Les Surprenants Chemins de l'amour
 





Titre :  Les Surprenants chemins de l’amour
Auteur : Elfy
Chapitre : 6
Genre : PG-13
Couple :  Pas encore défini
Disclamer : inchangé
Résumé :
Fatiguée
Convention :
Ecriture en italique : pensées de Sargo 
 


Un Week-end Particulier (Partie 3)
 



Hey ! Sargo, Sargo tu viens, me crie Marin. Elle est très bonne, me dit-il, en me faisant de grands signes de la main. Je lui réponds, en lui faisant un signe de la main à mon tour et lui dit que je viendrai plus tard. Il a l’air heureux en compagnie de son bien aimé. Ils se chamaillent dans la piscine comme deux enfants. Lorsque Léo a parlé d’une modeste maison, je le croyais sérieux, mais il s’est franchement foutu de nous. Cette demeure est immense La piscine seulement est de la grandeur de notre petit pavillon. Quand il parlait de faire du bateau, je pensais qu’il disait qu’on en louerait un, mais pas que la fameuse maison se trouvait dans une crique avec son port personnel. Le père de ce type est vraiment riche. Je fixe Marin, en souriant car il est heureux, mais je me rappelle également que Fly est là. Je ne l’ai pas vu du reste de la journée et je m’en porte mieux. Je ne sais plus quel comportement adopter face à lui, maintenant que je sais que je ne le hais plus. Bon il est vrai que je ne l’aime pas non plus, pourtant je le laisse m’embrasser, me tripoter. Est-ce ma libido d’adolescent qui fait des siennes ? Sans doute. Je continue à les regarder s’amuser, puis mon regard tombe sur Mathieu et Cath en train de s’embrasser timidement, allongés à deux sur un bain de soleil. Ils sont adorables, je trouve qu’ils vont si bien ensemble et Mathieu est magnifique. Je me rends compte que cet amour n’est pas une illusion. On ne peut oublier son premier amour. Matt est mon premier amour et il le sera toujours. Je l’aime toujours et j’envie un peu Cath. Malgré tout, je suis heureux pour eux. Léo et Marin sont toujours en train de se chamailler et bien entendu, le brun en profite pour tripoter son bien-aimé, ils sont eux aussi adorables, mais tout à coup je me sens un peu triste. Tout cet amour loin de me rendre heureux, me laisse mélancolique. Je quitte la fenêtre de ma chambre et je vais m’allonger sur le lit. Les mains derrière la nuque je fixe le plafond. Puis mes yeux examine un peu la chambre – elle est vraiment immense, ainsi que le lit dans lequel je me trouve. On peut y tenir à quatre dedans. Une salle de bain personnelle, je suppose que chaque chambre en contient une. Un téléviseur, une chaîne hi-fi. Les placards sont encastrés dans le mur ce qui donne à la pièce plus de profondeur, les murs sont peints couleur lavande et je trouve ça vraiment beau, j’adore cette teinte en plus. Les rideaux sont d’ailleurs de la même couleur et une odeur identique à celle de la pièce se dégage. Je me tourne et enserre Mathieu dans mes bras. Maman me l’a amené malgré mes protestations, mais je ne regrette rien, car il est le seul à savoir me réconforter, mon Teddy. J’aurais peut-être dû lui trouver un autre nom. Ca peut porter à confusion.
- Maman a eu raison de t’emmener Mathieu, je dis à mon nounours. Tu es le seul à qui je puisse confier mes pensées secrètes. Hummm, je soupire. Je t’adore, je murmure à mon nounours. Quel gamin je fais !
- Décidemment tu ne peux pas l’oublier, j’entends. Je me redresse et voit Fly dans l’embrassure de la porte. Mais comment a-t-il fait ? Je ne l’ai pas senti. Il a toujours l’art et la manière d’apparaître au moment les plus incongrus. Il est comme un cheveu sur la soupe, mais lui, il s’en fout. Il porte un short jean vraiment serré. Enfin j’ai l’opportunité d’admirer son tatouage – sur son torse un dragon complet, la tête se dessine au milieu du torse, puis sur le sein gauche, une griffe alors que l’autre griffe descend, descend. Oh my god, disparaît dans le short.
