Promesse Eternelle
( Gensomaden Saiyuki ))
Titre :
Promesse Eternelle
Auteur : Elfy
Chapitre : 02
Genre : Yaoi - Torture physique et psychique, romance, lime.
Couple : Kenren X Tenpô & Konzen X Goku
Disclamer : perso pas à moi, appartiennent à Val. Plaisante, mais elle
aurait bien voulu.
Promesse Eternelle
Leur
déclaration avait duré toute la journée, ainsi que la découverte et redécouverte
de leur corps mutuels. Ils ne se lassaient pas de se caresser, de s’embrasser.
Demeurer loin de l’autre trop longtemps risquait de devenir insupportable.
Un Maréchal rayonnant, marchait aux côtés d’un général resplendissant. Ils se
rendaient à la fête organisée en l’honneur du prince, neveu de l’Empereur
Céleste. Les deux immortels venaient de faire l’amour et se sentaient
merveilleusement bien. Tenpô n’avait pas l’âme d’un soumis loin de là, mais
laissez Kenren le prendre… S’offrir pleinement Sentir ses mains le caresser,
l’effleurer semblait être devenus l’une de ses priorités. Tenpô aimait crier,
voir hurler son plaisir. Quant à Kenren, il ne se lassait pas d’effleurer la
peau douce de son amant.
De la goûter. Malgré cette merveilleuse journée qui avait vu son couronnement
par leurs aveux mutuels et passionnés, le Général était inquiet. Tout était trop
parfait, trop beau pour être vrai.
Il sentait qu’un malheur n’allait pas tarder à s’abattre sur leur bonheur tout
neuf. Ils se rendaient tous deux à cette cérémonie de mauvaise grâce. Ils
auraient préférés demeurer enfermés dans leur chambre à découvrir, redécouvrir
leur corps, et à se dire et redire leur amour.
- Ne fait pas cette tête là, mon cœur, lui dit quand même Tenpô. Et puis ce
n’est pas tous les jours que se déroule ce genre de cérémonie. Heureusement
d’ailleurs !
- Dès que le vieux croûton a terminé son discours et qu’il a introduit sa larve
de neveu, nous on se tire !
- Tout ce que tu veux mon cœur, murmura Tenpô.
- J’ai découvert un endroit secret sur la terre que je désirerais te faire
découvrir mon amour.
- Tu es merveilleux, s’extasia le Maréchal, en se collant pratiquement à lui.
Les deux Divinités virent arriver Goku, traînant Konzen derrière lui.
- Allez vient, Konzen chou, murmurait Goku. C’est une fête y’aura certainement à
manger.
- Tu n’es qu’un estomac, tu ne penses qu’à ça !! Et puis cesse de m’affubler de
ce petit nom ridicule.
- Tu me fais penser à un chou à la crème. J’adore les pâtisseries, dit
malicieusement Goku. Rassure-toi, je ne pense pas uniquement à la bouffe, fit
remarquer le singe à l’apparence d’adolescent qui avait cependant le
comportement et l’esprit d’adulte lorsqu’il s’agissait d’autre chose que la
bouffe.
Il se tourna vers son aimé et se calla à lui pour se frotter tel un petit chaton
en quête de caresses.
- Goku ! se récria le neveu de Konzenon, tout rouge. Cesse de faire l’idiot!!
hurla t-il, en lui assénant un violent coup de poing sur le crâne.
Kenren et Tenpô fixaient les deux amants avec surprise. L’adolescent paraissait
mener Konzen Doji par le bout du nez. Cependant son agressivité il ne la perdait
pas. Kenren se pencha vers Tenpô et lui murmura quelque chose à l’oreille.
- Moi non plus, répondit-il.
- Et je dois dire que ça me laisse rêveur, fit-il remarquer, en lui faisant un
sourire coquin.
- Kenren ! se récria le Maréchal, mi choqué, mi amusé.
- Qu’est-ce que vous avez à nous regarder, en faisant des messes basses ?
- Nous ? Mais rien !
- Salut ! Ken frangin. Ten-Chan, cria Goku, en sautant sur ses deux amis. On va
à la cérémonie tous, y’aura beaucoup de bouffe, s’extasia t-il.
- Il ne changera jamais, sourit Tenpô.
Le discours de l’Empereur s’éternisait. Konzen bougonnait et fixait depuis un
moment un point précis d’un air d’ennui. Kenren avait tout simplement décidé de
ne pas l’écouter et de tripoter son Tenpô un peu en retrait. Goku se plaignait
qu’il avait faim et Konzen s’énervait en lui ordonnant de patienter. Konzenon
ballait à s’en décrocher la mâchoire, en pestant contre le protocole qui
l’obligeait à écouter le discours du vieux croûton. Le vieux débile termina
enfin son discours. A ce moment là, un jeune homme au visage apparent d’ange,
auréolé de boucle rousse, parsemées de mèches blanches, tombant plus bas que ses
reins en langue de feu, monta sur l’estrade. Ses yeux bien que couleur de l’Azur
étaient froids à vous glacer le sang.
Quelques hypocrites applaudirent et se mirent à scander son nom : Noan.
