A Jamais ou quand les Chibi complotent
(
Weiss Kreuz )





Titre :  A Jamais ou quand les Chibi complotent
Auteur : Elfy
Chapitre : 11
Genre : Un peu de tout sans la violence ^^
Couple :  Crawford x Schuldig x Aya – Crawford x Farfie x Schuldig (d’accord c’est pour moi)
Disclamer :  
Pas à moi !
     

 


A Jamais ou quand les Chibi complotent


Les douloureux souvenirs s’estompèrent lentement, cédant leur place à la réalité, à une langue soyeuse, caressant sa joue, recueillant les larmes qui glissaient le long de celle-ci. Une douce sensation qui le ramena définitivement.
- Plus de larmes mon ange, disait Ken en léchant les marques de tristesse qui mouillaient la joue de son amant.
Aya se mit à sangloter doucement, de chagrin, mais également ému par tant de tendresse, par la délicatesse dont faisait preuve son bien aimé.
« Son bien aimé… »
Schuldig l’avait également été, il l’était encore, il le demeurerait à jamais. Les larmes redoublèrent, silencieusement elles continuaient à couler. Ken parfaitement conscient de son impuissance face au désarroi du roux, il était incapable de soigner et d’effacer les blessures qui lui avait été infligé, cependant, il était certain d’une chose : l’être qui avait blessé Aya, celui qui l’avait rendu si froid, si imperméable à certains sentiments n’était autre que le masterminds.
Comment avait-il pu laisser s’accomplir ce retour dans le passé ?
Il aurait dû l’empêcher ! Tout en se faisant cette réflexion, Ken était parfaitement conscient qu’il était impossible d’interdire quoi que se soit à son amant. Ce monde était le sien.
Un domaine dont lui seul possédait la clef, un univers où il avait enfermé ses merveilleux et douloureux souvenirs.
« Un mausolée de douleurs. »
- Comment a-t-il osé faire souffrir un être aussi merveilleux que toi ? S’enflamma le brun. Comment peut-on ne pas aimer un être tel que toi ? Ce rouquin n’est qu’un idiot ! S’énerva t-il.

Aya sursauta néanmoins garda le silence. Ainsi donc il avait deviné son secret !
Comment avait-il fait ?
A aucun moment même durant leurs instants intimes, il ne s’était laissé aller.
Comment Ken était-il au courant ?
Il était d’une sensibilité rare, son apparente désinvolture et son comportement à la limite enfantin pourrait laisser penser que l’on avait affaire un écervelé, cependant, c’était tout le contraire.
Le brun était tendre, doux, passionné, attentif, aimant.
Aya était parfaitement conscient des sentiments de Ken, des efforts que ce dernier faisait, sachant qu’il était encore hanté par son passé. Il savait parfaitement que s’il en émettait le désir que Ken serait disposé à l’aider à oublier celui-ci. Il ne demandait d’ailleurs que cela. Ce n’était malheureusement pas le souhait de Fujimiya. Malgré la souffrance qui avait été la sienne après cette terrible désillusion, le roux souhaitait malgré tout garder une trace du peu de bonheur qu’il avait partagé avec Schuldig.
Ne serait-ce qu’une infime partie.
Afin de couper court à toute nouvelle tentative d’investigation de la part de son amant : le roux se serra contre son aimé.

Sans que le roux n’ait besoin de l’exprimer, il savait ce que l’on attendait de lui, Ken raffermit son étreinte sur le corps de ce dernier. Fujimiya glissa ses bras autour du cou de l’ex footballeur et l’attira à lui.
- Fais-moi l’amour Ken, souffla t-il, les joues rouges de honte et de plaisir entremêlés.
Le Sybérian répondit à la demande de son bien aimé et l’aima passionnément.

Nagi suivait discrètement la jaguar grise de Yohji à distance raisonnable et ce, depuis une bonne demi-heure. Il tentait de ne pas se faire semer. Le blond roulait à une vitesse que toute personne prudente ne qualifierait certainement pas de raisonnable. Kudô semblait impatient d’atteindre son but, à n’en point douter, son rendez-vous devait être une superbe jeune femme.

