L’aube du vampire
Titre :
L’aube du vampire
Auteur : Elfy
Chapitre : 22
Genre : Yaoi
Couple : Toujours Nevada et Chel.
Disclamer : Pas
changé. Tous à moi.:
Vincent
Nevada ouvrit les yeux, le soleil pénétrait dans la pièce. Le blond s’étira
longuement, un sourire éclaira son visage lorsqu’il sentit un corps doux et
chaud qu’il reconnu pour être celui de son aimé.
- Bonjour mon amour, dit-il sans regarder son amant.
- Bonjour, répondit Chel. As-tu bien dormi ? Tu semblais particulièrement épuisé
- J’ai dormit comme un bébé, dit-il en souriant. J’en avais besoin. Par contre,
je me sens tout sale, j’ai besoin d’une bonne douche, dit-il, en sautant du lit.
Tu viens proposa t-il ?
- J’arrive mon ange, lui dit Chel, en détaillant le corps magnifique de son bien
aimé.
Dans une grande pièce, Vincent se trouvait face à Alexandre. Ce dernier se
tenait immobile, fixant le vampire des se yeux bleus intenses. Apparemment, le
brun avait décidé de prendre en main l’entraînement du Daïgonite et selon la
scène qui se déroulait, cela ne paraissait se dérouler à merveille. L’entraîneur
du Vincent, ne paraissait pas être satisfait de son élève.
- Qu’attends-tu pour attaquer ? Que je t’envoie une invitation ? Attaque
maintenant Vincent, lui ordonna Alex.
Le vampire s’élança vers celui qu’il considérait comme son maître. Ce dernier le
fixa puis ferma les yeux, son aura se répandit tout autour de lui. Vincent s’y
cogna de plein fouet. Il fut rejeté en arrière brutalement et se fit très mal,
néanmoins il ne se plaignit pas. Malheureusement pour l’argenté, Alex n’avait
pas l’intention d’en demeurer là. Il s’élança vers le pauvre vampire affalé au
sol et commença à l’attaquer alors qu’il ne s’était pas encore remit et ce, avec
une violence inouïe. Vincent évitait celles-ci du mieux qu’il pouvait mais ne
parvenait pas à répliquer, il ne faisait que se protéger.
- Qui t’a donc apprit à te défendre ? N’as-tu pas encore réalisé que cet
entraînement est sérieux ? Que je n’aurais aucun scrupule à te frapper
mortellement ? Alors défends-toi ! Lui hurlait presque Alex. Je ne ressens
aucune combativité, aucun désir de me vaincre dans ta manière de combattre.
Bât-toi correctement, hurla le doyen, en saisissant Vincent par la gorge.
- Comment voulez-vous que je porte la main sur vous ? Vous êtes mon maître
Alexandre, lui dit simplement l’argenté.
- Je ne suis pas ton maître Vincent, je ne suis rien pour toi. Cesse de te
comporter comme un esclave servile, parfaitement satisfait de son sort, tu me
rends malade ! Essaye d’avoir un peu d’orgueil que diable ! S’énerva le brun.
Ainsi donc tu souhaites mourir parce que si c’est ce que tu souhaite je peux
parfaitement t’exaucer, lui dit-il, en serrant un peu plus fort la gorge de
Vincent. Apprend ceci. L’amitié, l’importance n’existent plus lors d’un combat à
mort, il n’existe que deux adversaires et la disparition de l’un deux, expliqua
t-il.
- Arrêtez Alexandre, vous êtes en train… de m’étouffer, je ne parviens plus à
respirer, bredouilla l’argenté d’une voix étouffée.
- Je n’ai fait que t’effleurer Daïgonite, répondit-il, en le relâchant
brusquement.
