Unmei no Honoo
( Viewfinder )
 





 

Titre :  Unmei no Honoo
Auteur : Elfy
Chapitre : 02
Genre : Euh je me demande bien
Couple : Asami Ryuichi x Takaba Akihito
Disclamer : Pas à moi de toutes les manières, à Val, nan plaisante, elle voudrait bien mais c’est impossible.
Note de l’auteur : c’est ma toutes première fic sur Viewfinder, je ne suis pas experte sur le sujet mais j’aime beaucoup alors soyez un peu indulgent. Sans quoi c’est un cadeau pour Val.
Ecriture italique couleur : S’il y en a


Unmei no Honoo

Déjà un mois que tous ces événements avaient eut lieu. Cinq semaines que le châtain avait sauvé d’une mort certaine l’homme qu’il haïssait le plus au monde. Quarante jours qu’il cachait le Yakuza…
Akihito se réveilla de très bonne heure et partit travailler. Tout au long du chemin, il songeait à la tournure qu’avaient prise les évènements. Comment aurait-il pu se douter qu’en faisant appelle à LIU Feilong, la situation dégénérerait ainsi. A vrai dire il aurait dû se douter que ça allait se passer ainsi. La sonnerie du portable, retentit le jeune homme sortit l’appareil de la poche de son jean.
- Takaba j’écoute, répondit-il.
Le châtain fronça les sourcils lorsqu’il reconnu la voix au bout du téléphone.
- Que voulez-vous ? demanda t-il. Apparemment il n’était pas réellement content de l’entendre. Je ne souhaite plus faire affaire avec vous, fut la réponse du brun, en raccrochant.

Mais qu’est-ce qui lui avait prit de faire appel à Feilong ? Oui il savait ce qui lui avait prit. Asami, Ryuichi. C’était toujours lui encore lui. Le jeune homme savait pertinemment que cela ne pourrait pas durer ainsi. Il était parfaitement conscient que Feilong ne s’en tiendrait pas un à simple non de sa part. Il fallait qu’il s’attende à des représailles. Il devait se montrer encore plus prudent que d’ordinaire. Sans compter que Le Ryuichi qui se trouvait en se moment dans cet appartement, jouant un peu les femmes de ménages, risquait de disparaître à n’importe quel moment pour laisser place à celui qu’il connaissait et qu’il détestait. Qu’arriverait-il lorsque le brun retrouverait la mémoire ? Il n’avait pas besoin d’être devin pour le savoir. Asami lui ferait payer très cher cela. Après tout, tout ceci était de sa faute. Takaba soupira. Pourquoi avait-il fallu qu’il tombe sur un homme aussi froid ? Il n’avait rien demandé après tout. Le châtain soupira puis se rendit à son travail. Qu’il fit d’une manière un peu distraite. Il faut avouer que coup de téléphone de Feilong l’avait un peu déboussolé. Il était inquiet. Pour lui il ne savait pas, pour Asami il n’en était pas certain.