- A ce que je vois, le spectacle te plait, me dit-il. Tu veux voir le reste, me demande t-il, en se tournant. Je peux apercevoir le reste du dragon glissant lentement pour disparaître dans le short – enfin plus exactement la queue de ce dernier . C’est magnifique et je ne peux détacher mes yeux de ce splendide tatouage, ou peut-être de ce magnifique corps. En faite, je ne peux détacher mes yeux des deux.
- Veux-tu cesser de te t’exhiber, je lui demande, un peu troublé par mon examen.
- Cala te gêne ? me demande t-il, en s’approchant, félin et en s’asseyant sur le lit près de moi. Je me sens tout drôle, je l’avoue Fly me fait un d’effet bizarre ou peut être m’intimide, je ne sais pas en faite.
- Alors ? me demande t-il.
- Alors quoi ? je lui réponds, en détournant le regard.
- Est-ce que ça te plait ? me demande t-il, en prenant mon visage entre ses doigts et en le tournant vers lui. Merde ! Ce qu’il est beau ! Ses yeux bleus semblent de braises. Je baisse les miens et le rouge me monte aux joues. Alors ? me dit-il, en approchant ses lèvres et en effleurant les miennes. Je ferme les yeux et attends qu’il approfondisse son baiser, je suis en attente. Mais je ne ressens que son souffle, puis plus rien.
- Tu ne penses qu’à cela, me dit-il. Lorsque j’ouvre les yeux, je vois les siens, moqueurs et son sourire narquois. Quel con, mais quel con !
- Crétin, je lui balance, en le repoussant. Puis je me rallonge contre Mathieu et lui donne mon dos. Mais quel débile ce mec ! Il le fait exprès et moi je me laisse faire comme une jeune fille amoureuse. Je marche à tous les coups. Crétin de Fly ! Ca recommence, je le hais, je le hais. J’espère qu’il va s’en aller très vite, car je n’ai pas envie de lui parler ni qu’il me roule de pelle, ni qu’il me tripote.
- Tu es fâché ? me demande Fly, en venant se coller à moi. Et merde ! Je sens que je vais le regretter, je ne sais pas lui résister à ce con. Il a le corps tout chaud et je commence à trouver cela agréable. Et merde ! Ce type est un vrai démon et un gros cochon. Il ne sait vraiment pas se tenir, car le truc qu’il a entre les jambes est en train de s’éveiller et moi je dois être encore plus cochon que lui, puisque je ne le repousse pas.
- Laisse-moi, je lui dis, sans conviction, tout en essayant de me débarrasser de lui. Au fond je n’ai pas envie qu’il s’en aille, j’aime l’avoir contre moi, je sens sa main qui se pose sur mon ventre et l’effleure. Ca chatouille, j’ai envie de rire, mais si je le fais il va croire qu’il peut aller plus loin. Moi je ne veux pas que cela arrive, j’ai promis à maman et lui aussi d’ailleurs. Devant mon manque de réaction je le sens se raidir, il doit être en colère.
- Ok ! J’ai compris, monsieur à ses humeurs, me dit-il, en commençant à s’éloigner de moi. Ce qu’il est con des fois, pourtant… Non, je ne veux pas qu’il s’en aille.
- Reste, je lui dis, en posant ma main sur la sienne qui se trouve encore sur mon ventre. Je la serre fermement, comme pour empêcher toutes possibilités de fuite.
- Il faut savoir ce que tu veux. Tu sais, je ne suis pas une poupée qu’on utilise pour son bon plaisir et qu’on jette après, me dit-il. Il m’énerve ce con avec ses remarques débiles. De quoi parle t-il ? Je n’ai rien fait moi. Pour l’instant, j’ignore ce qui m’arrive, je me sens étrange, des larmes envahissent mes prunelles et je me mets à trembler.
- Hey ! Mais qu’est-ce qui t’arrive ? me demande t-il. J’ignore s’il est inquiet ou agacé, ce mec ne montre jamais ses véritables sentiments et il est toujours en train de blaguer, de s’exprimer par anagramme et ce, dans le but de dissimuler ses véritables pensées. N’étant pas doué pour les devinettes, le plus souvent je suis dans le cirage total.
- Je suis désolé, je balbutie, en éclatant en sanglots. Je suis con, tellement con. Je sens Fly qui se serre contre moi, il enserra ma cuisse de la sienne et j’entrelace mes doigts aux siens sur mon ventre. Ca m’a l’air tout naturel, je me sens bien avec lui, pourquoi ? Je ne l’aime pas et pourtant il est capable de m’apaiser.
- Allez qu’est-ce qui se passe encore ? m’interroge Fly.
