Au
détour d'un chemin ...
( Saiyuki )
Titre : Au détour d'un chemin...
Auteur : Ten'shi
Chapitre : 5
Genre : Yaoï, Romance, Lime Soft ( lemon par la suite … )
Couple : Gojyo/Sanzô
Disclamer : Bah les personnages de Saiyuki ne m'appartiennent toujours pas…Mais j'espère toujours !
Au détour d’un chemin
- Tant qu’il y a de l’amour, il y a de l’espoir… Parait-il
! –
Mots dits au détour d’un chemin,
Cruelle destinée réservée par le destin.
Un pas me sépare de cette réalité,
Un pas que je ne peux effectuer…
- Ce que j’essaie de te dire, c’est que je t’aime foutu moine dépravé ! » Hurla
Gojyo réalisant qu’il n’avait pas voulu le dire ainsi…
Mais que dire de plus que : Trop tard ? Il l’avait dit et avait été entendu si
on constatait le regard mi-enragé, mi-troublé du dit moine dépravé … Finalement
cet emportement n’était pas si mal tombé. Gojyo aurait bien laissé le sourire
qui tentait de se montrer s’afficher, s’il n’y avait pas la réaction de Sanzô
qui allait suivre. Même si pour le moment elle tardait à venir. Le petit Sanzô
était troublé ? Ca aurait été à hurler de rire si le roux ne tenait pas à mourir
dans d’affreuses souffrances pour cause d’éclat de rire incontrôlé. Gojyo, donc,
en gardant son sérieux au possible, malgré ce sourire qui finalement avait gagné
pas mal de distance, attendait la réaction de son vis-à-vis. Tout en restant sur
ses gardes. Il espérait que cette réponse ne se traduise pas par une balle
anti-monstre entre les yeux. Bien que, cela pourrait être aussi amusant de voir
le blond sortir de ses gongs pour une remarque sentimentale avouée sous le coup
de l’action.
La scène au point mort donna donc un moine déstabilisé, hors de lui et un youkai
amusé mais curieux de connaître la suite. Gojyo n’avait plus de doute quand à la
suite des évènements et il désirait encore moins effacer ces paroles. Tout cela
devenait trop amusant pour cela. Il avait hâte, comme un enfant devant une
surprise, qu’elle soit bonne ou mauvaise, de découvrir les réactions de son
moine… Euh du moine pardon… Même si cela était risquait et dangereux pour sa
santé. Mais que vaut une vie sans risque. Pas grand-chose si ce n’est de
l’ennuie à perte de vue…
Je me sens las dans cette scène,
Fatigué de porter ces chaînes.
Sans lumière, sans obscurité,
Perdu dans un jeu dérouté…
Ce fut donc les bras nouvellement croisés qu’il attendit patiemment la réaction
d’un blond à la veine pulsante. Sanzô était sur le point d’exploser tellement la
coupe était pleine. Il était pratiquement hors de lui et se demandait comment
d’une attaque surprise il avait pu se retrouver dans une telle situation. Il
suspectait une certaine déesse d’avoir encore mis son grain dans ses affaires.
Si jamais il arrivait à mettre la main sur cette dernière, il lui allait lui
faire regretter ses jeux et ses indiscrétions. Quelle profite du spectacle, la
vengeance est un plat qui se mange froid. Cependant, n’ayant pas sous la main de
Déesse à remettre à sa place, il lui restait ce kappa pervers. Le moine le
fixait avec une rage plus que compréhensible alors qu’il se disait qu’il n’avait
pas le temps de jouer à tout ça. Il devait aller vers l’Ouest et arrêter toutes
cette série de problèmes qui agrémentaient un peu trop sa vie ces derniers
temps. Bref, il était arrivé au point où il se demandait ce qu’il devait faire.
Sans pour autant trouver de réponse à cela. Bien que tuer Gojyo pourrait bien
devenir une réponse qui lui apporterait une réponse satisfaisante et presque
jouissante.
