Mission Hao
(Shaman King)
Titre :
Mission Hao !!!!
Auteur : Elfy
Chapitre : 02
Genre : ??????
Couple : Presque tous sont casés.
Disclamer : Les persos ne m’appartiennent pas, pour Horo.
Note de l’auteur : Tous les événements relatés dans cette fics, son
purement et simplement fictifs, rien n’est vrai à par les personnages, toute
ressemblance avec la réalité, serait fortuit et involontaire. Bla bla et bla,
bla ^___^.
Explications
Yoh suivit ses deux amis à l’intérieure de la maison, se demandant vraiment ce
qui leur avaient prit de vouloir s’entraîner dans cette tenue. Amidamaru qui le
suivait était vraiment dépité. Son maître à dix neuf ans, ignorait que lorsque
deux êtres se trouvant dans une telle tenue, seuls dans une maison que le plus
souvent ce n’était pas pour s’entraîner, enfin on pouvait penser que c’était le
cas, mais là. Le samouraï connaissait bien ce genres de situations pour s’y être
adonné avec son meilleurs ami Mansuke. Le seul être pour qui il n’ait jamais
éprouvé autant de sentiments *amitié, tendresse, amour, haine*. Le samurai était
parfaitement conscient que jamais cela n’aurai pu fonctionner entre eux deux. Il
avait fallu obéir à l’empereur, qui demandait la tête de Mansuke, de son amant.
Amidamaru avait beaucoup trop de sens de l’honneur pour trahir son ami et
Mansuke également, il y avait eut tant de mal entendu entre eux, durant six ans,
Mansuke avait attendu Amidamaru et ce dernier avait refusé de partir. Mais ils
étaient désormais des esprits et même si les sentiments étaient toujours
présent… Mais le moment était mal choisi pour songer aux sentiments éprouvés,
aux instants perdus, il y avait bien plus grave.
- Superbe maison que tu as là, Ren, fit remarquer Yoh en avançant, tout en se
demandant si cette demeure avait une fin.
- Merci Yoh ! répondit le chinois.
Ils finirent par arriver dans une immense salle, il vit Horohoro et Ren
disparaître durant une bonne demi-heure pour revenir enfin habillés. Avec un
sourire plus que satisfait étirant leurs lèvres.
- Vous voilà enfin les gars, j’ai bien cru que vous étiez partit faire je ne
sais crois, fit-il remarquer innocemment.
Amidamaru se prit le visage dans les mains. Non, c’était impossible d’être aussi
innocent ! Son cas n’était pas irréversible, mais à moins d’un gros choc, d’un
apprentissage en profondeur, Yoh risquait de devenir un cas désespéré.
- Yoh dôno, je ne crois pas que ce soit le bon moment pour discuter de ce genres
de choses, si nous sommes ici c’est pour quelque chose de plus important, fit
remarquer l’esprit.
- Tu as raison Amidamaru, répondit le brun. Mais cela fait quand même six ans
que nous, ne nous sommes pas vu.
- Je suis d’accord avec toi Yoh, d’ailleurs en six ans tu n’as pas daigné donner
signe de vie, si ce n’était pas Ryu je ne suis pas certain que nous aurions su
que tu étais encore vivant, lui reprocha le jeune homme à la chevelure en pique.
Yoh eut un sourire gêné.
- Ren à raison, enchaîna Horohoro. Tu ne donnes aucune nouvelles durant six
années et voilà que tu te pointe la bouche en cœur, le genre salut les gars
comment ça va ? Je trouve que tu en as du toupet, le sermonna le jeune homme à
la chevelure couleur de glace.
- Je sais, je suis navré les gars, mais avec Anna, il n’y a aucun moyen de
sortir, vous savez comme elle peut être tyrannique, expliqua le brun tout en
s’excusant.
- Et bien pire, d’ailleurs c’est vrai que tu n’as jamais su lui tenir tête et
lui montrer qui était l’homme, fit remarquer froidement Ren.
- Tu es dure Ren, tu pourrais être un peu indulgent avec moi, se plaignait Yoh
les larmes aux yeux.
