Yochimu
Titre :
Yochimu
Auteur : Tenshi
Chapitre : 02
Genre : Yaoï. Fantastique / Intrigue / Action.
Couple : ?????
Disclamer : Les personnages m'appartiennent - ~ Pensée ~
L’aventure ne fait que commencer !!
« Je me
demande ce que c’est ? » Se demanda Andrew alors que téméraire comme pas deux et
surtout loin d’une réflexion sur la situation, il pénétra dans la grotte. « Bah
pour savoir, il n’y a qu’à aller voir ! »
Ce fut donc souriant que notre brun un peu trop plein d’enthousiasme se lança
dans l’aventure. Il n’aurait pas été seul, il était certain que quelqu’un
l’aurait stoppé dans son projet un peu fou. Mais personne, Gabriel étant bien
trop loin de sa position pour l’empêcher de faire cette folie, ne le fit.
Cependant il était certain que si ce dernier tombait sur lui avant la fin de la
journée, il allait lui montrer de quel bois il chauffe. Dire que le blond était
de mauvaise humeur était un euphémisme trop loin d’Andrew pour qu’il y songe en
cet instant. C’est d’ailleurs pour cela qu’il s’avança toujours plus dans cette
grotte pleine d’intrigue. Il voulait savoir ce qui brillait avec une si faible
intensité. Ce n’était pas sa faute, c’était plus fort que lui, il fallait qu’il
sache. La curiosité était partie intégrante de sa personnalité, au grand damne
de beaucoup de ses connaissances. Ses pas se faisaient, lent, quand même
méfiants, ne connaissant pas le terrain. Il ne voyait pas grand chose, mais plus
il approchait, plus il entendait un bruit sourd. Il n’arrivait pas à le définir,
mais une chose était certaine, c’est que ça agrémentait sa curiosité. Il finit
par arriver au lieu voulut, enfin, plus à l’étrange lumière. Cependant, imaginez
sa surprise quand la source lumineuse cessa pour laisser place à ? …
« Tient mais qu’est-ce que c’est ? » S’interrogea le brun en soulevant sa
découverte avec une curiosité non feinte.
Il la tourna dans tous les sens avant de finalement la porter à bout de bras
avec un sourire digne de la Joconde. Il avait trouvé quelque chose qui était
mieux que les plus grands des trésors. Et unique. Enfin pour lui. D’ailleurs, la
dite chose ouvrit un œil, puis un autre, ce fut assez pénible. Elle semblait
vraiment mal au point. Elle émit d’ailleurs un couinement étrange qui interpella
notre brun téméraire. Il la posa du coup sur le sol et la fixa avec une série de
question dans la tête. Inclinant la tête sur le côté, s’accroupissant pour mieux
observer de sa découverte, le dit objet imita la geste, laissant passer une
autre étrange couinement. Andrew le toucha alors du bout du doigts et le vit
tomber sur ce qu’il pensait être son derrière. Il eut un sourire amusé et le
fixa un long moment avant de tilter et se redresser.
« Oh ! Je sais ! Tu dois avoir soif, et faim. C’est pour ça que tu es tout
faible. » Il souleva sa découverte et l’installa correctement, avant de sourire
à nouveau. « Ne bouge pas ! Je reviens tout de suite ! »
La dite découverte pencha la tête sur le côté, et regarda l’étrange chose
s’éloigner de lui avec curiosité. Cependant, elle ne bougea pas, et attendit
sagement, comme si quelque chose lui disait de le faire. Cependant, elle se
coucha, se roula en boule, patientant ainsi, plus à l’aise. Andrew pendant ce
temps là s’était éloigné pour s’enfoncer dans la grotte plus encore. Il était
guidé par des bruits de gouttes d’eau. Dans esprit qui disait gouttes d’eau,
disait source d’eau, donc possibilité d’abreuver son étrange découverte. Ravie
de cette pensée, il s’interrogea tout de même sur le nature de sa découverte.
Elle avait la forme d’une lézard, semblait bébé, mais des lézards bébés aussi
gros, il n’en avait jamais vu. Surtout avec une mini pair d’ailes dans le dos.
Andrew se demandait bien ce que c’était, mais c’était sans importance, il
voulait l’aider et c’était tout ce qui comptait. Il arriva alors au lieu voulu.
