? Mais que racontes-tu ? Je n’y comprends rien.

Sa main toujours sur son front, il continuait à l’apaiser, lui insuffler de l’énergie. Bien mal lui en prit puisque l’énergie démoniaque qui se dégageait de lui propulsa Nevada hors du lit en l’envoya violemment s’écraser contre le mur.

- Chel, hurla t-il.

La voix de Nevada ne paru pas l’émouvoir, puisqu’il se redressa, son regard illuminé d’une lueur meurtrière. Cette lueur qui semble t-il le blond avait reconnu. Cet état il avait déjà eut l’occasion de se trouver face à lui. Son regard se porta sur le torse du roux à l’emplacement de son cœur était apparu, un tatouage incrusté dans la peau ayant une forme d’étoile de couleur sombre. Il remarqua que l’emblème des vampires avait disparu de son poignet.

- Pour qui te prends-tu pour oser m’adresser la parole ? continua t-il à s’exprimer dans ce dialecte qui commençait à être de plus en plus familier.
- Chel !
- Comment oses-tu prononcer mon nom ? Moi le chef suprême des Damned, continua t-il, en apparaissant devant Nevada et en le saisissant par la gorge.

Sans la moindre difficulté, il le souleva, les pieds du vampire suprême ne touchaient plus le sol. Il se sentait démuni, impuissant face à la force dont faisait preuve son futur amant.

- Chel, croassa t-il à demi étranglé. Tu me fais mal. Je ne parviens plus à respirer correctement.

Malheureusement ses suppliques ne semblaient pas atteindre le vampire roux. Son subconscient demeurait sourd aux appels du blond. La main se fit plus ferme sur le cou gracile et fragile.

- Chel ! s’écria t-il en tentant de se soustraire à l’étau mortel.

Pourquoi ? Pourquoi son aimé s’attaquait brusquement à lui ?
Cette aura malfaisante qu’il ressentait, elle ne lui était pas étrangère.

- Cette aura maléfique je la connais. Vais-je mourir ainsi ?

Le vampire suprême sentait l’air lui manquer de plus en plus. Sa flamme allait s’éteindre….

- Non ! Je refuse de mourir ainsi. Mon devoir n’a pas encore été accompli. Il me reste tant de chose à apprendre, à découvrir. Mon destin est de devenir Roi, et ainsi aider tous les êtres qui ont besoin de mon aide. Il est hors de question d’abandonner ! De plus Chel et moi ne nous sommes pas encore unis.

Les joues du vampire suprême étaient rouges de honte, aux pensées qu’il avait en cet instant. Tout à coup des images se mirent à défiler devant ses yeux.
« Chel vêtu de manière différente, ce même tatouage en forme d’étoile sombre. A la différence que l’emplacement de celui-ci se trouvait sur son front. Un autre vampire à la chevelure sombre, un tatouage en forme d’étoile cette fois-ci dorée. Le vampire à la chevelure rousse était agenouillé devant le vampire à la chevelure brune. Ceux-ci paraissaient être en grande conversation.

- Je jure de vous protéger éternellement. Je suis votre garde personnel. Pour vous je mourrais mon roi, disait le Chel de la vision.

L’homme à qui le roux avait donné le nom de roi, se pencha vers lui afin d’embrasser ses lèvres pour ensuite le redresser.
- Tu n’es pas uniquement mon garde, tu es l’être qui compte le plus pour moi. Tu es celui que j’ai choisi Chel, répondit le brun.
- Notre amour est éternel mon Roi….

Puis les deux vampires échangèrent un langoureux baiser. »

Les images peu à peu commencèrent à s’estomper. Nevada se sentit étrange, un aura doré commença à émaner de lui, tandis que le même tatouage qu’était apparu sur le front brun de la vision apparu sur le sien, signe de son appartenance royale. Lentement il releva la tête et ouvrir brusquement les yeux, tandis que son aura repoussait brutalement Chel. Il se redressa et se tint face à son compagnon.