- De toutes les manières nous avons tous peur d’elle, et inutile de faire le
fier Ren, tu n’es pas mieux avec ta sœur, en plus tu fais tout ce quelle te
demande, je serais presque jaloux, dit-il en faisant un sourire charmeur au
chinois.
Ren lui jeta un regard de la mort qui tue.
- Jun est ma sœur, il est normal que je fasse ses quatre volontés, tu peux
parler parce qu’avec Pirika ce n’est pas mieux, alors tu repasseras pour les
reproches, fit remarquer Ren.
- Bon ca va, on ne va pas se reprocher nos petits défauts jusqu’à la fin de la
journée. Je ne crois pas que Yoh ait fait le voyage jusqu’en chine uniquement
pour avoir de nos nouvelles. Parce que dans ce cas là, il aurait simplement fait
usage du téléphone, j’en conclu que s’il s’est déplacé c’est que la situation
doit être grave, est-ce que je me trompe Yoh ? interrogea Horohoro en plongeant
son regard dans le sien.
- La situation est effectivement grave, répondit le brun en prenant une
expression très sérieuse. La nuit dernière j’ai fait un songe étrange, je
pourrais même parler de cauchemar. Hao est vivant, il m’a parlé, il…
- Quoi ? hurla Ren en plongeant pratiquement sur Yoh pour le prendre par le col
de sa chemise et se mettre à le secouer. Tu n’es pas malade pour raconter des
sottises pareilles, hurla t-il le secouant comme un prunier.
- Ren, mais… je t’assure que je ne raconte pas de bêtises, tenta de vaincre le
pauvre Yoh, secouer comme un prunier les yeux en forme de spirales. Arrête Ren
tu va faire remonter mon déjeuner, l’avertit le brun.
- Mais Arrête Ren voyons, laisse le au moins s’expliquer, s’écria Horo tout en
tentant de la maîtriser.
- Ren dôno ! s’exclama Bason qui était apparu. Yoh dôno est tout vert, fit-il
remarquer.
- Yoh dôno ! s’écria Amidamaru. Mais lâchez-le Ren.
Cette nouvelle semblait vraiment avoir mit Ren en colère. Il n’était pas le seul
à ne pas apprécier le fait que Hao soit vivant, mais ce n’était pas une raison
pour s’acharner sur lui.
- Très bien ! répondit Ren en lâchant Yoh qui aurait atterrit sur le sol si
Amidamaru n’avait pas été là.
- Maintenant tu as intérêt à nous donner des explications quant à cette soudaine
résurrection d’Hao, ordonna Ren.
- Je te fournirais toutes les explications que tu souhaites mais avant permet à
mon estomac de reprendre sa place, dit-il en mettant sa main devant sa bouche
comme s’il allait renvoyer son déjeuner.
- Ne soit pas aussi dure avec lui mon cœur, ce n’est quand même pas de sa faute,
lui reprocha gentiment le jeune homme à la chevelure couleur de la glace.
Ren lui lança un regard noir qui le dissuada de parler et le stoppa net s’il
avait l’intention d’encore l’affubler de ce petit nom qu’il trouvait ridicule.
Après avoir tant bien que mal repris ses esprits Yoh se redressa afin de donner
de plus amples explications.
- Je te l’ai dit Ren Hao m’a parlé en rêve et il est vivant. Il a été condamné
aux limbes après notre bataille, mais le fait qu’il soit vivant n’est pas plus
important, commença Yoh.
- C’est une plaisanterie j’espère ? Je te rappelle que nous sommes en tain de
parler de Hao. Tu te souviens l’espèce de psychopathe qui se dit être ton
jumeau. Celui qui a fait un carnage durant le shaman Fight. Tu sais, ton ancêtre
qui également fait un carnage il y a plus de 500 ans, tu n’as pas oublié,
commença à lui rappeler Ren.
- Je sais parfaitement que nous parlons de ton jumeau et nous savons tous ce
qu’il à fait, cependant à l’heure où je vous parle Hao n’est plus une menace. Il
a perdu ses pouvoirs et le contrôle sur spirit of fire, lâcha calmement le brun.
- De mieux en mieux ! s’écria Ren. Tu nous annonces calmement que non seulement
ce psychopathe est en vie mais que sa créature démoniaque est dans la nature,
certainement en train de faire une hécatombe, s’écria le chinois qui avait de
plus en plus de mal à se retenir de ne pas sauter à a gorge de Yoh.