Ce dernier commença à énoncer son discours où l’on sentait la prétention
sous-jacente.
Tout en parlant il ne cessait de fixer Tenpô qui se sentait mal à l’aise.
Ce dernier se pencha et murmura à l’oreille de son amant.
- Il ne me plait pas ce Noan, mais pas du tout.
- Je déteste la manière qu’il a de te regarder, il a intérêt à se tenir à
distance sans quoi je le pulvérise.
Tenpô eut un sourire ravi et serra passionnément la main de son amant. La
plupart des convives présents, virent arriver la fin de la cérémonie avec
soulagement. Goku tomba sur le buffet avec une joie non dissimulée. Konzen ne le
quittait pas d’une semelle, s’assurant que son amant et protégé ne faisait pas
de bêtises. Kenren s’était éloigné de Tenpô, afin d’aller lui chercher à boire.
Ce dernier s’impatientait, Kenren prenait beaucoup de temps à revenir. Et s’il
avait fait la connaissance d’une superbe jeune fille ? Celles-ci n’avaient plus
la discrétion d’entant, elles se jetaient sans aucune retenue à la tête de beaux
mâles tel que Kenren.
- Kenren mais que fais-tu ?
- Est-ce à moi que vous songez ainsi ? interrogea une voix que notre héros
n’identifia pas immédiatement.
Le Maréchal se tourna vers son interlocuteur et se trouva nez à nez avec Noan.
La manière dont le prince le dévisagea renforça son mal à l’aise. Son regard
fixé sur ce dernier se durcit.
- Désolé de vous décevoir, mais mes pensées m’appartiennent, répondit assez
durement Tenpô.
- Est-ce que je me trompe ou vous ne semblez pas m’apprécier outre mesure ? fit
remarquer le jeune prince.
- Pour être franc avec vous, non, répondit le Maréchal.
- Au moins ça a le mérite d’être clair et je dois avouer que je trouve ça
stimulant.
- Stimulant ?
- J’aime que l’on me résiste ! Conquérir le très distant Maréchal sans m’être
battu aurait été pour moi ennuyeux et déshonorant, susurra le prince à son
oreille.
- Pardon ! s’insurgea le Dieu, en reculant assez vivement. Je ne suis pas le
prix d’un quelconque pari. Veuillez garder vos distances je vous prie, s’écria
Tenpô. Sachez que je ne suis pas libre j’appartiens déjà à quelqu’un.
- Vraiment ? Est-ce ce petit Général indiscipliné qui me jetait des regards
haineux qui a su vous capturer ? demanda t-il.
- Sachez que je ne suis l’esclave de personne. Kenren a conquit mon amour, il ne
l’a pas prit.
- Vraiment ? Et cela fait-il une différence ?
- Très grande. La différence entre un gentleman et un vulgaire voleur
prétentieux.
- Un voleur, peut être mais prétentieux, non ! Un prince, oui. Ne croyez vous
pas que je vous convienne mieux ? dit-il, en effleurant les fesses de Tenpô.
- Vous n’êtes nullement à la hauteur tout prince que vous êtes, fit remarquer ce
dernier. Je vous prie de bien vouloir m’excuser pour ce que je vais faire.
Le Maréchal allongea une droite au prince qui s’écroula au sol, la mâchoire
endolorie, un filet de sang coulant de la commissure de ses lèvres. Des cris
d’indignations s’élevèrent dans la foule.
La garde Céleste entoura Tenpô, prêt à l’arrêter, lui qui avait osé lever la
main sur le prince.
- Comment as-tu osé ? s’écria ce dernier, furieux
Il se redressa et s’apprêtait à frapper le Maréchal, lorsqu’un violent coup de
pied l’envoya valdinguer au sol.
- Oye ! Toi l’enfoiré, je t’interdis de toucher à mon mec !!
Immédiatement, les autres gardes les entourèrent alors que les autres célestes
s’offusquaient en entendant Kenren afficher ses inclinations. S’en suivit une
bagarre où se mêla Goku et même Konzen. Les quatre amis s’en donnèrent à cœur
joie. Puis ils se retrouvaient dans les appartements de Tenpô, se soignant
mutuellement.
- Waoouu ! Quelle bagarre ! C’était génial ! Et la bouffe aussi.
- Ouais ! Je suis de ton avis mon grand ! répondit Kenren.
- On va encore avoir des ennuis, maugréa Konzen.
- Je suis de votre avis et ce prince Noan, je le sens va nous amener des tonnes
d’ennuis.
- Je déteste cet enfoiré ! s’écria Kenren.
- Moi non plus je ne l’aime pas ! Il tourne autour de Ten-Chan. Un vieux
dégueulasse je parie. En tout cas, il n’a pas intérêt à s’approcher de mon
Konzen, avertit-il, en posant une main possessive sur la taille de son amant qui
rougit violemment.
Kenren et Tenpô pouffèrent devant la gêne mais également là docilité du neveu de
Konzenon.