La journée s’écoula ainsi, dans une atmosphère des plus inquiétantes, il arrivait qu’Akihito sursaute à un coup de téléphone. Il finit par se calmer cependant. La journée se termina ainsi. Le châtain quitta son travail assez tard afin de regagner l’appartement qu’il partageait avec son…. Mais comment pouvait-il considérer le brun ? Cela était une question assez difficile, et y apporter une réponse était encore plus compliquée. Le brun se dépêcha de rentrer en prenant soin de vérifier qu’il n’était pas suivit. Il savait pertinemment que leur disons ennemi commun ne lésinait pas lorsqu’il s’agissait de vengeance. Ce qui existait entre Feilong et Asami, le châtain ne parvenait pas très bien à le cerner. De toutes les manières ce n’était guère le moment de songer à toutes ses choses. Takaba demanda au taxi de l’arrêter à trois maisons de là où il demeurait puis, il fit trois fois le tour du quartier avant de se décider à rentrer. Le jeune homme escalada les escaliers, cependant lorsqu’il se retrouva devant la porte de l’appartement il demeura quelques secondes sans bouger, comme en dehors de la réalité, lorsqu’enfin il se décida à prendre sa clef afin d’entrer la porte s’ouvrit tout grande sur le brun.
- Ryuichi ! s’écria le châtain surpris. Mais que fais-tu ? interrogea t-il.
- Akihito ? Tu rentres tard aujourd’hui, tu as du avoir beaucoup à faire, dit-il.
- Tu ne m’as pas répondu ! rétorqua le châtain de manière cérémonieuse, l’air de le réprimander le brun.
- Il est inutile de prendre cet air sévère, dit-il en ébouriffant sa chevelure. Je sortais juste chercher des cigarettes, nous n’en avons plus.
- Tu aurais pu m’appeler, s’écria Takaba.
Asami avait peut être perdu la mémoire, cependant ses manies et certaines mauvaises habitudes il ne les avait pas perdues, comme celle de fumer.
- Je le sais parfaitement, cependant je suis encore capable d’aller acheter des cigarettes tout seul voyons ! s’énerva presque Asami, son regard sombre étant devenu brusquement froid.
Un court instant le châtain cru que l’ancien Asami était de retour, instinctivement il fit un bon en arrière.
- Que t’arrive t-il ? demanda le brun en le fixant.
- Rien, juste d’anciens souvenirs, répondit Takaba. Je vais te les chercher tes cigarettes, dit-il en s’apprêtant à sortir.
Mais il fut retenu par une main qui se referma sur son poignet et le tira à l’intérieur de l’appartement.
- Hors de question ! Cela commence à bien faire ! Cela fait plus d’un mois que je suis ici, que je vais finir par croire que tu me séquestres ? dit-il presque énervé.

Le châtain faillit éclater de rire. Lui séquestrer le grand Asami Ryuichi. Alors là, c’était vraiment la meilleure. Ce genres de choses il le laissait pour le Yakuza. Tuer, enlever et séquestrer quelqu’un étaient plus dans les cordes du brun que dans les siennes.
- Je tiens à te signaler que j’ai t’ait sauvé la vie, si je n’avais pas été là, commença t-il.
- Justement parlons-en de ma vie ! répondit le brun. Il y a un mois, je me suis réveillé dans cet appartement, sans le moindre souvenir de ce que j’ai fait, ce que je suis et même de mon nom. Tout ce que je sais, c’est toi qui me l’a apprit et je te soupçonne de me cacher certaines choses, l’accusa t-il.
Le châtain releva un regard douloureux vers lui. Comment pouvait-il l’accuser de tant de vilénies. Après tout il n’avait fait que lui sauver la vie. Normalement on ne regrettait jamais ce que l’on faisait, mais parfois il arrivait qu’il y ait des exceptions et en cet instant, le brun lui faisait presque regretter de lui avoir sauvé la vie. Il reconnaissait qu’il n’aurait pas réellement pu vivre avec la mort du Yakuza sur la conscience même si ce dernier était un être détestable….
- Tu es…. Commença le châtain.
- Un homme qui se pose des questions, un homme qui a besoin de réponses, et ces réponses tu vas me les donner, dit-il.

Takaba fixa le brun. Même sans sa mémoire, il demeurait toujours le fier Asami, un être capable de cruauté si la situation se présentait. De toutes les manières un jour ou l’autre il aurait retrouvé la mémoire. Finalement cela n’aurait pas du duré bien longtemps. Au moins cela lui avait valu un mois de tranquillité où il avait pu découvrir un Asami Ryuichi différent de celui qu’il connaissait, et ce n’était pas trop mal à vrai dire…… De toutes les façons cela aurait été trop beau, si cette entente avait duré. Le châtain prit une profonde inspiration puis commença à raconter au brun qui il était réellement. Il parla de leur rencontre, sans omettre le moindre détaille. Sa vie, ce qu’il était réellement. Un Yakuza, un assassin, un être qui ne s’embarrassait pas de complexes afin d’obtenir ce qu’il souhaite. Un homme en apparence sans cœur qui faisait souffrir si cela pouvait lui apporter quelque chose. Lorsqu’il en vient à la nuit de l’explosion et les raisons qui l’avait poussé à pactiser avec l’ennemi, il hésita, cependant il se reprit et continua jusqu’à ce qu’il ait tout raconté au brun et que sa voix ne fut plus qu’un murmure. Un silence de mort retomba dans la pièce. Takaba osait à peine regarder le brun. Si sa mémoire lui revenait il savait pertinemment ce qui risquait de lui arriver. Au fond il s’en fichait, de toutes les manières l’illusion était en train de se dissiper…