- Rappelle-toi qui tu es, dit-il dans le même dialecte que le roux, tandis que sa chevelure s’élevait en même temps que le niveau de son énergie. Ne m’as-tu pas juré allégeance ainsi que protection éternelle ? demanda t-il d’une voix autoritaire.

L’interpellé paru hésiter. Il se fige comme s’il cherchait à se souvenir….

- Je suis, commença t-il.
- Répond-moi ? ordonna t-il.
- Je suis…, je suis, je suis Chel, ton garde personnel. Pour toi je mourrais Ryunen, mon Roi, fut la réponse de Chel.
- Tu es également celui que j’ai choisi, compléta le vampire blond.
- Notre amour est éternel Nevada, dit-il en redevenant lui-même.
- Te revoilà enfin mon amour, soupira le vampire suprême en s’écroulant, inconscient.
- Nevada ! Mon ange ! s’écria t-il, en se précipitant.

Il fut auprès de lui en moins d’une seconde. Il se pencha afin de le prendre dans ses bras et le soulever. Le vampire protecteur le transporta jusqu’au lit et l’y allongea. Doucement, avec tendresse. Il lui caressa délicatement le front.

- Mon ange une fois de plus j’ai faillit te blesser. Je ne me serais jamais pardonné, s’il t’étais arrivé malheur. Je ne peux imaginer la vie sans toi. Je préférerais m’arracher le cœur plutôt que de te porter la main sur toi. Sais-tu que c’était imprudent de faire usage de ton pouvoir à plus de sa moitié ? Tu n’es pas encore tout à fait prêt afin de contenir ou contrôler une telle puissance, expliqua t-il.

Lentement, Nevada ouvrit les yeux. Au bout de quelques secondes un tendre sourire éclaira son visage.

- Ce n’est rien. La seule chose qui pourrait me faire du mal serait que tu ne veuille plus de moi, avoua t-il.
- C’est un évènement qui n’arrivera jamais, répondit son vis-à-vis.
- J’ai cru t’avoir perdu mon amour, dit-il, en levant la main afin d’effleurer sa joue. Je suis complètement vidé.
- Faire usage de ton pouvoir afin de ma ramener à mon état normal t’a demandé beaucoup de concentration. Tu es puissant, coléreux, je le reconnais, néanmoins il te faudra encore du temps afin de pouvoir apprendre à canaliser cette puissance et cette énergie qui se trouve en toi. Cette fois-ci tu as été très imprudent.
- Je ne le deviens uniquement lorsque la vie de celui que j’aime est en jeu. Pour toi j’irais en enfer mon démon gardien, dit le vampire suprême en souriant.
- Je t’aime mon futur roi, répondit le protecteur en se penchant afin d’embrasser ses lèvres. Ne me quitte pas ou meure avec moi, dit-il solennellement.
- C’est une promesse, jamais je ne te quitterais mon beau vampire.

Tandis que le vampire blond faisait ce serment, Chel eut tout à coup un sourire moqueur. Intrigué son amant le fixa.

- Qu’y a-t-il ? Pourquoi cette expression ? interrogea t-il.
- Je viens juste que de réaliser que le destin s’acharne contre nous. C’est à croire qu’il refuse que nous, nous unissions, expliqua le vampire roux.
- Pourquoi a-t-il fallu que tu en parle ? se renfrogna Nevada en rougissant.
- Toi alors ! Tu ne changeras jamais. Tu demeures le même gamin avec qui j’ai fait ce pacte il y à deux ans, dit Chel en souriant.
- Gamin ! Gamin ! ! Je suis un homme, enfin un vampire adulte, dit-il farouchement.
- Du haut de tes dix neuf ans éternels c’est certain qu’à côté d’un mortel, cependant pour un immortel enfin un demi-immortel ayant vécu des siècles tu demeures un gamin. Tu n’avais que dix neuf à notre première rencontre, un adolescent bien hargneux et colérique. Aujourd’hui, tu es toujours l’adolescent de dix neuf ans, hargneux et colérique. Tu le seras éternellement, lui dit-il.
- Hargneux ! Colérique ! Adolescent ! Je vais t’en donner moi de la hargne et de la colère, commença à s’échauffer le vampire suprême.