- C’est Mathieu, je lui réponds, en continuant à sangloter. Ce que j’ai l’air con. Fly a raison une vraie femelle. J’ai vraiment honte de moi. Mais je ne peux m’en empêcher.
- Allons bon ! Que t’a-t-il encore fait ce crétin ? me demande t-il. Mais pourquoi traite t-il mon Mathieu de crétin ? C’est lui le crétin. J’ignore pourquoi ? Mais il n’aime pas Matt et c’est d’ailleurs réciproque. Ils ne devraient pas se détester, c’est étrange. Ils se comportent comme des mecs jaloux. Mathieu m’aime bien et il a une petite amie qu’il aime. Fly, lui n’en veut qu’à mon corps. Alors pourquoi se détestent t-il autant ? A vrai dire je n’ai pas envie d’approfondir mes recherches car cela me fait penser à celui que j’aime et ça me fait mal.
- Je l’aime, j’avoue à Fly. Je sais qu’il est heureux avec Natacha ils vont si bien ensemble, je continue à sangloter.
- Ben ça, ce n’est pas une nouveauté, me répond t-il. Ce con de Fly ne fait rien pour me remonter le moral. Je me demande bien ce qu’il peut faire là ? Si je dois le noter pour son tact, sa sensibilité, sur une échelle de un à dix, il est à moins zéro. Le plus étrange est qu’il est le seul à qui je puisse confier cela à part mon nounours Mathieu.
- J’ai mal et je ne dois pas, puisqu’ils sont heureux, je lui explique.
- Ecoute, je ne suis pas expert, mais c’est quand même ton premier amour et ça ne s’oublie pas si vite, me fait-il remarquer. Le temps guérit toutes les blessures. Je ne garantis pas que tu vas immédiatement l’oublier, cependant, lorsque tu trouveras quelqu’un que tu aimeras vraiment, qui fera battre ton cœur, tu te rendras compte que ton amour pour ce Mathieu n’était qu’un feu de paille. continue t-il. Il est con ce Fly, mais quand il s’agit de te remonter le moral, il n’y a pas mieux. Je me tourne alors vers lui, en faisant une gymnastique pour me dégager et je me pelotonne tout contre lui. Il ne dit rien et raffermit son étreinte. Je pleure un long moment, ça ne fera que la seconde fois de toutes manières. Il est patient ce Fly, il attend que je me calme.
- As-tu déjà ressentit cela ? Cela t’est-il déjà arrivé d’avoir un premier amour ? je lui demande, une fois mes larmes taries.
- Mouais, toi, se moque t-il.
- Ce que tu peux être con, je suis sérieux, je lui dit, en le frappant de mes petits poings.
- Je le suis également, me répond t-il. Il n’est décidemment pas sérieux ce Fly. Je lève les yeux et je rencontre les siens, aucune lueur moqueuse. Merde il est sérieux, mais comment le croire ce type ? J’ouvre la bouche, afin de le questionner, mais il la couvre de la sienne et y glisse sa langue sans attendre. Je ferme les yeux et l’accepte, caressant la sienne de la mienne. Nous, nous embrassons passionnément. Les lèvres de Fly sont douces et ont un goût de menthe. Je sens sa main qui me caresse à travers mon short. J’ouvre grand les yeux de surprise, ainsi que la bouche déjà bien ouverte, Fly en profite pour me mordiller la langue et la sucer. C’est vraiment agréable. Jamais je n’ai ressentis cela, même dans mes rêves érotiques les plus torrides, mon corps n’a jamais été le théâtre de tant de sensations. Mon short qui est déjà trop serré pour moi, me fait mal maintenant, je n’en peux plus. J’arrache ma bouche à celle de Fly, tant je suis excité et je gémis, halète. Je le sens qui déboutonne mon short, je suis impatient et je bouge les hanches de manière suggestive, afin de lui faire comprendre mon désir et mon impatience. Je pousse un gémissement de plaisir et de satisfaction lorsqu’il s’empare enfin de moi. Oh ! Mon dieu, c’est un expert ou quoi ? Il l’a déjà fait. Je n’en peux plus, je me mordille les lèvres afin de ne pas hurler. Fly me caresse lentement, tantôt doucement, tantôt violemment. C’est trop bon, trop fort. Je remue mes hanches accompagnant Fly.
- Fly, Fly, je murmure doucement, comme des litanies.