- Ainsi durant toutes ces semaines tu m’as caché, tout ceci ! s’écria t-il, en lui saisissant le poignet brusquement.
Le châtain ne réagit pas, cela n’avait plus aucune importance, sans compter qu’il était habitué à la brutalité du brun.
- Comment as-tu pu me regarder en face, vivre à mes côté dormir à côté de moi tout en sachant cela ! s’écria t-il. Quand avais-tu l’intention de me le dire ? Lorsque j’aurais par moi-même retrouvé la mémoire je suppose, ou peut être lorsque mon ennemi m’aurait retrouvé, dit-il sévèrement.
- Je…. Commença.
- Il faut que je prenne l’air, sans quoi je vais exploser ! s’écria Asami en se redressant, le lâchant par la même occasion.
- Ryuichi ! Mas où vas-tu ? interrogea le châtain.
- N’importe où ? Mais loin de toi, répondit le brun en se dirigeant vers la sortie.
- Ryuichi ! Non tu ne peux pas sortir ainsi, c’est beaucoup trop dangereux, s’écria le châtain.
- Au moins si je me fait tuer j’aurais le plaisir de ne plus revoir ta face d’hypocrite, s’écria le brun, en quittant l’appartement et en refermant assez brusquement la porte.
- Ryuichi ! s’écria le châtain, s’effondrant au sol.
Le châtain sentit les larmes couler le long de ses joues. Mais pourquoi pleurait-il ? Après tout ce n’était qu’Asami Ryuichi. Il n’aimait pas cet homme. Takaba savait que c’était faux, cette Asami là, il s’y était attaché.
Quel idiot !
Tel un automate le châtain, alla prendre un bain, puis sans même prendre le temps de se sécher, il s’allongea sous les couvertures, recroquevillé, pensant à Ryuichi à ce qu’il avait vécu. A ces moments qu’il ne retrouverait jamais, les larmes coulant le long de ses joues.
Il était vraiment pathétique ! Epuisé, le châtain finit par s’endormir…

Combien de temps avait-il dormit, il l’ignorait cependant, le châtain s’éveilla en ayant la sensation d’une présence dans la pièce, lentement il avança la main afin d’aller la lampe. La lumière éclaira la pièce et par la même occasion le brun, assis sur le lit.
- Ryuichi ? Tu es enfin rentré ! s’écria t-il en se jetant dans ses bras, ne réalisant même pas ce qu’il était en train de faire. Quelle heure est-il ? dit-il en jetant un regard au réveil. Trois heures. J’ai dormit si longtemps ! J’étais inquiet, dit-il simple.

A quoi bon le nier. Il s’était inquiéter pour le Yakuza. Il s’était attaché à cet Asami là. Ce ‘était pas le vrai mais, il lui suffisait, du moins pour l’instant.
- J’ai marché, répondit le brun en posant sa main sur la taille du brun et en le rapprochant d’avantage de lui. J’ai longuement réfléchit. Et je suis arrivé à la conclusion que peu importe celui que j’étais avant, Yakuza, assassin, homme sans cœur, les semaines que j’ai passé en ta compagnie ont été vraiment agréables. Vu la manière dont tu m’as décrit, lorsque j’aurais retrouvé la mémoire tout reviendra à la normal et je redeviendrais l’être froid et sans cœur que j’étais, cependant pour l’instant j’ai envie d’être le Ryuichi que je suis maintenant, dit-il en se penchant vers le Takaba et en prenant ses lèvres passionnément.