Chel eut un sourire narquois. Ca ne ratait pas, il se laissait toujours avoir. Il aimait le taquiner et surtout le calmer. Sans un mot il s’empara des lèvres de son aimé, ce qui eut un effet immédiat, malheureusement, ils n’eurent pas l’occasion d’aller plus. Chel venait de brusquement se redresser, une expression sérieuse sur le visage. La même mimique éclairait celui de Nevada.

- Vincent ! lui dit Chel.
- Je ne ressens plus son aura ! De plus je ressens d’étranges ondes, continua le blond.
- Négatives, continua le vampire protecteur.
- Penses-tu que ? commença son cadet.
- Ne songe pas à une si noire situation, lui dit son amant.
- Je ne le lui permettrais pas, s’éleva la voix d’Alex. Vincent est beaucoup plus puissant qu’il en à l’air.

Le vampire plus que centenaire venait d’apparaître, les traits tirés, le visage défait, néanmoins son regard s’illumina d’une lueur décidée.

- Père ! s’exclama Nevada en se précipitant. Vincent !
- N’ai aucune crainte mon petite ange, je le retrouverais. Vincent est mon âme sœur, ma moitié, si quelque chose lui été arrivé je le saurais
- Ces paroles ne peuvent signifier qu’une chose, que tu l’aimes n’est-ce pas ? Je ne m’étais donc pas trompé, sourit Nevada.
- Je l’aime plus que ma vie, plus que je ne saurai le dire. Je ne pourrais désormais vivre sans lui, avoua le Doyen.
- Tout comme je ne pourrais vivre sans Chel mon bien aimé, dit-il en se serrant contre lui. Comme je te comprends père. Alex, il faudrait que, commença t-il.
- N’ai aucune inquiétude, nous aurons tout le temps pour cela, répondit le père de Nevada.
- Tu as raison. Nous devons avant tout retrouver Vincent, mais avant tout, il te faudra du repos, ordonna presque le blond.
- Hors de question. Je n’ai nullement envie de me repose alors que mon tendre Vincent, se retrouve seul dans un monde qui lui est parfaitement inconnu. Je ne me reposerais pas tant que je ne l’aurais pas ramené, dit farouchement le Doyen.
- Cela risque de nous faire une belle jambe, si nous, nous retrouvons avec deux malades à soigner sur les bras, fut la réponse du blond.
- Je reconnais que Nevada à raison Alexandre, entamer des recherches au point de te rendre malade ne ramènera certainement pas Vincent, fit remarquer le vampire protecteur.
- Je, commença t-il. Que puis-je faire contre vous deux, soupira t-il, en capitulant.


***********

- As-tu entendu ? Ca venait de cette ruelle ! Allons voir Lliam, dit une voix.

La silhouette qui venait de s’exprimer était un fait un homme. Vêtu d’un pantalon de toile blanche et d’une chemise de la même couleur. Il avait une chevelure blonde platiné coupé courte sur sa nuque. Une mèche dissimulait son œil droit, tandis que le gauche laissait voir un iris doré. Il commença à s’aventurer dans la ruelle.

- Laisse donc ce qui se trouve dans cette ruelle et rentrons. Tu as trop tendance à écouter ton cœur Llyan, répondit une autre voix.

