L’aube du vampire
 



Titre :  L’aube du vampire
Auteur : elfedemoniaque
Chapitre : 11
Genre :  Yaoi
Couple :  Toujours Nevada et Chel.
Disclamer :  
Pas changé. Tous à moi.


Chapter 11 Révélations (Partie 3)
 




Le regard de Nevada posé sur le Doyen s’était assombri. Tout était parti de lui, tout venait de lui. Son seul problème était l’ancien, cependant il refusait que sa jalousie maladive mette son bonheur et sa vie future en péril. Mais faire ce que lui demandait son aimé ! S’excuser… s’abaisser devant lui… Jamais !!!….
- Comment oses-tu me demander de m’excuser auprès de ce…ce…
- Nevada !!! l’apostropha le roux.
La voix de Chel était froide et son ton cassant ne permettait aucune réplique. Le vampire blond leva les yeux vers son bien aimé. Ceux-ci étaient illuminés d’une lueur de colère.
- Vas-tu cesser tes enfantillages ! s’écria le roux. Je ne pourrai souffrir une fois encore tes débordements et tes crises de jalousies. Me suis-je bien fait comprendre ?? Tu t’es très mal conduit… Tu as tenté de tuer l’ancien ! Te rends-tu compte des répercutions que cela aurait pu avoir si tu étais parvenu à tes fins ? Alex ne souhaite que ton bien, lui dit-il.
- Mon bien ? Mon œil ! Je…
- Ca suffit ! Sale gamin ! l’apostropha le roux.
Nevada baissa les yeux, furieux et également honteux. De son côté Alex avait du mal à garder son sérieux, ils étaient réellement trop drôles.
- J’attends ! s’impatienta son amant.
Le blond serra les poings de rage. Comment Chel son bien aimé, celui pour qui il était prêt à donner sa vie osait-il !? Comment se permettait-il de l’humilier ainsi ? Devant ce Doyen ! Le vampire suprême était conscient d’être acculé, n’ayant pas d’autre choix que d’obéir à son amant.

Levant lentement des yeux emplis de haine vers l’ancien, il plongea son regard dans les yeux bleus de celui qu’il considérait comme un ennemi.
- Je suis navré d’avoir voulu vous éradiquer, s’excusa t-il. Et je suis prêt si vous le souhaitez à écouter ce que vous avez à me dire, grogna t-il entre ses dents.
Alexandre faillit éclater de rire : Nevada avait une manière assez amusante de s’excuser. Il se retient, réalisant que cela risquait d’aggraver la situation.
- J’accepte tes excuses mon prince, répondit-il en souriant.
- Voilà qui est mieux, sourit Chel, en caressant tendrement la joue de son amant.
Nevada posa sa main sur celle-ci.
- Tu es content de moi ? demanda t-il.
- Très, répondit le roux. Mais je le serai encore plus, si nous, nous asseyions et écoutions ce qu’à dire Alex.
- Puisqu’il le faut ! soupira le blond.
Chel poussa un soupire exaspéré mais ne dit rien. C’était finalement peine perdue. Il souleva son amant dans ses bras. Ce dernier ravi, glissa ses bras autour de son cou et se serra contre lui. Son précieux fardeau dans les bras le vampire roux se matérialisa sur le fauteuil face au sofa où était installé le Doyen. Nevada s’était passionnément serré contre son amant et avait tourné la tête vers l’ancien, le défiant du regard. Alexandre eut un sourire charmeur, ce qui agaça le blond. Il se serra davantage contre son bien aimé. Après avoir longuement fixé les deux vampires tendrement enlacés, le brun prit une grande inspiration.
- Par où commencer ??
- Si vous commenciez par le début, répondit Nevada.
- Cela paraît logique, rétorqua l’ancien, en souriant. Nevada, appela le Doyen. Viens près de moi…
- Vous voulez rire ! s’insurgea t-il. Plutôt cre…. commença t-il.
- Oh ! Non ! soupira le vampire roux.
Le vampire blond avait levé un regard empli de haine vers l’ancien. Ce qu’il vit dans le regard du Doyen le troubla. Il fut saisit d’un étrange sentiment. L’impression que son corps ne lui appartenait plus l’envahit et il se sentit soulevé. A son grand étonnement, il quitta les bras de son bien aimé. Sa volonté semblait annihilée et une autre semblait lui avoir été imposé, surpris il jetait des regards affolé à son amant.
- Chel, appela t-il étonné
- Ai confiance, lui conseilla son bien aimé.
Le plus jeune se retrouva assis près du Doyen. Nevada était comme hypnotisé, ne parvenant pas à faire le moindre geste, incapable de se soustraire à cette emprise. Pourtant il semblait calme, apaisé et ne paraissait pas effrayé. Alexandre posa sa main sur celle du blond. Ce geste le ramena à la réalité. Il jeta un regard étonné à son vis-à-vis, puis un regard mauvais, toutefois il n’ôta pas celle-ci.
- Nevada, mon tendre Nevada. Pardonne-moi, souffla le Doyen.
Ce dernier jeta un regard incompréhensible à l’Ancien. Pourquoi fallait-il que ce Doyen ait recours à ce genres d’entrées en matières. Ne pouvait-il pas s’exprimer comme tout le monde !
Il détestait cela. Il savait qu’il allait avoir un surprise qui n’allait peut être pas apprécier.
- Que devais-je vous pardonner ? Qu’avez-vous fait ? J’avoue avoir du mal à comprendre.
- Je suis responsable de tous tes malheurs…
- Que voulez-vous dire ? Pourriez cessez de parler par anagramme ???? s’impatienta le blond.
- J’aurai tant souhaité te protéger, prendre soin de toi. J’aurai dû le faire… J’aurai dû me dresser contre eux, passer outre les ordres des anciens.
Nevada fixait Alexandre surpris, ne comprenant pas ce à quoi il faisait allusion. Les paroles de l’ancien étaient un vrai casse-tête chinois pour lui ! Elles étaient mystérieuses et cela en devenait agaçant.