- Allons Ren, calme-toi, ce n’est pas la faute de Yoh si son jumeau est vivant !
s’écria le jeune homme à la chevelure couleur de la glace.
- S’il avait accompli sa mission comme il le fallait nous n’en serions pas là,
s’énerva Ren.
- Nous devrions commencer par tous nous calmer et réfléchir calmement à tout
cela, commença Horohoro.
- Réfléchir calmement, tu plaisantes, la chose à faire est de foncer dans le tas
et de pulvériser une fois pour toute Hao, ce que Yoh n’a apparemment pas réussit
à faire, lui reprocha le jeune homme à la coiffure ne pointe en, sortant son
arme d’un air menaçant.
- Ren je te comprends, je suis aussi inquiet que toi mais ce n’est pas en nous
précipitant tête baissée que nous allons régler la situation. Comme je te l’ai
dit, Hao n’est pas notre problème majeur, ce que nous devons arrêter est le
shaman ou la chose qui contrôle Spirit of Fire. Pour l’instant je ne sais pas
grand-chose, juste ce qu’à bien voulu me dire mon jumeau, cependant ce que je
sais c’est que nous sommes tous en danger. C’est Anna qui m’a envoyé vous
chercher, nous n’avons plus de temps à perdre, le temps presse.
- Je vois, si c’est Anna qui t’a envoyé, ce n’est donc pas une plaisanterie,
très bien nous allons t’accompagner, lui dit Horo qui était déjà semble t-il
prêt.
- Comment ça l’accompagner, qui a dit que j’y allais ? s’énerva presque Ren.
- Libre à toi de venir ou ne pas cependant moi j’accompagne Yoh, je suis certain
que cette menace n’est pas une plaisanterie.
- Grrr, grogna Ren. De toutes les manières je n’ai rien à faire d’autre et puis
cela fait longtemps que je n’ai pas eut un véritable combat. Je vais moi aussi
venir, dit-il tandis que ses joues prenaient une petite teinte rosée.
A l’évidence, Ren savait que ce combat risquait de leurs être fatal, donc s’il
ne devait plus jamais le revoir, ou mourir il préférait être à ses côtés.
- Bon alors nous attendons quoi pour y aller, s’impatienta Ren.
- Il ne nous reste plus qu’à nous rendre là-bas. Euh au fait, où nous
rendrons-nous ? interrogea Horohoro.
- A vrai dire, je ne sais pas exactement, c’était assez flou, répondit Yoh en
souriant.
- En plus nous partons à l’aventure, monsieur ignore notre destination, commença
à s’énerver le jeune homme à la coiffure en pique.
- Allons, allons calme-toi mon cœur, lui conseilla Horo, en posant de manière
discrète une main sur les fesses de Ren qui sursauta et lui jeta un regard noir,
mais ne dit rien.
- Bon alors nous allons partir, il ne nous reste plus qu’a retrouver Faust VIII,
Ryu et chocolove, lui dit Yoh.
- Nous allons encore avoir droit aux blagues à deux balles de cet idiot, soupira
Ren. Pourquoi ai-je accepté de venir.
- Parce que si nous devons mourir, tu préfère que nous soyons tous les deux, pas
vrai mon cœur, lui dit Horo en passant son bras autour de son cou.
- C’est certain que l’un de nous risque de mourir sur le champ, le prévient Ren
en lui mettant la lame de son arme sur le gorge.
- Ce qui tu peux être susceptible, soupira Horohoro.
- Yoh fixa ses deux amis, se disant qu’il y avait quelque chose de changer entre
eux. Bien entendu il avait grandit mais il y avait quelque chose de plus sur
lequel il ne parvenait pas à mettre le doigt et surtout à mettre un nom dessus.
Amidamaru fixa son maître vraiment dépité. Finalement, même avec une
démonstration Yoh n’avait pas encore compris ce qui se passait entre Horohoro et
Ren c’était vraiment à se cogner la tête contre les murs.
