Mission Hao
(Shaman King)





Titre : Mission Hao !!!! 
Auteur : Elfy
Chapitre : 03
Genre : ??????
Couple :  Presque tous sont casés.
Disclamer : Les persos ne m’appartiennent pas, pour Horo.
Note de l’auteur : Tous les événements relatés dans cette fics, son purement et simplement fictifs, rien n’est vrai à par les personnages, toute ressemblance avec la réalité, serait fortuit et involontaire. Bla bla et bla, bla ^___^.


Chapitre 03 Voyage Vers le Néant….



~Arizona une route~



- Yoh, j’en ait marre on ne pourrait pas s’arrêter quelques minutes, je commence à avoir soif ! se plaignit Horohoro.
- Tu n’as qu’à t’en prendre qu’à toi-même, il me semble que tu étais le premier à vouloir accompagner Yoh alors assume, lui ordonna Ren.
- Ne soit pas si dure avec lui Ren. Horohoro a raison il fait vraiment chaud, ne pourrions nous pas faire une pause ? supplia le brun.
- Je suis de l’avis de Yoh et Horohoro, fit remarquer Manta. Je ne serais pas contre une petite pause.
- Vous n’êtes que des mauviettes, leur dit Ren avec dédain. Je tiens à vous signaler que nous sommes en plein désert, alors je ne vois comment nous allons pouvoir trouver un endroit où nous désaltérer.
- Nous pourrions demander à ses gens attroupés, fit remarquer Faust.
Les quatre jeunes hommes se retournèrent en même temps. Ils virent effectivement un attroupement de personnes qui paraissaient être absorbé par quelque chose des plus incongrus.
- Qu’attendons-nous pour aller voir ? s’écria Ren.
Le groupe se dirigea vers l’attroupement. Plus ils avançaient et plus ils se disaient qu’ils connaissaient cette voix. Une voix était en train de débiter un tas de blagues à deux balles, complètement idiotes.
Le groupe se rapprocha, Ren bouscula quelques badauds qui commencèrent à se plaindre mais se ravisèrent en voyant le regard de la mort qui tu du Chinois. Finalement ils se reculèrent et laissèrent le groupe passer. Ils purent apercevoir Chocolove en trin de se donner en spectacle.
- Ce n’est pas vrai ! s’écria Ren en se prenant le visage dans la main.
- Ses blagues sont toujours aussi idiotes, soupira Horohoro.
- Pauvre Chocolove, il n’a pas avancé d’un pas un six années, il est toujours aussi mauvais, soupira Yoh.
- Mauvais ? le mot est faible, soupira Manta.
- Je préférerais encore embrasser un cadavre plutôt que t’entendre les blagues de Chocolove, soupira Faust.
- Il est vraiment nul, laissa tomber froidement Ren.
- Vous êtes dure les gars, soupira Chocolove en faisant une mine de victime.
- Nous n’avons pas le temps pour les embrassades Chocolove, suis-nous, ordonna Ren.
- Comment ça vous suivre ? J’étais en train de faire un malheur, dit-il en montrant la place nette de monde, il ne restait plus un seul badaud.
- Amène-toi Chocolove, la situation est grave ! Hao est vivant, il ne contrôle plus spirit of fire et nous avons autre ennemi plus mauvais qu’Hao sur les bras, résuma Horohoro.
- Quoi ? Hao ? Vivant ? Un ennemi encore plus puisant que lui ? hurla Chocolove en se mettant à courir dans tous les sens comme s’il était poursuivit par une orde de dragons.
Le poing de Horohoro et Ren s’abattirent en même temps sur le crâne de Chocolove.
- Tu vas te calmer ! hurlèrent-ils en même temps en saisissant Chocolove par le colle pour le traîner derrière eux.
Le petit groupe partit droit devant eux.
- Maintenant quelle direction allons-nous prendre ? interrogea Yoh.