Celle-ci appartenait à un individu vêtu d’un jean noir, et d’un débardeur de la même couleur, sous un blouson sombre. Il était chaussé de bottes identiques à la couleur de ses vêtements.
Les deux hommes physiquement semblaient identiques. De toutes évidences des jumeaux. Néanmoins l’on pouvait remarquer que leurs caractères étaient parfaitement dissemblables, ainsi que la manière de se vêtir. Si l’un premier était un blond platiné, son semblable avait une chevelure brune mi-longue tombant plus bas que ses épaules. Une dissimulait son œil gauche tandis que le droit laissait entrevoir un iris gris, ou se reflétait une lueur froide.

- Et toi tu es beaucoup trop dure, lui reprocha le blond platiné.
- Au risque de te décevoir, ma dureté nous à permis de survivre jusqu’ici étant donné notre condition, répondit son jumeau.
- Tu es trop sévère. Peut être est-ce quelqu’un qui à besoin d’aide ? Notre devoir n’a-t-il toujours pas été celui de venir en aide à ceux qui en avaient besoin ? demanda Llyan.
- Je tiens à te signaler que nous ne sommes plus dans notre monde, fut la réponse de son jumeau.
- Quelques soit l’endroit où nous, nous trouvons, nous devons continuer à vivre selon nos principes, nos valeurs, répondit le cadet en continuant à avancer.
- Ce ne sont pas avec des principes et des valeurs que nous parviendrons à survire. Ce n’est pas vrai ! soupira Lliam en suivant néanmoins son frère.

Les jumeaux pénétrèrent dans la ruelle, au fur et à mesure de leur avancé, celle-ci devenait de plus en plus sombre. Lorsqu’ils arrivèrent enfin à destination, ils s’arrêtèrent, un rayons de lune frappa un court instant celle-ci, ils purent ainsi voir ce qui s’était écrasé dans ce petit coin à peine éclairé.

- Regarde on dirait un homme. Il est blessé. Il semble saigner énormément, dit le blond platiné en se baissant près du corps. Nous ne pouvons pas la le laisser ainsi, remmenons le à la maison, proposa t-il tout à coup.
- Hors de question, je refuse de me mêler d’une affaire que ne me regarde aucunement. Tu ne connais même pas cette personne et toi voilà à jouer les bons samaritains. Partons immédiatement ! ordonna le brun.
- Lliam, comment peux-tu te montre aussi cruel. C’est une créature blessée qui a besoin d’aide. Je t’en prie ne soit pas aussi dure. Cet homme à besoin d’aide cela se voit, cela se sent. Aurais-tu oublié que nous aussi un jour nous avons eut besoin d’aide ? Si le roi s’était comporté comme toi en cet instant, je me demande ce que nous serions devenu, lui reprocha t-il
- Je sais parfaitement ce que nous devons au vieux, néanmoins ma principale priorité et d’assurer ta protection et notre survie, alors ne m’en demande pas trop, répondit froidement son jumeau.

Le blond platiné soupira. Son jumeau était devenu quelqu’un de froid, de distant même. Il était dur. Pourtant à une époque il n’était pas ainsi ?
Pourquoi avait-il tant changé ?
Son attention fut attirée néanmoins par l’homme qui était allongé inconscient au sol.

- Je n’ose y croire, s’écria Llyan ! Ne serais-ce pas Vincent le garde personnel du Roi Alexandre ? interrogea le blond platiné
- De quoi es-tu en train de parler ? s’écria son frère, en se penchant à son tour Mais qu’est-ce que le larbin du vieux fout dans cette ville ? s’écria son frère.
- Lliam ! le sermonna son jumeau
- Vas-tu cessez de m’énerver ! Cassons-nous d’ici. S’il a été assez stupide pour se faire battre, il ne vaut pas la peine qu’on lui sauve la vie, enchaîna le cadet.

Et oui, Lliam étant né le premier, chez les jumeaux, il était le plus jeune, pourtant son caractère n’était pas celui d’un cadet.