~Village Patche~
Asakura Yohmei, grand père de Yoh Asakura, se trouvait dans la grande salle du
conseille très concentré. Apparemment réfléchissant à la nouvelle de la subite
résurrection de Hao. Le roi des esprits demeurait silencieux et tout le conseil
ne savait quoi penser. Yohmei lui-même ne savait pas réellement quoi faire.
- Résumons-nous. Tout d’abord, une nouvelle menace à fait son apparition, nous
ignorons ce que c’est. Nous savons juste que cela risque d’être mortel pour
nous, ensuite Hao est vivant seconde mauvaise nouvelle et pour couronner le
tout, il a perdu le contrôle de spirit en fire, ce qui revient à nous lancer
dans un bataille à l’aveuglette, combat dont nous sommes conscient ne pas en
sortir vivants et dans tout cela un roi des esprits muet et un conseille
complètement impuissant. Dans ce cas que nous reste t-il, fit remarquer
froidement Anna.
- Nous avons Yoh, ses amis, Karim et moi-même, répondit Silva.
- Tu oses te monter Silva après ce que…., commença la jeune femme avec un
certain mépris.
- Ce n’est guère l’endroit afin de discuter d’une telle chose Anna, fit
remarquer l’indien. Ce que j’ai fait, je l’aie accomplit en pleine conscience et
si cela était à refaire, je n’hésiterais pas. Yoh à le droit de décider seul,
fit-il une lueur de défi dans le regard.
- Yoh obéira à sa famille. Tu n’avais nullement le droit d’aller voir mon fiancé
et de lui avouer tes sentiments, en lui demandant de bien réfléchir à ce qu’il
allait faire. Tu as fait usage de manœuvre malhonnête et vicieuse. De toutes les
manières cela ne m’étonne pas venant de toi, l’ancêtre de Hao, son sang de
perfide coule dans ses veines, fit-elle remarquer narquoisement.
Silva sera les poings à s’enfoncer les ongles dans la chaire. Il fut saisit
d’une envie de déchaîner ses dix fantômes gardiens contre la jeune femme, mais
une main se posa sur son épaule, le dissuada.
- Il est inutile de l’écouter Silva, tu sais parfaitement que ses paroles sont
dictées par la jalousie et la rancune. Et n’oublie pas quelle fera bientôt
partit de la famille Asakura officiellement, lui dit Karim. De plus nous n’avons
pas le temps pour cela et je te l’ai déjà dit. Qu’importe que tu sois le descend
d’Hao, tu es un guerrier honorable, un membre respectable du conseil et je suis
fière d’être ton ami, lui dit.
- Merci mon ami, dit-il en se calmant et en posant une main sur celle posée sur
son épaule. Tu as raison. Je vais rejoindre Yoh et l’aider à retrouver Hao et à
repousser cette menace, dit-il en tournant le dos à Anna pour quitter la salle
du conseil. Tu viens Karim.
- J’arrive mon ami, répondit celui-ci en commençant à le suivre.
- Espèce de…. Commença la blonde.
- Anna, le moment est mal choisi pour régler tes comptes, le monde est en
danger, Yoh ainsi que tous ses amis son menacés, nous sommes en danger, lui dit
le grand père de Yoh en posant la main sur son épaules. Nous devons avant tout
nous unir, et leur apporter toutes dont ils auront besoin, lui conseilla t-il.
- Très bien, répondit la jeune femme. Mais il ne l’emportera pas au paradis et
je ne le laisserais pas me voler Yoh, dit-il une lueur décidée dans le regard.
Yohmei soupira l’air de dire : les histoires Asakura son bien compliqués…..
~Allemagne~
La campagne, une charmante maison entourée d’un jardin magnifique, des oiseaux
chantaient et des papillons virevoltaient. Nous sommes au printemps. A la porte
un adolescent de quinze ans mesurant dans les un mètre soixante cinq sonnait.
Ses cheveux blond couvraient son visage et lui arriva au milieu du dos. Il était
vêtu d’un short blanc un peu serré et de basket et d’une t-shirt presque
moulant. Pour un adolescent il paraissait déjà bien ferme et musclé. Sur sa tête
une casquette. Le jeune homme sonna une fois de plus et au bout de quelques
minutes, une jeune femme blonde vint lui ouvrir. Elle le fixa un moment, puis se
mit à sourire.