- C’est toi le chef alors c’est à toi de nous dire là, où nous devons nous rendre, dit-il d’une voix froide.
- A vrai dire, je n’en sais rien, répondit le brun en riant.
Le groupe s’écroula une grosse goûte de sueur derrière la tête.
- Mais tu n’es pas croyable ! hurla Ren qui avait saisit Yoh par le col et s’était mis à le secouer dans tous les sens en hurlant.
- Ren ! Mais ce n’est pas de ma faute, c’est celle d’Anna elle m’a menacée, elle me fait peur, se plaignit Yoh.
- Je confirme, Anna fait très peur, confirma Amidamaru les larmes aux yeux. Pauvre Yoh.
- On s’en fiche des états d’âmes de Yoh ou encore qu’Anna le terrorise. J’en ai marre de marcher, s’énerva Ren.
- Mon cœur, je tiens à te signaler que c’est Bason qui te porte, fit remarquer le jeune homme à la chevelure couleur de la glace.
Ren jeta un regard de la mort qui tue à son amant, puisqu’il ne faisait plus de doute que Ren et Horohoro étaient amants. Chocolove fixait le couple les yeux ronds comme des soucoupes. Avait-il bien compris ? Ren et Horohoro. Que s’était-il passé en six ans ?
- Bon ! Vous avez finit de bailler au corneille ? Ou allons nous passer la nuit ? interrogea Ren.
- Regarder ! s’écria Manta un hôtel.
- Un hôtel ? Où ça ? interrogèrent-ils tous en même temps.
- Juste devant vous, voyons ! leur montra le plus jeune des blonds.
- Mais que fais un hôtel en plein désert ? interrogea Faust un peu soupçonneux.
- On s’en fiche qu’il soit en plein désert, du moment que nous avons la possibilité de nous reposer ! s’écria Horohoro.
- C’est bien beau tout ça, mais qui va payer ? Je suppose que l’un de vous possède un moyen de paiement ? demanda Ren.
- Un moyen de paiement ? demanda Yoh.
- De l’argent, de l’espèce, carte bancaire, chèque ou autre chose, interrogea le Chinois.
- Bah ! Non, moi je n’ai plus rien, dit Chocolove. Cela fait deux mois que je végète dans cette ville.
- Désolé je ne marche jamais avec ce genres de choses sur moi, enchaîna Faust.
- De l’argent ? Moi je fabrique des objets que je vends afin de survivre mais là, j’ai rien fait, répondit Horohoro.
- Moi je n’ai rien, dit Yoh en montrant ses poches vides. Et toi Ren ? interrogea le brun.
- Quelqu’un de mon importance ne voyage jamais avec ce genres de choses ! s’écria le brun en apparemment offusqué.
- Mouais ! Tu n’as pas un rond non plus ! soupira Horohoro.
- Heureusement que je pense à tout, fit remarquer Manta en sortant sa carte de crédit. Je n’oublie jamais de l’emporter. Vous voyez bien que vous avez besoin de moi, dit-il en souriant.
- La ferme et allons-y, je meurs de soif ! commence à s’énerver Ren. De plus j’ai faim, babilla le Chinois.
Le groupe suivit Ren jusqu’à l’hôtel sans mot dire. C’étais un édifice moderne, pas un quatre étoiles, cependant il devait posséder au moins trois. Ren pénétra dans l’hôtel en maître et ordonna qu’on lui donne une chambre. Le maître d’hôtel fixa Ren soupçonneux. Manta s’avança, salua poliment, et demanda trois chambres. Le directeur le fixa soupçonneux cependant lorsque le blond sortit sa carte internationale, doré à multifonction il eut un sourire ravi, les bienvenus commencèrent à fuser.
- Nous sommes ravis de vous accueillir, dans notre hôtel, dit-il en faisant un sourire d’une blancheur éclatante. Vous avez la suite royale et pour vos amis, la suite bleue et la suite rose, j’espère que vous serez satisfait, dit-il en prenant la carte avec empressement les yeux pratiquement emplis d’étoiles.