Ce n’était pas un grand point d’eau, mais largement suffisant pour un tremper
son mouchoir, l’imbiber de ce liquide précieux pour ainsi aider sa gentille
découverte à aller mieux. Ce fut avec cette intention, et plein de projets dans
la tête, qu’il fit demi-tour et revint vers sa trouvaille rien qu’à lui…
La trouvaille n’avait pas bougée, pour cause, elle était épuisée. A la limite de
la conscience. Elle était là depuis de nombreux jours, perdue, ne sachant pas
comment faire pour sortir et rejoindre la personne chère à son cœur. Ca
l’attristait, la rendait extrêmement malheureux. Et un jeune humain était
arrivé. Bon, il n’avait pas tout compris à ses réactions, il était un peu trop
énergique aussi, mais cet humain l’avait rassuré. C’était comme un profond
soulagement qui lui indiquait que les choses allaient peut-être s’arranger. Elle
l’espérait, vraiment… Voilà pourquoi elle n’avait pas bougée, voilà pourquoi
elle se laissait gagné par la fatigue. Elle le pouvait… Elle n’était plus seule…
Elle en avait besoin. Elle entendit les pas de l’humain revenir. Un couinement
fut sa réponse à ce son, avant de finir dans les bras d’un dieu inconnu, le
berçant dans une fraîcheur troublante…
Andrew arriva aussi vite qu’il put et en gardant un maximum d’eau dans son
mouchoir. Vous ne pouvez pas savoir comme il est dur de transporter de l’eau
sans le moindre récipient. Enfin, tout ce qui comptait, c’était qu’il avait
réussit en récolter, donc, lui plus important avait été réussit. Après le moyen
d’y arriver passait au second plan. Il arriva enfin à sa trouvaille. Trouvaille
qui ne semblait pas en bon état. Il la toucha du bout d’un doigt, inquiet avant
d’être rassuré par sa réaction : elle vivait. Content de cette constatation, il
la mit sur le dos et fit glisser quelques gouttelettes d’eau dans sa gueule. La
réponse se fit aussitôt, la trouvaille ouvrit les yeux, et dan un piaillement
inconnu, se redressa et sauta dans les bras, avec le peu d’énergie qu’il devait
lui rester pour remercier son bienfaiteur humain. Elle se blottit dans ses bras,
alors qu’Andrew, sourire jusqu’aux oreilles, venait d’officiellement, pour lui,
se trouver un animal de compagnie. Bon, avec des ailes et qui ressemblait à un
lézard un peu bizarre, mais un animal de compagnie. Andrew n’était pas le genre
de personne à s’attarder sur les apparences, quelles qu’elles soient…
« Content de voir que tu vas bien ! » Il le souleva à bout de bras et sourit que
plus. « Je vais t’appeler…hm… Ryu… oui, Ryu… C’est dragon en japonais et tu
ressembles à un dragon, petit, mais quand même… Ca te vas ? »
Un couinement fut la réponse à cette question. Couinement interprété par un oui.
Ce qui entraîna un autre sourire heureux et un câlin, doux mais énergique.
Andrew, après cette scène qui ravie le petit être étrange autant que l’humain,
se dirigea vers la sortie de la grotte, se souvenant que Gabriel était entrain
de le chercher. Il devait d’ailleurs être très en colère. Andrew haussa épaules
à cette idée, songea que ça ne pouvait pas être pire qu’au temps du lycée.
Enfin, l’espérait-il tout du moins. Il sortit donc de la grotte et en entendant
son prénom avec prononcé avec une certaine animosité, il hésita à se faire
connaître, mais sa réflexion d’un instant et surtout sa volonté de revoir un
visage familier, bien que rendu inconnu par la temps qui passe, l’emporta sur la
crainte de recevoir le savon du siècle. Ce qu’il ne faut pas faire parfois pour
se sentir bien après…
« Par ici Gabriel ! Je suis là ! »
« Andrew ?… Ok ! Ne bouge pas ! J’arrive ! »
« Bien chef ! Nous restons ici ! Sageeeement ! » Se moqua t’il amusé de tout ça
malgré l’appréhension totale de la suite des évènements.
