Une marque indélébile
( La vie d’un ange de la mort )
Titre :
Une marque indélébile
Auteur : val-rafale
Chapitre : 04
Genre : Yaoi / Policier / Fantastique / Angst
Couple : ????
Disclamer : Tous a Val
Premier interlude
C’est avec
une pluie battante que la journée avait débuté sur la ville de Chicago. Une nuée
de parapluie avait envahi les rues de la ville, protégeant chaque habitant de
l’averse. La population s’activait dans les rues, fuyant afin de ne pas être
trop mouillé. Beaucoup pénétraient dans le métro aérien, trouvant un abri de
fortune sur les quais ou dans les rames. D’autres entraient dans les immeubles,
les boutiques ou toute autre lieu leur permettant de se protéger. Pour la
majorité, c’était leur lieu de travail, pour d’autres, juste un arrête
temporaire, le temps que l’averse se calme. Certain, voyant qu’elle ne semblait
pas vouloir s’arrêter, repartait, courant, longeant au maximum les murs pour
s’abriter.
Protégé dans le bureau tout en haut d’un grand bâtiment, un homme, japonais,
observait la pluie tomber, un sourire étirant les lèvres. Agés d’un peu plus de
quarante cinq ans, les cheveux noirs soigneusement coiffé en arrière, il était
debout, droit, fumant avec calme. Un éclair, zébrant le ciel, illumina son
regard bleu gris. Il ferma un instant les yeux puis les rouvrit tout en
soufflant un nuage de fumée. Il observa les passants courant dans les rues,
amusé par ce spectacle. Du haut de son immeuble, il ressemblait à un empereur
dominant son empire. D’ailleurs, il se savait suffisamment puissant pour se
permettre un tel comportement…
Plongé dans ses pensées, il fut ramené à la réalité par une personne frappant à
la porte de son bureau. L’homme se tourna lentement puis prit place dans son
fauteuil avant de permettre à son visiteur d’entrer.
- Monsieur… » fit ce dernier en s’inclinant avec respect.
- Qu’y a-t-il monsieur Barnes ?
- Voici une lettre provenant de France.
L’aîné tendit la main vers on employé qui lui remit l’enveloppe. Après un vague
remerciement de la tête, il lui fit un signe de la main, l’invitant à sortir.
L’homme ne se fit pas prié.
Une fois seul dans le bureau, le brun ouvrit l’enveloppe puis parcourut les
quelques lignes. Ses sourcils se froncèrent alors qu’il lisait le message.
Terminé, il replia la lettre puis la rangea soigneusement dans un tiroir avant
de se relever, fixant à nouveau la ville. Un nouvel éclair zébra le ciel. Du
bout des doigts, tout en frôlant la vitre, le maitre des lieux retraça le chemin
parcourut par celui-ci.
- Ne crois pas que tu vas m’échapper aussi facilement…
Se réinstallant sans son fauteuil, il plongea sa main dans la poche intérieure
de sa veste pour en sortir son téléphone portable. Il composa rapidement un
numéro puis patienta quelques instants avant d’entendre la voix d’un homme à
l’autre bout de la ligne.
- Ici Inakage Sekio. J’ai un travail particulier et pour vous. » fit-il sans
laisser le temps à son contact de répondre. « Je vous envoie cela par message
sécurisé. »
Il laissa quelques instants à son contact pour accepter la mission puis
raccrocha son téléphone. Il s’installa plus confortablement devant son bureau et
sortit son bloc à papier à lettre ainsi que son stylo plume. De sa plus belle
écriture, il commença à rédiger le fameux travail qu’il comptait donner à son
employé. Ceci terminé, il la plaça dans une enveloppe et la scella
soigneusement, de sorte que personne d’autre ne la lise. Le brun la confia à sa
secrétaire, l’informant que c’était un courrier de première importance, très
urgent.
Tout cela terminé, l’homme alluma une cigarette tout en faisant tourner son
fauteuil vers la baie vitrée. Il observa longuement les éclairs illuminer le
ciel, tout en fumant.
- Tu vas te plier à ma volonté… Je vais enfin faire de toi un semblant de
quelque chose.
Un petit ricanement s’éleva dans la pièce. Sekio posa son bras sur la vitre,
s’appuyant dessus tout en continuant de rire. Son plan lui plaisait… Il était
certain que cela fonctionnerait. Cette fois ci, il allait le briser, le
soumettre définitivement.
Un nouvel éclair zébra le ciel, illuminant ses yeux qui brillaient d’une lueur
étrange, un somptueux mélange de machiavélisme et de cruauté.
A suivre …