- Chut, m’intime t-il. Laisse-toi aller ma puce, me murmure t-il à l’oreille. Je suis à bout, je ne vais plus pouvoir tenir, je le sens. Je sens une violente contraction au niveau de mes reins, de mon ventre, puis c’est l’explosion. J’ai l’impression de perdre conscience. Puis je sens quelque chose, d’humide, de chaud entre nos deux ventres. Je me laisse aller- mon premier orgasme, mais pas en solitaire. Honteux, je n’ose lever les yeux vers lui. Il glisse un doigt sous mon menton et lève mon visage au niveau du sien. Je plonge mon regard violet dans le sien. Il me sourit tendrement et là, il ne fait pas semblant.
- Je… je balbutie. Je n’ai malheureusement pas le temps de terminer ma phrase, j’entends des cris, plus exactement la voix de Mathieu. Effrayée, inquiète.
- Matt, je m’écrie, en repoussant Fly, sortant du lit à moitié déshabillé, ce que j’ai entre les jambe à l’air, au repos, mais à l’air. Je me précipite vers la fenêtre. Là, un horrible et inquiétant spectacle s’offre à moi. Cath dans les bras de Mathieu, haletante, plutôt, elle s’appuie sur lui. Je vois bien qu’elle a du mal à respirer. Mathieu la soutien, mais il est inquiet. Cath, lui dit-il. Mais qu’as-tu ? Malheureusement m’a sœur ne peut lui répondre, elle est en train d’étouffer. J’aperçois Léo et Marin qui se précipitent. Cath, je m’écrie. Je me rue vers l’armoire, me débarrasse du short et enfile le premier truc qui me tombe sous la main- pas le temps de me nettoyer autre chose que le ventre à l’aide du fameux short, puis je me précipite vers la porte et dévale le couloir, descends les marches quatre à quatre et manque de me ramasser la poire dans les escaliers. Finalement je termine ma course sur le derrière. J’ai rien à faire d’avoir mal, je me relève, en massant quand même mes jolies petites fesses et me précipite dehors.
- Natacha, je hurle, en arrivant près de Mathieu, toujours assis sur le bain de soleil, soutenant Cath. Que s’est-il passé ? je demande en m’accroupissant près d’eux.
- Je l’ignore, me répond Mathieu, nous étions bien dans les bras l’un de l’autre, puis tout à coup elle a commencé à haleter, puis elle s’est accrochée à moi, ayant du mal à respirer, m’explique mon grand frère. J’observe ma Natacha qui me fixe, suppliante, les larmes aux yeux. Elle s’accroche désespérément à son bien aimé.
- Sargo, sanglote Mathieu. Elle souffre et je ne peux rien faire. Moi aussi je suis impuissant. Cath me tend la main et je la saisit, elle la serre à faire exploser mes pauvres petites phalanges, mais je m’en fouts. Si ça peut la soulager qu’elle me les pulvérise, je ne supporte pas la voir ainsi. Cela me fait mal : les deux êtres que j’aime le plus sont en train de souffrir sous mes yeux sans que je puisse tenter quoi que se soit afin de les soulager. Natacha finit par me lâcher, mais elle a de plus en plus de mal à respirer, nous sommes tous là, furieux devant notre impuissance à la soulager.
- Pas de panique les enfants, j’entends Fly nous dire. J’ai appelé des secours, ils ne devraient pas tarder. Je lève les yeux vers lui et lui jette un regard reconnaissant. Mathieu se met à sangloter près de moi, j’ai moi aussi envie de pleurer. Natacha souffre le martyr et nous sommes impuissants.
- Mais qu’a-t-elle ? me demande Marin, lui aussi inquiet. Je suis dans l’impossibilité de lui donner une réponse cohérente. Jamais ma sœur n’a eu de telles crises en notre présence. Est-ce de l’asthme. Elle ne m’en a pourtant jamais parlé. Une fois de plus je plonge mon regard dans celui de ma sœur adorée et ce que j’y vois me fait peur. Elle a le regard de quelqu’un qui va mourir, de quelqu’un qui sait qu’il va mourir et ce, depuis bien longtemps. A son regard je me rends compte qu’elle sait que j’ai comprit. Est-ce là, le secret qu’elle garde pour elle depuis si longtemps ? Est-ce la raison de son comportement étrange ? Natacha me saisit de nouveau la main et pose un regard suppliant sur moi – je sais, j’ai compris, son secret est en sécurité avec moi.




 


A suivre …