Tenpô tournait en rond comme un lion en cage. Il avait rendu visite à Konzen
pour lui faire part de son inquiétude. Kenren avait été envoyé en mission
secrète sur la terre, ce qui avait éveillé les soupçons Tenpô. Ritôten détestait
Kenren autant que lui et il lui interdisait d’accompagner Nataku. Alors pourquoi
subitement lui confier une mission aussi importante ? Il y avait là un complot
qui se tramait. Les soupçons du Maréchal furent confirmés lorsqu’il apprit que
cette mission avait été ordonnée par Noan. Inquiet, il avait pratiquement frappé
à toutes les portes, essayant de s’enquérir de la situation. Noan lui avait fait
part de son intention de tout simplement s’emparer de lui et lui forcer la main.
Il n’imaginerait pas qu’il utiliserait la voie légale pour parvenir à ses fins.
Tenpô se dirigea à grands pas vers le bureau de Konzen, en chemin il croisa le
prince qui lui jeta un regard vicieux. Le Maréchal s’arrêta et lui rendit un
regard haineux.
- Pourquoi ? Pourquoi faites-vous cela ? demanda Tenpô.
- Tu devrais le savoir. Je te l’ai dit : je te veux et je ferais tout ce qui en
mon pouvoir, afin que tu sois à moi mon cœur. ?
- Jamais ! hurla Tenpô. Jamais vous m’entendez ! Plutôt mourir !!
- Plus tu te refuses et plus je te désire et n’ai crainte ! Ce n’est pas toi qui
mourras si tu continues dans cette voie, c’est lui, menaça le prince.
- Je n’ai jamais haït quiconque de ma vie, mais vous, je vous hais, je vous hais
à un point tel que ça en est effrayant.
- Je saurais te faire changer d’avis mon bel ange, susurra le prince, en
continuant sa route.
Tenpô inquiet se précipita vers le bureau de Konzen qui s’y trouvait entrain de
remplir deux tonnes de paperasserie qu’il avait laissé s’accumuler, en raison de
sa préoccupation première (Goku).
- Zut et Zut, pestait Konzen. J’en aie marre de toute cette paperasserie, hurla
t-il presque, en envoyant valdinguer la pile de documents qui s’entassait sur
son bureau.
- Voilà ce que c’est que de tomber amoureux d’un adolescent insatiable, se moqua
Tenpô. On a plus de temps pour le travail, fit-il en une tentative d’humour qui
ne passa pas vraiment.
- La ferme !! s’écria Konzen de fort mauvaise humeur. Je te ferais remarquer que
tu n’es pas mieux avec ton insubordonné de Général. En parlant de Kenren, j’ai
entendu dire que Ritôten l’avait justement fait emprisonner pour
insubordination.
- Quoi ? hurla le Maréchal, en se précipitant hors de la pièce.
- Mais attend ! tenta de le retenir son ami. Ce type est trop impulsif, soupira
Konzen.
- Konzennn !!!!!! Konzen chou, appela Goku.
- Oh ! Non ! soupira le neveu de Konzenon, en se prenant le visage dans les
mains. Je sens que je ne pourrais jamais terminer de signer ces rapports.
Tenpô était entré dans le bureau de Ritôten sans frapper, une lueur de colère
illuminant son regard.
- Faites immédiatement relâcher le Général Kenren !! ordonna le Maréchal.
- De quelle droit osez vous pénétrer en ces lieux privés et m’ordonnez de
libérez votre amant ?
- Faites-le immédiatement libérer, reprit Tenpô !!
- Même si je désirais vous satisfaire, cela ne serait pas en mon pourvoir : le
Général Tenpô a été emprisonné.
- Ca je le sait ! Vous êtes le soit-disant bras droit de ce vieux sénile
d’Empereur. Vos ordres sont sensés être les siens alors faites le libérez !
- Je viens de vous le dire, je ne peux rien pour vous, même si je souhaitais
vous obliger. Il a été emprisonné pour autre trahison.
- Haute trahison ! Mais vous êtes malade ! Il n’y a pas plus intègre que le
Général Kenren.
- Je suis navré mais je n’y peux rien, répondit Ritôten, une lueur de
satisfaction éclairant son regard.
- Je veux le voir, dit Tenpô, ses yeux chargés d’électricités.
- Pourquoi pas ! Menez le Maréchal Tenpô à la cellule du prisonnier, ordonna le
bras droit du croûton impérial. Un sourire ravit étirant ses lèvres.
Tenpô était furieux, il suivait le soldat et se retenait à grand peine d’aller
frapper le sénile impérial. En arrivant devant la cellule, le jeune homme
retient un cri de surprise.
Kenren était enchaîné, couvert de blessures, d’ecchymoses, par certains endroits
des plaies ouvertes saignaient encore.
- Ouvrez ! Immédiatement cette porte, ordonna t-il.
- Je suis désolé Maréchal Tenpô, mais….
- Ouvre cette porte crétin avant que je n’utilise ton crâne pour le faire !!
s’énerva le Maréchal qui venait de perdre sa légendaire patience.
Le soldat impressionné et effrayé, s’empressa d’obéir. Notre héros se précipita
dans la cellule et s’agenouilla près de son amant.
- Kenren, mon amour que t’a-t-il fait ? demanda t-il.
- Cet enfoiré, te veux. Il pensait pouvoir me briser avec sa petite liane.