En bref, Sanzô se trouvait dans ce fichu engrenage dont il n’avait rien demandé,
avec un foutu demi youkai pervers et pour couronner sa veine, avec une migraine
monstrueuse. Il avait besoin d’une cigarette. Et d’un verre
pendant qu’il y était. Sincèrement, il y a des jours comme ça où l’on regrette
de ne pas avoir suivit son instinct et fait ce voyage seul. Néanmoins, n’étant
pas du genre à regretter ses actions ou fuir ses actes, bien que là, il
reverrait bien ses positions, il s’installa contre la fenêtre et monta sa jambe
droite pour la poser sur le bord. Il ne quittait toujours pas des yeux ce roux
agaçant qu’il mourait d’envi à cet instant de réduire à néant. Cependant, pas de
quatrième balle de tirée, ni une purification mortuaire. Rien, si ce n’était un
regard froid et meurtrier sans oublier ce foutu trouble qui devait paraître bien
trop évident à son goût. Mais avait-il le choix ? Non… Là était tout le
problème…
Réalité étouffante née au détour d’un chemin,
Affrontement douloureux réservé par le destin.
Un pas me sépare ce troublant fossé,
Un pas m’empêche de glisser et me noyer…
- Ne redis plus jamais ce genre de choses. Pensées ou pas, je t’interdis de les
redire en ma présence. » Répondit enfin Sanzô de manière plus que sèche.
Gojyo l’avait fixé sans le quitter un seul instant des yeux. Il attendait cette
réaction, même si elle ne fut pas ce à quoi il s’était attendu. Mais en fin de
compte c’était mieux que rien. Sanzô avait réagi. Le rouquin en décroisa ses
bras et se décolla de son mur pour s’avancer avec calme et légèreté vers le
moine adossé à sa fenêtre. Arrivé à lui, il se pencha, et ce, jusqu’à que des
lèvres atteignent les oreilles du blond. Ca avait quelque chose de suicidaire,
mais en cet instant Gojyo savait pertinemment qu’il n’avait rien à craindre du
moine. Parti ainsi dans sa lancé, il ne s’arrêté pas là, et continua ce qu’il
venait de commencer avec l’assurance, la sincérité, mais également la
provocation nécessaire pour faire réagir ce petit moine si prude et colérique en
cet instant…
- Et si je le redis… Je t’aime… Que vas-tu me faire ? Me tuer ? Alors pourquoi
ton arme est rangée ? Me maudire ? Où est ton sutra pour cela ? »
Gojyo l’embrassa sur la tempe, avant de reculer, et surtout continuer toujours
et encore ce qu’il avait en tête.
- Je suis étonné de te voir fuir de la sorte. Sanzô aurait-il peur ? Comme c’est
mignon ! Tu me parais encore plus adorable de la sorte. »
- La ferme ! » Grogna le blond tirant enfin sa quatrième balle mais qui manqua
de très loin sa cible. « Je t’ai dit d’arrêter avec ça. De ne plus en parler.
Compris ? »
- Mais oui, mais oui ! J’ai parfaitement compris. Tu désires un gros câlin mais
tu n’oses pas me l’avouer. M’aimerais-tu ? Ne dis pas non… » Une balle fusa au
mot non, et griffa à la joue Gojyo qui ne s’arrêta pas pour autant. « … sinon,
je serais déjà mort ! »
Sanzô bouillonnait rage, il tira une dernière fois et manqua sa cible comme
toutes les autres fois. Ca l’énervait, mais il devait avouer que ce fichu kappa
pervers avait raison. Il n’était pas du genre à rater sa cible sans raison.