Omi, assis sur le siège passager, trépignait, il paraissait tout aussi impatient que le blond. Cependant, son empressement n’était nullement lié à un désir de retrouver l’être aimé, non, il n’était motivé que par sa curiosité.
Le comportement de l’ex détective l’intriguait.



Nagi lui-même était impatient de connaître le petit secret du Balinese, bien qu’il désapprouve le fait de violer la vie privé d’un ami.
Kudô mit fin à leur attente en prenant un dernier virage. Il gara la jaguar devant un bâtiment de construction semble-t-il neuve. Néanmoins quelques marques laissées par le temps étaient présentes sur l’édifice. Yohji arrêta le moteur, puis sortit souplement du véhicule sans avoir pris la peine d’ouvrir la portière.
Il envoya sa chevelure blonde en arrière dans un gracieux mouvement de poignet. Un sourire charmeur éclaira ses lèvres sensuelles. Ensuite, il s’arrêta un instant et leva la tête vers l’un des étages du bâtiment avant de repartir vers celui-ci et d’y pénétrer.

Les deux détectives en herbe se garèrent à quelques mètres de l’immeuble. Omi ne donna même pas le temps à son amant d’arrêter le moteur pour jaillir de la voiture ; Nagi sortit à son tour et suivit son aimé, en secouant la tête. Il le saisit par le bras avant qu’il n’arrive jusqu’à l’immeuble.
- Un instant beau brun ! s’écria le télékinésiste. Voudrais-tu m’expliquer ce que tu es en train de faire ? Interrogea t-il, une lueur de désapprobation éclairait son regard.
- N’est-ce pas évident ?! Demanda t-il en souriant.
- Il me semble que ton projet l’est assez et est particulièrement contestable, fit remarquer son ami.
- Comment cela ? Questionna t-il, jouant les innocents.
- Souhaites-tu que je te fasse un dessin ? Demanda son amant.
- Je veux juste m’assurer que Yotan ne courre aucun danger et que ce n’est pas dans un piège qu’il se dirige, continua Omi de mauvaise foi. Qu’y t-il de mal ? Insista innocemment le châtain.
- Ben voyons ! A qui penses-tu faire avaler une telle énormité ? Soupira Nagi.
- Mais…
- Penses-tu que se soit bien ce que tu fais ? interrogea le jeune homme.
- Mais qu’ai-je fais de mal ? S’étonna Omi.
- Tu espionnes ton ami, voilà ce qui est mal et tu le sais parfaitement, lui reprocha gentiment son aimé.
- Que vas-tu chercher là ? Ce n’est pas de l’espionnage, c’est de la surveillance à distance ! répondit Omi.
- Mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! soupira l’assassin à la chevelure châtain foncé.
- Tu me prêtes des intentions qui ne sont pas les miennes. Je suis peiné…
- Tu m’en diras tant ! Tu es irrécupérable, soupira Nagi. Je suppose que je peux définitivement dire adieu au dîner romantique, se désola t-il.

Le regard d’Omi se voila. Il eut honte. Cette journée devait entièrement être la leur et voilà qu’ils se retrouvaient à jouer les espions…
- M’en veux-tu ? demanda tout à coup le Bombay. Je suis navré je…
- T’en vouloir ? Tu plaisantes ! Je suis aussi curieux que toi de connaître le mystérieux rendez-vous de Kudô, s’écria t-il, faisant pratiquement tomber le Weiss à la renverse.
Un sourire niais étira brusquement les lèvres du jeune homme. Ce fut au tour d’Omi de soupirer. Apparemment son ami était également irrécupérable. Omi saisit son amant par le poignet et l’entraîna à l’intérieur de l’immeuble.