Sans rien ajouter, bien que troublé par la notion ‘nous’, grommelant comme
jamais et avec la ferme intention de donner sa façon de penser à ce petit
irresponsable, Gabriel se mit en route vers la provenance de la voix. Il est
incroyable de voir à quel point la colère pouvait donner de l’énergie… Andrew,
lui, s’était assis en tailleur, avec Ryu couché sur lui, attendant sagement
comme dit, que son ami vienne les rejoindre et les guide en dehors de cette
jungle impressionnante…
*****
Un grommellement se fit entendre, en plus d’un gémissement, alors qu’un corps se
redressait lourdement se massant une tête avec douleur. Le corps regarda autour
de lui, pour finalement ne rien reconnaître mis à part le corps non loin de lui.
Il grogna, en se demandant bien ce qu’était toute cette histoire, et se redressa
pour aller rejoindre son ami qui était encore inconscient. Après s’être assuré
qu’il était bien vivant en usant de geste simple de premier secours, il le
secoua plus ou moins énergiquement, estimant que le moment n’était pas à dire
bonjour à ce cher Morphée, aussi attractif qu’il soit.
« Eh… Alex ! Réveille toi ! Ce n’est pas le moment de dormir ! Crois moi ! »
Un gémissement fut la réponse à ce réveil peu subtile et un redressement tout
aussi douloureux que son vis-à-vis. Il se gratta la tête, avant de regarder son
réveil vivant puis les environs. Ce qui le fit se relever en quatrième vitesse
et donc le réveilla parfaitement.
« Vince ? Mais où sommes nous ? Et puis ma tête… » Il se massa les tempes avant
de rajuster ses lunettes qui par miracle était restées sur le coin de son nez. «
Et les autres ? Tu les as trouvé ? » Interrogea t’il subitement inquiet,
connaissant parfaitement bien, deux des trois manquants.
L’interpellé ne répondit pas. Il regarda une fois de plus autour de lui, sentant
une certaine inquiétude le gagner, sans pour autant qu’il en montre quoi que ce
soit. Le paysage autour d’eux était assez commun à première vue, enfin si commun
rimait avec clairière et collines. Cependant, passer d’une plage à une clairière
en si peu de temps, n’était pas normal. Bien entendu Vincent n’avait pas oublié
cette porte étrange qui était apparut devant eux, ni le fait qu’un certain
membre de leur groupe l’ait emprunté sans prendre aucune précaution. D’ailleurs
cette même personne allait très certainement en entendre parler, le brun ne
laisserait pas passer cette faute inexcusable. Enfin avant tout il devait le
retrouver pour le lui faire payer, ainsi que leurs autres compagnons.
Vincent regarda une nouvelle fois autour de lui. Visiblement, ils étaient perdus
au beau milieu de nul part. La priorité était donc de regagner un endroit
civilisé et trouver un téléphone qui leur permettrait de contacter les autres.
Sans attendre plus longtemps, le brun commença à marcher en direction de la
forêt. Alexandre resta un instant sur place sans comprendre ce qui se passait
puis sursauta avant de le suivre tout en le fixant.
« Vince !! Tu ne m’as pas répondu ! » Fit-il avec une mine boudeuse.
« Parce que je n’ai rien à répondre. » Déclara le brun d’une voix neutre. « Il
me semble logique que je ne les ai pas trouvé. Sinon ne penses-tu qu’ils
seraient avec moi ? »
Alex ne put retenir un grognement à cette réponse. Il trouvait son frère parfois
si agaçant avec sa logique qui n’avait de logique que le nom la plupart du
temps. Néanmoins, il devait bien reconnaître que sur ce point, il n’avait pas
tord. Cela lui coûtait de l’avouer. Ce fut pour cela qu’il le suivit sans un
mot, préférant garder pour lui-même son point de vue. Il ne tenait pas plus que
cela à entamer une dispute avec son aîné, étant donné la situation actuelle. Un
d’entre eux avait trop mauvais caractère pour envisager cette possibilité. Et le
temps n’était pas vraiment à cela. Alexandre s’inquiétait pour Shawn, Gabriel et
Andrew. S’il se trouvait dans une situation semblable, il espérait qu’ils ne
tombent pas dans des ennuis. Enfin, surtout deux des trois. Il espérait
également qu’ils étaient tous les trois ensembles et pas seul. Bien que cela
aurait été bien fait pour Shawn s’il était seul. Après tout, c’était de sa faute
s’ils étaient tous dans cet endroit. Alex bougonna en réalisant que ce n’était
pas de son genre de penser de telles choses, avant de se mettre à courir pour
aller rejoindre son frère qui s’éloignait de lui un peu trop facilement.
« Eh ! Attends moi ! C’est vraiment pas le moment de jouer au glaçon ambulant.
