Eternellement Tien...





Titre :  Eternellement Tien
Auteur : Elfy
Chapitre : 03
Genre :Yaoi, incestueux, death fic.
Couple :  Toujours le même
Disclamer :  
Le même depuis le chapitre précédent


Chapitre 3 - Vengeance


Pourquoi était-je étonné par la réaction de mon jumeau ? Après tout je ne récoltais que ce que je méritais…. Qu’avais-je espéré après tous ces mois de souffrances ? Qu’il me dise n’en parlons plus tout est oublié ?
J’étais peiné par la réaction de mon frère, cependant pas le moins du monde surpris.
Je n’avais que ce que je méritais. Je passais et terminais la journée dans l’inquiétude et l’angoisse. Mathieu n’avait pas assisté au reste des cours. Je m’étais de nouveau plongé dans mon monde au sein duquel je préparais ma vengeance. Je vis avec un énormément soulagement, la fin des cours arriver.


Kathy ne m’avais pas quitté durant les cours et avait décidé de m’accompagner, ressentant, ma fureur, mais également mon inquiétude.
- Quelles sont tes intentions ? me demanda Kathy tandis que nous quittions le Lycée.
- Je me suis enfin décidé à t’écouter et suivre tes conseilles, répondis-je, en souriant.
- Tu vas enfin lui avouer ce que tu ressens réellement ? explosa t-elle de joie.
- Non, répondis-je.
- Mais pourquoi continue dans cette voie ? N’as-tu pas comprit que vous êtes fait l’un pour l’autre, s’énerva t-elle, assez déçue.
- J’ai déjà avoué à Mathieu les sentiments qu’il m’inspire, il ne m’a malheureusement pas cru, répondis-je.
- Qu’espérais-tu comme réaction ? s’écria mon amie. Mathieu t’aime plus que ça vie, cependant n’oublie pas que pendant des mois, tu lui a infligé une horrible souffrance, une torture insoutenable. Tu as cessé d’être son jumeau, d’être son frère. Il s’est sentit trahi, me reprocha t-elle.
- J’en suis parfaitement conscient, néanmoins à ma décharge, je dois avouer que je pensais agir pour son bien. Je dois trouver un moyen afin de me faire pardonner. Je vais tenter de me montrer un peu plus convainquant, fis-je, un sourire pervers étirant mes lèvres.
- Yann Angélinus ! s’exclama la Kathy. Quelles idées perverses avez-vous en tête ? m’accusa t-elle, en riant.
- Comment peux-tu oser penser un seul instant que je sois animé d’intentions perverses ? m’insurgeais-je. M’accuser ainsi, moi un être si pur, si innocent, continuais-je de manière théâtrale.
Face à mon expression faussement outrée, mon amie ne put s’empêcher de rire. Hilarité qui fut contagieuse. Nous continuâmes notre route tout en plaisantant. Je me sentais léger, comme libérer d’un poids. J’avais prit la décision de reconquérir l’amour, l’amitié de mon jumeau.
Alors que nous marchions côte à côte, nous amusant de choses et d’autres, des voix nous ramenèrent à al réalité.
- Ne serais-ce pas l’un des jumeaux incestueux ? s’écria un géant blond.
Je reconnu en l’individu, Daniel Sharcks. Il s’amusait à jouer le chef d’une bande de crétins qui se prenaient pour des dures. Kathy et moi cessèrent de discuter. Entouré de ses acolytes, il nous barrait le passage.
- C’est exact Chef, c’est lui, lança un brun à la tignasse bizarre.
Celui qui venait de s’exprimer de manière si niaise, se nommait Jake Anderson. Il était le type même du paillasson de service. Flatteur et exauçant tous les désirs de son chef vénéré. L’adolescent était de t’aille moyenne. A ses côtés se tenait un blond, surnommé piercing. De son vrai nom Julien Smith. Il était maigre à faire faire des cauchemars. Son surnom lui venait des nombreux piercing qu’il arborait fièrement. Légèrement en retrait un pouvait apercevoir un binoclard du nom d’August Saint-Paul. Complètement effacé, faisant presque tâche au sein de cette bande de « dégénérés ». Il était le seul à porter un nom typiquement français d’ailleurs.
C’était un petit brun effacé doté d’un « QI » plus qu’au-dessus de la moyenne.
Pourquoi traînait-il avec ces idiots ?
Il avait en plus l’air de ne pas se plaire parmi eux. Mathieu refusait d’approfondir ses questions, sur ses gardes.
