Unmei no Honoo
( Viewfinder )

Titre :  Unmei no Honoo
Auteur : Elfy
Chapitre : 01
Genre : Euh je me demande bien
Couple : Asami Ryuichi x Takaba Akihito
Disclamer : Pas à moi de toutes les manières, à Val, nan plaisante, elle voudrait bien mais c’est impossible.
Note de l’auteur : c’est ma toutes première fic sur Viewfinder, je ne suis pas experte sur le sujet mais j’aime beaucoup alors soyez un peu indulgent. Sans quoi c’est un cadeau pour Val.
Ecriture italique couleur : S’il y en a
 

Unmei no Honoo


Des gémissements s’élevaient. Un jeune homme, plus exactement un châtain se mouvait au-dessus d’un brun superbe mais au visage froide et fermé. E jeune home sentait le plaisir monter, il avait du mal à retenir ses gémissements, ses joues étaient rouges d’excitation. Il sut qu’il ne pourrait pas tenir bien longtemps. Le châtain posa son regard sur le visage impassible de l’homme qui se trouvait en dessous de lui. Aucune expression, indiquant qu’il éprouvait quelque chose. Que se soit de la haine, du plaisir ou autre sentiments. Un sourire narquois éclaira le visage du brun. Cette situation paraissait lui plaire.
Soumettre ses victimes, les humilier les utiliser et une fois qu’il en avait terminé avec eux, il les jetaient voilà ce qu’était cet homme avec qui il se trouvait, un homme qu’il acceptait qui le touche, alors qu’il le méprisait et qu’il ne souhaitait qu’une chose, qu’il disparaisse de sa vie….
Le brun posa sa main sur les hanches du châtain et donne un brutal coup de rein, comme s’il voulait se perdre en lui, aller encore plus loin.

- Tu es ma chose, tant que je le désirerais, tu sera à moi, dit-il en faisant un sourire narquois. Tu es ma chose…… MA CHOSE…

Le jeune homme s’éveilla en sursaut, en sueur, essoufflé. Pourquoi ? Pourquoi rêvait-il de cet homme détesté ? Etait-ce la haine qu’il éprouvait envers cet homme ? Ou était-ce de la culpabilité, le dégoût qu’il éprouvait pour lui-même. Celui de se laisser approcher, toucher par cet homme sans pouvoir se défendre.

Le jeune homme assis sur le lit, essuya la sueur qui coulait de son front. Cela faisait quelques longs mois qu’il était tombé sur ce Yakuza. Lui, Takaba Akihito était un simple photographe, en mal de scoop. Il avait fallu une seule pellicule compromettante pour que sa vie tourne au cauchemar. Asami Ryuichi ce maudit Yakuza avait fait éruption dans son existence et lui avait rendu la vie impossible. Harcelé sexuellement, torturé moralement et parfois physiquement, Akihito avait finit par devenir sa chose. Le châtain le haïssait, et il se détestait pour ce qu’il était devenu. Il ne supportait plus ce yakuza, tout ce qu’il souhaitait c’était qu’il disparaisse, qu’il meurt afin que lui puisse avoir enfin une vie normale. Qu’il soit en mesure de retrouver sa dignité.

Akihito se leva et se rendit à la salle de bain, il entra sous le jet froid et y demeura un long moment. Le jeune homme les mains appuyées sur le mur, réfléchissant à son existence et à son déroulement. L’eau coulait le long de son vissage et l’on avait la sensation que c’était des larmes. De regret, d’impuissance mais également de haine. Akihito releva la tête une lueur décidé dans ses yeux. Il fallait que tout cela cesse, il ne pourrait plus supporter cela longtemps. Il fallait que Asami Ryuichi disparaisse de sa vie. C’était la seule solution afin qu’il retrouve la paix de l’esprit, qu’il retrouve un semblant d’honneur qu’il avait perdu depuis qu’il avait rencontré le ce maudit yakuza. Tout cela devait cesser et ce, de manière définitive.
Le châtain quitta la salle de bain et pénétra nu dans la chambre. Il regarda le réveille, cinq heures du matin, il avait à peine dormit quatre heures. Tout cela ne pouvait plus durer….

Assis à son bureau, Asami Ryuichi pianotait sur les touches d’un portable d’un air concentré. La sonnerie du téléphone résonna il prit quelques secondes avant de décrocher le combiné. Le brun répondit à son interlocuteur, il discuta avec lui.

