Les Surprenants Chemins de l'amour
 





Titre :  Les Surprenants chemins de l’amour
Auteur : Elfy
Chapitre : 7
Genre : PG-13
Couple :  Pas encore défini
Disclamer : inchangé
Résumé :
Fatiguée
Convention :
Ecriture en italique : pensées de Sargo


Natacha


C’est un cauchemar, ça ne peut être que cela, un cauchemar. Comment ce merveilleux week-end a-t-il pu virer ainsi au film d’horreur. Tout avait l’air de se dérouler à merveille, Léo et Marin, s’en donnaient à cœur joie, Natacha et Mathieu s’étaient détendus et même moi, j’ai semblé trouver mon compte en compagnie de Fly. Bon j’avoue que sur ce coup là, que j’y suis allé un peu fort. Je me suis même laissé sérieusement aller. Ce Week-end s’annonçait fantastique, j’en suis certain. Mais qu’est-ce qui a foiré ?
Je fixe Natacha allongé sur le brancard dans cette ambulance, un masque à oxygène lui couvre la moitié du visage. Les infirmiers s’affèrent autour d’elle. Je fixe la machine, cet incessant bip me rend malade, je sens que ma tête va exploser. Natacha, si belle, si vive, si éblouissante, la voilà allongée, sans force, pratiquement à l’agonie. Les yeux de ma sœur sont plongés dans les miens, elle lève la main et ôte le masque.
- Mademoiselle, veuillez gardez ce masque, lui dit l’infirmier.
- Natacha, je lui dis, en essayant de le lui remettre. Mais elle retient ma main et me fixe, suppliante. Je regarde l’infirmier, à mon tour je me fais suppliant.
- C’est bon mais pas longtemps, capitule t-il.
- Merci, lui dis-je reconnaissant.
- Sargo, balbutie Natacha. Sa voix n’est qu’un souffle, c’est à peine si je l’entends.
- Je suis là ma puce, je lui réponds.
- Mathieu, me demande t-elle inquiète.
- J’ai pensé que tu préférerais qu’il ne te voie pas ainsi, alors je lui ai demandé de rester avec Fly et les autres, je la rassure.
- Merci, me dit-elle. Natacha a l’air reconnaissante. Je sens que l’heure des grandes confidences est enfin arrivée – son secret sera bientôt mien.
- Depuis quand ? j’interroge ma sœur.
- J’avais treize ans lorsque j’ai eut ma première crise, me répond t-elle. Treize ans ? Le mystère de ses absences répétées et son air fatigué à chacun de ses retours s’éclaircit. Tant d’années à vivre avec une telle chose. Mais qu’elle chose ? J’ai peur des révélations qu’elle va me faire.
- Ne me regarde pas ainsi, me dit-elle, en voyant mon regard triste. Je ne vais pas mourir, me sourit-elle. Des larmes coulent le long de mes joues. Elle ne va pas mourir, elle en a de bonne. Natacha, ma Natacha, si courageuse.
- C’est ce qui risque de vous arriver, si vous ne remettez pas ce masque, l’avertit l’infirmier, nous ramenant tous deux à la réalité. Alors soyez raisonnable. Vous aurez tout votre temps, une fois à l’hôpital et bien traitée, de terminer cette conversation, sourit l’infirmier. Il en profite pour me faire un clin d’œil, sans doute suppose-t-il que nous sommes de jeunes amoureux. Si la situation n’était pas si dramatique, je trouverais cela drôle. Je serre la main de Natacha l’encourageant à remettre son masque. Elle accepte.