- Que voulez-vous dire ? Allez vous cessez de parler par énigme ? Cela devient déplaisant, s’impatienta le jeune vampire.
- J’ai faillit à mon devoir, en t’abandonnant aux caprices du destin. Malgré la conscience de mon erreur, je n’ai pas cherché à intervenir afin d’en interrompre le cours.
- Je déteste lorsque vous faites cela ! s’écria t-il. Je sens que je vais encore souffrir ! Les révélations que vous vous apprêtez à me faire risquent de chambouler ma vie de manière définitive ? Je le sens.
- Ton instinct est infaillible mon prince, fit remarquer le Doyen
- Dans ce cas expliquez-moi tout avant que je ne perdre une fois de plus le contrôle et que je n’ai une réaction qui risque de mettre Chel en colère, répondit son vis-à-vis.
- Tu es d’une délicatesse et d’une sensibilité incroyable, se moqua le Doyen.
Nevada lui jeta un regard noir.
- Nous vivions en des temps incertains et troublés. J’étais jeune et mon comportement était identique à celui de mon jumeau.
- Et il veut me faire avaler qu’il aurait changé !? Il me prend vraiment pour un idiot !
Il sentit le regard réprobateur de son amant posé sur lui. Nevada cessa ses conversations intimistes.
- Nous, nous complétions parfaitement bien. Nous évoluons parmi les mortels que nous considérions comme de la nourriture. La terre était pour nous un immense garde manger. Je menais une vie d’insouciant, d’irréfléchi. J’étais inconscient des immenses pouvoirs qui m’avaient été conférés. Mes actions, ma conduite n’étaient dirigées que par mes instincts primitifs. Lorsque mon désir se faisait sentir, qu’il soit physique ou matériel, je m’emparais de l’objet de ma convoitise, sans me soucier du mal que cela entraînerai. J’étais comme mon jumeau. Ma puissance faisait force de loi.