- Bonjour Elisa cela fait longtemps que nous ne nous sommes vus ! dit-il le
jeune homme en souriant.
La jeune femme qui en fait était un fantôme gardien eut un charmant sourire qui
voulait dire : bonjour, cela faisait effectivement longtemps.
- Elisa ? Où es-tu ? demanda un homme blond qui venait tout juste d’arriver
derrière elle. Bonjour, pouvons-nous vous renseigner ? interrogea l’homme blond
en fixant le jeune homme en souriant.
- Bonjour Faust, cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes vu, dit-il.
- Nous, nous connaissons ? demanda l’interpellé. C’est étrange j’ai l’impression
de vous connaître, j’ai, commença le blond avant d’ouvrir les yeux comme des
soucoupes. Manta ? C’est bien toi ? interrogea t-il. Seigneur ! Je ne t’aurais
jamais reconnu. Mais dis-moi que deviens-tu depuis tout ce temps ? Cela fait six
longues années ! Tu es devenu un bel adolescent, tu as vraiment changé ? Dis-moi
en quelle classe es-tu ? Alors ? Aussi studieux qu’avant ? enchaîna t-il.
Elisa posa sa main sur le bras du blond, lui faisant comprendre qu’il ne se
montrait pas un bon hôte en recevant son invité sur le pallier de la porte.
Faust VIII s’excusa et pria le jeune homme d’entrer, ce qu’il fit avec joie. Le
couple et le jeune homme s’installèrent dans le salon afin de discuter du bon
vieux temps et également de l’avenir. Elisa s’était levée pour aller préparer
des boisons.
- Eh bien si je m’attendais à te voir, fit remarquer Faust.
- C’est effectivement une surprise. Je pensais qu’Elisa et toi étiez au japon,
commença Manta.
- Oui nous y sommes resté quelques années ensuite j’ai eut envie de changer
alors je suis venu ici, répondit le blond. J’y suis bien. Je suis médecin de
campagne et Elisa m’aide, expliqua t-il.
- Cela ne m’étonne pas. Le shaman fight semblent terminé pour vous à ce que je
vois, dit simplement Manta.
- Disons que depuis le dernier shaman fight, le roi des esprits ne c’est plus
manifesté, et nul n’a aperçu l’étoile de la destinée. Les années ont passés et
nous, nous sommes fait à l’idée que les shaman fight ne reprendraient plus. Nous
avons décidé de faire nos en fonctions de nos désirs, expliqua Faust VIII.
- Je trouve que ce n’est pas trop mal réussit, le félicita Manta.
- Nous ne nous plaignons pas, répondit Faust. Mais dis-moi que deviens-tu ? Tes
études ? interrogea t-il.
- Et bien disons que j’ai écrit quelques livres sur les shaman, j’ai repris la
société d’électronique de mon père, soupira Manta. J’aurais préféré faire autre
chose mais le destin en a décidé autrement pour moi, mais il ne faut pas se
plaindre non plus, je gagne bien ma vie et la société est assez prospère, je ne
me débrouille pas mal, avoua t-il.
- Comment ça société d’électronique ? Société de ton père ? N’es-tu pas lycéen ?
interrogea le blond les yeux rond comme des soucoupes.
- Faust !!! soupira Manta. J’ai dix neuf ans je ne suis plus un adolescent. Je
suis un business man, bon jeune c’est vrai, mais j’en suis un, s’indigna presque
le plus jeune des blonds.
- Je suis désolé, mais j’ai encore dans la tête l’image du petit Manta pas plus
haut que trois pommes, la mascotte du groupe, avoua ce dernier.
- Merci pour le pas plus haut que trois pommes, s’indigna le jeune homme.
- Je suis désolé. Mais il est vrai que tu es bien changé, tu es un vrai jeune
homme et en plus très beau. Tu as du en faire chavirer des cœurs. Ces
demoiselles doivent se bousculer à ta porte. Un beau parti, riche et beau et en
plus gentille cela ne court pas les rue, le taquina Faust VIII.
- Un beau parti ? soupira Manta. Si elle savait ! Je crois bien quel fuirait,
continua t-il en baissant la tête.