Me voilà assis sur un banc dans une salle d’attente. Je hais les hôpitaux. J’ai vu disparaître Natacha, emmené par toute une horde d’infirmiers, s’affairant autour d’elle. Cela fait plus de deux heures qu’ils ont disparu par cette porte et depuis –pas de nouvelle. Je hais les hôpitaux, la dernière fois que j’y suis venu, en faite je ne m’en souviens plus ou je ne veux plus m’en souvenir. Je me lève et je me mets à marcher de long en large, dans cette salle d’attente que je trouve étouffante. Elle est pratiquement vide, à part un jeune homme, assis en face entrain de se ronger les ongles. Il est brun, assez élancé et ce qui est plus drôle, il est en pyjama et pantoufles. Il lève tout à coup ses yeux vert vers moi, ils sont vert intense et emplis de larmes. Je détourne les yeux et regarde encore une fois vers la salle à l’intérieure de laquelle Natacha a disparu, un silence de mort y règne et il n’y a aucun signe d’activité, c’est beaucoup trop calme à mon goût.
- Est-ce votre petite amie ? j’entends. Je tourne la tête en direction du brun qui je sais vient de m’adresser la parole.
- Pardon, je fais.
- Est-ce votre petite amie ? me demande de nouveau le jeune homme.
- Oh ! Non ! C’est ma grande sœur, je réponds. Je tourne la tête encore une fois vers la porte de cette fichue salle. Le battant n’a plus bougé depuis que Natacha y a pénétré. Et vous ? je lui demande. Je sens qu’il a envie de parler. J’ignore pourquoi mais je le sens. Sans doute parce que moi aussi, je souhaite parler afin ne plus penser que j’aimerais me trouver ailleurs. Que tout ceci ne soit pas réel. Ce sont dans ces moments là, que je réalise que Mathieu me manque, Marin, Léo et même ce crétin de Fly.
- Cela fait plus de quatre heures que je suis ici, me confie t-il. Ma petite amie est en salle de travaille, continue t-il. Je ne supportais pas d’attendre dans la salle de la maternité alors je suis sortit marcher un peu.
- Ha, un heureux évènement, je m’émerveille. Vous devez être vraiment aux anges, je souris. Il acquiesce en silence. Alors pourquoi ces larmes ? je l’interroge.
- Je suis un peu effrayé, avoue t-il. Je suis heureux mais j’ai peur, cela fait plus de quatre heures.
- Parfois les enfants prennent du temps à venir, je lui explique. Ma mère m’a raconté que j’ai mis dix heures à bien vouloir montrer le bout de mon nez, je plaisante. Bon j’essais de montrer gai, de faire bonne figure, afin de rassurer ce type. Mais moi-même je n’en mène pas large. Quel âge doit-il avoir ? Dans la vingtaine. C’est votre premier ? je l’interroge encore.
- Oui, me répond t-il. En fait, nous ne nous y attendions pas. Nous venons tout juste d’entrer dans la vie active Aline et moi. Nous n’avons pas de gros budget et notre petit nid est bien petit, me sourit-il. Au début j’avoue, j’ai eut peur- un jeune couple à peine entrer dans la vie, l’arrivée d’un bébé et tout ce que cela entraîne, je craignais de ne pouvoir assumer. De son côté Aline a paniqué quant elle a sentit grandir cette vie dans son ventre, mais au fur et à mesure nous, nous sommes habitués et toutes nos craintes se sont envolées.
J’écoute ce jeune homme me parler de sa vie, de son enfant à naître alors que je ne le connais même et que j’aimerais me trouver autre part. Mes pensées vont vers Natacha entrain d’agoniser dans cette salle, seule. J’aimerais tant aller la rejoindre, lui tenir la main et lui dire que tout va s’arranger. J’ai cependant l’impression que dans ce cas précis, que c’est elle qui risque de me tenir la main, afin de me rassurer. Il faut avoir confiance, me sourit-il. J’ai confiance je…
- Monsieur Mouteau ! Enfin je vous trouve, s’écrie une infirmière qui vient d’arriver. Mais où étiez-vous passez ?
- Une envie de prendre un peu d’air, s’excusa le jeune homme.