Nevada fixait toujours le Doyen sans réellement comprendre à quoi il faisait allusion. Pourquoi lui confiait-il tout ceci ? N’était-il pas ici afin d’y subir un entraînement particulier ? Alors qu’étaient-ce ces confidences et ces larmoiements ? Il n’y avait pas trente six solutions. Soit l’ancien était fou, ce qu’il croyait fermement ; soit durant sa jeunesse il avait commis un acte impardonnable qui avait dû détruire la vie de quelqu’un en particulier. Il tentait de se racheter en aidant les vampires suprêmes maintenant. Si c’était le cas ! Pourquoi se confier maintenant ?
- Je suis conscient que mes paroles peuvent te paraître étranges. Que je peux passer à tes yeux pour un malade, mais sache que je ne suis pas fou ! répondit ce dernier. Le moment est simplement venu. Je crains seulement que tu ne me haïsses davantage lorsque j’aurai achevé mes révélations. Je n’ai plus droit de les retarder désormais, le temps presse.
- Je doute qu’il soit possible de vous haïr d’avantage, fit remarquer le blond.
- Oh ! Non ! soupira Chel, en se prenant le visage dans les mains.
- Voulez-vous cessez immédiatement vos intrusions dans mon esprit ? Je vous prierai également d’arrêter de parler par anagrammes, s’écria tout à coup le blond. Je vous serai gré d’être un peu clair dans vos confessions !

Chel ne pu s’empêchant de pouffer, en entendant son amant, tandis qu’un sourire étirait les lèvres d’Alex.
- Si tu m’interromps à tout bout de champs, nous risquons de ne plus avoir beaucoup de temps avant son arrivée, fit remarquer l’ancien.
- Si vous, vous cessiez vos énigmes et vous, vous exprimiez clairement, peut-être cesserais-je de poser des questions et ainsi nous pourrions avancer, rétorqua Nevada.
- Et si tu arrêtais de rétorquer à chacune de mes paroles, fit remarquer l’ancien.
- Oh ! Vous… Je….
- Nevada, l’avertit son amant télépathiquement.
- Désolé !
Alexandre ne pu s’empêcher de sourire.
- Tu es exactement comment elle : rebelle et téméraire, imprévisible.
Nevada allait ouvrit la bouche mais le Doyen lui intima le silence.

Au grand étonnement de Chel il obéit.
- Bien que tu ne considères pas comme étant complètement des nôtres, tu dois admettre que nous sommes des êtres à part comme tu as bien dû t’en rendre compte. Notre existence est parsemée d’histoires toutes aussi farfelues les unes que les autres. Elles sortent parfois de l’imagination humaine. Néanmoins, certaines sont véridiques. Nous sommes les premières créatures de l’aube, nous étions là à la naissance de l’humanité et nous serons encore là lors de son Extinction. La race humaine est vouée à disparaître.
- Et voilà qu’il se substitue à Dieu ! Il veut me faire peur ou quoi ????
- Si tu continues tes remarques télépathiques, je risque de me vexer et de ne pas continuer.
- Et vous ! Si vous cessiez de lire dans mon esprit vous… très bien je vous écoute, dit-il renfrogné.
- Nous sommes tous des créatures exceptionnelles, tu en es parfaitement conscient. Mais il existe d’autres créatures plus anciennes que moi, bien plus. Nous menons une existence où s’entremêlent combat, sang et mort. C’était là, le destin d’un vampire et cette vie est encore la nôtre, celle des vampires humains. Mes immenses pouvoirs, mes sens surdéveloppés m’octroyaient une assurance incroyable. J’étais un roi parmi les miens, admiré, adulé. Toute cette popularité, cette assurance n’étaient qu’une façade car en réalité j’étais seul, horriblement seul. Mon unique compagne était la solitude. Ma beauté, mon physique était des atouts maîtres lorsque je me mettais en chasse. Je n’avais nul besoin de faire usage de mes pouvoirs, afin d’obtenir d’eux ce que je souhaitais. Toutes mes proies venaient à moi et s’offraient d’elles-mêmes. Tout semblait me réussir, je possédais tout : la beauté, le pouvoir. Pourtant toutes ces qualités ne parvenaient pas à faire disparaître cet horrible sentiment de solitude. Je noyais ma mélancolie dans le plaisir et la luxure. Je me complaisais au sein de ceux-ci. Ce monde parmi lequel j’évoluais me tendait les bras et je l’étreignais passionnément. Je mordais à pleines dents de la vie et me délectais du sang de ces pauvres mortels qui s’offraient à moi avec amour. Je n’avais aucune conscience du mal que je distillais autour du moi. Je ne réalisais pas qu’en agissant ainsi j’étais entrain de lentement m’auto détruire. La monotonie de mon existence, le mensonge de celle-ci commença peu à peu m’apparaître. La vérité m’apparu un soir sous les traits d’une jeune femme à l’apparence innocente. Je revenais de l’une de ses soirées, de ces réceptions, rassasié et repu de luxure et plaisirs. Je m’enfonçais dans cette pénombre au sein de laquelle je ne me sentais désormais plus à l’aise. Je la vis. Une apparition, un ange. Elle semblait respirer la douceur, la compassion, la miséricorde. Un regard doré intense innocent. L’impression d’être transpercé de part en part me saisit.