Et enfin pour compléter le tableau, la pouff de service Adeline Seigla. Brune, légèrement enrobée mais assez jolie j’étais forcé de le reconnaître. Après s’être fait « jeter» par mon frère, elle s’était acoquinée avec Daniel et était devenue sa petite amie attitrée. Elle passait le plus claire de son temps en compagnie du chef et sa bande.
Un sourire satisfait éclaira mon visage. Mon attitude sembla étonner mes opposants.
- Pourrais-je connaître les raisons de ce sourire suffisant ? s’écria Daniel.
- Je suis simplement heureux de vous avoir retrouvé, répondis-je.
- Tu nous en vois ravie, me répondit-il narquoisement.
- Vous êtes les pourritures qui ses sont acharnés sur mon frère !!
C’était plus une affirmation qu’une question. Je sentais la colère m’envahir et mon désir de vengeance se faire sentir, de manière de plus en plus prononcée. Mon regard s’était brusquement illuminé d’une lueur qui ne disait rien qui vaille.
- En personne ! se vanta Sharcks, apparemment très fière. Nous exécrons les petites tapettes incestueuses comme ton frère et toi.
- C’est cette pouffiasse, qui a ouvert son clapet, colportant des ragots ! affirmais-je, en montrant Adeline du doigt.
Le blond manque de s’étouffer.
- De quoi l’as-tu traité ? s’écria t-il. Comment oses-tu ainsi insulter ma petite amie ? hurla Daniel, furieux.
- Insulté ? Loin de mois cette idée, je ne fais qu’émettre une vérité. Cependant il est dommage que tu te contentes de si peu. Apparemment, les restes de mon frère semblent te satisfaire, l’insultais-je méchamment.
Adeline suffoqua de colère.
- Daniel ! Vas-tu le laissez m’insulter ainsi ? se récria Adeline, en me jetant un regard haineux.
- Ferme là ! ordonna Sharcks, en la bousculant presque. Je n’ai d’ordre à recevoir de personne ! Je sais parfaitement ce que j’ai à faire. Va te faire foutre espèce de petite pédale, m’insulta t-il.
- T’ai-je demandé quelque chose ? Mais je t’en prie après toi, répondis-je.
- Comment oses-tu ? s’étrangla t-il presque. Tu vas me le payer, hurla t-il, en fonçant droit sur moi.
Je ne bougeais pas et attendais qu’il arrive. Il fonçait tel un taureau, aveuglé par sa fureur,
Je patientais jusqu’au dernier moment et m’écartais, Ce crétin termina sa course dans le mur d’en face qu’il défonça littéralement. Furieux, les autres se précipitèrent sur moi, profitant d’un moment d’inattention pour m’attraper. Ils se saisirent de moi et m’immobilisèrent, pendant que leur chef se remettait de sa rencontre avec le mur. Je les lassais faire, dans un désir purement sadique de punition. Sharcks s’avançait vers moi, un sourire satisfait étirant ses lèvres, J’entendais le ricanement des ses acolytes, Les cris et les appels de Kathy. Personne ne viendrait nous porter secours. Je n’en avais d’ailleurs aucun désir. Je devais tout d’abord expier mes fautes, être puni…
Une ombre se dressa devant moi et Daniel me paru immense. Malgré tout je le défiais du regard.
- Tu vas morfler, me dit-il, en me frappant violemment aux côtes.
J’eus le souffle coupé. Il me frappa une seconde fois et cette fois là, je sentis mes côtes se briser, pratiquement exploser sous l’impact du coup. Il avait apparemment mit toute sa haine, sa rage dans ce coup. Puis il continua à frapper, m’atteignant au ventre, au visage. J’acceptais ces coups, sans broncher. La douleur je ne la sentais pas, j’étais devenu insensible.
Qu’il frappe !
Ne le méritais-je pas ? Pour toutes les souffrances que j’avais fait endurer à mon jumeau !!
Ce n’était que pure justice !
Les coups continuèrent à pleuvoir, jusqu’à ce que ma tête retombe mollement sur mon torse, ce qui poussa Daniel à arrêter. Ils finirent par le lâcher, persuader m’avoir mit hors d’état de nuire.
Je m’écroulais.
- Seigneur ! s’écria Paul. Vous l’avez tué ! Je refuse d’être complice d’un meurtre.
- De quoi te mêles-tu binoclard ?! l’apostropha Daniel. Ne vois-tu pas que ce con n’a rien et même s’il était mort ?! Bien fait pour sa pomme ! s’écria t-il. Il n’aurait jamais dû se hasarder à m’insulter.
- Hey ! A toutes fins utiles je tiens à te signaler que c’est moi qui viens d’être outragée ! s’écria Adeline.
- Toi la ferme, lui ordonna t-il. Tu me fiches des maux de tête avec tes grands mots !