L’ascenseur s’arrêta au troisième étage et Yohji en sortit. Il longea un couloir sombre. Celui-ci était si restreint qu’il devait être risqué de s’y croiser. Il se dirigea vers une porte de couleur grise. L’immeuble malgré sa rénovation extérieure était intérieurement assez vétuste. Toutes les portes des appartements étaient identiques. A l’évidence même les logements devaient être semblables.
L’ex détective s’arrêta devant la porte vers laquelle il s’était dirigé quelques minutes auparavant.
Sur une plaque noire assez usagée était inscrit en lettre dorées un nom : Iwari Katsuo.
Yohji eut un sourit tendre. Il leva la main s’apprêtant à frapper, lorsqu’un hurlement lui parvint à travers la porte. Le tueur fronça les sourcils.

Pendant ce temps, Omi traînait pratiquement son amant derrière lui. Impatient de connaître le secret de son ami, il n’avait même pas prit la peine d’appeler l’ascenseur. Il s’était mit à grimper les escaliers quatre à quatre. Nagi, malgré ses facultés avait un peu de mal à suivre le rythme. Après tout il n’était qu’un être de chair et de sang !
- Tu es en train de traîner mon ange ! criait Omi à son amant.
- Je voudrais bien t’y voir ! s’écria ce dernier. Si tu n’avais pas été aussi empressé nous aurions pu prendre ce fichu ascenseur. Au cas tu ne l’aurais pas remarqué, Kudô s’est arrêté au troisième étage.
- Petite nature va ! se moqua Omi.
- Oh ! Toi ! s’écria Nagi.
Puis ils reprirent leur ascension.

Yohji se trouvait devant la porte, prêt à frapper lorsqu’il capta un hurlement qui le fit pratiquement se hérisser. Cela ne lui plut pas le moins du monde. Cette adorable voix, douce et sensuelle angoissée était celle de Katsuo.


Iwari Katsuo. Le jeune homme qui était parvenu à emprisonner son cœur. Ce n’était qu’un adolescent, un gamin pour lui, mais il en était tombé amoureux au premier regard.
Au premier regard ?
C’était étrange de parler de ses yeux. Mais c’était pourtant le cas.
Les magnifiques prunelles vertes du jeune homme avaient en premier lieu fasciné le blond.
Celles-ci l’avaient littéralement envoûté.
Ceux-ci étaient d’une rare beauté et si expressifs, malgré la vie qui en avait été aspiré.
En effet, Katsuo était aveugle. Cela datait déjà de trois ans tout de même.
Lorsqu’il avait connu le jeune homme, il était encore détective cette rencontre s’était déroulée dans le cadre d’une enquête, sa dernière.
Ils travaillaient, lui et Asuka sa partenaire en collaboration avec la police. Katsuo aidait d’une manière qu’il ignorait encore la police concernant certaine enquête, plus axées sur les disparitions.
Le jeune homme avait été désigné afin de l’aider dans ses investigations.
La collaboration fut difficile et l’entente presque impossible. Le jeune non voyant, n’accordait sa confiance à personne et était d’une nature renfermée. Travailler en équipe avec Yohji relevait de l’exploit, pour lui tous les hommes étaient des ennemis à abattre.
Cette attitude, cette manière de penser démontrait qu’un individu l’avait visiblement fait souffrir au point de le rendre amer, imperméable à tous sentiments et à certaines choses qui l’entouraient.
Fasciné par l’adolescent pour qui il avait commencé à éprouver des sentiments, Yohji ne s’était pas découragé.
La patience, la tendresse dont avait fait preuve le blond étaient parvenues à instaurer un climat de confiance qui rassurait le jeune homme. Un minutieux travail qui lui avait quand même pris trois ans.
Qui avait porté ses fruits, Katsuo s’était un peu libéré…

Le jeune homme était maintenant âgé de dix sept ans. Il avait de magnifiques cheveux bruns courts qui encadraient son visage d’ange, une longue mèche doré retombait sur ses épaules, longeant un côté de son visage.
C’était mignon......
Katsuo était aussi mince que longiligne, mesurant dans les un mètre soixante huit. Il était absolument magnifique. En plus de ses atouts, le jeune homme possédait le don d’empathie.
Une particularité qui s’avérait être très douloureuse pour l’adolescent.
Yohji était fou de lui.
Et oui.
Katsuo était l’homme qu’il aimait, le seul être qui lui ait donné l’envie de se stabiliser, de cesser sa seconde activité, sa profession d’assassin.

