La Cible
 (Chroniques de Yakuza)

Titre : La Cible  
Auteur : Val-rafale & Myushi
Chapitre : Prologue
Genre : Yaoi. Policier/ Intrigue / Angst
Couple : Surprise
Disclamer : Tous à moi

Prologue


Il faisait particulièrement sombre dans cette petite ruelle d’un quartier de cette grande et célèbre ville du Japon qu’était Kyoto. Le peu d’éclairage provenait d’un lampadaire dont la lumière tremblante, menaçait de s’éteindre à tout moment, ce qui plongerait les environs proche dans une obscurité particulièrement angoissante. Cette soirée était bien plus obscure que la normale. L’absence de lune, diffusant une lueur rassurante, devait très certainement y être pour beaucoup ainsi que l’heure tardive de la nuit. Plus personne ne se trouvait dans les rues, chacun ayant soit regagné leur domicile, soit leur lieux de travail et pour une minorité, les bars et autres clubs restant ouverts. Cette désertion de la ville, cette obscurité, ne faisait qu’aider cette atmosphère angoissante à s’étendre et recouvrir l’ancienne capitale de ses ailes sombres. Aucun être normal ne pourrait supporter une telle ambiance, oppressante, lourde de menaces, où les pires terreurs, enfouies au plus profond de chacun, refaisaient surfaces. Pourtant, malgré cet environnement hostile, un homme se tenait là, tapis dans l’ombre de la ruelle, observant la rue adjacente, à l’affût.

Il portait un long manteau noir dont le col avait relevé, cachant la moitié de son visage. La lumière vacillante du lampadaire se reflétait dans les lunettes sombres qui masquaient son regard sur lequel retombaient quelques mèches de cheveux brun. Les mains dans les poches, il semblait attendre quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Son immobilité parfaite, digne d’une statue, empêchait quiconque de le voir et ainsi de le repérer. Il restait là, comme un prédateur guettant une possible proie, inconsciente du danger, qui se jetterait, ni plus ni moins, dans ses griffes.

Cette fameuse victime qu’il semblait attendre, apparut à la vue de l’homme qui sortit calmement sa main gauche de sa poche pour la plonger à l’intérieur de sa veste. Il en sortit une arme montée d’un silencieux avant de la pointer vers une personne qui sortait d’un bar se trouvait de l’autre côté de la rue adjacente. Le tueur visa soigneusement sa cible puis tira une balle qui vint se loger entre les deux yeux de type. Ceci fait, le brun rangea son révolver avec le plus grand calme avant de faire demi tour afin de s’enfoncer dans la ruelle, s’éloignant des lieux du crime dans un bruissement de manteau soulevé par une légère brise. Il disparut sans que personne ne l’ait remarqué, telle une ombre…

Une ombre meurtrière…

 

A suivre …