« L’endroit habituel, dans la soirée »
Disait Asami.

Akihito arriva juste à ce moment. Il avait prit la décision d’aller voir celui qui le tourmentait depuis si longtemps afin de lui signifier que c’était terminé. Mais pouvait-on dire à Ryuichi Asami que c’était terminé. Que l’on avait assez de lui ? Le jeune homme était arrivé aux bureaux de l’homme d’affaire yakuza. Les hommes de mains de ce dernier l’avaient laissé passé. Il connaissait très bien. Il le regardait souvent passer avec un sourire narquois sur les lèvres.
Le châtain savait parfaitement ce qu’il pensait de lui, mais il s’en fichait. De toutes les manières aujourd’hui tout serait terminé, il mettrait fin à tout cela.

Tandis qu’il pénétrait dans le bâtiment et qu’il était amené dans une pièce en attendant que Ryuichi daigne le recevoir, il entendit la conversation de son ennemi. Le lieu et l’heure du rendez-vous. Et c’est là, que lui vient l’idée. Que tout germa en son esprit. Il savait exactement ce qu’il devait faire. Akihito quitta la pièce précipitamment vers une destination connue que de lui seul.

La nuit était sombre. L’endroit était à peine éclairé, l’on entendait que l’aboiement d’un chien déchirant le silence de la nuit. Un homme brun de haute stature pénétra dans le hangar, il était seul, les hommes qui l’accompagnaient s’étaient déployés autour du hagard. Une ombre se glissa silencieusement et discrètement et se dissimula afin de ne pas être vu, les hommes qui gardaient l’entrepôt n’étaient que des professionnels. L’ombre se faufila cependant et parvint à pénétrer l’entrepôt.

A l’intérieur, Ryuichi Asami était en peine transaction avec un individu dont on ne pouvait voir le visage. Akihito se glissa discrètement dans l’ombre d’une caisse qui se trouvait, là. Le châtain l’observait. Il avait l’air de quelqu’un de tout à fait normal, nul ne pouvait penser en le voyant parler affaire ainsi que c’était un homme redoutable, un requin une bête sauvage dont on devait se débarrasser. Normalement cela devait fonctionner, dès ce soir, il serait débarrassé de cet homme qui l’avait avili. Akihito observait la scène rien dans sa physionomie ne laissait entrevoir ce qu’il pensait, ou ressentait. Tout allait se jouer dans cet entrepôt, il avait scellé le destin de cet homme ainsi en avait-il décidé. Akihito observa lentement l’entrepôt, chaque recoin. C’es alors qu’il aperçu dissimulé le canon d’une arme, sans doute un silencieux, le regard du châtain brilla à cet instant. Puis son regard alla du silencieux au yakuza, puis au yakuza à l’arme. Puis des scènes défilèrent devant ses yeux, sa vie, de la manière dont il avait fait la connaissance de Asami Ryuichi et la manière dont il avait été avili puis cela lui apparu.
C’était impossible, il ne pouvait pas se comporter ainsi, pas comme l’homme qui l’avait prit et utilisé comme une chose. Non il ne pouvait faire une telle chose, ce n’était pas lui. Le châtain vit le révolver, il regarda son ennemi. Non, il ne pouvait vraiment pas. Akihito se précipita vers Ryuichi.

- Asamiiiiiiiiii, nonnnnnnn, hurla t-il.

Tout se passa très vite, le châtain se précipita sur le brun qui le regarda un peu surpris, ce fut la cohue, la balle partit, Ryuichi fut bousculé par le châtain, mais il ne fut pas fort pour le renverser, mais ce dernier surpris, recula et trébucha, des coups de feux retentirent. On ne distinguait plus rien, puis Akihito le vit au sol, du sang coulant de sa tempe, puis tout se passa très vite, il y eut une explosion et le feu prit dans l’entrepôt. Le châtain regardait Asami allongé au sol, sans connaissance, le feu dans l’entrepôt.
Que devait-il faire ? Devait-il s’en aller et le laisser là. Après tout, il était un yakuza alors la mort d’un tel homme n’était pas réellement importante. C’était le moment de faire table rase sur le passé que tout ce qu’il avait subit devait devrait être payer. Oui une vengeance. Malheureusement il n’était pas ainsi et une vengeance si basse n’était pas du tout son genre.
Il n’y avait plus à décidé, le feu faisait déjà rage, le châtain ignorait ce que contenait cet entrepôt néanmoins il était parfaitement conscient d’une chose, il fallait qu’ils quittent celui-ci. Tant bien que mal, Akihito saisit le brun par sa veste et commença à le traîner. Ce en fut pas chose facile. C’était un homme puissant et très grand et lui il n’était qu’un jeune homme bon il n’était pas une mauviette mais quand même. Akihito traîna tant bien que mal le yakuza, l’entrepôt explosa…..