Châtain avait l’impression de rêver, oui c’était bien ainsi qu’il avait toujours désiré voir le yakuza, du moins il avait toujours espéré que celui-ci se comporte moins brutalement avec lui. Cette perspective le ravi et lui fit répondre avec passion au baiser de l’homme auquel il s’était attaché même si cela ne durait que quelques minutes ou quelques heures, quelques jours ou autres…. Il profiterait, le temps que cela durerait.
Takaba se laissa allongé sur le lit, tandis qu’il échangeait un passionné baiser avec le brun, les mains du plus jeune s’activaient à libérer Asami des vêtements qui représentaient un obstacle à leur désir. Bien vite cette barrière disparue. Le châtain poussa un gémissement de plaisir lorsque le corps de son aîné épousa le sien, lorsque leurs peaux entrèrent en contact. Les mains du brun sur le corps du plus jeune se firent passionnées, ses lèvres quittèrent la bouche de Takaba pour aller dévorer son cou et glisser le long de son torse. Une langue mutine taquina les grains de chaire, tour à tour tandis que ceux-ci s’érigeaient et que le cadet entrouvrait les lèvres afin de laisser fuser un gémissement de plaisir. Ce traitement fut de courte de durée, car les lèvres du brun glissaient sensuellement le long du corps du plus jeune, lorsque ses lèvres arrièrent à l’objet de ses désirs et s’en empara, Takaba ne put retenir un cri de plaisir. Ses mains glissèrent dans la chevelure du brun avec délice, tandis que ses lèvres le dévoraient avec un art et une sensualité consumé. Le yakuza n’avait peut être plus aucun souvenir de ce qu’il avait été avant, cependant il n’avait rien oublié de l’art d’aimer. Ryuichi Asami savait comment donner du plaisir et Takaba ne s’en plaignait pas pour autant…
Cette nuit là, le châtain se donna pleinement au brun qui l’aima encore et encore jusqu’à épuisement. C’était la première fois qu’Akihito se donnait de son plein gré à Ryuichi. Dans cette chambre leurs gémissements s’entremêlèrent aussi intiment que leurs deux corps…
Akihito s’endormit dans les bras de Ryuichi, pleinement satisfait et surtout rassuré…


Le soleil pénétrait doucement dans la pièce, caressant doucement les deux corps intimement enlacés….Takaba ouvrit lentement les yeux. Il se sentait bien, la chaleur du corps du brun contre le sien était tellement agréable. C’était si plaisant de se réveiller dans des bras agréables, doux et chaud. Le châtain se redressa lentement et s’étira comme un félin, il sentit une main glisser sensuellement le long de son dos.
- Bonjour, entendit-il. Bien dormi ? interrogea t-il.
- C’était vraiment très agréable, répondit Akihito en se tournant vers son interlocuteur. Et toi ? interrogea t-il.
- Je dirais que tu n’as pas prit tout le lit cette fois là ! répondit-il en faisant un sourire narquois.
- Es-tu en train de me dire que je dors mal ? demanda le châtain en faisant.
- C’est toi qui viens de le dire, répondit Asami.
- Oh toi tu vas ma payer ça ! Je ne dors pas mal, j’ai juste besoin d’espace, dit-il en sautant sur le brun dans le but de lui faire payer ses paroles.
- Tu t’imagines pouvoir gagner, dit-il en renversant le châtain contre les oreillers et en enfouissant son visage dans son cou. Il commença à mordiller celui-ci tandis que ses mains commençaient à se faire très coquines sur le corps du châtain.
- Je te trouve très en forme ce matin, malgré la nuit que nous avons passé, fit remarquer Takaba en gémissement alors que la main du brun glissait entre ses cuisses. Ryuichi, gémit-il. Ryuichi je… Je t’aime, avoua t-il.
Le jeune homme ouvrit de grands yeux, surpris par les paroles qui venaient de fuser de ses lèvres. Il aimait Asami. Depuis quand ce sentiment s’était-il épanoui en lui ? Peu importe, il savait qu’il était irrémédiablement tombé amoureux du brun et même s’il retrouvait la mémoire maintenant cela ne changeait rien à ce fait.
- Je t’aime également, répondit le brun.
Cette fois là, Akihito se dit qu’il pouvait mourir et même aller en enfer. Le châtain attira Asami à lui et de nouveau et s’offrit pleinement à lui de nouveau.