On doit retrouver les autres. Tu sais bien que Shawn peut avoir de sérieux
ennuis avec ses idées saugrenues et que Andrew n’est pas mieux quand il lui
prend d’avoir envi d’essayer quelque chose. Et puis … Gabriel doit être sur le
point de faire un meurtre, en espérant qu’il soit avec eux… »
L’interpellé ne bougea, ne répondit pas, ne fit rien quand au discours de son
frère. Il savait que ce dernier avait raison. Il devait vite les retrouver. Et
surtout se renseigner quand à l’endroit où ils se trouvaient tous. En espérant
que cette porte n’était qu’un mauvais rêve. Qu’il rêvait. Sans vraiment y
croire. Tout cela était un peu trop réel pour n’être qu’un simple rêve. Ce qui
le ramenait à la question du pourquoi ?! Pourquoi eux ? Pourquoi un tel
rendez-vous ? Mais aussi qui avait bien put organiser tout cela ? Qui était
vraiment ce Davis ? Il semblait en connaître beaucoup sur eux. Tout cela
ramenait au point suivant : pourquoi eux ? Et ce jour précis ? Vincent grogna ne
trouvant pas de réponses à toutes ces questions. Ce qui avait quelque chose de
frustrant. Comme si c’était le moment d’avoir de telle chose dans la tête alors
que son entreprise allait lancer un tout nouveau produit sur le marcher dans
trois jours… Le brun était dans cette idée quand il se tourna pour voir si son
frère suivait toujours…
Imaginez sa surprise quand il remarqua un vide à la place de la présence de son
frère. Une veine se mit à s’agiter sur la tempe gauche de Vincent, alors qu’il
chercha autour de lui pour voir si Alexandre était encore dans les environs,
histoire de lui donner la claque de sa vie derrière sa tête d’enfant gâté. Mais
pas d’enfant gâté. Le manque de présence de son frère l’inquiéta. Ce qui n’avait
rien d’étonnant. Vincent est quelqu’un de froid, mais pas sans cœur. Il
rebroussa donc chemin, suivant le même trajet qu’à l’allée, regardant partout
sans rien manquer. Vincent, dans ses pensées, n’avait pas entendu le crie de
Alexandre qui était tombé dans une sorte de piège. Primitif, mais efficace. Le
blond était passablement agacé par son manque de veine et que son frère ne se
soit pas rendu compte de sa disparition. Mais sachant qu’il ne serait pas
abandonné, il l’appela quand même, ne tenant pas cela à terminer sa vie dans ce
trou.
« Vince… Je suis là… Vince !! Tu m’entends ! Je suis là… Viens m’aider bon-sang
! Je suis tomber dans un étrange piège ! VINCE !!!! »
L’appelé avait enfin entendu l’appelant. Il traita d’idiot avant de se diriger
vers la provenance du bruit. Et il le trouva, dans un trou, creusé par un
humain. Un piège pour gros animaux. Rien d’étonnant vu dans le lieu où il se
trouvait. Cette découverte répondait, au dépend d’Alexandre, qu’ils étaient
tombés dans un endroit habité. Ce qui était à la fois une bonne et une mauvaise
nouvelle. Enfin, le moment n’était pas à penser à cela, mais plus à ce blond qui
couinait dans son trou. Vincent sentait un mal de crâne pointer à l’horizon. Et
dire que ce n’était que le début de tout ça. Il grogna à cette idée. Avant de se
mettre à genoux et fixer son frère, avec toujours cette veine pulsante sur sa
tempe gauche.
« Eh ! Tu vas cesser de brailler ? Je ne tiens pas à ce que tu alertes tous les
environs ! » Grogna t’il alors qu’il défaisait sa cravate.
« C’est ça ! Tu n’avais qu’à t’apercevoir que j’ai hurler quand je suis tomber
monsieur je me ferme quand je ne suis pas dans une situation favorable ! »
Alexandre était passablement vexé. Ce qui était compréhensible quand on y
songeait. Il était tombé assez bêtement dans un piège alors qu’il parlait à un
mur qui ne faisait pas attention à lui. Enfin bon, il était soulagé aussi.
Vincent était là, donc, il allait sortir de ce trou. Il était temps… Il le
regarda défaire sa cravate et la vit descendre vers lui. Il inclina la tête sur
le côté, avant d’être ramené à la réalité par la nouvelle prise de parole
bourrue de son aîné.