- Chef ! Il serait plus prudent de vérifier son état, enchaîna Julien. Nous serions renvoyés, si jamais il lui arrivait malheur.
- Piercing à raison chef, confirma Jake. Et encore le renvoie serait plus souhaitable que de terminer en prison. Ne croyez-vous pas ?
- Vous n’êtes que des trouillards ! Je vous le répète, ce con n’a rien du tout, il ne fait que simulé un évanouissement, c’est tout. dit-il.
Ce nigaud avait raison sur un point. Effectivement, je simulais, toutefois je n’étais nullement évanoui. J’étais simplement entrain de reprendre mes forces, de me concentrer. L’heure était venue de régler la note. Ils allaient tous autant qu’ils étaient payer la facture.
Je sentis Sharcks s’accroupirent devant moi, Il me saisit par les cheveux et me releva la tête,
Je n’étais pas beau à voir - un œil poché, mon nez et ma lèvre en sang et peut être quelques contusions. Ou encore une ou deux côtes cassées, elles me faisaient souffrir.
- Que vous avais-je dit bande de trouillards, il respire encore, les rassuraient-il.
J’ouvris lentement les yeux et les braquais sur Daniel, ceux-ci étaient froids. Complètement vides. Je le sentis frissonner lorsqu’il aperçu mon regard presque porteur de mort.
- T’es-tu bien amusé ? lui demandais-je.
Devant son silence surpris, je continuais, impitoyablement.
- Dans ces, c’est à mon tour, ricanais-je, en me redressant si lentement que l’on se serait cru dans un des épisodes de « Matrix ».
Avant qu’il n’ait pu comprendre ce qui lui arrivait, je le saisissait par le cou et lui balançais mon genou dans les parties sensibles.
- Pourriture ! couina t-il comme une soprano, avant de s’écrouler au sol sonné pour le compte.
Le coup avait été violent. J’y avais mit tout ma rage, ma haine et ma force qui n’était d’ailleurs pas négligeable. Je ne laissais d’ailleurs le temps aux autres le temps de se remettre de leur surprise. Je les attaquais chacun, les frappant avec toutes la haine dont j’étais capable.
Aussi durement qu’ils avaient frappé mon jumeau. Si non plus. Celui à qui j’infligeais une insoutenable souffrance, fut Julien. Avec un sadisme aiguisé, j’entrepris de lui arracher un à un ses piercing dont il était si fier. Je n’étais plus moi-même. Mon comportement, mes gestes étaient ceux d’un animal sauvage, n’écoutant que mon instinct meurtrier. Ceux d’un dément.
- Salaud, me hurla t-il, en portant sa main à son oreille ensanglantée.
Ce fut au tour de sa lèvre d’où je venais d’arracher le piercing, fendant la chair avec délectation.
- Sale pourriture, continua t-il à hurler, en protégeant son arcade sourcilière d’où le seul piercing rescapé apparaissait encore. Arrête mec, me supplia t-il.
Il s’était mis à pleurer comme un gamin, mais je n’avais pas envie d’avoir pitié.
- As-tu eut pitié de mon frère ? demandais-je, le regard fou d’un dégénéré. T’es-tu arrêté ? J’ai tout ressentit, la douleur de mon jumeau, mais également le plaisir que vous avez éprouvé à le tabasser. Tu n’échapperas pas à ma vengeance, aucun de vous, n’y échappera.
- Par pitié ! Je suis navré, ce n’était nullement dans mes intentions de faire souffrir ton frère. Je suis qu’un simple exécutant, obéissant aux ordres de son chef. Les véritable responsable son notre chef et sa petite amie, hurla t-il presque.
- Son tour viendra ! promis-je. Cependant n’attend aucune pitié de moi !
Je saisis le dernier vestige de souffrance de « Piercing » et l’arrachais, faisant couler son sang sur mes doigts. Je jetais l’anneau et portais ceux-ci à mes lèvres, gouttant le sang de ma victime, qui poussa un dernier hurlement avant de perdre connaissance. J’étais conscient d’avoir perdu tout contrôle, cependant je me sentais bien. Kathy me fixait horrifiée, elle tentait de ma ramener à la raison, malheureusement, je ne voyais plus rien, je n’entendais plus. Je ne ressentais que ce violent désir de Vengeance qui s’était emparé de moi et avait complètement annihilé ma volonté et faussé mon jugement…
- Yann ! ! hurla Kathy. Arrête, il me semble que Mathieu est plus que vengé là, me dit-elle.
Mon regard était devenu plus que glacial et ma voix pratiquement méconnaissable.
- Il ne l’a pas encore été assez à mon goût, répondis-je, en me dirigeant vers Paul.