Etait-il possible d’être plus heureux ?
Deux nouvelles semaines venaient s’ajouter à ce mois qui venaient de s’écroulées, Akihito ne s’était pas sentit aussi bien depuis... A vrai dire depuis bien longtemps. L’entente qui existait entre eux était vraiment incroyable, à la rigueur il pourrait dire irréel. Le châtain sentait qu’il s’attachait de plus en plus au yakuza et parfois il songeait au jour où le brun retrouverait la mémoire. Cependant lorsque ce dernier le prenait dans ses bras, qu’il le serrait contre lui, que ses mains commençaient à effleurer son corps et qu’il lui faisait l’amour, alors dans ces instants là, il oubliait qu’il lui faudrait à un moment ou à un autre revenir à la réalité……


Le brun avait quitté son travail un peu plus tôt, il avait reçu un coup de fil d’Asami lui demandant de bien vouloir le rejoindre. L’adresse qu’il lui avait donné était celle d’un grand restaurant. Mais pourquoi lui donnait-il rendez-vous en un tel endroit ? Et à cette heure-ci ? Le châtain dans le taxi qui le menait à destination se posait des questions.
Qu’était-il arrivé ? Asami avait-il retrouvé la mémoire ? A moins que ce soit Feilong qui avait retrouvé le brun. Si c’était le cas, sans sa mémoire il risquait de se faire enlevé, ou pire abattre.
Le taxi avait à peine stoppé qu’il paya et se précipita dans le restaurant. Une charmante jeune femme l’accueillit.

- Bonjour Takaba san, vous êtres attendu, si vous voulez bien me suivre ? dit-il, invitant le jeune homme.
De plus en plus intrigué le jeune homme suivit la jeune femme. Celle-ci le mena à l’étage, dans une pièce où apparemment ils seraient tranquilles. Cette dernière l’invita à entrer, ce qu’il fit. Là, il le vit, installé à une table, il portait un costume sombre, il était élégant, superbe ! Mais cette manière de se vêtir… Il comprit. Il avait retrouvé la mémoire et tout allait revenir à la normal. Il fallait bien que cela arrive de toutes les manières, ce n’était qu’une question de temps. Prenant une grande inspiration il se dirigea vers le brun.
- Que se passe t-il aurais-tu un heureux évènement à célébrer ? interrogea t-il. Je ne suis pas habillé pour l’occasion tu sais.
- C’est pour cette raison que j’ai pourvu à cet oubli, dit-il en se levant et en prenant la main du jeune homme pour l’attirer à lui.

Takaba ne résista pas longtemps et se serra contre lui, profitant au maximum, sachant que tout reprendrait leur place dans quelques instants ou quelque jours du moins un jour ou l’autre. Il oublia tout lorsque les lèvres dominatrices du brun couvrirent les siennes. Il se donna pleinement à ce baiser. Mais celui-ci fut interrompu et Akihito se retrouva dans une pièce qu’il reconnu pour être une chambre, sur le lit, un smoking, blanc. Le châtain sans un mot le passa puis lorsqu’il eut terminé, il sortit où Asami l’attendait attablé.
Comment avait-il pu organiser tout cela ? Il fallait de l’argent. Réserver tout un restaurant, et tout le reste. Bien entendu Asami Ryuichi était un yakuza, il était riche, cependant pour pouvoir ne serait-ce qu’utiliser une carte ou autre chose il fallait qu’il ait retrouvé la mémoire. Etait-le cas ? Le châtain préféra ne pas y songer. Il verrait en temps voulu. Le plus jeune s’attabla souhaitant pour l’instant profiter de l’instant présent.