« Attrape ça et tient bien ! Je vais te remonter ! »
Alexandre obtempéra sans se faire prier. Il connaissait que trop bien son frère
et voulait vraiment sortir de son trou. Remettant ses lunettes en place, qui
encore une fois, était miraculeusement seines et sauves, il attrapa la cravate
et se laissa hisser. Heureusement que son frère n’était pas frêle comme lui… Il
bénissait les séances d’entraînement de son aîné alors qu’il atteignait la
sortie… Il s’assit alors sur le bord, il soupira de soulagement avant de fixer
Vincent, en lui offrant un sourire de remerciement avant de voir son visage se
décomposer… Il montra quelque chose derrière son frère, blêmissant et bégayant
en même temps…
« Vince… Der…derrière toi… regarde… »
Intrigué, et surtout sur ses garde, Vincent se tourna sur lui-même pour voir…
« Mais qu’est-ce que… »
*****
Un silhouette se redressa. Grimaçant avec un léger rictus. Elle regarda autour
d’elle et ne vit rien… Rien à part du sable. Bon, d’accord, c’était quelque
chose de normal si on songeait qu’il y a euh… combien de temps déjà ?… il ne
saurait le dire. Il ignorait combien de temps il était resté inconscient. Mais
le sujet n’était pas là, mais à la normalité puisqu’il était sur plage avec ses
amis, il y a peu de temps, enfin croit-il. Cependant, il y avait comme une ombre
au tableau. Un petit détail qui avait son importance. Il n’y avait pas non,
plutôt plus de mer. Il avait disparue, comme ça, en un pouf ! Shawn se demandait
bien où elle était passée. Sûrement avec ses amis. Mais oui ! C’était ça ! La
porte l’avait emmener plus loin sur la plage, tellement loin que la mer n’était
plus visible. Donc, ses amis étaient encore là-bas. Tout content de sa
découverte, le brun se dirigea vers là-bas. Il était à noter qu’il n’avait
aucune idée de quel côté était là-bas. Mais il y allait. Et d’un pas certain…
Il marcha d’un pas certain, une, deux, quatre heures avant de commencer à se
demander si là-bas, c’était bien par là. Et surtout si il y avait bien une mer
dans le coin. Non parce que jusqu’à maintenant, mise à part le soleil et une
soif certaine, il n’avait rien vu ou ressenti d’autre. Le désert le plus
complet. Ce qui le mena à l’idée qu’il était peut-être dans un désert. Mais
comment c’était possible. Il se le demanda bien, le tout, en se grattant la
tête. Comment une porte, aussi brillante qu’elle soit, pouvait-elle l’avoir
emmener dans un désert, sans eau en plus ? Ah et où étaient ses amis aussi. Avec
tout ce qu’il avait marché, il aurait du les voir, les entendre ou autre. Mais
rien. Il était tout seul , Ses amis étaient morts ? Il espérait que non. Il
n’avait pas encore donné de cheveux blancs à Vincent, rit de bon cœur avec
Andrew, piqué le livre d’Alexandre et rendu chèvre Gabriel. Ils étaient vivants…
Mais où ? Là était toute la question. Question qui était au cœur de l’esprit de
Shawn. Conséquence… il ne vit pas le chameau qui avait surgit devant lui et le
buta avec force…
« Eh !! »
Il fixa alors ce qu’il avait buté pour s’apercevoir que… Non, il devait rêver.
Un mirage dut au soleil. Ouai… Mais douloureux le mirage quand même. Il toucha
du bout du doigt l’animal, histoire de voir s’il était bel et bien réellement,
mais le retira bien vite quand une mâchoire décida de voir quel goût il avait.
Il cligna des yeux à plusieurs reprise, fixant son pauvre doigt qui venait de
l’échapper bel, avant de regarder le chameau de plus prêt. C’est là qu’il
remarqua, enfin, que le chameau n’était pas seul. Qu’il avait un cavalier. Il se
redressa alors, inclina la tête tout en fixant le dit cavalier. Il était habillé
comme un nomade d’un conte de mille et une nuit. La couleur était d’un bleu
azuréen. C’était très beau. Shawn sentit une excitation monter à lui. Il était
génial ce rêve. Si c’était bien un rêve. Il gardait la notion douleur un peu
trop en lui, pour en être certain. Il allait s’amuser comme un fou.