- Comment peux-tu te mon montrer aussi dur, aussi froid, mon frère. Parfait si tu n’as aucun désir de lui venir, je m’en chargerais. Je peux parfaitement me passer de toi, dit-il un tantinet furieux et un peu triste, devant la réaction négative de son frère.

L’aîné se pencha le plus doucement possible commença à soulever le Daïgonite. Malheureusement, il ne paraissait pas être d’une force peu commune, au contraire… Il entendit un soupire d’exaspération avant de sentir un bras se glisser autour de sa taille et réaliser qu’il était soulevé. Il vit Vincent saisit par les fond de ses vêtements qui lui restait. Levant les yeux il ne remarqua tout d’abord qu’une paire d’aile sombre. Il comprit.

- Lliam tu, commença t-il.
- Si on doit compter sur toi, nous y serons encore demain, justifia t-il son geste.

Llyan ne dit rien pourtant il eut un sourire heureux. Son frère était dure, cependant son cœur était grand, surtout lorsqu’il s’agissait de lui faire plaisir.

- Commence par effacer ce sourire satisfait de ton visage, ordonna t-il. Tu m’agaces, dit-il en s’envolant.


**************

Akiko arriva au pied d’un immeuble ou était inscrit (T.V.D.S). Cette construction ressemblait à une de ses immense building où homme d’affaires, prolétaires, se précipitaient, afin d’y aller travailler ou conclure d’avantageux marchés et ainsi augmenter leur fortune. La seule anomalie consistait en la présence d’hommes armés en uniformes. Ceux-ci portaient au milieu du front, un tatouage : deux S entrecroisés dans un cercle. La jeune femme fut d’ailleurs stoppée par l’un d’eux. C’était un adolescent. Ces jeunes qui s’engagent dans une armée, sans savoir où ils mettent les pieds, juste histoire de dire : j’ai fait la guerre, j’ai tenu une arme. Je suis un homme…

- Veuillez m’excuser mademoiselle, vous venez de vous aventurer dans une zone privée. Vous ne pouvez y pénétrer sans une autorisation ou un laisser passer, lui expliqua t-il poliment, tout en gardant le doigt sur la gâchette de son arme automatique.

La jeune femme lui jeta un regard à vous glacer le sang, tout en souriant de manière cruelle.
L’autre soldat sensiblement plus âge, s’était aperçu de la présence de la jeune femme et surtout, paraissait connaître la réputation de cette dernière et ce que signifiait ce sourire cruelle, étant donné la manière dont il se précipitait vers eux.

- Dame Akiko, s’écria t-il en s’approchant. Veuillez nous excuser. Je vous prie, vous pouvez passer, lui dit-il respectueusement.
- Mais, commença le plus jeune.
- Je te conseille de la boucler. Veuillez lui pardonner. Il est encore jeune et vient tout juste d’être affecter à la section. Il ignorait votre identité. Cela ne se reproduira plus, promit le plus âgé.

Akiko fixa le soldat dans les yeux, froidement. Puis sans un mot continua sa route. Puis s’arrêter et sans se retourner…

- Gamin ! Ton nom, ton âge, ordonna t-elle.
- Wil….son, Ted Wilson et j’ai dix… dix huit ans Madame, bégaya craintivement l’adolescent.
- Remercie ton compagnon, il vient de rallonger ton existence de quelques années encore, dit-il. Tu as de la chance que je me sois suffisamment amusée aujourd’hui, dit-elle froidement, avant de continuer sa route.
- Quelle glaçon cette femme ! Pourquoi ai-je la sensation d’avoir échapper à la mort là ? demanda le plus jeune.
- Tu ne crois pas si bien dire espèce d’idiot ! Ne sais-tu pas qui est Dame Akiko ? demanda t-il. Elle est l’émissaire du Seigneur Hizen. Elle est également l’exécutrice de l’organisation. Sans effectuer le moindre geste cette femme est en mesure de te décapiter, lui apprit l’aîné.
- Punaise ! Si je comprends bien tu viens de me sauver la vie vieux ! reconnu le plus jeune.
- A l’avenir évite les excès de zèle, tu vivras plus longtemps, je ne voudrais pas te perdre, dit-il.
- Pardon ? Pourquoi dis-tu cela ? demanda le cadet.
- Je garde rarement mes collègue, répondit évasivement le plus grand.


