A
Jamais ou quand les Chibi complotent
(Weiss Kreuz )
Titre : A Jamais ou quand les Chibi complotent
Auteur : Elfy
Chapitre : 03
Genre : Un peu de tout sans la violence ^^
Couple : Crawford x Schuldig x Aya – Crawford x Farfie x Schuldig
(d’accord c’est pour moi)
Disclamer : Pas à moi !
Pour Val copineuh, mon auteuse préféré. Ne soyez pas jalouse mes autres auteuses
préférées. Je tiens à préciser que j’ai emprunté la description Schuldig qui
avait été fait par Shû dans sa super fic « Retrouvailles ». Elle m’a énormément
plu.
A Jamais ou quand les Chibi complotent
Hidaka se
tenait devant la porte de la chambre de Ran.
Ran…. Un prénom que Fujimiya avait abandonné depuis le coma de sœur…Le seul de
qui il acceptait d’entendre prononcer ce nom était Ken. Le Siberian était
d’ailleurs le seul autorisé à l’appeler par son véritable prénom et uniquement
dans l’intimité de leur chambre. Le brun aux yeux bleus-vert avait la main posée
sur la poignée de la porte. Il hésitait à entrer, connaissant le roux…
Il avait déjà eut droit à ses incontrôlables colères durant des années,
lorsqu’ils n’étaient que collègues. Celles-ci étaient devenues très rares depuis
qu’ils étaient devenus amant et vivaient ensemble, néanmoins, il demeurait
froid, distant, dissimulant constamment ses sentiments.
C’était l’imagine qu’Aya donnait de lui, cependant, Ken connaissait et aimait un
Aya tout à fait différent.
Son Aya…
Son Ran…
Un amant passionné, souriant que retrouvait chaque soir Hidaka dans l’intimité
de leur chambre. Mais également un Aya en quête d’affection et d’amour. Des
sentiments qu’il tentait de lui apporter du mieux qu’il le pouvait.
L’ex footballeur connaissait les tourments de son ami ? Ses peines, ses
angoisses. Il l’avait déjà vu pleuré. L’Abyssian ne se laissait aller que devant
lui. Lorsque que le roux était las de se retenir, en empêchant ce qu’il
ressentait de sortir. Aya lui faisait confiance. Le roux ne cessait de lui
répéter entre deux sanglots qu’il tenait tant à lui.
Hidaka savait les paroles de son aimé sincères, cependant il ignorait s’il
s’agissait d’amour ou d’un simple besoin physique, de sa simple présence. La
raison de Fujimiya lui importait peu.
Il aimait passionnément le roux.
Qu’importe qu’il soit forcé d’aimer pour deux !
Malgré les sentiments plus que passionnés que lui inspirait Aya, Ken était
cependant intrigué par l’attitude de son amant, par ses colères concernant
Schuldig.
Qu’est-ce qui pouvait motiver sa haine envers le mastermind ?
Son aversion pour le télépathe allait au-delà de la haine. Hidaka avait la
sensation que si son amant continuait à suivre cette voie, que celle-ci risquait
de le détruire. Cependant, il connaissait Aya et malgré les risques il
continuerait à emprunter cette route, quel qu’en soit les conséquences ou le
résultat final. Quant à Ken, il n’avait d’autres alternatives que de soutenir
son amant et lui prodiguer le plus d’amour possible.
La main toujours sur la poignée l’assassin hésitait.
- Entre, lui parvint la voix de Ran à travers la porte.
L’ex footballeur obéit, surpris de l’acuité des sens de son bien aimé. Il
n’avait pourtant fait aucun bruit. Aucun signe n’avait trahi sa présence
derrière la porte, pourtant Aya lui savait.
Il avait senti sa présence….
Ken s’avança au milieu de la chambre et demeura un instant à admirer le rouquin
étendu sur le lit. Il offrait sensuel tableau, ainsi allongé, son regard perdu
dans le vide. Fujimiya tourna le visage vers lui et plongea ses magnifiques yeux
violets dans les siens. Ils étaient tristes,
La lueur froide qui d’ordinaire s’y reflétait ne s’y trouvait plus. Hidaka
connaissait cette expression.
Il avait besoin d’amour, d’être réconforté. L’ex footballeur s’approcha
doucement de son amant et s’assit sur le lit. Il tendit la main, la glissa dans
la chevelure carmine de son bien aimé et la caressa doucement.
- Te sens-tu mieux mon ange ? demanda Ken doucement. Que se passe t-il avec ce
maudit télépathe ?
Le rouquin demeura silencieux.
- Tu ne souhaites pas en parler mon coeur ? demanda t-il encore.
Aya était toujours muet.
- Très bien ! Dans cas que veux-tu que nous fassions ? interrogea t-il.
Il avait posé la question en faisant un sourire coquin au roux. Fujimiya demeura
silencieux, fixant Ken une lueur étrange éclairant son regard. Hidaka soupira et
continua comme si de rien était.