- Il est superbe merci, tu as du goût, même sans ta mémoire, dit-il en souriant. Alors qu’as-tu préparé comme surprise ? Dit moi tout.
Sans un mot, le brun poussa un écrin devant lui. Le châtain ouvrit de grands yeux. Non ce n’était pas….. Non pas Asami, ce n’était pas son genre, même privé de sa mémoire. Que pouvait-il bien contenir ?
- Si tu ouvrais tu pourrais savoir ce qu’il contient ! lui dit le brun comme s’il avait lu dans ses pensées.
Sans un mot le châtain ouvrit l’écrin, contrairement à ce qu’il s’était attendu, elle ne contenait pas un bijou, une pierre précieuse. Sur un lit de velours reposait, un chat en jade monté sur une chaîne, il était assez discret.
- Qu’est-ce que cela veut dire ? interrogea le châtain soupçonneux.
- Parfois tu me fais penser à un petit chat, je trouve qu’il te représente bien, de plus le jade est une pierre qui porte chance, dit-il en faisant un de ses sourires dont il avait le secret.
- Sais-tu que je pourrais le prendre mal ? dit-il en le passant à son cou.
- Je sais, répondit le brun en faisant un sourire étrange.

A cet instant les serveurs arrivèrent et se fut le défiler des mets les plus délicieux et délicat. Les deux hommes déjeunèrent dans une atmosphère agréable. La chair était délicieuse et le vin succulent. Le châtain évita de trop en abuser. Ce fut l’un des pus agréable déjeuner que prit le jeune homme A la fin de celui-ci, ce fut lui qui prit la main du brun afin de le mener jusqu’à la chambre. Là, ce fut lui qui déshabilla le brun et qui l’embrassa cependant Asami comme toujours prit la direction des choses. Le brun lui ouvrit de nouveau les portes de ce monde dont lui seul possédait la clef…..

Allongé contre le torse puissant du brun, Akihito poussa un soupire de bonheur. Il posa sa main sur le neko de jade, espérant que celui-ci lui porterait chance. Il ferma les yeux et se serra contre lui. Peu importe ce qu’il adviendrait de la suite, pour l’instant il était heureux et se sentait bien, réellement bien…..

Les deux amants terminaient de se rhabiller. Il était l’heure de renter. Le soleil était encore haut dans le ciel. Le châtain eut un sourire.
- Pourquoi se sourire ? interrogea le brun alors qu’ils quittaient la chambre.
- D’après toi ? interrogea le châtain.
- La journée n’est pas terminée il me semble, dit-il en faisant un sourire pervers.
- Je le sais parfaitement, pourquoi crois-tu que je souris ? interrogea t-il.
- Je me demande lequel de nous deux est le plus pervers fit remarquer le brun.
- Certainement toi, répondit une autre voix qui figea Takaba comme s’il venait d’être frappé par la foudre.

Cette voix, il la connaissait. Elle appartenait à Feilong qui se tenait devant eux, toujours aussi majestueux un sourire étrange étirant ses lèvres.
- Feilong ! s’écria Akihito.
- Il m’a bien fallu un mois pour te retrouver Asami, dit-il. Je dois avouer que le petit Takaba est assez doué pour brouiller les pistes, continua t-il tout en fixant le châtain. C’est étrange mais là j’ai la sensation que vous êtes plus proche que d’ordinaire. Le petit à l’air réellement heureux et toi tu m’a l’air, resplendissant, continua t-il à se moquer. T’a-t-il au moins parlé de notre petit marché ? interrogea t-il.
-Feilong ! s’écria le châtain.
- Il est inutile de te fatiguer Feilong, je sais tout ce qu’il y a à savoir, dit-il en le fixant froidement. Si tu me disais ce que tu veux, interrogea froidement Asami.
- Mes désirs n’ont pas changé mon vieil ennemi, je veux toujours te tuer. J’ignore si c’est l’exact vérité cependant il se raconte partout que tu aurais perdu la mémoire, quelle dommage ! Mourir sans même se rappeler qui on est, ricana t-il en tirant son révolver de la poche intérieure de sa veste avec une rapidité étonnant.