En se levant ce matin là, Yohji Kudô avait prit une grande décision, faire part à son ange de ses sentiments, mais également lui confier son secret, celle de sa seconde activité. Celle qu’il exerçait dans l’ombre.
Sa seconde résolution risquait de s’avérer difficilement réalisable : Katsuo avait une aversion pour les hommes et particulièrement pour les assassins. L’ex détective ignorait pourquoi, cependant à sa réaction Yohji avait compris que le brun avait déjà eut à faire d’une manière ou d’un autre à un tueur.
Cette rencontre l’avait marqué à jamais.
L’ex détective savait que très peu de choses sur celui qu’il aimait. Katsuo ne lui avait confié que le strict minimum sur lui : à savoir qu’il était de double nationalité : Américain par sa mère et Japonais par son père. Il possédait également sa propre école. Il enseignait à des enfants non voyants à lire, il leurs apprenaient également à s’adapter à leur nouveau mode de vie.
A l’évidence la plupart, tout comme Katsuo n’avaient pas été à la naissance privé de la vue. Le jeune homme lui avait aussi confié être maudit, marqué par une empathie démoniaque, malheureusement, il avait refusé de lui avouer qui était l’auteur de « ce présent empoisonné».
Kudô avait donc dû ruser afin que le jeune homme ne découvre pas « sa particularité », grâce à son empathie.
Ce qui n’était pas chose aisée.
Le brun n’avait nullement besoin de toucher pour que cela se déclenche.
Allait-il cependant pouvoir lui cacher cela longtemps ?
Il n’en était pas certain. Plus les jours passaient, plus le risque qu’il découvre la vérité se faisait croissant. S’il l’apprenait par lui-même, Yohji était conscient qu’il perdrait Katsuo, cependant pour l’instant cette perspective était le cadet de ses soucis…
Son ange avait besoin de lui.
Il ignorait ce qui se passait mais les hurlements de son bien aimé étaient plus qu’explicites. Et celui qui oserait poser la main sur lui allait le payer.
L’ex détective sortit ses fils et découpa la porte, le spectacle qui s’offrait à sa vue fit monter une vive colère dans tout son être. Son adorable ange était plaqué contre un mur, se débattant tant bien que mal, tentant de repousser un assaillant qui le collait vraiment trop au goût de l’ex détective.
Katsuo était véritablement effrayé, voir hystérique, hurlant tout en tentant de se soustraire à l’emprise de son agresseur.
Yohji ne l’avait jamais vu ainsi.

Sa chemise était à moitié ouverte et glissait sur son épaule. L’ex détective remarqua à l’avant une profonde marque ayant la forme d’un scorpion qui avait de toute évidence été faite au couteau. Pour l’instant, cette marque était le cadet de ses soucis.
En cet instant, il n’avait qu’une seule idée : régler le compte d’un certain porc.
L’assaillant du jeune homme était un individu qui approchait la trentaine et fort séduisant.
Ses cheveux noirs de jais, était coupés court sur sa nuque.
Yohji le voyait de profil.
Le regard de l’agresseur de Katsuo était froid, traversé par une lueur lubrique. Ses intentions étaient on ne peut plus claires. Son corps ferme et musclé emprisonnait celui du jeune homme dans un étau sensuel, mais également douloureux. Cette attitude déplut fortement au blond.
Comment osait-il toucher son petit ange ?
Il allait payer. Cet individu était le propriétaire de cet immeuble que Yohji qualifiait d’insalubre. Il l’avait déjà croisé à plusieurs reprises, lorsqu’il raccompagnait le jeune homme devant son immeuble. Plusieurs fois il avait remarqué la lueur étrange qui traversait les yeux marron du logeur de Katsuo.
Derrière ses manières de gentleman, son sourire affable se cachait un pervers, un obsédé, attendant son heure pour s’extérioriser. Yohji le sentait.
Le Balinese avait cependant fait taire ses soupçons afin de ne pas effrayer son aimé, néanmoins il avait renforcé sa surveillance le concernant. En embrasant la scène d’un coup d’œil, Yotan réalisa que ses craintes étaient fondées, mais surtout qu’il aurait du être plus prudent. Ce dernier trop occupé à sa besogne ne s’était pas encore aperçu de la présence de l’assassin.