- Il est temps d’aller voir votre fille, elle est adorable, lui dit l’infirmière.
Mince ce type s’appelle Mouteau. J’espère que c’est français et pas Japonais comme dans Yu Gi-Oh ! S’il n’avait pas répondu j’aurais cru à une blague.
- Une fille ? s’émerveille t-il. Le pauvre c’est levé comme un ressort et se prend le pied dans son pyjama semble t-il trop long et manque de s’étaler. Il se rattrape de justesse, en rougissant. J’ai envie de rire, mais j’ai trop peur pour m’exécuter. Quand à l’infirmière, elle sourit attendrit. Puis-je la voire ainsi que ma bien aimée ? demande t-il.
- Mais je suis venu vous chercher pour ça justement, répond l’infirmière. Suiviez-moi. Il suit l’infirmière, puis s’arrête près de moi.
- Merci, me dit-il. Ne vous inquiétez pas, elle s’en sortira votre sœur, me rassure t-il. Ayez confiance. Au fait, je m’appelle Yûgi, me dit-il encore, en me tendant la main. Je manque d’éclater franchement de rire, puis je prends la main tendue et je la serre.
- Enchanté, Yûgi, moi c’est Sargo. Je vois poindre un sourire sur ses lèvres, puis nous éclatons tous deux de rire. Nos mères ont été toutes deux victimes de la guerre mangas. Nous rions un long moment lui, pour évacuer la tension qui l’a habité durant ces quatre heures et moi, afin oublier, la peur qui m’envahit, celle de perdre ma petite sœur.
- Bien, me dit Yûgi. Il faut que j’y aille. Il me sourit comme un enfant et le je lui rend son sourire.
- Comment allez-vous l’appeler ? j’interroge Yûgi.
- Nous n’avons pas encore décidé de son prénom, me répondit-il. Pourquoi pas Sargo, me dit-il. Vous m’avez remonté le moral et aidé à supporter mon angoisse, me dit-il reconnaissant.
- Oh ! Non ! je m’écrie. Il y a assez de Sargo dans le paysage, je plaisante. Si vous désirez un nom, je vous propre « Hope ». J’ai toujours trouvé ce prénom adorable et romantique.
- Hope, ça signifie « espoir », me dit-il. C’est magnifique, s’extasie t-il. Nous appellerons notre fille Hope, merci Sargo, me dit-il.
- Votre petite amie doit s’impatienter, fait remarquer l’infirmière. Hope c’est très joli comme prénom, nous dit-elle, en souriant.
- J’espère que nous, nous reverrons, me dit-il avant de diriger en compagnie de l’infirmière, vers la maternité. J’espère aussi qu’on se reverra. Qui sait nous… Je suis brusquement interrompu par un brouhaha. Je vois des infirmiers, des infirmières se précipiter vers la porte où as disparu Natacha depuis plus deux heures. Je me précipite à leur suite. J’entends une infirmière m’ordonner de quitter la pièce. Elle peut toujours aller se faire voir, il n’est pas question que j’abandonne ma sœur adorée. Lorsque j’arrive dans la chambre, j’aperçois Natacha, allongé sur le lit, livide les yeux fermés. Elle est morte ? Non, non ! C’est impossible, elle ne peut pas. Je vois le médecin lui faire un massage cardiaque, tandis que deux infirmiers préparent le défibrillateur. Non, non ! C’est un cauchemar, juste un cauchemar, je vais finir par me réveiller. Je vois le médecin saisir les électrochocs et crier « on dégage ». Il les pose sur la poitrine de ma sœur et je vois son corps tressauter. Je fixe la ligne de l’appareil, elle est toujours en position plate et ce bruit de « bip » continu qui ne cesse pas. Toujours rien, crie une autre infirmière. De nouveau les électrochocs sont préparés et j’entends le médecin hurler : on dégage. Une fois de plus le corps de ma sœur tressaute, mais à part ça aucune réaction. Natacha, Natacha, va me quitter. Non, non, je refuse cette éventualité. Hope est venue au monde et Natacha, s’en va. Pas question, jamais je ne l’autoriserais à me quitter, à quitter Mathieu. Il lui reste tant de choses à vivre encore. Je souhaite que nous ayons notre bac ensemble, qu’elle épouse Mathieu, qu’ils aient des enfants et que ceux-ci m’appellent oncle Sargo. Bon je m’avance peut être, pour le mariage et les enfants, mais pas pour le bac. J’ignore ce qui me prend, sans me soucier des protestations du médecin qui hurle que l’on me sorte de là, je me précipite vers Natacha. Je lui saisit la main et la serre avec ferveur et me mets à la supplier. Natacha, je t’en prie, ne m’abandonne pas. Comment vais-je pouvoir vivre sans toi ?