Ryuichi se raidit prêt à l’attaque, s’étant placé devant Akihito afin de lui faire repart de son corps. Le châtain était incapable de bouger. Non, cela ne pouvait être vrai ce devait être un cauchemar.
Comment était-il parvenu à les retrouver ? Il avait tout fait afin de brouiller les pistes. Qui ? Comment ? Avait-il fait quelque chose travers ? Avait-il laissé un indice ? Quelle mal chance ! Le châtain observa l’arme, le visage du chinois, il était décidé. A cette distance il ne risquait de pas le rater c’était certain.

- Je crois que nous avons assez joué Asami tu ne crois pas, il est temps de mettre fin à notre petit jeu qui dure depuis trop longtemps, ne crois-tu pas ? dit-il en souriant.
- Je suis de ton avis répondit froidement le brun.
Tout se passa en une fraction seconde. Le châtain n’eut pas l’opportunité de réfléchir, il agit à l’instinct….
- Nonnnnnnnnnn ! hurla Akihito, en bousculant le brun. Simultanément une détonation retentit tandis qu’il sentait une brûlure un niveau de son ventre.
- Pourquoi ? Pourquoi faut-il que les choses se terminent ainsi entre nous ? interrogea t-il en tombant contre le brun.
- Akihito ! hurla ce dernier.
- Nous avons vécu un merveilleux rêve, mais comme tous les rêves ils ont une fin. Notre merveilleuse histoire va se terminer ici. Dommage, je t’ai vraiment aimé le temps que cela à duré et je crois que même après rien ne changera ce fait.
- Pourquoi parles-tu au passé ? Tout commence entre nous Akihito ! dit-il.
- Oui tout commence Ryuichi, tout commence et ne cessera jamais, mon amour pour toi ne s’éteindra jamais, avoua t-il en fermant lentement les yeux.
- Akihito, entendit-il.
Il eut juste le temps d’entendre la voix furieuse et froide d’Asami hurler : Feilong tu vas me payer ça ! Avant qu’un coup de feu ne parte ».
- Ryuichiiiiiiiiii ! hurla t-il avant que les ténèbres ne s’emparent de lui.

Le châtain eut une sensation de flotter, il aperçu une lumière éblouissante, le jeune homme tendit la main comme pour saisir cette fameuse lueur, cependant il ne brassa que le vide. Où était-il ? Etait-il mort et au paradis ? A moins qu’il ne se trouve en enfer. Qu’importe désormais étant donné que tout était terminé pour lui. Le châtain vit la lumière. Celle-ci se mit à disparaître lentement. Lentement il tenta de se redresser, il tendit la main afin de la saisir… Non il ne voulait pas partir, mais c’était trop tard, son corps ne lui appartenait plus… C’est alors qu’il sentit une main saisirent la sienne et une voix résonner.
- Reste avec moi Akihito, ne part, murmura la voix à son oreille.
- Ryuichi ! hurla t-il presque. Je ne veux pas te quitter ! hurla t-il en se redressant, vivement.

Ce fut une très mauvaise idée. Une violente douleur le frappa au niveau du ventre. Lentement le jeune homme revient à la réalité. Il regarda autour de lui. Tout d’abord sa vision fut un peu trouble, mais au fur au à mesure celle-ci se précisa. Il réalisa qu’il se trouvait dans un décor tout fait étranger à celui qu’il connaissait. Tout était blanc. Où pouvait-il bien se trouver ? Le châtain réalisa qu’il se trouvait dans une chambre d’hôpital.