- Il a osé te fouetter ! Je le hais ! Je le hais !
Kenren regarda son amant, assez surpris, qui laissait pour la première fois
éclater sa colère et sa haine.
- Ce n’est rien ! Cet enfoiré m’a tendu un piège pensant que je n’en écharperais
pas. Il nous a envoyé au casse pipe, malheureusement pour lui, on ne se
débarrasse pas si facilement de moi !! J’ai été le seul rescapé et j’ai été
accusé de haute trahison envers l’Empereur. Toute mon armée a été décimé. Il
nous attendaient. Inutile de me le dire, je sais que c’est cet enfoiré de Noan
qui a tout manigancé. Quand je sortirais, je vais lui défoncer la gueule, je te
jure qu’il n’aura plus jamais l’occasion de reluquer une femme ou un mec, ni
d’intriguer pour obtenir l’un ou l’autre.
- Tu ne feras rien mon amour, je vais me charger de ce Noan. Je….
Le Maréchal ne peut terminer sa phrase car des soldats firent éruption dans la
cellule, une série de clones.
- Général Kenren, vous avez été jugé et condamné. Le verdict vient d’être rendu
« vous avez été reconnu coupable de haute trahison envers l’Empereur. Le
châtiment est la mort. La sentence sera exécutée par le prince Nataku au cours
d’un duel à mort », annonça le soldat.
Puis ils se retirèrent aussi rapidement qu’ils étaient arrivés, laissant le
Maréchal et le Général interdit.
- Non !!!!! s’écria Tenpô, en sortant de sa torpeur. Jamais, je n’accepterais
que tu me quittes.
- Si c’est mon destin, mon amour alors il ne faut pas que tu t’y opposes.
- Nous sommes immortels ! Notre destin nous le construisons.
- Aurais-tu oublié ? Je t’appartiens comme tu m’appartiens. Si tu dois mourir
alors je t’accompagnerais.
- Non, s’écria le Général. Je refuse de t’entraîner avec moi mon cœur.
- C’est trop tard, nos vies sont liées jamais. Je t’aime et je n’aimerais que
toi jusqu’à la fin de ma vie.
Tenpô se pencha vers son amant et prit ses lèvres passionnément. Puis les
détachant des siennes il se leva et quitta la cellule, un dernier regard pour
celui qu’il aimait.
Tenpô fit éruption dans la chambre du prince Noan, sans frapper, la colère
déformant son visage d’ange. Il semblait s’être mué en ange vengeur. Le prince
était entrain de martyriser un magnifique adolescent à la chevelure brune. Le
visage du pauvre jeune homme était marqué par les larmes.
- Maréchal Tenpô ! s’exclama le prince, en se redressant.
- J’ai à vous parlez ! Alors vous terminerez vous petits jeux plus tard, lui dit
le Maréchal.
D’un geste de la main, le prince congédia le malheureux jeune homme qui ne se
fit pas dire deux fois. Il quitta la pièce sans demander son reste, en jetant un
regard de reconnaissance éperdue à Tenpô qui venait de sauver sa virginité.
- Que se passe t-il Tenpô ? Tu me parais bien affligé, fit remarquer le prince.
- Epargnez-moi votre condescendance et vos sarcasmes, s’écria t-il. Vous
connaissez les raisons de ma présence ici. Faites immédiatement libérez Kenren !
hurla t-il.
- Je voudrais vraiment t’obliger mon ange. Je n’ai malheureusement aucun
pouvoir, sourit méchamment le prince.
- Je sais que vous en avez le pouvoir. Je vois parfaitement votre manège : toute
cette mise en scène n’a qu’un but : m’acculer pour que je sois dans
l’impossibilité de vous refuser ce que vous désirez tant, moi. Si vous libérez
Kenren je serais à vous, promit le Maréchal.
- Ta proposition m’intéresse beaucoup et tu le sais, mais….
- Si Kenren meurt, je mourrais en même temps que lui et tous vous complots,
toute cette mise en scène n’aura servit à rien. Libérez-le !! Je ferais ce que
vous voudrez, vous pourrez disposer de moi comme vous l’entendez. J’exige qu’il
soit également rétablit dans ses fonctions. Je ne veux pas qu’il soit banni du
monde Céleste. Se sont là, mes exigences.
- Elles sont bien lourdes, fit remarquer le Prince.
- Cessez de jouer sur les mots ! Pour vous rien impossible ! Telles sont mes
conditions et elles sont non négociables.
- Je suis très tenté, mais j’hésite ! Tu pourrais fort bien revenir sur ta
parole un fois ton amant libre et hors de danger, fit-il remarquer.
- Je n’ai qu’une parole et vous le savez pertinemment. Cependant je vous fais le
serment de renoncer définitivement à Kenren, de ne plus lui adresser la parole,
une fois libérez si c’est un gage de ma bonne foi que vous attendez. Vous aurez
mon corps et mon obéissance.
Le prince plongea son regard dans celui de Tenpô, la lueur qu’il y vit le rendit
mal à l’aise.