Grognant de nouveau, il posa son arme encore fumante, et fixa son vis-à-vis avec
cette rage presque folie qui s’emparait de la totalité de son corps mais
également de son esprit. Bon sang, cela l’agaçait. Il avait cette envie de
laisser en plan Gojyo. Lui et ses observations. Quitter cette pièce pour se
réfugier dans une autre. Seul, sans personne. Rien que lui et le silence. Mais
il n’arriva même pas à faire un pas, se redresser et faire face à ce rouquin
irritant. Alors partir. Cette constatation le fit enrager que plus encore…
Gojyo, de son côté, essuyait le sang de sa joue, et le goûtait avec une autre
provocation plus qu’évidente.
- Et alors ? Que vas-tu faire ? Tout cela n’est que des mots qui ne conduiront à
rien ! » Lança Sanzô irrité et sur la défensive…
- C’est ce que tu crois… » Affirma le demi Youkai en s’avança vers lui et lui
relevant le visage… « … Ce que tu crois… »
La fuite est un choix que je refuse,
Je la laisse à ces hommes sans muses.
Je dois avancer et affronter,
Ces sentiments ainsi imposés…
Un baiser coupa toute réponse au brun, début dans la stupéfaction un ballet
auquel il n’aurait pas songé. Une main se glissa avec malice sous un vêtement.
Navigua sur une peau fine et blanche, réveillant des sentiments, des sensations
probablement peu connues. Et lentement, tout s’accéléra formant une ritournelle
d’un autre temps, une scène unique aux actions douces mais sincères…
Un battement de cœur suivit, deux corps qui se mêlent l’un à l’autre dans une
symphonie de caresse, un soupir, un gémissement, un corps qui se cambre,
première jouissance… voilà ce qui se dessine à nos yeux en cet instant. Un ébat
amoureux de deux êtres aimants qui partagent leur amour en une union passionnée,
en une union irréelle, mais en une union sincère et envoûtante. Sous des draps
de soie blancs, deux ombres entremêlées s’esquissent alors que la lune éclaire
de sa lumière pâle ces êtres chimériques. Un autre gémissement, un nom : «-
Gojyo…». Un corps qui se tend, l’extase puis le silence. Un regard sur un blond,
un sourire heureux, n silence entrecoupé par un souffle haletant. Une autre
caresse, une autre façon de s’unir. Une préparation. Un corps qui se redresse et
se prépare à découvrir un domaine inconnu de tous jusqu’à présent. Deux souffles
rauques rompant le silence. Un regard qui demande une acceptation, un accord. Un
signe pour un oui. Un mot, une déclaration, un nouveau calme…
C’est ainsi que débuta cette union pour être arrêtée en pleine action… La
découverte commençait, alors que en cet instant un garçon endormi franchissait
la pièce un air endormi se frottant les yeux.
- Ne Sanzô… J’ai faim… »
Gojyo regretta amèrement que l’arme du moine soit vide, car il aurait bien tué
Goku en cet instant. Cependant, ne le pouvant pas, à son plus grand regret, il
dut stopper ce ballet pourtant si agréable, et se glisser loin du bonze qui
avait plus d’une veine pulsante en action. Le demi Youkai constata qu’il n’était
pas le seul frustré ce qui le motiva à se donner une meilleure tenue, profitant
du fait que cet abruti de singe dorme encore debout. Sanzô fit de même, grognant
pour des raisons plus qu’évidentes ou presque. Dans un sens, il remercia le ciel
que ce fichu singe soit intervenu. Cela l’avait empêché de faire la connerie du
siècle. Mais dans l’autre sens, il se sentait si frustré qu’il avait cette envie
assassine de faire avaler à Goku sa phrase. Histoire de le nourrir et cela, de
manière définitive. Ne s’étant pas encore décidé, le blond termina de
s’habiller, grognant à son habitude, tout en se redressant. Marchant vers Goku,
arriver à son niveau, il le frappa avec force et colère derrière la tête…
- Tu n’as que ces mots à la tête bon sang ! »
- Et c’est que maintenant que tu le remarques ? » Souligna Gojyo qui venait de
s’allumer la cigarette du réconfort.