- Faites sortir ce gamin, hurle le médecin. Comment est-il entré ? demande t-il à son entourage, beaucoup trop affairé pour lui répondre. Moi je me fous de ce qu’il dit. Seule Natacha m’intéresse. Tu n’as pas le droit de t’en aller ainsi, je m’énerve, les larmes coulant le long de ses joues. As-tu pensé à Mathieu ? Il t’aime comme un fou, il ne survivra pas à ta mort, alors je t’interdis de crever, je lui hurle. Je suis brusquement saisit par un individu et traîner hors de la chambre.
- Laissez-nous faire notre travail, me dit une infirmière. Je comprends parfaitement ce que vous ressentez, j’ai assisté impuissante à l’agonie de mon jeune frère atteint d’une maladie incurable. Je n’ai pu que l’assister dans ses derniers moments et tenter de rendre sa fin plus douce.
- Natacha n’est pas à l’agonie, je m’écrie. Elle va vivre je le sais.
- Je vous crois, mais si vous ne nous laissez pas faire notre travail, elle risque d’y passer. Alors calmez-vous. Une fois que tout sera terminé je viendrais vous chercher, me dit-elle, en me souriant.
Je m’affaisse sur le banc et prend mon visage dans mes mains. J’éclate en sanglot. J’ai peur, peur que Natacha meurt, de rester tout seul. Comment pourrons-nous vivre sans elle ? Et Mathieu ? Il n’est pas préparé à ça. Nul n’est jamais préparé à la mort, mais moi je refuse celle de Natacha. Je continue à pleurer, j’ignore combien de temps, j’en ai mal aux yeux à force. Je vais être bouffi, je le sens. Je me suis allongé sur le banc et me suis endormi. Ce que ça peut être inconfortable ces trucs ? Pourtant je ne suis pas courbatu. J’ai fait comment moi ? Natacha ! Je me redresse brusquement et je sens quelque chose de chaud tout contre moi.
- Fly ? je m’écrie. Je suis allongé contre Fly. Mais comment est-il arrivé jusqu’ici ? Et depuis combien de temps est-il là ?
- Alors te sens-tu mieux ? me demande t-il.
- Mais que fais-tu là ? je l’interroge. Où est Mathieu ? Et Marin et Léo ? Natacha ! je hurle.
- Du calme mon beau, me dit-il. Mathieu a pratiquement fait une crise de nerf, Léo et Marin sont restés avec lui. Lorsqu’il sera calmé ils nous rendrons visite. Tu te sens en forme pour rendre visite à Natacha ? me demande t-il.
- Natacha ! je hurle presque, en faisant un bon. Elle est vivante, elle…
- Ben entendu qu’elle est vivante, branchée mais vivante. L’infirmière est venue t’avertir, mais tu dormais si bien qu’elle n’a pas osé t’éveiller. Que t’imaginais-tu ? C’est une battante cette Natacha, plaisanta t-il. Mais je sais qu’il est sérieux. Je lève mes yeux violets, certainement bouffis vers lui. Il a le visage fatigué, il s’est fait du souci pour Natacha je le sais. Mais elle risque de regretter de ne pas avoir trépassé, si elle voit ta tronche. Tu ferais mieux d’aller te laver le visage. Quel con ! Toujours à m’enguirlander, je le connais maintenant, ça ne prend plus. C’est sa manière à lui de me dire qu’il s’est inquiéter pour moi, que je lui plait et qu’il me soutient. Je préfère lorsque tu n’as pas les yeux rouges et bouffis, continue t-il.