Ce dernier sourit puis lui tendit la main. Le maréchal hésita un instant, puis
se dirigea vers lui et y plaça la sienne. Le prince l’attira à lui et avant de
prendre violemment ses lèvres il lui dit :
- Je suis convaincu et j’accepte tes conditions mon cœur, maintenant tu es à
moi, murmura t-il.
Tenpô réalisa qu’il venait de mettre les pieds dans un engrenage infernal. Le
baiser du prince le confirma, il venait de faire un pacte avec le diable. Ce
dernier se montra violent et empressé.
Les baisers et les caresses de Noan lui donnèrent la nausée et lorsqu’il
commença à le torturer.
Le Maréchal sut que son calvaire ne faisait que commencer et que ça ne
s’arrêterait pas là.
Cependant, il était prêt à tout endurer pour Kenren l’unique homme de sa vie.
Kenren fut libéré, rétablit dans ses fonctions et réhabilité. Ce dernier fut
assez surpris par la rapidité d’enchaînement de tous ces évènements. Il avait un
peu de mal à comprendre le soudain revirement du prince. Il ne tarda pas à en
connaître la raison « Tenpô ». L’homme merveilleux qui avait été son amant
durant une journée avait semble t-il disparu. Il ne restait plus qu’un étranger,
distant, taciturne, indifférent et amaigri. L’être merveilleux qui lui avait
donné son corps et son cœur, qui lui avait juré amour et fidélité éternel
n’était plus qu’un souvenir. L’attitude de son amant le troublait et le peinait,
ce dernier le fuyait, refusant toute communication, pouvant permettre
d’éclaircir cette situation plus qu’incompréhensible.
Le général tenta de rependre le cours normal de sa vie, malgré le rejet de son
amant…
Mais en vain.VC’était une torture permanente que de le côtoyer et de ne plus
pouvoir être avec lui. Cette torture devint insupportable lorsqu’il réalisa
qu’elles étaient ses relations avec Noan.
Son univers s’écroula. Son aimé, le seul homme à qui il n’ait jamais donné son
cœur à qui il avait fait l’amour, se donnait désormais à un autre que lui.
A cet enfoiré…
Une rage irraisonnée s’empara de lui et ne le quitta plus, les idées de
vengeance et les envies de meurtres se bousculaient dans sa tête. Malgré tout,
Kenren refusa d’abandonner et il tenta une fois de plus d’entrer en contact avec
son ex-amant, dans le but d’obtenir une explication à tout ceci. Tenpô refusait
le dialogue. Il l’ignorait complètement. Le puissant Général pleura de rage, de
frustration durant de longues nuits, cherchant à comprendre les motivations de
l’homme qu’il aimait sans trouver une réponse plausible ou sans parvenir à voir
ses réelles motivations.
Le calvaire ainsi que la situation de Tenpô n’étaient plus un secret pour
personne. Certains le plaignaient, tandis que d’autres se réjouissaient de sa
situation. Ritôten et le sénile impérial, semblaient s’en réjouir. Noan battait,
violait et torturait le Maréchal. A plusieurs reprises Kenren avait tenté de
démêler toute cette situation, mais il était resté sur un échec. La providence
voulut qu’un jour il parvint à coincer le bourreau de son amant. Mais encore une
fois, ce dernier le surprit en s’interposant et en l’empêchant de tuer son
ennemi. Kenren réalisa qu’il n’avait plus rien à faire, qu’il avait perdu son
bien aimé à jamais. Noan était en train de détruire physiquement Tenpô. Mais
moralement c’était le Maréchal qui détruisait le Général. Leur merveilleuse
histoire d’amour avait tourné au cauchemar. Elle s’était terminée aussi vite
qu’elle avait commencé. Leur promesse de vie à deux éternelle s’était muée "en
de la poudre de perlin pin pin". Même si ses rêves avaient été brisés, que son
amant ne voulait plus de lui, il ne pouvait pas laisser chose continuer ainsi.
Il devait le libérer. Quelqu’un devait arrêter ce malade mental.
Le général Kenren réalisa que sa force, son intégrité, son sens de la justice et
ses principes seraient inutile face à un tel monstre, à une telle abomination.
************************
- Tenpô ! hurla Kenren, en frappant violemment sur la porte. Tenpoooo !!!!!!
Le Maréchal entendit la voix de son bien aimé amant, celui pour qui il endurait
tous ces sévices.
Il réalisa tout à coup l’absurdité de sa situation. Il s’était sacrifié, afin
d’éviter que son amant ne souffre pas d’une manière ou d’une autre.
Pourtant Kenren avait mal il le sentait. Ils étaient tous les deux malheureux.
La douleur pour Tenpô était physique et pour Kenren, elle était morale. Cela
devait cesser !
Plus jamais !
Sa vie n’aurait aucun sens sans Kenren, mais elle n’avait pas non plus de sens,
dans l’état actuel des choses. La mort serait la plus douce des récompenses,
être tous les deux réunis dans la mort, seul importait qu’ils soient ensemble.
Tenpô serra les poings et saisit fermement les chaînes. Noan venait de se
libérer en lui en lui continuant à meurtrir violemment son dos.
- Assez ! hurla le Maréchal, en libérant toute sa puissance.