Akiko pénétra dans l’immeuble où de nombreux agents, laborantins, ayant cependant tous la même particularité : un tatouage sur le front, circulaient. Tous saluèrent respectueusement la jeune femme qui ne daigna même pas leur répondre. Elle continua sa route, prit un ascenseur qui paraissait être privé au vu de l’écriteau qui s’y trouvait. Celui-ci s’arrêta au bout de quelques étages. Ce niveau était vide, aucune âme ne paraissait y transiter. Elle quitta l’assesseur et se retrouva devant une porte. Elle frappa et pénétra dans la pièce sans attendra qu’on l’invite à s’exécuter.
S’était un bureau qui avait semble t-il été transformé en salle. On pouvait apercevoir un trône au milieu de celle-ci. Y était installé, un homme dont la chevelure châtaigne semblait s’éparpiller au sol. Il était vêtu d’un costume immaculé, une longue écharpe tout aussi blanche autour de son cou venait compléter le tableau. Ses paupières étaient closes, cependant l’on pouvait apercevoir une lumière d’une intensité incroyable qui fusait. Sur son front était marqué d’un tatouage, incrusté dans la peau : une étoile dorée.

- Akiko tu rentre plutôt que prévu. Y aurait-il eut une entrave à ta mission, demanda t-il en ouvrant les yeux. Révélant des iris couleur de l’améthyste.
- Mon maître je n’ai pu accomplir ma mission qu’en partie. La cible s’est avérée beaucoup plus puissante que prévu. Les renseignements qui m’ont été fournis étaient en partie erronés. J’ai faillit à ma mission, s’excusa t-elle.
- Je sais, le Daïgonite guerrier c’est éveillé. Sache que ta défaite était déjà prévue. Cela n’entrave en aucune manière mes plans. Je suppose que l’instinct de protection pour son maître à permis son éveil. Tu as bien servit mes dessins. Le Daïgonite est blessé, Nevada ne tardera pas à le sentir. En ce moment je sais où il se trouve. Il a été recueilli par les jumeaux. S’emparer de lui ne sera qu’une formalité, dit-il.
- Maître Hizen ! vous êtes le seul digne de régner sur ce Monde.
- Je ne suis que l’enveloppe mortelle de notre maître endormi. Je prépare l’évènement de sa venue en cet univers. Que sa résurrection soit magnifique ! dit-il comme un forcené. Une fois que nous aurons le Daïgonite, Nevada accourra et il sera à moi, pour toujours, continua t-il, ayant toujours cette expression de possédé.
- Maître nous ne devons pas négliger la présence de son garde du corps, ce Damned, lui rappela Akiko.
- Je ne néglige rien. Ce Damned accourra dès qu’il le saura en danger, sans lui il m’aurait déjà appartenu. Sa présence servira mes dessins, il servira de sacrifice au réveil de notre maître. Le Règne de notre Roi Fléau pourra commencer, dit-il. Ces mortels égoïstes peuvent commencer à faire leurs prières.
- Le règnes des vampires et autres créatures de l’ombre n’est qu’à son début maître Hizen, dit-elle en faisant un sourire cruelle.
- Laisse-moi me reposer maintenant, ordonna Hizen.
- Bien Maître, je veillerais à ce que vous ne soyez pas dérangé, dit-elle en s’inclinant avant de sortir.

Le mortel, ne l’écoutait plus. Ses paupières étaient de nouveau closes, cependant on pouvait apercevoir l’intensité de l’éclat de ses yeux sous celles-ci. C’en était impressionnant, presque effrayant….
 


A suivre …