- Je préfère quand tu me roules une pelle, je lui dit, en lui voulant un baiser et en me levant pour me diriger vers les toilettes. Je me tourne et fait un clin d’œil à Fly qui est assis abasourdi. Pour une fois je suis parvenu à lui clouer le bec. Dans les toilettes, je m’asperge le visage d’eau froide. Lorsque je relève la tête, je hurle de peur, l’image que me renvoie le miroir m’a réellement effrayé. Fly à raison, je suis horrible à voir, heureusement que je ne suis pas allé rendre visite à cette pauvre Natacha ainsi. Je m’asperge une fois de plus le visage d’eau froide, puis j’arrange ma chevelure en bataille. Je défroisse un peu mon t-shirt et tire un peu sur mon jean. Je jette encore un œil au miroir, bon je ne me suis pas transformé en Apollon, mais le résultat est moins moche que tout à l’heure. J’avale un peu d’eau et la secoue dans ma bouche. J’espère qu’il y a des trucs à la menthe dans le distributeur ? Je quitte enfin les toilettes et me dirige vers Fly qui se redresse.
- T’es un peu plus présentable, me dit-il.
- Je sais, je sais. Au fait, tu n’aurais pas de la monnaie ? je lui demande. Je le voie qui fouille dans ses poches, puis il me tend la main à l’intérieur de laquelle reposent quelques pièces. J’en prends une de 2€, puis je me dirige vers le distributeur et j’y glisse la pièce et appuie sur le bouton menthe. Au bout de quelques secondes un gros sachet de bonbon à la menthe apparaît, c’est magique. Je m’en saisit, l’ouvre en prend un que je porte à mes lèvres avec délice. J’aime les bonbons à la menthe, cette fraîcheur.
- Tu me fait goutter ? me demande Fly, en me prenant par la taille. Ce type est un malade, il ne pense qu’à ça. Décidemment il me plait de plus en plus. Je me dresse sur la pointe des pieds et lui offre un baiser à la menthe. Il n’en a pas besoin puisque ses lèvres en ont déjà le goût. Nous, nous embrassons dans cette salle d’attente. Je me serra passionnément contre lui et lui offre mon passionné baiser, ma langue et toute ma reconnaissance. J’arrache ma bouche à la sienne.
- Waou ! C’est pourquoi ça ? me demande Fly, en souriant.
- Merci, je lui réponds. Pour tout ce que tu fais et as déjà fait pour moi, j’enchaîne. Comme d’habitude il va me sortir un truc bizarre, histoire de me cacher ce qu’il ressent.
- Ne sais-tu pas que je n’agis que par intérêt ? me répond t-il. Qu’est-ce que je disais.
- Je sais, je lui réponds, en souriant. Rappelle-moi de te remercier généreusement, lorsque Natacha aura quitté cet hôpital.
- Je te le rappellerais, le moment venu, me dit-il. Je m’écarte de lui et me tourne vers cette porte que je déteste et me dirige vers elle. Je pousse le battant et me retrouve dans le service des soins intensifs où ma chère sœur a été transportée. Je suis devant la porte de sa chambre. Je suis effrayé. Que vais-je dire à Natacha ? Je sens que l’instant des confidences est enfin arrivé, son secret sera désormais et définitivement mien. Je pose ma main sur la poignée et ouvre la porte. Les dés son jetés, je le sens, ma vie va prendre un nouveau tournant.
 


A suivre …