Un regard de Sanzô suffit d’ailleurs à lui faire comprendre de se la fermer. Et
croyez le, pour une fois, il obéit. Il avait après tout obtenu ce qu’il voulait.
Enfin presque. Mais c’était déjà pas mal. Il était au moins certain des
sentiments de son moine grincheux. Il avait de quoi être satisfait, et un peu
moins frustré sur le coup. Ce qui fit naître un fin sourire sur ses lèvres.
Sourire qui énerva que plus le bonze…
- Enfin je dois avouer que j’ai également faim. L’exercice, même s’il n’est pas
allé au bout, ça creuse. Tu ne trouves pas ? » Continua finalement le roux, ne
pouvant vraiment pas résisté à l’envi de chercher le moine.
- La ferme ! » Grogna le moine avant de revenir à Goku. « La cuisine, tout de
suite… Et évite de vider les réserves de l’auberge ! »
Un grand oui et la non présence de Goku devant lui démontra que ce dernier était
réveillé. A son grand damne si on considérait le fait que Goku s’était arrête à
mi chemin pour se tourner vers Sanzô et le fixer avec une mine plus
qu’interrogative.
- Ne Sanzô, de quel genre d’exercices vous parler ? Tu es sorti ? Tu sais que tu
devais te reposer pourtant ! »
- Cuisine ! » Grogna le Sanzô qui sentait sa patience arriver à bout.
D’ailleurs, Gojyo dut le sentir car la remarque qu’il allait faire, il la ravala
s’étouffant sur le coup avec sa fumée de cigarette. Tapant sur son torse, il se
calma, mais garda tout de même un sourire plus qu’amuser…
- D’accord… » Fit le singe perplexe avant que son estomac lui rappelle sa faim
et donc son objectif premier…
Découverte troublante au détour d’un chemin,
Sentiments éphémère devenu réel par le destin.
Un pas vient d’être franchi en cet instant,
Un pas qui signifie un nouveau temps…
Nulle faiblesse, nulle crainte ne sont en moi,
La fuite, je l’ai reniée pour un nouvel émoi.
Je ne sais pas où je vais ou qui je suis vraiment.
Mais une chose est certaine, c’est un tournant…
Sanzô, agacé, contrarié, mais finalement serein. Des opposés très étranges quand
on y songe. Se mit lui-même en mouvement pour rejoindre la cuisinez à son tour.
Il repensait à tout ce qui venait de se passer. Son réveil après la bataille.
Ces discussions… Ces révélations… Comme il haïssait cette déesse qui en cet
instant devait jubiler de bonheur. Elle ne perdait vraiment rien pour attendre.
Mais au fond, lui en voulait-il vraiment ? Il hésitait entre le oui et le non.
Le oui gagnant encore pour le moment. Grognant à cette pensée, encore une fois,
il continua vers cette nouvelle destinée, bien obligée. Il entendait déjà Goku
revenir pour lui demander ce qu’il faisait. Avec ses yeux de chiens battus et
tout le reste. C’est bon, niveau yeux de chiens battus il avait assez donné.
Bref, passablement agacé, il s’éloigna sous le regard amusé de Gojyo. Ce dernier
attendit d’avoir terminé sa cigarette pour les rejoindre et découvrir qu’au lieu
de deux, ils étaient trois dans la cuisine…
- Oh… Que de monde dans cette pièce ? Je sais pourquoi le moine coincé… » Ce mot
attira un regard sombre et meurtrier sur lui de la part du dit moine coincé. « …
est là, ainsi que le singe ventre sur patte, mais toi Hakkaï, qu’est-ce qui t’a
conduit en cuisine à une heure si tardive ? »
- Tu veux dire ce début de matinée, je présume. Mais tu étais occupé pour te
rendre compte que le jour est levé depuis une bonne demi heure. » Répondit amusé
et un poil moqueur ? le brun tout en se servant un café.