Ce dernier tomba au sol en toussant. Vincent porta sa main à sa gorge
douloureuse avant de lever un regard empli de tristesse vers le brun. Pourquoi
se comportait ainsi avec lui ? Après tout ce n’était pas de sa faute s’il ne
possédait pas de grands pouvoirs et que sa combativité était assez faible. Sans
compter que porter la main sur Alexandre était au-dessus de ses forces. Le Doyen
ne pouvait-il pas comprendre cela ? Pourquoi se montrait-il aussi froid et aussi
cruel envers lui ? Qu’avait-il fait ? L’utilisation de la nomination de sa race
peinait Vincent, pourtant il ne dit rien. Malgré toutes ses interrogations
l’argenté ne pouvait s’empêcher de fixer le brun, de le dévisager, à la rigueur
le dévorer des yeux. Il le trouvait magnifique malgré tous les autres points
négatifs. Et cette combinaison moulante le rendait encore plus splendide pour ne
pas dire sexy. Elle moulait d’ailleurs beaucoup trop le corps d’Alex au goût du
jeune homme. Cela devait être interdit un corps aussi magnifiquement parfait. Il
était un vampire centenaire pourtant ce corps de jeune homme de vingt huit,
ferme et svelte ne paraissait pas le laisser indifférent. La dureté de ses
magnifiques yeux bleus qui le fixait en ce moment, contrastait avec son attitude
gentille des heures précédentes. Alex avait tressé sa longue chevelure burne, en
une natte qui retombait sur son épaule. Tout en lui respirait le raffinement.
Vincent, subjugué ne pouvait pas à détacher son regard de son maître. Le Doyen
s’approcha, et s’agenouilla devant lui, laissant son regard froid errer sur
l’argenté, puis lentement il leva la main au niveau de la gorge de Vincent. De
son ongle posé sur se veine jugulaire, il l’incisa imperceptiblement.
- Tu es vraiment décevant, soupira le brun. Là, tu es mort, le sais-tu ? Se
moqua Alex alors que le sang se mettait à couler.
- Pourquoi vous montrez-vous aussi cruel envers moi ? Interrogea tout à coup
l’argenté, les yeux humides. J’essaye de faire de mon mieux, je ne suis pas un
être puissant. Comment voulez que je porte la main sur celui que…, commença
t-il.
- Celui que quoi ? Que suis-je pour toi ? demanda Alex froidement, en caressant
tendrement la gorge blessé de son disciple.
- Vous êtes, euh...… dit Vincent, en se mordant la lèvre inférieure. Vincent
sentit un feu violent se répandre dans son ventre, son cœur se mettre à battre
la chamade.
- Si je puis te donner un conseil, c’est de ne pas t’attacher pas à moi, lui dit
le doyen qui s’était rendu compte de l’état dans lequel se trouvait son
disciple. Tu pourrais t’en repentir plus tard et maudire le jour de notre
rencontre, l’avertit-il.
Le vampire centenaire se pencha pour lécher le sang qui coulait le long de son
cou.
- Alexandre, gémit Vincent, en sentant la langue du Doyen sur sa gorge. Cette
action eut pour effet d’animer encore plus violemment le feu qui irradiait son
ventre.
- Le réveil risquerait d’être brutal jeune écervelé, dit-il. Et sache que je ne
suis pas Axel, lui dit le doyen, en le repoussant violemment. Et je ne le serais
jamais. S’écria t-il.
- Je vous déteste ! Vous êtes horrible ! s’écria Vincent, avant de se relever,
et de s’enfuir de la pièce les larmes aux yeux.
- Il est préférable que tu me voies ainsi. Je n’ai pas l’intention de tomber à
nouveau dans ce piège qu’est l’amour, murmura Alex, une lueur étrange éclairant
son regard bleuté.
Vincent arrêta sa course folle devant la porte de la chambre de ceux qu’il
considérait comme ses amis. A bout de souffle mais fermement décidé, le vampire
posa sa main sur la poignée. Alors qu’il s’apprêtait à ouvrir la porte, cette
dernière céda, et livra passage à Chel. Ce dernier se tenait nu devant lui, en
souriant chaleureusement.
- Entre ! dit-il simplement au jeune vampire qui s’exécuta timidement. Il lui
prit la main, et l’entraîna vers le lit. Si tu te mettais un peu à l’aise !
Proposa Chel, en commençant à faire glisser la fermeture éclaire de la
combinaison de l’apprenti. Puis il fit glisser celle-ci du corps du vampire.
Offrant ainsi sa superbe anatomie à la vue de Chel, et de son amant, tandis que
Vincent honteux rougissait violemment. Nevada se contenta de lui faire un
charmant sourire, en soulevant le drap, invitant son ami à se glisser dans le
lit. La main douce, et chaude de Chel sur sa taille le fit rougir, et s’exécuter
assez rapidement. Vincent alla se pelotonner contre le corps doux Nevada alors
qu’il sentait celui de Chel également.
- Que se passe t-il ? Pourquoi ses larmes ? Interrogea le blond. Mon père
serait-il responsable de ton état ? Lui demanda le vampire, en souriant.