Lorsqu’il eut terminé il remit à Manta la carte avec un sourire encore plus éclatant que le premier. Il sonna pour qu’un porteur se charge des bagages cependant il réalisa que ces dernier n’en possédaient pas. Le groupe conduisit le groupe dans leur suite respective. Manta, Yoh eurent la suite Royale. Chocolove et Faust eurent la suite Bleue. Horohoro et Ren eurent la suite Rose. On comprenait parfaitement pourquoi elle portait ce nom. L’expression de Ren était indéfinissable lorsqu’il aperçu la chambre.
- Mais pour qui nous prennent t-il ? hurla Ren. Mais qu’est-ce que c’est que cette horreur ? s’énerva le Chinois.
- Allons Ren, calme-toi. Le directeur à du penser que nous étions en lune de miel. D’ailleurs il n’a pas tord. C’est l’occasion pour nous de la faire, nous n’en avons pas eut depuis que nous sommes ensemble, répondit Horohoro en faisant un sourire coquin.
- Tu veux de la lune de miel ! Je vais t’en donner moi, de la lune de miel ! hurla Ren en saisissant son arme et se mettant à poursuivre Horohoro, fendant tout ce qui se trouvait sur son passage.
- Mais que t’arrive t-il mon cœur ? s’écria le jeune homme à la chevelure couleur de la glace. Tu es bien nerveux, fit-il remarquer en évitant le coup de lame meurtrière. Je crois bien que je vais aller prendre l’air et te laisser te calmer, lui dit Horohoro en sortant de la chambre.
- Et ne revient pas ! hurla Ren, une veine pulsante sur la tempe, tandis qu’il enfonçait son arme dans la porte à ratant de peu Horohoro collé à la porte.
- Fuiiii ! Il est vraiment en colère le Chinois, soupira l’Anoui. J’ai l’étrange sensation que je vais devoir squatter l’une des suites, soupira t-il.
Horohoro préféra quitter la chambre et alla se réfugier dans celle de Manta.
- Waou c’est superbe ! était en train de s’extasier Yoh ! S’est agréable, continua t-il en se mettant à sauter sur le lit comme un gamin.
- Yoh ! soupira Manta, tu n’as plus dix ans.
- Manta à raison, ajouta Horohoro qui était en train de sauter lui aussi sur le lit.
- Aahhhhhhhhhhh ! hurla Yoh ! Mais tu n’es pas malade ! Comment es-tu arrivé là ? Je ne t’ai pas entendu ! s’écria le brun en faisant une drôle d’expression. Tu m’as fait une de ces peurs !
- Mais que fais-tu ici ? interrogea le blond. Je croyais que tu dormais dans la suite rose en compagnie de Ren.
- C’est justement cela le problème, la suite rose. Ren la trouve beaucoup trop colorée, je crois que le coup de la lune de miel est très mal passé, avoua t-il.
- Comment ça le coup de la lune de miel ? Que se passe t-il entre vous deux ? demanda Yoh qui n’avait toujours pas compris.
- Laisse tomber Yoh, si tu cherches à comprendre tu risques d’en avoir des maux de têtes, soupira Horohoro qui avait vraiment du mal à comprendre comment on pouvait être à dix neuf ans aussi innocent, à moins que ça ne soit de l’idiotie.

Amidamaru dans un coin opinait de la tête paraissant comprendre et surtout être d’accord avec ce que pensait le jeune homme à la chevelure de glace.
La soirée se déroula ainsi, dans la bonne humeur et l’entente. Seul petit hic était l’expression plus que sérieuse de Ren. Le repas fut copieux et excellent, puis le groupe décide de se ressembler dans la suite de Manta, chacun assis dans un coin, sur une chaise, ou sur le lit.