- Il fit ce qu’il aurait dû faire depuis le début, qu’il rêvait de faire. Il tua
Noan sans douleur, en silence. Le monstre ne réalisa même pas ce qui lui
arrivait. La pièce fut illuminée, une explosion se produisit. Les dernières
pensées du Maréchal furent pour le Général.
- Tenpôooo ! hurla le Général, en défonçant la porte.
Le soleil entra dans la pièce et éclaira le visage du Maréchal, qui mit sa main
en paravent.
Il ouvrit complètement les yeux et essaya d’identifier la pièce dans laquelle
elle se trouvait.
Ce n’était certainement pas ses appartements. Le Dieu se redressa mais une
horrible douleur dans tout le corps faillit le faire hurler de douleur.
- Tu ne devrais pas bouger mon cœur, lui conseilla le Général.
- Kenren, s’écria t-il, en se redressant brusquement et en poussant un
gémissement de douleur.
- Ce que tu peux être têtu ! Je t’ai dit de ne pas bouger, lui dit Kenren.
- Kenren, tu es vivant mon amour. Mais où sommes-nous ? demanda le Maréchal.
- Sur la terre bannie mon cœur, lui apprit Kenren.
- Sur la terre bannie ? Mais comment ? s’étonna le Maréchal.
- Nous sommes chez nous mon amour, lui susurra à l’oreille Kenren qui était venu
s’asseoir prêt de lui.
- Chez nous ?
- J’ignore ce qu’a dit Konzen à Ritôten mais cela a été très convainquant.
Connaissant Konzen il a dû les menacer, car notre condamnation à mort pour le
meurtre de Noan a été mué en bannissement et nous avons atterrit dans une partie
oubliée du Royaume Céleste.
- Nous sommes désormais des parias ! Peu importe l’endroit où nous, nous
trouvons. Dès l’instant où nous sommes tous les deux.
- Notre vie est désormais ici, je suis conscient que ce n’est pas vraiment un
paradis, mais au moins nous n’aurons plus ces enfoirés sous les yeux.
- Il ne tient qu’à nous d’en faire un paradis, répondit son amant. Dis-moi ! Que
s’est-il passé exactement ? J’avoue avoir des souvenirs un peu brumeux.
Kenren plongea son regard dans celui de son amant, puis posa sa main sur sa joue
et la caressa doucement.
- Je t’aime et je t’aime d’avantage pour tout ce que tu as fait, murmura t-il.
Tenpô rougit de honte. Le rappel de sa souffrance, de son humiliation, fit
pratiquement monter des larmes à ses yeux.
- Tout est devenu clair. Je sais tout maintenant et je regrette sincèrement que
tu n’ais pas eut assez confiance en moi pour venir te confier. Je ne t’en veux
pas au contraire. Tu es l’être plus merveilleux, le plus courageux que je
connaisse. Quand je pense à tout ce que tu as accepté d’endurer par amour pour
moi. J’ai honte car je ne suis pas digne de toi, de ton amour.
- Pourquoi dis-tu cela ? interrogea Tenpô, en levant des yeux humides sur son
amant.
- Parce que j’ai douté, avoua t-il. Oui, j’ai douté de tes mots d’amour, en te
voyant accepter que cet enfoiré te touche, te fasse mal. Ce qui a renforcé mes
doutes, c’était ton indifférence et ton acharnement à le sauver de mes foudres
chaque fois que je l’ai eut sous la main.
- Si je ne l’avais pas fait, tu l’aurais tué et à ton tour tu aurais été
exécuté. Je n’ai supporté cette souffrance, la torture physique que m’infligeait
ce malade car je n’avais qu’à la seule pensée que tu étais saint et sauf. Mais
te savoir malheureux et perdu me faisait plus souffrir que les coups et les
autres abus physiques que je subissais de la part de ce malade. J’étais torturé
à l’idée que tu devais me détester et qu’il m’était interdit de t’expliquer les
réelles raisons de mon comportement. Chaque baiser qu’il me donnait, chaque
caresse qu’il me prodiguait, chaque fois qu’il me prenait, j’imaginais que
c’était toi. Je songeais à nos étreintes, aux mots d’amour que tu m’avais
susurré, aux promesses que tu m’avais faites. Je songeais à nous et je me disais
que tu étais désormais en sécurité et qu’un jour Noan finirait par se lasser de
moi. Je me trompais.
Je sais maintenant tout ceci et je regrette que tu aies eu à endurer cela seul.
- Ce n’est rien, sourit bravement Tenpô. Pour toi j’aurais enduré bien plus.
- Alors qu’est-ce qui a changé et qui a motivé ta décision ? demanda son amant.
- Je me suis posé la question : Pourquoi acceptais-je ces sévices, cette
souffrance ?
La réponse m’est apparue : toi. Plutôt souffrir mille morts que de vivre sans
toi. Puis je me suis rappelé notre promesse d’amour éternel. J’ai réalisé que
cela ne me servait à rien de souffrir ainsi, si je ne t’avais pas à mes côtés.