*********

Un jeune homme, un bonnet sur la tête, emmitouflé dans un manteau cachant presque tout son corps, entassait des aliments dans un sachet. Il paya puis repartit très rapidement comme s’il avait quelque chose à se reprocher. Il partit très rapidement comme s’il était poursuivit. Il marchait très vite, il regagna assez vite un immeuble et s’y engouffra. Le jeune homme monta les escaliers l’immeuble était assez vétuste. Il arriva devant une porte, sortit une clef de sa poche, la mit dans la serrure et tourna le clef, la porte s’ouvrit et il pénétra dans l’appartement.
C’est moi je suis rentré, dit le jeune homme, en déposant ses paquet sur le meuble tandis qu’il déposait la clef.
Je suis dans la cuisine, répondit la voix.
Le jeune homme pénétra dans la cuisine. Il aperçu le brun devant l’évier, de dos, en train de faire la vaisselle. Le châtain demeura un instant à fixer le dos puissant. Non il n’était pas amoureux c’était évident mais l’homme qu’il avait ramené ce soir là, après l’explosion de l’entrepôt n’était plus le celui qu’il connaissait. Pour l’instant le yakuza avait disparu. Il ne restait qu’un homme, beau qui avait des attentions pour lui. Qui aurait cru que Asami Ryuichi qu’il connaissait, l’être sans cœur froid pouvait avoir un opposé…


*********

Akihito avait traîné tant bien que mal le brun sur une certaine distance avant que n’explose l’entrepôt. Quelques hommes du yakuza y avaient perdu la vie, tandis que les survivants cherchaient la trace de leur patron. Le châtain était parvenu à traîner Asami et fort heureusement son portable n’avait pas souffert, il avait fait appel à un taxi. Le jeune homme ne s’était pas rendu à son appartement ni n’avait ramené le brun à au sien. Il ignorait pourquoi mais il avait la sensation que celui avec qui il avait passé ce marché devait certainement l’y attendre. A cet instant la vie de Asami Ryuichi était entre ses mains, c’était lui qui décidait de son sort.

Dans le taxi, il composa le numéro d’un ami, il ne lui raconta rien de bien précis, il lui dit simplement qu’il avait besoin d’un endroit. Ce dernier raccrocha et le taxi les déposa à un endroit précis. L’ami en question remit des clefs au jeune homme, il lui conseilla de prendre soin de lui, sans ajouter un mot de plus. Il connaissait Akihito depuis un moment, il savait que ce dernier se fourrait toujours dans des situations pas possible, il le savait têtu et n’écoutait jamais les conseils qu’on lui donnait, la seule chose qu’il pouvait faire était de lui venir en aide. Takaba avait remercié son ami puis ils avaient reprit un taxi qui les avait déposé à mi chemin. Le châtain n’était pas tombé de la dernière pluie. Si quelqu’un les avaient suivit ou l’on cherchait à les retrouver moins le chauffeur en savait, moins il serait susceptible de ne pas les trahir.