- Alexandre a été horrible avec moi. Il se montre si cruel. J’ai la sensation
qu’il me hait. Je ne fais jamais rien assez bien pour lui, tout ce que je tente
de faire est mauvais, soupira l’argenté. Il me voit comme l’amant d’Alex,
sanglotait le vampire. Il pense que je fais une fixation sur lui.
- Fais-tu une fixation sur Axel, Vincent ? demanda Chel en souriant
- Mais pas du tout voyons, mentit effrontément l’argenté. J’ai beaucoup de
respect pour lui, je…. Je… Ce que je ressens en la présence d’Alex, est bien
différent de ce que j’ai pu éprouver pour son jumeau.
- Il faut aussi que tu comprennes, tu as aimé Axel non ?
- C’est faux ! Il s’est servit de moi. Je reconnais que j’ai été son compagnon
mais s’est tout ce qu’il y avait entre nous, ce n’était que physique à vrai
dire, tenta d’expliquer l’argenté.
- Peut être est-ce cela qui le gêne ? N’oublie pas qu’Alex tout au long de sa
vie a combattu le mal sous les traits de son jumeau, lui dit Chel.
- Je comprends. Il n’a aucun désir de se souiller avec quelqu’un qui a appartenu
à son ennemi héréditaire. Pour lui je ne suis que les restes d’Axel. C’est ça !
Constata tristement le vampire, en se mettant à pleurer de plus bel.
- Vincent, tu déformes les paroles de Chel, dit-il en jetant un regard de
reproche à son amant qui fit un sourire d’excuse. Cesse de pleurer. Tu sais, je
ne connais mon père que depuis peu, et je dois avouer que parfois j’ai beaucoup
de mal à le comprendre. Cependant Alex est quelqu’un de droit et de fier. C’est
également un être qui à beaucoup de souffrances en lui.
- La seule chose sensée à faire est d’être patient, lui dit Chel. Donne-lui du
temps.
- Je ne supporte plus cette situation, je ne peux plus demeurer ici, le côtoyer,
le voir, le… je ne peux plus, souffla le Daïgonite tout bas.
- Parce que tu l’aimes ? demanda Chel. N’est-ce pas ? Et que c’est une torture
pour toi de ressentir tout cela ?
- Je sens que cet amour me consume à petit feu, c’est impossible pour moi de
rester, soupira l’argenté.
- Hum, je pense que tu ne devrais pas prendre de décisions trop hâtives, avec du
recule tu pourrais le regretter, fit remarquer Chel.
- Mais que puis-je faire d’autre ? Soupira le Daïgonite.
- Mon père à eut de nombreux amants et on peut dire qu’il n’est pas à un ange,
loin de là, cependant il à déjà eut droit à quelques déceptions sentimentales
qui je crois l’on un tantinet refroidies, commença à expliquer le blond. Ce fut
d’abord l’amour à sens unique qu’il éprouvait pour Chel et peut être qu’il
éprouve encore, soupira Nevada.
Chel le fixa, l’air de dire, non, non pas de jalousie ou je sévis….
- Je crois que l’expérience qu’il l’a le plus marqué et surtout le plus dégoûté,
fut celle avec ma mère. Cette dernière ne s’est pas contentée de le faire
espérer et ensuite de lâchement l’abandonner, non elle l’a utilisé comme un
vulgaire objet qu’elle a ensuite jeté et cela, je pense à été pour lui, non
seulement un affront mais lui a ouvert les yeux. J’ai bien peur qu’en te
traitant comme il le fait que mon père tente de se protéger d’une nouvelle
déception. Je ne crois pas que se soit toi qui soit particulièrement visé,
termina t-il.
- J’ignorais complètement cet état de chose, cependant dois-je au nom de ce que
je ressens pour lui, au nom de ses craintes accepté d’être traité en moins que
rien ? De souffrir ? s’écria t-il.
- A vrai dire je ne puis te conseiller objectivement, je suis moi aussi très
amoureux et pour celui que j’aime je serais prêt à souffrir mille morts,
cependant c’est à toi de voir en ton âme et conscience si tu peux endurer la
cruauté de Alexandre, ou mettre fin à tout cela et partir. Si tu optes pour la
seconde solution je connais quelques uns qui risquaient d’être très triste.
- Vous êtes si gentils avec moi, si prévenant. Que dois-je faire ? Soupira t-il.