La mort en ta compagnie me parue plus douce que la vie en compagnie de cet être
immonde. Je t’aime et si tu veux toujours de moi, Si notre promesse d’amour
éternel est encore présente en ton cœur : je veux rester éternellement avec toi.
- Tenpô ! Pardon. Je t’aime, ne m’abandonne plus jamais. Lorsque tu te porteras
mieux, je te le prouverais pleinement. Et de toutes les manières différentes.
- Oui, je le veux mon amour, pour toujours. Je t’aime tant, murmura t-il.
Tenpô glissa ses bras autour du cou de son amant et l’attira à lui et ils
échangèrent un langoureux baiser qui les laissa ému. Puis il releva lentement la
tête.
- Noan est mort et nous, nous sommes en vie, c’est quand même un miracle et, ce,
grâce à Konzen.
- Tout à fait, répondit son amant.
- J’aurais aimé voir ça : Konzen en avocat du diable, s’esclaffa le Maréchal.
- Il leur a lancé des insultes bien senties et fait comprendre que leur
hypocrisie le rendait malade. Il a jeté un grand froid dans l’assemblée je dois
dire selon ce que l’on m’a raconté. Il paraît que le vieux croûton a faillit
s’étrangler. Ritôten a voulu remettre Konzen à sa place, mais ce dernier lui a
balancé un gnon.
- J’aurais voulu être là, sourit malicieusement l’amant de Kenren. Rappelle-moi
lorsque j’irais mieux, d’aller lui rendre visite et le remercier, lui demanda
Tenpô.
- Tu peux commencer tout de suite, lui dit tout à coup Konzen qui venait
d’apparaître dans l’embrasure de la porte.
- Konzen, s’écria le brun.
- Ten-Channnn ! hurla Goku, en apparaissant à son tour. Tu vas mieux ? demanda
t-il, s’apprêtant à entrer.
- Du calme baka saru ! s’écria Konzen, en saisissant son amant par ses longs
cheveux pour le retenir.
Goku se mit à patiner avant de réaliser qu’il ne pourrait aller nullement vu
qu’il était retenu par la main de son amant.
- Konzen, Goku, je suis heureux de vous voir ! C’est gentil d’être venu !! les
remercia t-il.
- Mouais, il est bien temps de nous remercier, maintenant qu’on est grâce à toi
coincé dans son monde pourri, comme des parias, se plaignit Konzen.
- Arrête de faire ton intéressant, lui dit Kenren. T’es bien content d’avoir
trouvé un prétexte pour abandonner cette vie dont tu avais marre et leur donner
ta manière de penser.
- Alors je peux aller voir Ten-chan maintenant, demanda Goku.
Konzen finit par relâcher son singe qui alla sauter sur le pauvre Tenpô qui
grimaça de douleur. Mais il n’en dit rien, trop heureux de retrouver ses amis.
- Tu lui as déjà dit ? demanda Konzen.
- Pas encore.
- Quoi donc ? demanda Tenpô.
- Goku ! appela tout à coup le neveu de Konzenon. On y va ! ordonna t-il.
- Mais Konzen, on vient tout juste d’arriver, se plaignit t-il.
- Je te donnerais à bouffer, lui promit-il.
- Ouais ! s’extasia le singe. Allez viens ! dit-il, en prenant la main de son
amant et en l’entraînant.
Kenren et Tenpô regardèrent les deux amants quitter la pièce un sourire rêveur
étirant leurs lèvres. Puis la voix de l’ex Maréchal ramena l’ex Général à la
réalité.
- De quoi parlait Konzen, demanda t-il.
- De notre décision !
- Quelle décision ?
- Celle de renoncer à notre vie d’immortel pour devenir….
- Des être humains, termina son amant.
- Pas forcément des être humains, mais plus des Dieux. Toutefois, il y a un hic.
- Un hic ????
- Notre mémoire actuelle va être effacée, nous oublierons tout ce que nous avons
vécu. Nous aurons de nouveaux souvenirs, une nouvelle vie. Nous serons d’autres
personnes, lui expliqua son aimé.
- Nous n’aurons donc plus aucun souvenir de notre vie passée et donc de notre
amour, fit remarquer Tenpô.
- C’est sans doute possible, mais sache que quelque soit l’apparence que tu
auras, je te reconnaîtrais, car jamais je ne t’oublierais. Tu es là, dit-il, en
posant sa main sur le côté gauche de son torse. A jamais. Tu es mon âme sœur.
- Et toi aussi, répondit-il. Kenren, je désire devenir un être humain ou
n’importe quoi. Du moment que je peux rester avec toi. Je veux oublier cette vie
« ce que j’ai vécu, Noan ». Je te veux juste toi.
Tenpô c’était approché de son amant et s’était mis à mordiller tendrement et
sensuellement son oreille.
- Qu’est-ce que tu fais ? demanda son amant.
- Ca ne se voit pas ? Je te provoque. J’ai envie, avoua t-il.
- Tu es tout meurtri mon cœur, je n’ai pas envie de te…
Les mots moururent au fond de la gorge de Kenren lorsqu’il sentit la main de son
amant se promener sur son entre jambe et le caresser doucement.
- Finalement j’avais raison : tu es un vrai volcan, murmura t-il.