- Oui, j’étais trop occupé à dégeler un iceberg. »
Gojyo éclata de rire alors que Sanzô fumait de rage et que Goku avait une bonne
centaine de points d’interrogation au dessus de la tête, ne comprenant vraiment
pas de quoi il parlait. Il se leva d’ailleurs et inspecta Gojyo des pieds à la
tête, à la recherche de quelque chose semble t’il. Il souleva son tee-shirt, et
même ses bras, avant que le roux ne l’arrête et le repousse…
- Eh ? Tu nous fais singe stupide ? Je croyais que tu avais faim ! »
- Bah je cherche où tu es mouillé. Pour dégeler l’iceberg, tu as du être
mouillé, mais tu ne l’es pas. Tu n’a donc pas réussit ? Il est où ? Je peux le
faire… Tu dois être trop faible pour ça… »
Goku ne put terminer sa phrase car un coup derrière sa tête et un grognement le
fit se taire. Il fixa Sanzô, ne comprenant pas pourquoi il l’avait frappé alors
que pour une fois, il n’avait rien fait. Se massant la tête, il prit une mine
d’incompréhension la plus totale.
- Mais euh… Pourquoi tu as fait ça ? »
- Assied toi et mange, sinon nous partons immédiatement. Nous avons assez perdu
de temps comme ça ! »
- Mais… »
- Mange ! »
- D’accord… » Soupira Goku. « Mais ce n’est pas juste. Pourquoi tout le monde a
vu cet iceberg et pas moi ! »
- Oh mais tu l’as vu Goku. Il est plus prêt que tu ne le penses d’ailleurs. »
Calma Hakkai, prenant une viennoiserie au hasard et la partageant avec Hakuryû,
tout en souriant comme à son habitude.
La réponde du youkai laissa perplexe le singe qui préféra manger prenant la
menace du moine réellement au sérieux. D’ailleurs, le dit moine fixa avec
noirceur Hakkaï puis Gojyo qui rigolait ouvertement devant tout cela. Mais,
estimant que réagir serait répondre à ces derniers, il opta pour l’ignorance
attrapant le journal et s’allumant une cigarette. Il tendit sa tasse pour qu’on
le serve, ce qu’on fit, et la but avec sérieux, lunettes mises sur son nez. Ne
plus parler de ça, ne plus y penser. Reprendre la vie comme elle était avant
cette fichue nuit… C’était ce qu’il avait décidé… Gojyo de son côté souriait,
bien décidé à continuer ce qu’il avait commencé. Mais cette fois-ci là, il
ferait en sorte de ne pas être dérangé. Pour le moment, il le laissa faire comme
si rien n’était. Il lui offrait cet instant de répit, puisque tout cela ne
faisait que commencer…
Le groupe termina de déjeuner… Après avoir récupéré toutes leurs affaires, la
halte prit fin et tous reprirent la route faire l’ouest dans l’ambiance
habituelle. Gojyo et Goku se disputant pour une question de faim. Sanzô qui les
menace de mort avec son révolver et Hakkaï souriant qui conduisait avec calme
vers leurs prochaines aventures… Rien ne semblait avoir changé et pourtant, une
déesse de son siège d’observation nota un regard croisé, un message invisible et
un sourire d’un certain rouquin…
- J’ai gagné le parie, paie moi Jirou ! »
- Oui Kanzeon-sama… Le massage, à l’eucalyptus ou aux fleurs de roses ? »
- Fais moi la surprise ! » Termina la déesse avec un sourire amusé…
Au détour d’un chemin ou droit devant nous,
Voici le destin qui nous rend tous fou.
Un pas suffit parfois à l’éviter.
Un pas peu aussi vous y plonger…
Je ne sais pas si j’ai fait le bon choix.
Mais il me faut porte cette croix.
Je ne fuis plus et je n’ai plus peur,
Je soigne simplement cette âme en pleur…
Au détour d’un chemin je l’ai rencontré…
Avec un pas, je l’ai accepté.
Je suis libre, je suis léger…
Je suis un enfant nouvellement né…
Fin