Impossible pardon
Titre : Impossible Pardon
Auteur : Val rafale
Chapitre : 22
Genre : Fantastique / Action /
Yaoi.
Couple : Euh ... SURPRISE !!
Disclamer : Tous les personnages de cette histoire sont fictif et crée
par Myushi ou moi même. Merci de ne pas les utiliser sans notre consentement.
Note de l’auteur : Le personnage de Koyuki appartient à Myushi. C’est
elle qui l’a crée et qui m’a permis de l’utiliser dans cette histoire. En effet,
sachez que les futures histoires, racontant la vie des personnages de l’Orchidée
Sanglante, seront coécrites avec Myushi. Voilà ^^
Réveil
Un rayon de
soleil filtrait à travers les rideaux du centre médical de l’Orchidée Sanglante.
Ce dernier vint doucement caresser le visage d’Allan qui lâcha un gémissement.
Une brise fraîche passa part la fenêtre entrebâillée et ébouriffa les cheveux du
brun. Une nouvelle fois, il grogna pour finalement ouvrit les yeux. Il mit
quelques instants avant que sa vision ne se stabilise. Il regarda autour de lui,
tout en se rendant compte qu’il était dans une chambre d’hôpital. Allan leva une
main et se la passa sur le visage, accompagnant le geste d’un long soupir. Il se
sentait fatigué, vidé, mais étrangement vivant. Comment était-ce possible ? Il
ne se souvenait plus de ce qui s’était passé après que Den lui ait ouvert le
ventre. Il se rappelait vaguement d’avoir entendu la voix de Ran l’appelé.
Ensuite, ce fut une vive lumière et une douce chaleur qui prirent possession de
lui… Et puis… Plus rien…
Se redressant doucement sur le lit, le brun regarda la perfusion à son poignet.
Il observa encore les alentours et au moment où son regard se posa sur la porte,
quelqu’un entra. Il fut surpris de voir Ran, une aile déployée et surtout
enveloppée dans un bandage. Il se souvint alors que son ami avait été cloué au
sol par une barre de métal.
Le demi démon eut l’air quelque peu surpris de le voir réveillé. Néanmoins un
sourire de soulagement se dessina sur ses lèvres, alors qu’il s’avançait vers
son partenaire.
- Enfin réveillé ! Ca fait trois jours que tu dors… Comment te sens-tu ?
- Comme quelqu’un à qui on a ouvert le ventre… Une autre question stupide ?
- Puisque tu grognes, ça signifie que tu es en forme. » répondit Ran avec un
sourire.
Allan lâcha un soupir de dépit. Apparemment il n’y avait pas que lui qui était
en forme. Ran semblait en bonne santé malgré ce qu’il lui était arrivé.
Etrangement, cela le rassurait. Mais ce qui était le plus mystérieux c’était
justement de se sentir apaisé pour son état. Il était pourtant certain de ne
plus posséder de moitié de cristal en lui. Enfin, il n’allait pas se prendre la
tête avec ça. Il aurait les réponses à toutes ses interrogations bien assez tôt.
- Den est mort ?
- Non… Mon père a voulu le garder en vie. Il a demandé à Drew de l’épargner.
- Quel idiot !
- Je confirme. Mais prend toi-en à mon père, pas à Drew.
- C’était bien ton père que j’insultais… Le cristal ?
- Ne nous posera plus de problèmes.
Allan fronça les sourcils à cette réponse. Le cristal avait-il été détruit ? Ce
serait la meilleure chose qu’il puisse arriver.
- Qui l’a détruit ?
- Qui a dit qu’il était détruit ?
- Alors ? Où est-il ?
Pour toutes réponses Ran tendit un doigt vers Allan. Ce dernier le fixa en
penchant la tête sur le côté, sans vraiment comprendre le sens de ce geste.
Pourquoi le montrait-il lui ? Soudain, il réalisa… Ils n’avaient pas fait ça ?
Ils n’avaient pas osé faire ce qu’il pensait qu’ils avaient fait ? Allan se
sentit légèrement pâlir.
- Vous l’avez mis en moi ?
- Dans un sens, il est en toi. Mais plus sous sa forme de cristal…
- Tu m’expliques ?
- Tu aurais bien le temps d’obtenir des réponses à tes interrogations. » déclara
brusquement la voix de John qui venait d’ouvrir la porte.
Le supérieur d’Allan s’avança dans la pièce, un grand sourire se dessinant sur
ses lèvres. Il déposa une boite de chocolats sur la table de chevet avant de
s’installer dans un fauteuil. Il croisa les jambes, tout en fixant les deux
hommes.
- Ce sont des chocolats de la part de Drew et Gabriel… Et bien entendue, de la
mienne.
- Gabriel ? Nous parlons bien du même Gabriel… Celui qui est complètement
asocial ?
- En personne… ou presque. Quoi qu’il en soit, c’est pour te redonner un peu de
force avant de reprendre le travail d’ici une semaine.
- Une semaine ??
- Le médecin juge que c’est amplement suffisant.
- J’ai eu le ventre ouvert…
- Je ne vois aucune blessure.
Allan lâcha un grognement et leva son haut afin de montrer sa blessure. Mais
lorsqu’il regarda son ventre, il ne vit aucune trace de plaie … Rien… C’était
comme ci il ne s’était rien passé. Pourtant l’aile de Ran prouvait bien le
contraire. Et il n’avait pas rêvé. Il s’était bien fait ouvrir le ventre. La
douleur le hantait encore. Se pouvait-il que le cristal l’ait sauvé ? Allan
commençait à réfléchir sur les évènements survenus trois jours auparavant.
Après quelques instants de réflexion, il secoua la tête. Il devenait trop dur de
réfléchir. Son crâne le faisait trop souffrir. Certainement la conséquence de
trop d’heures de sommeil.
- Sinon, comment vous portez-vous John ?
- Très bien.
- J’en suis ravi.
- Lorsque vous reviendrez, j’aurais une excellente nouvelle à vous annoncer.
- Qui est ?
- Je vous ai dit « quand vous reviendrez ». Sur ce, je vous laisse en
tête-à-tête.
Sans laisser le temps à Allan de riposter, John quitta la pièce. Ran qui avait
suivit toute la scène en silence, lâcha un soupir et fixa son ami. Il s’installa
sur le bord du lit sans le quitter des yeux.
- Quoi ?
Ran ne répondit pas. Il se pencha et lui vola un baiser. Allan cligna des yeux,
surpris par cette réaction. Il l’observa son compagnon se demandant ce qui lui
valait l’honneur d’avoir obtenu un baiser pareil.
- Pourquoi ?
Le demi démon quitta sa place pour rejoindre la porte. Il l’ouvrit mais avant de
sortir, il se tourna vers Allan affichant un fin sourire.
- C’est pour ta promotion.
- Quoi ?
Sans répondre, Ran quitta la chambre, laissant Allan seul avec ses
interrogations.
Après son départ, le brun prit la boite de chocolat et commença à en manger
quelques uns en réfléchissant à toute cette histoire. Après avoir avalé
seulement deux bouchées, il se sentit brusquement épuisé et se rallongea. A
peine eut-il fermé les yeux qu’il sombra à nouveau dans un sommeil réparateur.
A suivre …