- Que veux-tu dire ? interrogea Faust qui venait de réaliser que si son ami
s’était déplacé ce n’était pas uniquement afin d’avoir de ses nouvelles.
- Ce n’est rien Faust, juste un petit détail sans importance que je ne devrais
pas tarder à régler, répondit Manta.
- Allons mon ami que se passe t-il ? Je pense que si tu as fait le déplacement
ce n’est pas uniquement pour avoir de mes nouvelles surtout après tant d’année !
fit remarquer Faust. Ne crois pas que je fasse le moindre reproche, mais si tu
as un problème n’hésite pas, si je puis t’être d’une quelconque aide se sera
avec plaisir. Nous sommes amis n’est-ce pas ? interrogea le blond.
- A vrai dire j’ai un peu honte de ce qui s’est passé ! avoua Manta.
- Si tu ne me dis rien, je ne pourrais pas t’aider ni même essayer de te
conseiller étant donné que je n’étais pas là, fit remarquer le Nécromancien.
- Tout a commencé il y a un an de cela. J’étais venu passer quelques jours chez
Yoh. Je dois avouer que je n’étais pas réellement à mon aise, avoua le blond.
- Que veux-tu pas à ton aise ? interrogea Faust. Le Nécromancien avait un peu de
mal à suivre ce que disait son ami.
- Tu n’es pas au courrant, c’est vrai. Durant quelques temps il y a eut quelque
chose entre Yoh et moi, avoua Manta tout rouge.
- Hein ? Quelque chose ? demanda le blond qui ne comprenait toujours pas.
- Eh bien oui, j’étais amoureux de Yoh et nous avons euh…. disons une petite
aventure mais j’ai finit par réaliser que Yoh m’aimait bien, mais là, n’est pas
le problème. C’est plutôt le trio Yoh, Anna, Sylva qui m’inquiète avoua le
blond.
- Le trio ? interrogea le blond dont les yeux devenaient de plus en plus gros.
- Lorsque je suis arrivé, j’ai sentit une sorte de malaise entre eux trois, plus
exactement entre Anna et Silva, Yoh comme d’habitude affichait son éternel
insouciance, il ne paraissait s’apercevoir de l’atmosphère lourde qui régnait,
soupira Manta.
- Ainsi, bien avant ton arrivée il existait déjà une certaine mésentente entre
le groupe, fit remarquer Faust VIII très pensif.
- J’ai tenté d’en parler avec Silva mais bien entendu il est resté muet, sacré
tête de mule. Lorsque j’ai voulu en discuté avec Yoh, il ne pas paru comprendre
un traître mot de ce que je lui racontais, pourtant il m’a semblé troublé mais
je ne saurais dire si cela était dû à la présence de Silva ou à la peur que lui
inspire Anna. Toujours est-il que je n’avais aucune réponse des parties et aller
questionner Mme futur shaman king à ce sujet aurait été du suicide pur et
simple. Il ne me restait plus que Karim, je dois avouer que parler à une porte
de prison m’aurait paru un plus amusant. Je crois que nous avons du rester
quelques heures à nous fixer dans les yeux et nous serions certainement toujours
en train de le faire si je n’avais pas eut la mauvaise idée de lui proposer un
verre histoire de nous détendre un peu. Je dois reconnaître que j’y suis allé
fort, soupira le blond.
- Que veux-tu dire ? Interrogea Faust VIII qui avait du mal à se retrouver dans
tout cet amas d’évènements qui s’étaient succédé.
- Je dois avouer que si c’était à refaire que je me serais retenu. J’ai apprit
de la bouche de Karim qu’il était amoureux de Silva mais que ses sentiments
étaient à sens unique étant donné que son compagnon ne voyait que Yoh qui
lui-même paraissait être fou amoureux d’Anna à moins qu’il ne la craigne et
qu’il ne puisse lui avouer, mais c’est à cet instant que j’ai compris qu’entre
Yoh et moi il ne pourrait avoir que de l’amitié. Peut être l’avais-je déjà
réalisé depuis longtemps et que je ne faisais que ma voiler la face. J’ignore ce
qui m’a poussé à faire une telle chose, mais cette discussion en a amené une
autre, nous avons bu de plus en plus jusqu’à aller très loin, et… enfin tu,
bégaya le blond.