Le binoclard s’était recroquevillé dans coin, tremblant de peur, attendant sa punition.
- Ca suffit, arrête, te dis-je, m’ordonna Kathy encore une fois. Que vas-tu lui faire à celui-ci ? Le tuer ? Penses-tu que cela soulagera Mathieu de la savoir.
Mais je demeurais sourd à ses appels, ainsi qu’à ses paroles. Kathy poussa un soupire résigné.
- Je n’ai plus d’autre choix que de faire appel à la seule personne qui sera en mesure de te raisonner. Je vais chercher Mathieu, s’écria t-elle.
Je ne l’écoutais plus. Je n’étais plus que concentré que sur ma vengeance, elle était devenue la mienne.
- Nous avons eut tord de nous comporter ainsi, s’écria tout à coup Paul, en se redressant. Je reconnais que j’aurais dû tenter de les arrêter, mais j’avais trop peur. Je craignais d’être tabassé, d’être renvoyé de la bande et de n’être plus personne du jour au lendemain. Je réalise que si pour être quelqu’un il faut pour cela, en tabasser une autre ou pire, dans ce cas je préfère demeurer une personne insignifiante et effacée. Je ne dis pas cela pour t’amadouer ou t’attendrir, je le pense vraiment et j’ai honte de mon comportement. Je mérite pleinement ma punition. Alors n’hésite pas et frappe moi.

Je le saisit par le col assez brutalement et plongeait mon regard meurtrier dans le sien, il ferma les yeux, attendant que viennent les coups.
- Si j’ai un conseille à te donner, c’est de te trouver plus fréquentables. Des individus qui t’apprécient pour ce que tu es réellement, lui dis-je, en le lâchant.
- Veux-tu dire ? balbutia t-il.
- Rentre chez toi avant que je ne change d’avis, lui ordonnais-je.
- Merci, me dit-il. Je suis désolé, s’excusa t-il encore, avant de prendre ses jambes à son cou et de quitter la ruelle dans laquelle nous, nous trouvions.
Il ne restait plus qu’Adeline. Tous nos ennuis avaient commencé avec elle, ils allaient également se terminer par elle. Je m’avançais vers celle que je considérais comme mon ennemie, en me voyant approcher, s’enfuie en hurlant. D’un bon, tel un animal sauvage, j’atterris devant elle, avant qu’elle ne quitte la ruelle et la saisit à la gorge. Je la plaquais contre le mur.
- Je suis désolée, couina t-elle à demi étranglée. Je ne voulais pas…
- Inutile ! Je te conseillerais donc de la fermer ! ordonnais-je, en la fixant de mes yeux froids. Cette fois-ci ça ne marchera pas. Les paroles de Paul, elles étaient sincères, les tiennes ne le sont malheureusement pas, lui dis-je, en souriant méchamment. Tu vas payer pour tout ce que tu as fait. Tu as osé toucher à mon frère, jamais tu n’aurais dû, dis-je, en serrant de plus en plus la gorge de celle que je considérais comme une rivale. Tu m’as forcé à lui faire du mal, m’écriais-je, mon regard devenu fou.
J’avais complètement perdu le contrôle. Seul un miracle pouvait désormais sauver Adeline.
- Yann, arrête ! suppliais Adeline les larmes aux yeux.
Je ne l’entendais plus. J’étais devenu fou et j’aurais sans doute tué cette fille si…
- Arrête ! Yann, arrête ! me hurla Mathieu.
La voix de mon jumeau me parvint dans un brouillard et je fus come changé en statue. Le miracle se produisit. La voix de mon jumeau me ramena à la réalité. Je me tournais vers lui et desserrais mes doigts autour de la gorge d’Adeline qui s’écroula à mes pieds en toussant.
Je fixais la jeune fille affalée au sol et je pris conscience du fait que j’aurais pu la tuer. Mon amour pour Mathieu pouvait me pousser à des extrémités que je ne me serais jamais cru capable.
- Calme-toi Yann, tout est terminé, je suis là désormais. Je n’ai rien, je vais bien, me rassura mon jumeau. Je te le jure, plus jamais nous ne serons séparés.
Je me dirigeais vers lui tel un automate, puis me jetais dans ses bras tendus, si accueillant.
J’avais enfin atteint mon port. Je me blottis contre lui, enfin en sécurité. Sa main caressante dans ma chevelure, me faisant tant de bien ! Je me sentis brusquement apaisé.
- Rentrons à la maison me dit-il, en posant un tendre baiser sur ma joue. Je t’aime, me dit-il, en me souriant tendrement.
- Je t’aime aussi, répondis-je avant de fermer les yeux et de perdre connaissance.


A suivre …