A
Jamais ou quand les Chibi complotent
( Weiss Kreuz )
Titre : A Jamais ou quand les Chibi complotent
Auteur : Elfy
Chapitre : 08
Genre : Un peu de tout sans la violence ^^
Couple : Crawford x Schuldig x Aya – Crawford x Farfie x Schuldig
(d’accord c’est pour moi)
Disclamer : Pas à moi !
A Jamais ou quand les Chibi complotent
Ran tout tremblant, fixait l’être qui était parvenu à se frayer un minuscule
chemin jusqu’à lui. Ce dernier, lentement, tendrement, calmement l’aidait à
revenir sur le chemin de la réalité, à rependre goût à la vie. Et il s’y prenait
d’une manière bien particulière qu’il commençait réellement à apprécier.
- Schuldig encore s’il te plaît, pria le roux.
- Tout ce que tu souhaites, je te l’offrirai et bien plus… Je t’aime. Mon ange,
je vais te faire aimer la vie…
- Schuldig je….
- Ran… Oh Ran ! balbutiait le mastermind contre la gorge de son aimé.
Il fit lentement remonter sa bouche le long du cou du roux pour arriver à sa
joue qu’il embrassa passionnément. Puis il prit tendrement celle de son
compagnon, mélangeant sensuellement leurs langues, aspirant tendrement sa
salive, buvant goulûment le souffle de son aimé. Tout en l’embrassant, le
rouquin commença à agacer doucement de sa main l’entrejambe de Ran. Le
mastermind sentait son souffle s’échapper en saccade de sa bouche, il le
recueillit dans la sienne. C’était tellement excitant. Ran posa alors ses mains
sur le torse de son compagnon puis le repoussa doucement. Il arracha presque sa
bouche à celle du rouquin. Il plongea son regard empli de désir dans celui de
Schuldig.
- Que se passe t-il mon ange ? souffla le mastermind.
- Je… Je…
- Veux-tu que je m’arrête ? demanda le jeune homme taquin, en happant vivement
le lobe de son oreille et en le suçant, langoureusement.
- Non, je t’en prie, je voudrais… Je …J’ai… J’ai…
Les joues de Ran devinrent plus que rouges. Le mastermind accentua la caresse de
sa main, jusqu’à ce que le short devienne beaucoup trop séré pour Fujimiya.
- Schuldig, gémit-il en se cambrant contre son ami.
- Je sais, moi aussi j’ai envie de toi, murmura le rouquin à son oreille,
reprenant le lobe qu’il venait de lâcher pour le sucer encore et encore….
Doucement, sa main quitta l’intérieur de ses cuisses pour se glisser sous
celles-ci alors que l’autre main le saisit par les aisselles pour les soulever.
Surpris, le roux glissa vivement ses bras autour du cou de son compagnon. Son
précieux fardeau dans les bras, le mastermind quitta la salle d’entraînement,
traversa la grande courre puis entreprit l’ascension des escaliers qui menait à
la chambre qu’ils partageaient en tout bien tout honneur depuis des mois. Ran
avait caché son visage rouge de honte dans son cou. En silence, ils pénétrèrent
dans la chambre. A la grande surprise du roux, Schuldig ne l’allongea pas sur le
lit comme il l’avait imaginé.
Qu’avait-il prévu pour leur première fois ?
Il se dirigea vers salle de bain et y pénétra silencieusement. Aucun mot n’avait
encore été échangé entre les deux adolescents.
Pourtant le roux se posait des questions.
Pourquoi la salle de bain ? Etait-ce en raison de la sueur qui dégoulinait de
leur corps ?
Ou était-ce autre chose ?
De nombreuses questions se bousculaient dans sa tête et se reflétaient dans son
regard, surpris et inquiet. Oui, il craignait la suite des événements, sans en
connaître la raison.
Schuldig toujours silencieux, pénétra dans la douche et là, il mit le jeune
homme debout sur son séant et l’appuya sur le mur. Malgré les mois passés dans
cette demeure, Ran ne parvenait toujours pas à se faire à l’immensité de cette
douche. Il fixait toujours son vis-à-vis, une lueur interrogatrice illuminant
ses magnifiques yeux couleur de l’améthyste. Toujours aussi mystérieux et
silencieux, le mastermind entreprit d’ôter le t-shirt trempé de sueur qui
collait à la peau de Fujimiya. Il le fit remonter lentement le long du corps de
Ran et le fit passer par-dessus la tête de ce dernier qui avait levé les bras
afin de lui faciliter la tâche.