- Voudrais-tu nous dire pour quelle raison tu nous as réunit ici ? demanda Ren, toujours de mauvaise humeur.
- Afin que nous discutions de la marche à suivre. Nous voilà presque tous réunis, il faut donc que nous ayons un plan, répondit Yoh.
- Le plan est simple, on trouve Hao, on tue le l’autre entité et après on tue Hao, résuma Ren.
- Ren tout ne se s’arrange pas avec la force tu sais, fit remarquer Horohoro.
- Mais cela arrange beaucoup de choses, rétorqua Ren qui ne paraissait pas être de bonne humeur.
- Commençons par retrouver Hao ensuite nous déciderons de la marche à suivre, pour l’instant je crois que nous devrions tous aller dormir. Qu’en pensez-vous ? demanda Yoh.
- Pour une fois je pense que c’est une excellente idée, je tombe de sommeille, répondit Chocolove en baillant.
- Je vais devoir tirer ma révérence, ajouta Faust qui avait déjà prit Elisa dans ses bras.
- Ces deux là, soupira Manta.
- Nous sommes tous d’accord, alors ! s’écria Horohoro. Au lit, dit-il avec enthousiaste, quittant le coin pour se diriger ver la sortie.
- Où cois-tu aller ainsi ? lui demanda Ren, en lui jetant un regard méchant.
- Dans notre chambre pourquoi ? demanda le jeune homme aux cheveux couleur de la glace.
- Comment ça notre chambre ? Si tu penses que je vais dormir avec toi tu te trompes lourdement, s’écria le Chinois avec hauteur.
- Tu fais ce que tu veux Ren, mais moi je dormirais avec ou sans toi, dit-il en commençant à ôter ses vêtements et en les lâchant un à un dans la chambre.
- Oh toi ! Espèce de malade ! Je vais…, commença t-il en ramassant un à un les vêtements éparses tout en le suivant.

Manta et Yoh regardèrent les deux jeunes hommes s’en aller, le blond un sourire étirant ses lèvres, les brun les yeux ronds comme des soucoupes ne comprenant toujours pas ce qui se passait entre Horohoro et Ren.
Finalement, Manta et Yoh prirent un bain et s’installèrent pour la nuit. Les deux jeune hommes étaient en Yukata, cependant le sommeille avait du mal à venir. Les deux amis assis, sur le lit décidèrent donc de discuter. Mais cela était assez difficile, en six ans on pouvait avoir beaucoup de choses à se dire, mais là, c’était assez difficile surtout ce qui s’était passé entre eux il y a un an.

- Alors Manta, depuis que nous, nous sommes vus ça doit bien faire un an, commença le brun.
- Oui un an depuis cette fameuse soirée où Anna à faillit tuer Silva, commença le brun.
- Silva n’en était pas loin non plus, ajouta Manta.
- Oui c’est vrai. Tu as disparu durant la soirée, on ne t’a plus revu après, d’ailleurs tu es partit le lendemain, sans un mot, lui reprocha t-il.

Les joues Manta virèrent au rouge plus que foncé. Après ce qui s’était passé entre lui et Karim, c’était assez difficile de rester, mais cela le blond ne l’avouerait jamais.

- Oui c’est vrai, mais pour l’instant tout ceci est du passé. D’ailleurs il est l’heure de dormir, fit-il remarquer histoire de détourner la conversation.
- Tu as raison, d’ailleurs je suis épuisée, dit-il en bâillant.
Après s’être changé, Yoh s’allongea tandis que Manta allait se changer. Lorsque revint Yoh était affalé, en train de ronfler. Il était effectivement mort de fatigue. Le blond eut un sourire tendre puis s’allongea à côté de son ami le regard fixé sur le plafond. Yoh ne changeait pas, rien ne l’effrayait. Pourtant ils étaient tous menacés cependant son ami ne s’inquiétait pas pour autant. Yoh ne changeait décidément pas. Manta eut du mal à s’endormir cependant il finit par le faire.

Yoh marchait dans une allée blanche une fois de plus. Le sol était toujours aussi doux, comme le sable d’une plage en été. C’était chaud et agréable. Et de nouveau cette voix résonnait. Si familière, qu’il connaissait si parfaitement.