Il allongea doucement son aimé contre les oreillers et lentement, tendrement, il
commença à le déshabiller, embrassant chaque parcelle de son corps meurtrie.
De ses lèvres, de sa langue il effaça les baisers, les touchés immondes que lui
avait fait subir le prince. Malgré tout ce qu’il avait subit, Tenpô s’offrait
pleinement, sans retenue, à l’homme qui allait lui faire l’amour et qu’il aimait
pardessus tout. Il avait une confiance absolue en lui.
Les mains de Tenpô s’animèrent, cherchant dénuder le corps parfait de son amant.
La bouche de Kenren décrivait des arabesques sur le corps de son aimé. Celle-ci
se trouvant sur le ventre de son amant, remonta lentement le long de son torse
et au passage s’accrocha tour à tour à chacun de ses mamelons. Kenren suça
chacun longuement, tirant de longs gémissements de plaisir des lèvres de Tenpô.
La langue du Général l’aidait, en jouant avec ceux-ci, les faisant durcir. Ils
se déshabillèrent sans aucune précipitation, sans cesser de s’embrasser. Ils ne
se laissaient pas de se caresser, de se murmurer des mots d’amour éternels. Nus,
l’un contre l’autre ils échangèrent un langoureux baiser, puis Kenren releva la
tête et regarda son bien aimé, haletant. Celui-ci le sourit tendrement,
rayonnant.
- Prends-moi, souffla à l’oreille de son bien aimé alors que celui-ci se
penchait pour mordiller son cou.
Le Général ne se fit pas dire deux fois, il s’empara totalement de son amant et
tandis qu’il le faisait sien, Tenpô entendit une douce musique et il comprit que
c’était la musique de son cœur, de leurs cœurs qui battaient à l’unisson.
- Je t’aime Kenren, je t’aime pour l’éternité, murmura t-il.
- Moi aussi, mon amour, pour l’éternité.
- Je t’aime Kenren, souffla Hakkai, en se blottissant d’avantage dans les bras
de Gojyo.
Le kappa ouvrit les yeux, fixa son amant et sourit. Il se pencha vers ce dernier
et embrassa tendrement ses lèvres. Ce dernier soupira d’aise et entrouvrit ses
lèvres pour laisser passer la langue du kappa. Ils s’embrassèrent un long moment
avant de se séparer. Le youkai ouvrit les yeux et sourit à son amant.
- J’ai fait un rêve étrange, murmura t-il.
- Ha oui ?
- J’étais un Dieu et j’aimais un autre Dieu qui s’appelait Kenren, répondit-il.
- Ce n’était pas un rêve mon amour, c’était l’une de nos vies antérieures. Je te
l’avais dit : notre amour est plus puissant que tout. Quelque soit celui que tu
serais devenu je t’aurais retrouvé.
- Ce n’était donc pas un rêve, c’était notre vie. Finalement j’avais raison :
c’est nous qui décidons de notre destin, lui dit le youkai.
- Oui, nous en sommes les seuls maîtres.
- Regarde le soleil, lui montra t-il, en désignant l’astre brillant qui
rayonnait dans le ciel et dont les rayons entrait par la fenêtre.
- Je sens que cette journée va être très agréable, fit remarquer le youkai à la
chevelure rouge.
- Je le crois aussi, répondit son amant, en se bruinant d’avantage contre lui.
Et si….
Il ne pu terminer sa phrase un énorme bruit de baffeur venait de se faire
entendre. Tandis qu’’un Goku hurlait à la mort.
- Baka saru ! hurla Sanzo. Je vais t’apprendre, espèce de crétin, hurlait-il. Je
t’ai dit non, tu as déjà mangé, estomac sur pattes.
- Aïeuh !!! Sanzo ! Pourquoi tu me frappes ?? Je voulais juste manger, se
plaignait Goku.
- La ferme, j’ai dit non. Arrête de pleurnicher, on va finir par penser que je
maltraite mon animal, criait le moine.
- C’est plutôt toi qui risques de les ameuter, fit remarquer le singe. Hey ! Je
ne suis pas ton animal ! Et puis j’ai fai……
Le reste se perdit dans un murmure étouffé. Le moine venait de trouver la
solution afin de réduire au silence, le singe affamé.
Puis il y eut un bruit de chaise, de table renversée, des paroles étouffées puis
on n’entendit plus rien. Juste un silence serein entrecoupé par des
gémissements. Hakkai et Gojyo échangèrent un regard complice.
- les pauvres voisins, se moqua Hakkai. Finalement rien n’a changé.
- Je te ferais remarquer que nous sommes les voisins ! C’est vrai, à part notre
statut, continua Gojyo. Nous avons prit notre vie en main et changé notre
destin. Mais rien n’a changé.
- Surtout, nous avons su préserver notre amour malgré les embûches.
Hakkai renversa le kappa et prit passionnément ses lèvres, glissant impatiemment
sa langue entre les siennes. Assaut que le youkai accepta, en répondant
passionnément à cette joute sensuelle qui commençait et qui risquait de son
prolonger dans la journée.
- Tu as raison mon amour, rien n’a changé.