- Une partie de Monopoly ? commença t-il à énumérer. De triviale poursuite ?
continua t-il. Désires-tu que l’on se fasse une soirée pizza ? Veux….
Le rouquin le saisit par sa chevelure brune, l’attira à lui et plaqua sa bouche
contre la sienne.
Ken sourit dans son fort intérieur. Il connaissait le personnage. Il savait qu’à
tous les coups son petit stratagème fonctionnerait. C’était le seul moyen
lorsqu’il partait dans son monde pour parvenir à le faire réagir. Il suffisait
de le pousser à bout. Le brun approfondit le baiser et se mit à sucer la langue
du roux. Ce dernier émit des petits gémissements de contentement.
L’assassin brun en profita pour retourner la situation et s’allongea tout contre
lui. Sa bouche quitta celle d’Aya pour lentement s’acheminer dans son cou. Au
passage, sa langue redessinait la veine du rouquin, laissant des traînées
humides sur celle-ci.
Le Siberian se redressa et fixa son amant.
Qu’il était beau !
Quelle sensualité !
Le brun se positionna à califourchon sur le ventre de son aimé et le fixa une
lueur étrange éclairant son regard. Fujimiya se sentant observé, ouvrit les yeux
et rougit violemment sous l’intensité du regard du footballeur. Ce dernier
sourit, il aimait cet Aya.
Timide…
Ainsi il était tout à lui.
Fragile…
Dans l’intimité de leur chambre il ne l’était que pour lui. Aya, l’être froid et
distant, ne demeurait que pour les autres. Le brun glissa ses mains sous le pull
que portait l’assassin au Katana. Il fit remonter le vêtement et le fit passer
au-dessus de sa tête. Ce dernier se redressa, afin de lui faciliter la tâche.
L’assassin brun envoya le pull dans un coin de la pièce et laissa son regard
errer sur le torse pâle de son amant qu’il venait de mettre à nu.
Ses yeux se posèrent sur le petit jonc qui perçait le mamelon droit du rouquin.
Un sourire vicieux étira ses lèvres. Ce bijou avait un effet étrange sur lui. Il
se pencha vers celui-ci et déposa un tendre baiser à l’extrémité du petit bout
de chair rosé avant de le happer en même temps que le jonc. Aya poussa un
gémissent de plaisir et crispa ses doigts sur les couvertures.
- Ken… souffla t-il.
- Ran mon cœur, répondit le brun ses lèvres contre le sein du rouquin.
La bouche du brun descendit lentement sur sa poitrine, puis suivit la ligne du
milieu pour arriver jusqu’au nombril avec lequel il joua un moment. Puis il
cessa son jeu et se redressa.
Le brun fixa son amant qui ouvrit les yeux de surprise. Les mains habiles
d’Hidaka commencèrent à défaire le jean de son amant. Il le fit glisser sur les
hanches de ce dernier.
Puis lentement, très lentement, le Siberian approcha doucement sa main.
Il saisit le trésor caché de son bien aimé et se mit à le caresser lentement,
doucement.
Langoureusement.
- Ken, balbutia t-il.
Ce fut comme une supplique.
Un requête….
Une demande…
Pourtant le Siberian n’y accéda pas. Son regard plongé dans le sien, il
imprimait sur la tige de chair dardée de plaisir de son amant de lents
mouvements de va et vient. Les yeux de l’assassin roux s’animèrent, prirent vie,
tandis qu’il manifestait son plaisir par de longs gémissements. Il ferma les
yeux tant le plaisir devint intense, quasiment insoutenable.
- Regarde-moi ! ordonna Ken.
Aya obéit, comme hypnotisé par le son de la voix de son amant. Ses joues étaient
rouges.
Certainement de honte mais sans aucun doute de plaisir.
Honte…
Le roux était embarrassé en raison de la satisfaction qu’il éprouvait à se
laisser dominer ainsi.
Plaisir…
Malgré sa gêne il ne pouvait s’empêcher de le ressentir.
- C’est ainsi que je t’aime, souffla l’ex footballeur, en faisant un sourire
pervers. Offert, aimant, soumis.
La torture dura encore quelques minutes. Puis son amant ressenti les prémices
d’un plaisir qui n’allait pas tarder à submerger le roux, l’obligeant à se
laisser aller. Ken cessa sa langoureuse caresse, amenant un cri de protestation
aux lèvres de ce dernier.
Le souffle du roux continuait à s’échapper en saccade de ses lèvres
entrouvertes. Avec un sourire pervers, le Siberian glissa lentement le long du
corps de son amant puis approcha ses lèvres du trésor caché d’Aya que sa main
venait de délaisser. Ken y déposa de nombreux baisers, faisant le roux pousser
un cri de plaisir. Son souffle s’accéléra, s’échappant en saccade de ses lèvres.