« Rien de cassé étranger ? »
Cette petite remarque ramena Shawn un peu plus sur terre, enfin tout du moins,
dans la réalité. Autant qu’avec lui, la réalité était possible. Il fixa l’homme,
puis grand sourire, tendit la main, tout content de remarquer qu’il parlait la
même langue que l’étranger. Car des deux, les plus étranger était l’homme sur le
chameau et non l’inverse. Enfin, du point de vue du brun. Là, ce n’était de
toute façon qu’un détail qui fut très vite repoussé très loin en lui, voulant se
concentrer sur sa découverte et cet homme en tenue bleue et au visage caché par
un étrange voile…
« Bonjour, bonjour ! Je suis Shawn et vous ? Vous savez où nous sommes ? Non
parce qu’il y a… euh avant que je n’ouvre la porte et que je ne perde
connaissance… j’étais avec des amis. On devait se réunir sur une plage vraiment
très belle. Enfin bref, Davis est arrivé, une porte également et me voilà ! Donc
où sommes nous s’il vous plait ? Et n’avez-vous pas vu mes amis pendant que j’y
suis ? »
Le nomade avait comme une veine pulsante qui battait avec agacement au fur et à
mesure que le blabla sans pose de l’étranger progressait avant de se calmer
subitement en entendant le nom de Davis. Il connaissait Davis. Etrange. Attendez
voir. Il a parlé de porte, de mer, d’amis… Ca lui rappelait vaguement quelque
chose sans pour autant se souvenir quoi. Puis il se frappa le sommet du crâne,
rigolant de lui-même sur le coup. Le soleil, la marche, lui avait fait
complètement oublié la mission qu’il avait faite il y a deux jours de ça. Le
nomade se mit alors en action, descend de son chameau, puis enfin, retirant son
voile, avant de fixer Shawn avec un grand sourire. Faut dire que Shawn avait
subit quelques changements en arrivant ici. Changements quelque peu surprenant…
« Oh ! Shawn ! Quel heureux hasard. Désolé, je ne t’avais pas reconnu avec tes
longues… euh… rien oublie-ça ! » Il songea que Shawn ne devrait pas savoir qu’il
avait subit quelques changements. « Je suis heureux de te voir. Et non, je n’ai
pas vu tes amis ! Je pensais que vous resterez ensemble. Etrange tout de même… »
Shawn n’écoutait pas ce que disait le nomade car il était resté sur la scène du
retrait du voile. L’homme dévoilé lui disait quelque chose. C’était comme s’il
avait manqué un truc. Puis tout lui revint, sur la plage, le mystérieux inconnu.
Mais oui ! C’était lui !!! Shawn eut un sourire ravi. Bah oui, si Davis était
là, il allait le ramener à ses amis. Ce qui était parfaitement bienvenu. Non
parce que là… Euh… Bah, il était… comment dire… ?!… Ah oui ! Perdu !
« Davis ! Tu tombes bien tu sais ! J’ai perdu les autres et vu que tu nous
connais et que c’est toi qui nous a invité, tu peux me ramener à eux non ? »
Davis, à cette requête, se passa la main sur le visage. Il n’avait rien écouté
de ce qu’il lui avait dit. Il connaissait son dossier, mais il imaginait ces
informations exagérées. Mais à présent, il savait que non. Pas de veine, il
aurait put tomber sur un des quatre autres. Mais non, c’était lui. Ca devait
être sa punition pour ne pas avoir eut le temps de tout dire à ces jeunes
hommes. Il soupira à cette idée. Il y avait des jours comme ça…
« Comme je te l’ai dit il y a un instant. Je vous pensais tous ensemble. Donc,
je ne sais pas où sont les autres. Mais une chose reste certaine. Nous devons
aller vers le nord. Vois-tu, il y a quelqu’un qui vous attend. Je suis certain
que tes amis prendrons ce chemin également. » Il fit un sourire et ébouriffa les
cheveux de Shawn qui le regardait un peu dépité. « Ne t’en fait pas, rien ne
leur arrivera. L’histoire n’est pas écrite comme ça ! »
« Vrai ? Ils sont au nord ? Alors on attend quoi ? On y va ? »
Comment retrouver le sourire en moins de temps qu’il en faut pour dire ouf :
être Shawn. Ce dernier avait été rassuré par un simple mouvement de poignet dans
ses cheveux et des mots. Si Davis avait sut plutôt que c’était magique comme
action, il l’aurait faite avant. Il était très loin de se douter que cela ne
fonctionnait avec qu’un certain brun à l’humeur toujours joviale.