- Ouvre les yeux Yoh ! Je suis là, ouvre les yeux.
Yoh ignorait pourquoi cependant il ne parvenait pas à ouvrir les yeux. Avait-il peur de ce qu’il allait découvrir ? Etait-ce la réalité ou encore un rêve ?
- Pourquoi n’ouvres-tu pas les yeux Yoh ? Ainsi tu pourrais vérifier par toi-même ? interrogea la voix.
Finalement le brun décida d’ouvrir les yeux. Il vit Hao penché au-dessus de lui.
- Hao ? Mais que me veux-tu ? demanda t-il.
- Ne sais-tu pas ce que je veux Yoh ? Ton cœur ne te dit-il pas ce que je souhaite ? interrogea le brun.
Yoh flottait au-dessus d’un nuage Hao au-dessus de lui qui le fixait. Il tendit la main et la posa sur sa joue. Le brun frémit imperceptiblement. Il tenta de se reculer cependant il n’y parvint pas.
- Hao ? Que fais-tu ? interrogea t-il.
- J’essaye de te faire comprendre que nous sommes beaucoup plus liés que tu ne le pense, expliqua t-il.
- De quoi parles-tu ? Nous sommes jumeaux de quelle manière pourrions être liés à part cela ? interrogea le brun. J’ai du mal à comprendre ce que tu me dis, répondit le brun armé de son innocence habituelle.
- Cher Yoh ce que tu peux être innocent ! dit-il en faisant un petit sourire pervers.


Lentement il s’approcha du brun et posa doucement ses lèvres sur les siennes, l’embrassant délicatement, tendrement. Yoh ouvrit de grands yeux ayant un peu de mal à réaliser ce qui était en train de lui arriver. Non, en fait il devait certainement rêver. Cela ne pouvait être vrai. Son frère, son jumeau Hao était en train de l’embrasser. Pourtant cette sensation sur ses lèvres étaient bien réelle, cette douceur n’était nullement le fruit de son imagination. Hao était bel et ben en train de l’embrasser. Le brun posa ses mains sur le torse de son jumeau pour le repousser. Tant bien que mal il y parvient, tant il tremblait et frissonnait.
- Hao ! Cesse immédiatement ce petit jeu, je ne trouve pas cela drôle, s’énerva t-il.
- Ce n’est pas un jeu Yoh, c’est la vérité, la réalité, regarde au fond de ton cœur et tu comprendras, lui dit-il.
- Que devrais-je voir ? Que devrais-je découvrir ? répondit le shaman en repoussant brutalement son frère, s’éloignant ainsi de lui.


Malgré cela, il ne parvenait pas à faire se sentiment de chaleur, de douceur quitter son corps. Le brun mit ses bras autour de lui ayant la sensation d’avoir froid. C’était réellement étrange. Tout à coup la chaleur revint, Hao se tenait derrière lui et le serrait dans ses bras.
- Pourquoi ? Pourquoi mon frère ? Je me sens tout à coup si bien ainsi. Non, c’est impossible, je suis un homme, tu es mon jumeau, de plus je suis fiancé et j’aime Anna, dit-il presque avec rage.
- Cesse de te mentir Yoh, tu sais pertinemment qu’avec Anna cela n’a jamais été que de l’affection de l’amitié, comme une grande sœur. Cela fait plus de six ans que tu tente de lui faire, non que dis-je que tu lui caches le fait que tu n’es pas prêt pour le mariage. Anna en est consciente mais c’est l’arrivée de Silva qui lui a fait voir réellement les choses en face. Quel pervers ce Silva, je suis son ancêtre et vous êtes cousin ! Comment ose t-il avoir des vues sur toi ?
- Je tiens à te signaler que tu n’es pas mieux Hao, répondit le jeune shaman.
- Moi au moins je suis honnête avec moi-même. Je n’essaye pas de me dissimuler la vérité, lui dit le brun.
- Tu ignores de quoi tu parles, tu ne peux savoir ce que sont mes responsabilités, ceux que j’ai envers mes amis, envers ma famille, commença le brun.
- Et celles que tu as envers toi-même, envers ce que tu ressens ? lui demanda, Hao en le serrant d’avantage contre lui.
- Ce que je ressens, mais j’ignore ce que j’éprouve en faite, je n’y comprends plus rien à vrai dire, je suis complètement perdu, avoua Yoh.
- Si tu essayais de lire en toi, si tu acceptais les sentiments qui sont les tiens ? peut être te sentirais tu mieux ? fit remarquer Hao.
- Que devrais-je reconnaître, que ta présence même si ce n’est qu’un rêve me trouble que celle de Silva me rend tout chose ! A quoi cela me servirait, dit-il en s’énervant presque.
- Cela te permettrait d’être en paix avec toi-même, lui fit remarque le brun.
- Me sentir mieux ? s’écria Yoh en se tournant d’un bloc vers son jumeau. Que crois-tu que tu es entrain de me faire ? hurla t-il presque.