Schuld envoya le vêtement dans un coin de la salle de bain.
Il regarda passionnément son amant, lui fit un sourire puis tendrement prit sa
bouche. Le baiser fut passionné, sensuel, mais brutalement interrompu. Les deux
futurs amants venaient de recevoir le jet d’eau en plein visage. Ran sursauta
puis jeta un regard furieux à Schuldig qui riait aux éclats. L’hilarité, la joie
du rouquin fut contagieuse Ran se mit à rire à son tour.
Ils étaient heureux, réellement heureux. Ran se sentait si bien et Schuldig
faisait écho à ce bonheur. Bientôt les rires s’éteignirent et nos deux
protagonistes redevinrent sérieux. Les yeux violets emplis de désir, Fujimiya
leva la main et la posa sur la joue du rouquin pour doucement l’effleurer.
Lentement, il la fit descendre dans son cou puis tendrement, il entreprit à son
tour d’ôter un à un les vêtements de son ami. Bientôt ils furent tous deux nus,
peau contre peau, cœur contre cœur. Ils étaient tous deux enfiévrés et excités
par ce premier contact….
Ils échangèrent un langoureux baiser mouillé, puis la bouche de Schuldig quitta
celle de son aimé pour glisser dans son cou qu’il lécha langoureusement.
Fujimiya poussa un petit gémissement de plaisir… .
Le rouquin n’en avait pas terminé, il se mit à en mordiller la peau tendre et
continua une lente exploration jusqu’à son torse où il happa un mamelon rosé
qu’il suça goulûment. Cette fois là, le roux s’agrippa à la chevelure de son ami
en gémissant de plus bel.
- Aimes-tu ? demanda le rouquin contre son sein.
Une réponse à peine audible lui parvient…
- Je crois que oui, souffla le mastermind, en faisant glisser sa main le long du
corps de Fujimiya et en attrapant, un membre déjà dardé de plaisir.
- Shuld…. balbutia le jeune homme, son souffle s’échappant en saccade de ses
lèvres.
Le roux crispait sa main dans la chevelure de son aîné, le suppliant d’arrêter
et de lui donner ce qu’il désirait. Le rouquin ignora le jeune homme et continua
à appliquer de longs mouvements de va et vient, puis s’arrêta avant qu’il
atteigne le point de non retour. Langoureusement il glissa le long du corps de
son aimé puis happa cette délicieuse sucrerie qu’il prit délicatement entre ses
lèvres. Il la dégusta jusqu’à ce que Fujimiya explose dans sa bouche. Ran était
complètement essoufflé mais aussi surpris d’avoir ressenti autant de sensations.
Schuldig venait de l’amener au plaisir si rapidement et si délicieusement qu’il
n’en était pas encore revenu. Il n’eut cependant pas le temps de s’appesantir
sur ses impressions car le jeune homme le saisit par le poignet et l’attira à
lui l’entraînant en même temps au sol doucement.
Il se retrouva au-dessus du mastermind, mais pour peu de temps car ce dernier
inversa les positions. Shuld reprit doucement les lèvres de son futur amant, ce
dernier ouvrit doucement la bouche afin d’accueillir la langue qui se faufilait
déjà. Fujimiya glissa ses bras autour de son cou et l’attira un peu plus à lui.
Sans interrompre le baiser, le mastermind fit glisser des doigts coquins et
câlins le long du corps de son aimé. Il caressa tendrement son ventre, effleura
membre toujours dressé de plaisir, puis caressa tendrement ses cuisses, puis
l’intérieur.
Sa main effleura les fesses douces et d’une blancheur adorable du roux. Ce
dernier se cambra en gémissant dans sa bouche. Doucement, il posa un doigt à
l’entrée de cette grotte encore inviolée, puis lentement il l’y fit pénétrer.
Ran ouvrit de grands yeux surpris et gémit de douleur.
- « Calme-toi mon ange… Ne te crispe pas, tu risques d’avoir mal…. »
En entendant la voix de son ami dans sa tête, il fut particulièrement surpris,
Schuldig en profita pour glisser un second doigt et pour les mettre en
mouvement. Fujimiya se cambra mais le mastermind lui susurrait de tendres mots
mentalement, tout en le caressant afin de le distraire de la douleur. Bientôt,
le roux se détendit et se mit à demander plus. Le jugeant suffisamment prêt, le
plus âgé ôta ses doigts et le remplaça par son membre gonflé de plaisir. Ran
poussa un cri de douleur dans sa bouche et lui griffa violemment le dos.