Faust avait de plus en plus de mal à garder la bouche fermée et sa mâchoire en
place, tant elle allait s’écraser au sol à chaque révélation de Manta.
Premièrement Yoh et Manta avait une aventure, deuxièmement Manta était amoureux
du shaman, troisièmement Silva était également amoureux de Yoh et apparemment
Anna s’en était rendu compte de là, où elle se trouvait. Yoh lui ne paraissait
pas s’être aperçu de cet état de chose mis paraissait troublé par quelque chose
ou quelqu’un. Et pour couronner le tout Manta et Karim avaient eut une aventure.
Alors là, Faust VIII en tombait des nues. Il était en train de se demander s’il
ne faisait pas un rêve éveillé, à la rigueur un cauchemar. Quoi qu’il y avait en
quelque part quelque chose de comique, mais il valait mieux pour l’instant que
Faust VIII se taise étant donné qu’il avait insisté pour que Manta se confie.
- Eh bien ! Si je m’attendais à ce genres de choses, commença Faust VIII en
pouffant ayant du mal à se retenir de rire.
- Faust ! Je t’en prie ! c’est déjà assez difficile pour moi, commença Manta un
regard noire au nécromancien.
- Je suis désolé, je ne voulais pas t’indisposer, cependant toutes ces
révélations sont assez surprenantes, mais je t’en prie mon ami, continue,
l’encouragea t-il.
- Nous avons passé quelques jours assez étranges. L’ambiance était à vrai dire
un peu froide et sombre. Ce qui était le plus gênant : Karim, Silva et moi
étions forcés de dormir dans la même chambre Anna à refusé que Silva partage
celle de Yoh.
- C’est bien compréhensif Manta, tu es bine innocemment, fit remarquer Faust.
- Je ne suis pas innocent ! hurla Manta, commençant à s’énerver.
En tout cas, Manta n’avait pas changé, il hurlait tout autant et s’énervait
toujours autant. Et lui cherchait toujours à le taquiner.
- Tu ne l’es plus du tout, mon cher Manta je tiens à te le signaler, fit
remarquer le nécromancien en pouffant.
- Faust !!! Vas-tu cesser ! Je ne trouve pas cela drôle, s’énerve t-il
d’avantage.
- Il est inutile de t’énerver mon cher ami, mais continue ton histoire je t’en
prie, l’encouragea t-il en essayant de garder son sérieux.
- C’étaient mes premières vacances avec Yoh depuis quelques années et elles ont
été horribles. Les repas se déroulaient dans une atmosphère froide et les nuit
étaient pires, au bout de quelques jours je n’ai pu supporter cela et je suis
mais parti mais…., avoua le blond.
- Mais quoi ? interrogea Faust qui avait hâte de connaître la suite.
- Depuis cette nuit avec Karim je ne fait plus que penser à lui et à ce qui
s’est passé entre nous, avoua Manta.
- Pardon ? s’exclama le nécromancien. Ne me dit pas que tu es tombé amoureux de
Karim ! hurla t-il presque les yeux rond comme des soucoupes. Il est vieux ! Et
c’est un pervers ! s’exclama le blond.
- Comment ça vieux ? hurla Manta. Karim n’est pas vieux il doit avoir dans la
trentaine. Et ce n’est pas un pervers ! Mais qu’est-ce que tu raconte avec tes
préjugés ! Je tiens à te signale que tu es mort et que ta femme est un fantôme
ressuscité, hurla Manta rouge de colère.
- Tu n’as pas besoin d’être insultant, s’énerva Faust à son tour. Moi au moins
je ne suis pas amoureux d’un vieux pervers et celle que j’aime est une femme,
cadavre ou pas et non un patch ! rajouta t-il.
- Mais qu’est-ce que c’est que ces préjugés à la noix ? continua à s’énerver
Manta en se redressant. Et je ne suis pas amoureux de Karim.
- Tu le défends bien pourtant ! se moqua t-il. Pour quelqu’un dont tu n’es pas
amoureux, continua Faust VIII.
- En voilà assez Faust ! Je vais te faire ravaler tes paroles, hurla Manta se
jetant sur son ami.