Le châtain traîna donc Ryuichi sur le reste du chemin et le fit monter tant bien que mal les escaliers, le yakuza était dans ce que l’on pouvait appelé « les bras de Morphée » et le transporter, non le traîner dans les escaliers n’avait pas été une mince affaire. Finalement il y était parvenu. Akihito avait enfin pénétré dans l’appartement et avait finit par s’écrouler au sol avec le yakuza, épuisé. Après avoir reprit son souffle le châtain entreprit de gagner la chambre où il le laissa lourdement tomber sur le lit et s’étala presque sur lui. Mine de rien Ryuichi Asami n’était pas un poids plume malgré son stature d’athlète. Après avoir reprit son souffle, le châtain fixa son vis-à-vis et commença à l’examiner, du sang coulait le long de sa tempe. Il n’avait toujours pas reprit connaissance Akihito se rendit à la salle de bain, il trouva un gan qu’il humidifia puis revint dans la chambre et commença à éponger le sang qui d’ailleurs commençait à coaguler, alors qu’il prodiguait les soins de premier secours au brun, ce dernier décida de revenir à lui. Il ouvrit brusquement les yeux, regardant autour de lui, paraissant se demander où il se trouvait et ce qu’il y faisait. Le châtain eut un mouvement de recul comme si le brun allait le frapper. Ce dernier lui jeta un regard surpris. Puis se redressa brusquement mais grimaça en se tenant la tête.

- Qui êtes et où suis-je ? Demanda le brun tout à coup.

Le châtain ouvrit de grands yeux surpris. Avait-il bien entendu ? Asami Ryuichi venait de lui demander son identité et l’endroit où il se trouvait ? Etait-ce le coup qu’il avait reçu à la tête ? Cela devait venir de celui-ci.
Que devait-il répondre ? Que devrait être sa réaction ? Akihito soupira.
Pour l’instant il nous faut te soigner, répondit le châtain, en le repoussant doucement sur le lit.
Le brun fixa le châtain une lueur étrange apparu comme s’il s’apprêtait à dire quelque chose, puis lentement il se recoucha. Akihito fut assez surpris par la réaction du brun, ce n’était pas dans ses habitudes d’obtempérer ainsi, mais il faut avouer qu’il n’était pas dans son état normal. Le châtain posa sur le gant d’Asami. Il allait devoir s’organiser.

Cela faisait trois jours que cet incident avait eut lieu. Akihito n’avait pas osé faire appel à un médecin, il s’était rendu à la pharmacie, avait acheté quelques médicaments à la pharmacie, fait quelques provisions et avait commencé à s’occuper d’Asami.
Le châtain se posait de nombreuses questions. Pourquoi aidait-il son ennemi ? Pourquoi l’avait—il sauvé ? Le jeune homme avait du mal à comprendre son propre comportement.
Durant deux jours, Asami demeura allongé, le châtain le soigna s’occupa de lui, durant ces deux jours, les deux hommes eurent des discussions comme de simples individus. Asami n’avait pas grand-chose à dire ayant perdu la mémoire, cependant Akihito se sentit étrange en compagnie de ce nouveau Asami Ryuichi. Il savait pertinemment que jamais il ne se retrouverait ainsi avec le bun. Depuis le début ce dernier lui avait fait comprendre qu’il était un objet, sa chose et qu’il comptait bien l’utiliser tant qu’il lui serait nécessaire et le châtain savait pertinemment ce à quoi il servait. Avoir une discutions avec Asami était ce que l’on pouvait appeler un exploit. Akihito avait la sensation que les agressions dont il était souvent victimes de la part du brun, allaitent cesser. Enfin du moins à son corps consentant, étant donné que ce dernier le trahissait toujours.

Cette première nuit, se passa à discuter à se découvrir et lorsque les deux hommes s’endormirent, Akihito avait confié à brun certaines chose que jamais il ne lui aurait confié avant. Avec lui, de toutes les manières il était difficile de discuter. L’action c’était plus criant. Le châtain apprit avec stupeur qu’il savait cuisiner et aimait cela, mais cela devait venir d’un dérèglement mental. Akihito s’endormit avec crainte, ce demandant ce qu’allait faire son voisin de lit, s’il allait lui sauter dessus comme il en avait l’habitude, cependant rien de tout cela ne se produit. Le châtain s’endormit paisiblement et s’éveilla tout aussi bien.

Lorsqu’il s’éveilla il vit le brun dormant à ses coté une expression qu’il n’avait jamais vu sur son visage. Une expression de libération c’était exactement cela. Akihito se surpris à le fixer et à passer une main câline dans sa chevelure, mais il se reprit bien vite.
Que lui arrivait-il ? Ne savait-il donc pas qui se trouvait allongé à ses côtés ? Tout ceci n’était qu’une illusion qui se dissiperait une fois que le yakuza aurait retrouvé la mémoire. Combien ? Combien de temps durerait ce rêve ? Combien de temps cette Asami Ryuichi demeurerait ?

 

A suivre …