- Tu en a mit de temps à revenir à toi ! Cela fait plus de trois jours que tu joues les endormis ! fit remarquer une voix qu’il reconnaîtrait entre mille.
Le châtain le vit, Asami Ryuichi, fumant tranquillement une cigarette près de la fenêtre. Quelque chose en lui fit un tour. Comme un avertissement. Le châtain se renfrogna.
- Asami que fais-tu là ? Pourquoi suis-je ici ? interrogea t-il.
- Tien il n’y a plus de Ryuichi. Tu as été blessé en essayant de t’interposer entre une balle et moi. Quelle idiotie ! fit remarquer froidement le brun.
- Ne me dit pas que j’ai tenté de te sauver ? interrogea le châtain qui venait de réaliser que tout était redevenu comme avant. Que l’être froid qu’il détestait, qui l’avait avili était de retour.
- D’après toi ? interrogea t-il. Sache que je suis capable de me défendre seul alors à l’avenir évite de t’interposer entre mes ennemis et moi. Si tu recommences une telle idiotie il se peut que se soit moi qui te tue, le menaça t-il.
- Oh rassure-toi, je ne recommencerais pas une telle connerie. Tenter de sauver la vie d’un malade comme toi. Si c’était tout ce que tu avais à me dire, tu peux retourner à tes occupations, voir ta face de dégénéré me rend malade ! dit-il son regard empli de colère.
- Je partirais lorsque j’en aurais terminé avec toi, dit-il en s’approchant du lit. Il se pencha et saisit le malade par le col du pyjama qu’il portait, il le redressa et l’attira jusqu’à lui. Sache que tu m’appartiens toujours et que tu es toujours ma chose, dit-il son regard froid le fixant. Tu pourras dire ou faire ce que tu souhaites, tu m’appartiens, dit-il en faisant un sourire narquois. Puis il se pencha d’avantage et pris sauvagement ses lèvres lui signifiant pleinement la soumission qui était la sienne. Le châtain subit le baiser avant de le repoussant avec toute la force dont il était capable.
- Je ne serais jamais à toi, je te hais Asami, peu importe que tu parviennes à avoir mon corps, mon cœur lui ne t’appartiendra jamais, hurla t-il.

Le châtain était parfaitement conscient de proférer un mensonge. Ses paroles qui fusaient de ses lèvres étaient fausses. Asami Ryuichi lui avait ravi son cœur et cela était irréversible.
- Tant mieux, dans ce cas, au moins je ne risque pas d’être encombré d’un gentil toutou qui me suis partout en me faisant des yeux émerveillés, dit-il en se dirigeant vers la sortie. Sans un mot il se dirigea vers la sortie, ouvrit lentement la porte et quitta la chambre, Akihito ne pu voir la lueur qui traversa son regard…

Le châtain retomba lentement sur le lit. Voilà tout était terminé, il venait de s’éveiller. Le retour à la réalité avait été un peu brutal. De toutes les manières il s’attendait à cela. Finalement ce mois et quelques jours avaient était un magnifique rêves. Asami l’avait avili, il pouvait tout lui enlever, il pouvait le tuer, cependant jamais il ne lui enlèverait la faculté de rêver. Le châtain avait réellement cru que tous ces évènements étaient réels… Que la déclaration du brun était réelle. Instinctivement il porta sa main à son cou, avec surprise il sentit quelque chose, avec une lenteur prudente il ouvrit le haut du pyjama et prit l’objet à son cou. Les larmes se mirent à couler le long de ses joues. Ce n’était donc pas un rêve, ce mois et ses quelques jours n’étaient pas une illusion. Le neko de jade reposant dans sa main en était la preuve. Il avait réellement vécu tout cela en compagnie de Ryuichi.
Cette découverte rendit plus supportable le retour de l’ancien Asami aux yeux du châtain. Akihito sourit puis commença à rire, un rire franc sans affectation. Il était heureux réellement heureux. L’Asami qu’il détestait était peut être de retour cependant il avait une consolation, il était parvenu à découvrir ce que cherchait à cacher le brun. Le fait, qu’Asami Ryuichi était capable d’aimer. Qu’il possédait un cœur. Et que celui-ci lui appartenait. Oui, il était parvenu à capturer le cœur du froid yakuza.
Le regard d’Akihito se porta vers la fenêtre ouverte. Il ignorait ce que serait son avenir, cependant il était conscient que son existence venait de prendre une autre tournure, de nouveaux horizons s’offraient à lui, où la respective de vivre heureux en compagnie de l’homme que son cœur avait choisi se profilait même si cela paraissait pour l’instant impensable …..

 

Owari