- Comme vient si bien de le dire Nevada nous ne pouvons décider pour toi, mais
avant toutes choses, je pense que tu devrais te reposer tu en as bien besoin,
fit remarquer Chel en se collant à lui, tandis que Nevada le serrait dans contre
son corps.
- Pourquoi vous montrez vous si tendre avec moi, un pauvre Daïgonite ?
Interrogea le l’argenté.
- Hum parce que tu es notre ami, répondit Chel.
- Et aussi parce que tu es mignon à croquer, rigola Nevada ;
- Et que nous t’aimons idiot, dirent-ils en même temps les deux vampires, en se
serrant contre lui.
- Euh, dites ! Qu’est-ce donc un Daïgonite ? demanda tout à coup Nevada en
fixant tour à tour, Chel et Vincent de ses yeux innocents.
- Mon ange un Daïgonite est la fusion d’un vampire et d’un monstre, répondit
Chel.
- Euh la fusion ? Comment cela ? J’ai un peu de mal à comprendre cette
explication, commença le blond.
- C’est pourtant simple Nevada. Les vampires ne s’unissent jamais à d’autres
créatures que leur propre race, ou peut être aux humains mais ce cas est
vraiment rare. Ce qui donne des hybrides appelés dampile s’agissant de l’union
de vampires et d’humains. Ils sont quasiment invulnérables et n’ont pratiquement
as besoin de boire de sang.
- Je vois, ils font de la discrimination, fit remarquer le vampire suprême.
- On peut voir les choses ainsi, mais il faut les comprendre, tout comme nous
les humains, ou autres créatures, ils craignent ce qui est nouveau et différent
d’eux et préfèrent s’abstenir.
- Appelle ça comme tu l’entends moi je n’ai qu’un mot « racisme », répondit
Nevada.
- Allons, allons ne nous emballons pas, rigola le roux. Il faut comprendre que
leur comportement est en quelque part un peu normal et cela s’explique par
l’évènement qui s’est produit il y a quelques années ?
- Un évènement ? Interrogea Nevada. Lequel ? Que s’est-il passé ? Allez ne me
fait pas languir plus longtemps Chel.
Le roux sourit. Il aimait le voir ainsi, impatient de connaître, les yeux
brillant d’étancher sa soif de connaissances.
- Un couple fut autorisé à s’unir. Le fruit de leur amour vint au monde avec de
magnifiques cheveux argentés et des yeux de couleur carmin, commença Chel.
- Je ne vois pas ou se situe le problème, si avoir des une teinte de cheveux et
d’yeux différente est un problème où allons-nous ? Soupira Nevada.
- Cela n’avait rien avoir mon ange. L’enfant naquit doté d’immenses pouvoir et
malheureusement cette puissance lui monta à la tête, parce qu’il s’en servit
afin de détruire de nombreuses vies.
- Depuis ce jour, les hybrides né de l’union de ces deux races sont maudit, et
chaque naissance de ce type, l’enfant damné est condamné à mort, il l'est déjà
dans le ventre de la mère termina Vincent.
- Cela veut-il dire que tu es toi aussi détenteur de cette puissance ?
Interrogea le blond.
- J’en doute fort. Si c’était le cas, Alexandre ne me balayerai pas avec autant
de facilité lors de nos combats, soupira l’argenté. De plus il faut avouer que
ma procréation n’a pas été la même. On pourrait dire que c’est Axel qui m’a
donné naissance. Il a enlevé mes parents et les a massacré avant ma naissance.
Il m’a arraché du ventre de ma mère, agonisante. La fusion n’ayant pu se faire,
je ne possède aucun pouvoir, je suis faible et inutile
- Quel horreur ! s’écria Nevada.
- Axel m’a utilisé tant qu’il à pu, m’a avili, asservit, m’a souillé et lorsque
je ne lui plus été d’aucune utilité il m’a rejeté et ensuite tenté de me tuer,
admis l’argenté des larmes coulant le long de ses joues.
- Cesse de pleurer, nous sommes là et jamais nous ne nous comporterons comme
lui, nous t’aimons Vincent. Tu n’es plus seul, tu as une famille désormais, lui
dit Chel.
- Mais….
- Tu sais ce qui te ferais du bien ? Un voyage, voir autre chose afin de te
changer les idées, ainsi tu pourrais mieux réfléchir et à tête reposée à ce que
tu feras plus tard, fit remarquer le blond.