- Le regard de Nevada est ainsi. C’est celui-ci qui m’a fasciné lors de notre première rencontre. J’ai été frappé par ses yeux si francs, si innocents. J’ai eu l’impression qu’il capturait mon âme et que celle-ci était transpercée de part en part. C’était une sensation si étrange. C’était meilleur qu’un orgasme, plaisanta le vampire. Depuis je sais que je ne peux résister à ce regard gris pailleté d’or.
- Ces mêmes pensées furent les miennes, fit remarquer le Doyen à Chel, le ramenant à la réalité. Je l’ai immédiatement désiré. Je n’ai pas un seul instant douté qu’elle pourrait me résister, certain que mon charme naturel opérerai. Dans mon esprit cela ne faisait aucun doute : mon pouvoir de séduction ne pouvait qu’agir. Il était impossible qu’elle résiste à mon charme ravageur. Je fus particulièrement surpris lorsqu’elle me repoussa. J’étais sidéré, mon charme avait-il cessé d’agir, avais-je perdu tout pouvoir de séduction ? Je fis appel à mon pouvoir de persuasion et tentai de lui imposer ma volonté. A ma grande surprise, elle me résista et para ma tentative d’emprise mentale et j’eus l’impression que c’était elle qui exerçait une emprise sur moi. Pour la première fois de ma vie depuis des siècles j’ai fui. Je cherchais à comprendre l’origine de mon trouble, de cette peur qui s’était emparée de moi. Qui était cette femme ? Que m’avait-elle fait ? J’étais certain d’une chose, elle n’était pas humaine. Pourtant elle n’était pas non plus un vampire. Alors qui était-elle ? Je devais savoir. J’étais le vampire le plus adulé, le plus craint, pourtant cette femme n’avait pas été séduite et je ne l’avais en aucune manière effrayé. Au contraire.

Durant les révélations du Doyen, Nevada ne l’avait pas une seule fois interrompu, néanmoins son cerveau fonctionnait à la vitesse de la lumière. Redoutant et espérant à la fois entendre ce que s’apprêtait à lui révéler l’ancien. La voix d’Alex le ramena à la réalité.
- Chaque soir je retournai dans cette ruelle où j’avais fait cette rencontre insolite avec cette femme si étrange, espérant la revoir et surtout découvrir sa véritable identité. J’avais l’impression d’être manipulé. D’être attiré chaque soir en cet endroit par une volonté autre que la mienne. Ma rencontre avec elle, m’avait complètement chamboulé et m’avait poussé à me poser des questions existentielles. Je devais découvrir qui ou ce qu’elle était. Aucun mortel n’était jusqu’ici parvenu à bloquer mes pouvoirs, je devais savoir. J’étais vexé, mais également effrayé. Je devais impérativement retrouver cette femme. Je l’ignorais encore, mais elle n’avait pas uniquement neutralisé mentalement, elle m’avait dérobé un bien que j’ignorais posséder. Mes investigations se soldaient par des échecs constants. J’avais la sensation que malgré mon statut de chasseur, d’être la proie. Elle jouait avec moi comme un chat s’amuse avec une souris. J’étais manipulé sans même en avoir conscience. Plus je la cherchait et plus elle me fuyait. Je fus las de mes infructueuses recherches. Cette inaccessible quête avait changé mon existence sans que je ne le réalise réellement. Cette vie de plaisir et de luxure ne m’intéressait plus, j’avais cessé de me délecter du sang des mortels. Sans même m’en apercevoir, mon ancienne vie n’avait plus aucun attrait pour moi. Je n’avais qu’une seule obsession : cette fille. La retrouver, afin de me venger d’elle. De ce qu’elle m’avait fait. Oui car j’estimais avoir été blessé dans mon orgueil. Pauvre vampire idiot que j’étais…