Celui-ci était rapide, témoignant de son plaisir.
- Ken, souffla roux. J’ai tellement besoin de toi, tellement…….
Il était le seul à qui il murmurait ces mots, à qui il pouvait tout dire.
- Je serais toujours là pour toi, répondit ce dernier, en relevant la tête.
Toujours Ran.
La réponse du roux se mêla à ses propres cris, noyés dans un océan de sensations
et de plaisir.
Aya remua entre les bras de Ken et se tourna vers lui, en poussant un soupire de
bien être.
Il se sentait merveilleusement bien. Le brun parvenait à l’apaiser lorsqu’il
était en colère.
Son amant connaissait la parfaite manière afin d’y parvenir. Avec lui, il
pouvait se laisser aller.
Devant Ken, il n’avait plus besoin de porter ce masque d’indifférence qu’il
s’était forgé.
A lui, il n’avait plus besoin de dissimuler quoi que se soit.
Là, dans cette chambre, il pouvait cessé d’être Aya l’assassin froid et distant.
Et être lui-même…
Reprendre sa véritable identité, celle de Ran, un être normal.
Et être un amant…
Un ami…
Un compagnon…
Un partenaire.
Fujimiya était un être qui ne se laissait pas marcher sur les pieds.
Jamais il n’aurait imaginé se soumettre à quelqu’un, pourtant Ken le dominait.
Pleinement.
Cette ascendance il l’acceptait, la réclamait. La main de l’assassin brun jouant
avec le jonc qui perçait son mamelon droit ramena l’Abyssian à la réalité.
- Quand vais-je enfin connaître son origine ? demanda Ken, taquin.
Aya avait toujours gardé le silence, concernant la provenance de ce jonc. Lors
de leur première union passionnelle, Ken en avait été fort surpris par la
présence du bijou. Cependant, il avait rapidement réalisa les vertus
particulièrement du jonc et avait pu apprécier celles-ci à leurs justes valeurs.
L’anneau semblait porteur de souvenirs douloureux et merveilleux. Ceux-ci
paraissaient êtres intimement entremêlés. Aya le gardait jalousement, c’était
une évidence.
Etait un garde fou ?
Ken intrigué par l’objet, avait cherché à connaître son origine, en posant de
nombreuses questions à son amant. A n’en point douter ce bijou venait de son
passé. Dès que le Siberian tentait d’aborder ce sujet, Fujimiya demeurait
silencieux sur celui-ci et s’enfermait dans un mutisme complet.
Une fois de plus Aya s’enferma dans un mutisme délibéré. Hidaka se redressa sur
un coude et fixa son amant d’assassin.
- Ran ? Ce petit souvenir ? Aurait-il quelque chose à voir avec Schuldig ?
demanda t-il.
Les yeux du tueur à la chevelure rousse s’illuminèrent d’une lueur étrange.
- Il est évident que notre télépathe national est quelqu’un de ton passé ?
rigola le footballeur. Pourquoi ne nous en as-tu jamais parlé ? s’écria t-il.
Aya continua à jouer les tombes.
- Je ne me suis donc pas trompé ! Il représente un élément particulièrement
important de ton passé. A en juger par ta réaction chaque fois que son nom est
prononcé, c’est un évènement assez sérieux, qui a dû vous unir puis violemment
vous séparer au point de faire de vous des ennemis jurés. Que s’est-il passé ?
Que t’a-t-il fait ? demanda encore le jeune homme.
Le regard du rouquin se voilà…
Afin d’éviter devoir fournir une quelconque réponse, Aya se pencha et prit la
bouche de son aimé. Au bout de quelques minutes, Ken récupéra ses lèvres et
plongea ses yeux dans ceux de son amant.
- Je ne chercherai pas à en savoir plus. De toute évidence, je n’obtiendrais
aucune réponse de ta part, lui dit Hidaka. Tu as toujours refusé de te confier,
mais je suis patient. J’ai espoir qu’un jour tu parviennes à exorciser tes vieux
démons. Ce jour là, tu me diras tout. Il n’y aura plus de secret entre nous mon
ange.
L’ex footballeur ouvrit grand les bras en souriant à son amant.
- Allez viens. Un peu de sommeil ne nous fera pas de mal, lui dit le brun.
Le rouquin se blottit dans les bras de son amant, se sentant en sécurité, en
paix. Plus rien ne pouvait l’atteindre. Plus personne ne pourrait lui faire de
mal. Entre les bras de son amant il était pleinement heureux.
Dans ce cas, pourquoi était-t-il encore effrayé ?
Pour quelle raison ses vieux démons resurgissaient-ils ?
Tandis que le roux se posait tant de questions, Hidaka fermait les yeux et
s’endormait.
Fujimiya garda les siens ouverts alors que les souvenirs affluaient en son
esprit.
A suivre …