Schuldig continua à l’embrasser et à le rassurer mentalement, puis il commença à
aller et venir en lui. De longs et tendres mouvements auxquels le jeune se mit à
répondre timidement. Leurs corps humides ondulaient passionnément l’un contre
l’autre. Le Rouquin aimait son amant passionnément. Il voulait par cet acte ôter
toute crainte du cœur de son aimé, toute haine. Il souhaitait effacer toute
trace de Vincent. Il arracha sa bouche à celle de son compagnon souhaitant
entendre ses gémissements.
Les cris de plaisir se transformèrent en hurlements. Les mouvements
s’accélèrent, puis Schuldig cloua son amant en un ultime coup de rein et ils se
libèrent ensemble. Fujimiya cru que le soleil venait d’exploser en lui, il
s’accrocha à son ami passionnément tout en poussant un ultime gémissement de
plaisir….
- Je t’aime…. souffla t-il avant de retomber sur la dalle froide de la douche
qu’il sentait pourtant chaude, très chaude alors que le jet continuait à les
éclabousser.
- Je t’aime aussi……
- Jure-moi que nous demeurerons toujours ensemble, quémanda le jeune homme.
- Nous serons toujours ensemble, je te jure. A jamais….
- A jamais, murmura Ran.
Le futur Schwarz et le futur Weiss reposaient silencieusement au sol, l’un
contre l’autre, écoutant leurs cœurs battrent à l’unisson, tout en reprenant
leur souffle, incapable de prononcer le moindre mot. Au bout de longues
secondes, Ran rompit le silence.
- C’était…. C’était…, bégaya t-il.
- Divin ? proposa son amant.
- Oui… J’ai eut l’impression que nos corps communiquaient, que nos cœurs se
parlaient.
- C’était le cas mon amour. J’ai ressentit une plénitude, une paix qui n’avait
pas encore été la mienne et ce, depuis….
- Depuis Vincent, souffla Ran.
- Oui, reconnu Ran.
- Ce fut également le cas pour moi, lui avoua Schuldig.
- Allez débout ! ordonna tout à coup le mastermind.
Fujimiya jeta à son amant un regard surpris, néanmoins il obéit.
- Ne me fixe pas ainsi, sans quoi je ne réponds plus de moi. Je ne voudrais pas
que nous soyons obligé de passer notre seconde nuit d’amoureux au lit avec une
grosse grippe, se moqua le rouquin.
Fujimiya rougit, puis poussa son aimé sous le jet et le rejoignit. Le roux se
sentait bien. Il était heureux. Les deux tourtereaux se savonnèrent mutuellement
tout en se caressant passionnément. Ne pouvant résister d’avantage au corps de
son amour, Schuld plaqua ce dernier contre le mur. Le plus jeune glissa ses bras
autour du cou de son aîné puis l’embrassa.
Sans cesser ce baiser, Fujimiya entoura la taille de son amant de ses cuisses.
Le mastermind le tint serré afin qu’il ne glisse pas puis commença à caresser
ses fesses douces et fermes.
- Schuldig, gémissait-il. Prends-moi, je n’en peux plus….
Obéissant à sa supplique, le rouquin le pénétra doucement. Ran poussa un soupir
de plaisir.
Puis d’un commun accord ils se mirent en mouvements et entamèrent la lente et
sensuelle danse de l’amour. Les deux amants se livraient passionnément l’un à
l’autre. Schuldig donnait tout ce qu’il désirait et Ran le recevait et
l’acceptait comme un présent. Leurs esprits et leurs corps étaient libérés. Ils
ne pensaient plus à Vincent. Ils ne le craignait plus. Les deux amants étaient
conscients de l’imminent retour de leur bourreau. Ils devraient s’attendre à des
changements. Jamais Vincent ne leur permettrait de continuer leur relation. Il
était beaucoup trop jaloux pour cela. Cependant, ils étaient prêts à tout afin
de préserver leur amour. Rien ne viendrait affecter celui-ci parce que
désormais, ils s’appartenaient à jamais ! Détachant d’un commun accord leurs
lèvres, ils continuèrent à s’aimer passionnément, se délectant de leurs mutuels
cris et gémissements de plaisir qui s’élevaient et qui se faisaient de plus en
forts.
- Je t’aime, ne cessait de répéter Ran….
- Je t’aime aussi et je t’aimerai toujours…
A suivre …