Le Doyen se tus. L’émotion semblait le submerger. Nevada vit ses prunelles s’humidifier et une larme de sang couler le long de sa joue. Contre toute attente son cœur se serra car il eut mal pour lui. Le vampire suprême fonça les sourcils. Que lui arrivait-il ? Etait-il en train d’éprouver de la compassion pour l’ancien ? C’était Alexandre, celui qu’il considérait comme étant son ennemi, celui qui s’autorisait à boire le sang de son Chel. Ce maudit vampire avait dû lui imposer sa volonté pour qu’il compatisse ainsi. La voix de l’ancien le ramena à la réalité.
- Je te prie de bien vouloir pardonner ce moment de faiblesse, car ces révélations sont importantes pour toi et pour moi douloureuses.
Nevada demeura silencieux, incapable de faire le moindre geste, ni d’émettre la moindre parole.
Il ressentait la douleur, la tristesse du Doyen. Impossible ! Comment cela se pouvait-il ? Ils n’étaient en aucune manière liés. Nevada porta son regard vers l’ancien, puis contre toute attente, il avança la main et la posa sur la joue Doyen, essuya la larme sanglante avant de l’y laisser. Ce dernier eut un mouvement imperceptible de surprise et posa la main sur celle du bond.
- Continuez votre récit, je vous écoute et je suis là.
Nevada fut étonné en entendant ses propres paroles, même Chel fut surpris. Sans un mot, il saisit la main de l’ancien sur sa joue et le ramena sur sa cuisse, puis il la serra fermement, tout en lui faisant un sourire encourageant. L’ancien le remercia d’un sourire charmeur. Chel ne pu empêcher une larme de sang de glisser le long de sa joue. Quel charmant tableau ! Emus au plus profond de son être, Chel ferma les yeux. Alex reprit le cours de son récit.
- Elle m’apparut ce soir là, comme si cette chasse commençait à la lasser, toujours aussi magnifique. Ses longs cheveux aussi sombres que la nuit me fascinaient, ses yeux dorés m’envoûtaient. Pourtant elle était différente de la première fois, elle était vêtue d’une longue robe noire qui couvrait tout son corps. J’eus l’impression qu’elle était en mission. Moi-même je ressentis d’étranges sensations comme si je ne m’appartenais plus. Je commis une faute impardonnable, je la pris de force et je bus son sang. Je l’aurai peut-être tué si une immense puissance ne m’avait pas fait perdre connaissance…. Je ne serais sans doute pas là, à vous conter cela si l’un de mes amis ne m’avait pas retrouvé avant l’aube. Je ne la revit plus pendant quelque temps, puis un jour elle réapparut dans ma vie. Elle était différente. Elle était toujours aussi magnifique, mais elle me parut différente. Sa peau n’avait plus la couleur du soleil, elle avait la couleur d’un ciel durant un orage. Puis lorsqu’elle m’expliqua les raisons de sa présence et me présenta ce qu’elle tenait entre ses bras je réalisai que j’avais été manipulé… Qu’elle m’avait manipulé…
Nevada retint son souffle et serra violemment la main du Doyen mais involontairement et plongea son regard dans ses yeux.
Surpris par les révélations de l’ancien.
- De notre union naquit un magnifique héritier : blond aux yeux gris. Elle…
- Je le savais ! hurla le blond. J’étais certain que vous me feriez encore du mal ! l’interrompit Nevada, hurlant. Le blond lâcha la main du Doyen et se redressa brusquement.
- Non !!! Non !!!! Pas vous ! Je refuse……. Je….. Pas vous ! Nonnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!!!!!!!




 


A suivre …