C’était bien la première fois Yoh perdait son flegme et sa patience légendaire. Le jeune homme regretta son mouvement d’humeur. Il baisa la tête.
- Je suis désolé, je ne voulais pas me monter aussi vindicatif, ce n’est pas dans mes habitudes, je…., commença à bégayer le Shaman.

Lentement Hao glissa deux doigts sous le menton du son cadet et releva son visage vers le sien.
- Ne soit pas triste voyons, dit-il en posant un baiser sur sa joue, ses lèvres remontèrent jusqu’à son nez y déposant un tendre baiser.
- Hao, ne…, commença t-il.
- Yoh, laisse-toi aller je sais que tout comme moi tu le désire, dit-il, en faisant glisser ses lèvres jusqu’à celle du jeune homme avant de les prendre doucement.

D’abord surpris, Yoh sentit une douce chaleur l’envahir sans qu’il ne sache comment ses lèvres s’entrouvrirent sous les sienne. Le brun sentit la langue de son jumeau venir caresser doucement le sienne, envoyant des sortes de décharges électriques dans son corps. Yoh glissa sa main autour du cou de son jumeau, l’attirant d’avantage à lui. Les mains d’Hao s’enroulèrent autour de la taille de son jumeau.
Etait-ce un rêve ou a réalité ? Son frère et lui était-ils en train d’échanger un fiévreux baiser. L’avait-il réellement allongé et était-il réellement en train de le caresser ? Rêve ou cauchemar ? Réalité ou songe ? Que se soit réel ou non, les sensations, elles étaient bien réelles. Oubliant sa raison, Yoh se laissa conduire par son cœur. Ses mains happèrent les épaules de son frère afin de l’attirer d’avantage à lui. Ses lèvres s’entrouvrirent sous celle d’Hao afin de donner un passionné baiser à celui qui le faisait frissonner. Lorsque les mains du Shaman commencèrent à découvrir le corps de Yoh, ce dernier voulu protester malheureusement ce ne fut qu’un gémissement qui fusa de ses lèvres. Leurs corps, leurs lèvres, leurs mains se mêlèrent et s’entremêlèrent si intimement qu’il eut la sensation de ne faire plus qu’un avec son jumeau. Tout ceci était bien réel ? N’était-ce pas une illusion ? Un rêve ? La sensation d’Hao s’insinuant en lui fut si réelle. Il sentit leurs deux cœurs se rejoindre, se retrouver. Le brun ne chercha pas à comprendre la réalité de ses sensations, il ferma les yeux et savoura pleinement ce que lui offrait son jumeau et s’offrit entièrement dans cet étreinte.
Yoh sentit une doucement main effleurer tendrement son visage, puis ces doux mots murmurés à son oreille : je t’aime… Je t’aimerais toute ma vie et jusqu’à l’instinction de celle-ci.
- Hao, tu ne peux pas dire ça, même si je sens que je commence à ressentir d’étranges choses pour toi, je crois que je….

C’est à cet instant que Yoh choisit pour ouvrir les yeux et sortir de ce rêve, complètement déboussolé.
- Allons bon ! Voilà que je me mets à faire pipi au lit, maugréa le brun, en faisant une drôle d’expression.. J’espère qu’il ne s’en est pas aperçu ? soupira t-il en regardant du côté de son ami qui avait finit par s’endormir.


 


A suivre …