« Oui, oui ! Nous y allons, nous y allons ! » Il soupira dépité… « Mais avant
prend ça et regarde toi. Tu dois comprendre qu’en arrivant à Iluwinya, tu as eut
ton affectation. Hm… et comment dire… tu as le rôle de la nature ! »
Oui, c’était le bon terme… enfin il espérait. Car Shawn venait de prendre
l’objet pour découvrir un miroir et…
« Mais… Mais… C’est quoi ça… » S’exclama t’il plein de confusions.
*****
Gabriel, après avoir traversé cette jungle qui n’en finissait pas, finit par
arriver à Andrew qui était bien assit sagement comme promis. Ce qui était une
bonne chose. Il avait un peu de plomb dans la tête. Par contre, il tiqua en
voyant la chose endormie entre ses jambes. Alors soit il avait trop marché et la
fatigue combinait à la faim lui donnait de sacrés hallucinations, soit Andrew
avait entre les jambes un bébé dragon. Il opta pour la première solution, et
décida donc d’ignorer l’hallucination pour aller directement à Andrew et le
frapper du poing sur sa tête.
« Idiot ! Ne t’éloigne pas tout seul dans ce genre de situation ! Tu crois que
c’est le moment de jouer les… »
« Regarde ! Il s’appelle Ryu. Mais il est malade ! Tu sais ce qu’il faut faire
pour l’aider ? »
Andrew venait de couper Gabriel pour lui démontrer que son hallucination était
bien réelle, lui retirant ainsi tous ses moyens. Bah alors là, ça dépassait
toute logique. Déjà que le coup de la porte et de la jungle, ça avait un côté
limite, mais là… un bébé dragon. Pincez le ! Il rêve ! Il soupira à cette pensée
et oubliant sa colère, le temps d’un instant, il revint au dénommé Ryu pour
l’ausculté. Enfin, voir ce qu’il a. Car il était aussi vétérinaire que Shawn
sage. Donc, impossible… Mais il avait des bases… donc… enfin, il ne perdait rien
à essayer. C’était tout du moins ce qu’il s’était dit. Et d’ailleurs, il conclut
très vite que c’était juste de l’épuisement et de la sous-alimentation qui
étaient le problème. Pas bien difficile à soigner. Enfin, si on sait ce qu’un
bébé dragon mange. En espérant que ce ne soit pas un curieux ou un agacé… En
bref de la viande humaine.
« Il n’a rien de grave. Il n’a juste pas manger à sa faim récemment et ça l’a
épuisé. Un peu de nourriture et de repos, et il pourra retourner chez lui ! »
Enfin l’espérait-il ! Car il se voyait mal voyager avec un bébé dragon et un…
euh… Andrew gaga de ce dit bébé dragon. Il y a vraiment des jours comme ça… Il
soupira et fixa Andrew.
« Debout ! On doit aller vers le nord ! J’ai put repérer des habitations !
Quelqu’un sera peut-être comment aider ton nouvel ami ! D’ailleurs, en venant à
lui, pourquoi tu l’a appelé Ryu ! C’est un manque total d’imagination : Dragon
dans une autre langue ! Andrew parfois tu es vraiment déprimant comme futur
écrivain ! »
« Eh ! Je trouve que ça lui va bien. Et que je sois un écrivain ou pas n’a rien
à voir avec ça. Je ne t’ai pas demandé ton avis ! » Grogna t’il plus que vexé
par les mots de son ami.
Gabriel soupira en réalisant que ce n’était pas le moment d’entamer ce genre de
discussion. Il fit alors une chose qu’il n’avait pas fait depuis bien longtemps,
il le fixa, bon, grogna, mais s’excusa. Il est vrai qu’il avait poussé le
bouchon un peu trop loin. Andrew n’était pour rien dans tout ça. C’était Shawn
et surtout ce Davis.
« Excuse moi ! Je n’aurais pas du dire cela. Allez, vient ! Il faut qu’on sorte
d’ici avant la nuit. »
Andrew , sans répondre, accepta de se lever et de suivre Gabriel, toujours vexé,
mais plus inquiet pour son nouvel ami. Le gardant contre lui, ils se mirent tous
trois en route vers le nord…
A suivre …