- Mais que faites-vous ! cria une voix.
Faust VIII et Manta se retournèrent en même tempes pour voir Yoh, assis sur
l’épaule d’Amidamaru, Horohoro et Ren sur celle de Bason.
- Mais vous êtes fou tous les deux ? Faust VIII ! Manta ! Auriez-vous perdu la
tête ? s’écria Yoh.
- Manta ? interrogea Horohoro.
- Tient Manta ? Tu as du bien manger ta soupe, se moqua Ren.
- Ce n’est pas le moment Ren. Nous n’avons pas le temps pour les embrassades, il
nous reste Ryu et Chocolove à retrouver.
Faust se redressa ayant sentit le sérieux de la voix de Yoh. Lorsqu’il prenait
son air sérieux, ce n’était pas pour rien.
- Je vais faire court ! Un : Hao est vivant et à perdu le contrôle de spirit of
fire, deux : nous sommes en danger de mort, trois : nous devons aller chercher
Hao dans les limbes, ordre d’Anna, termina Yoh.
- Pardon ? s’écria Manta. Mais…
- Manta ce n’est ni l’endroit ni le moment, lui dit Yoh une expression très
sérieuse. Il nous reste deux de nos amis à trouver avant de partir pour le
village Patch.
- Le village Patch ? hurla le blond qui s’était mit à gigoter comme à son
habitude.
- Nous ne sommes pas au complet Yoh, tu oublie Lyserg, fit remarquer Faust VIII
qui était redevenu très sérieux.
Elisa qui était déjà au côté de son époux comprit que ce n’était plus l’heure du
thé.
- Lyserg ne rejoindra et il ne sera pas seul, fit mystérieusement remarqué Yoh.
Que veux-tu dire ? interrogea Manta.
- Tu le seras bien assez tôt mon ami. Là, où nous allons risque d’être
dangereux, je pense qu’il est plus sage que tu ne nous accompagne pas.
- Hors de question de vous abandonner, nous sommes des amis, un groupe soudé, je
vous aie suivit durant le shaman fight hors de question que vous me laissiez
derrière vous. Je suis votre mascotte non ?
- Là, où nous, nous rendons une mascotte ne nous sera d’aucune utilité, répondit
froidement Ren.
- Vous pourrez dire ce que vous voudrez, je viendrai. Je ne suis un shaman, je
ne possède aucun pouvoir cependant je viendrai que vous le vouliez ou non,
répondit farouchement Manta.
- Surtout si Karim décide d’être du voyage, se moqua Faust.
- Qu’y a-t-il de mal à vouloir protéger ce qui nous sont chers, s’écria Manta.
- Laisse donc venir la mascotte Ren ! S’il a envie de mourir ça le regarde,
dit-il avec indifférence.
- Allons, allons Ren il est inutile de jouer les dur, nous savons tous pourquoi
tu le laisse venir. Tu le comprends parfaitement, pas vraiment, dit-il en
passant son bras autour du cou du chinois pour le taquiner.
- Si tu ne veux pas mourir, je te conseille de ma lâcher Horohoro, le menaça
Ren.
Malgré les paroles froides du chinois ce dernier ne s’écarta, ne s’exécuta pas.
Horohoro avait parfaitement raison. Il connaissait exactement les tourments de
Manta. Combien de fois s’était il pas réveillé en sursaut, cherchant Horohoro à
ses côtés. Malgré son air froid, sa manière de dissimuler ses sentiments l’amour
qu’il éprouvait pour le jeune homme aux cheveux de glace lui faisait si mal.
Jamais il n’aurait imaginé après tout ce que son père lui ait enseigné que les
humains étaient mauvais, que la haine était la seule route à suivre, jamais il
n’aurait imaginé éprouver des sentiments si forts qu’ils lui feraient presque
mal. Il comprenait parfaitement Manta. Ce que Horohoro lui avait apporté était
inestimable, et hors de question de le perdre
- Bien dans ce cas problème réglé nous partons tous pour retrouver Ryu et
Chocolove, répondit Yoh affichant son éternel sourire insouciant. Cependant en y
regardant de plus on pouvait se rendre compte que se fameux sourire avait
quelque chose de factice……
A suivre …