Katsuo se débattait déjà depuis quelques minutes, effrayé, hurlant pratiquement à la mort.
Le combat était inégal.
Son assaillant était plus fort que lui et il sentait qu’il allait lâcher prise. Brusquement, il se sentit libre.
Le brun se plia en deux. Il venait de la ressentir à travers tout son être, la douleur de Gotsaburo Isimaza, tandis qu’il percevait également une douce chaleur bienfaisante le traverser. Celle-ci apaisa presque aussitôt sa douleur. Il sut qui était son sauveur.
- Yotan ! souffla t-il, les yeux pleins de larmes.

Le Balinese, furieux, avait saisi l’agresseur de son aimé par la chevelure et l’avait violemment tiré en arrière. Ce dernier n’eut pas le temps de réaliser ce qui lui arrivait. D’ailleurs, Yohji ne lui laissa pas l’opportunité de se retourner afin de parer cette attaque surprise. Isimaza se retrouva au sol, la mâchoire pratiquement broyée et particulièrement douloureuse. Il renvoya une quantité importante d’hémoglobine. Du sang se mit également à couler de son nez. Kudô avait gardé son sang froid malgré le désarroi de l’être qu’il aimait. Ce sale porc pouvait remercier Katsuo, seul sa présence avait empêché à l’assassin de sortir son arme favorite, afin de l’étrangler lentement. Gotsaburo, toujours au sol, fixait Yohji avec haine, son nez et sa bouche toujours en sang. Au regard meurtrier qu’il lança à Yohji, il était évident que les choses n’allaient pas en rester là. Kudô s’approcha d’Iwari qui tremblait et le prit doucement dans ses bras. Ce dernier se serra très fort contre lui.
- Mon ange ! T’a-t-il ? interrogea le blond comme pour se rassurer.
Mais le jeune homme tremblait et le repoussa.
- Non, non ne m’approcher pas, ne me toucher pas, je ne veux plus, je n’en peux plus, sanglotait Katsuo.
- Mon ange, c’est moi, c’est Yotan, tenta t-il de la rassurer. Calme-toi mon cœur. Il ne te feras plus aucun mal, je te protégerais je te le jure, lui promit le Balinese.
Malheureusement le jeune homme ne voulait rien entendre, il hurlait, tentait de le repousser, complètement paniqué. Il paraissait être perdu dans un autre monde, un univers complètement inaccessible d’autrui. Yohji était impuissant face au désarrois de celui qu’il aimait. Il se contenta de le serrer contre lui, lui ouvrant son esprit, lui répétant qu’il serait toujours là pour lui.

Peu à peu l’adolescent, se calma. Il paraissait avoir reconnu son sauveur. Yotan, il était là, afin de le défendre, il serait toujours là, pour le secourir, le rassurer. Il l’avait sauvé de la plus horrible des humiliations, il était saint et sauf. Du moins son honneur l’était.
Sans l’intervention de son ami, il était conscient qu’il aurait perdu beaucoup plus que cela.
Comment cela avait-il pu arriver ?
Isimaza avait toujours été correct avec lui, jamais un mot ou un geste déplacé, toujours aimable, poli.
Alors pourquoi justement maintenant ?
L’attitude du propriétaire ranima d’horribles souvenirs et lui rappela à quel point l’être humain pouvait être abject. Peu à peu les souvenirs de ce début de journée affluèrent dans l’esprit de l’empathe…
 


A suivre …