- Un voyage ? Pensez vous que se soit le bon moment et surtout la bonne solution
? Que va dire Alexandre ? Au fond je suis certain qu’il sera soulagé de me voir
partir, soupira Vincent.
- Cesse de dire des bêtises ! Il ne me semble pas que tu sois son épouse, ou son
esclave. Tu as bien le droit de voyager, rigola le vampire suprême.
- Dans ce cas si vous voulez bien de moi, j’accepter avec plaisir.
- Voilà qui est réglé, mais avant je ne serais pas contre une petite sieste
parce que j’avoue être encore un peu fatigué.
- J’adhère pleinement, répondit Vincent.
- Pour, fut la réponse de Chel.
Les trois créatures s’endormirent nus, dans les bras l’un de l’autre.
Alexandre lévitait devant le lit depuis une demi-heure, où reposaient
paisiblement : les deux vampires, et le Daïgonite. Vincent allongé entre Chel et
Nevada serrait contre lui ses deux amis. Ceux-ci avaient ramené une jambe sur
celle du vampire, et une main respective était posée sur le torse de l’apprenti.
Allongés ainsi, ils avaient l’air de s’être adonnés à deux jeux coquins. Qui
apparemment ne paraissait pas plaire à Alexandre, vu la lueur de colère qui
éclairait le regard du Doyen.
- Comment ai-je pu être assez idiot pour croire que nous pourrions être bien
ensemble ? Ce Daïgonite n’est qu’un gamin, d’une frivolité insupportable !
Vincent ! Hurla t-il presque, faisant les vampires sursauter.
- Que se passe t-il ? Pourquoi hurles-tu si fort Alex ? Elle a été bien courte
cette sieste, soupira Chel, en s’étirant.
- Père ! Ne pourrais-tu pas être un peu plus respectueux du repos d’autrui,
enchaîna Nevada, en s’étirant tout en baillant.
Le Doyen ignora royalement son fils et l’amant de celui-ci afin de se concentrer
sur l’argenté.
- Vincent, reprit Alexandre durement. Tu as deux minutes afin de te vêtir
décemment et me suivre, siffla t-il entre ses dents.
- Alexandre, je suis désolé je ne t’avais pas entendu, s’excusa t-il tout
penaud.
- Tu devais sans doute être trop occupé à te rouler dans les couvertures avec
tes nouveaux amants pour m’entendre, fit remarquer Alex. Le Doyen était semble
t-il de fort mauvaise une humeur. Je n’ai pas de temps à perdre, rejoins-moi
dans mes appartements, ordonna le brun de fort méchante humeur, avant de
disparaître.
- Que lui arrive t-il ? Pourquoi me parle t-il ainsi ? Nous n’avons fait que
dormir ? s’exclama Vincent, rouge pivoine, en se précipitant vers sa
combinaison.
- J’ai l’étrange sensation qu’il y a de la jalousie dans l’air ! s’exclama
Nevada, en souriant malicieusement. Père me paraît de très mauvaise humeur.
- Il me semble qu’il n’a pas apprécié de trouver son fils, l’amant de celui-ci,
et son protégé dans le même lit, dit Chel, en souriant.
- Je ne comprends rien du tout et pourquoi faites-vous ces têtes de comploteurs
? demanda Vincent qui finissait de s’habiller.
- Nous mais nous sommes le sérieux même, dirent-ils en pouffant.
- Vous aurez des explications à me donner à mon retour, leur dit-il avant de
disparaître de la chambre.
- Si je m’attendais ? Alexandre est amoureux ! A vrai dire après tout ce qu’il
avait enduré je n’aurais jamais imaginé qu’il serait de nouveau frappé par les
flèches de l’amour, fit remarque le roux.
- Serais-tu jaloux mon cœur ? Interrogea malicieusement le blond.
- Et si c’était le cas ? Que ferais-tu ? demanda Chel.
- Tu as intérêt à ne pas l’être sans quoi je t’arrache le cœur et je le fais
empailler ! Menaça t-il.
- Que de véhémence ! s’exclama le roux. Je me sens tout à coup trop aimer. Je
crois aussi, approuva son amant. Il va leur falloir du temps, tout comme nous.
- Suis-je trop encombrant avec mon amour, demanda le blond tout à coup inquiet.
- Pourquoi me poses-tu une telle question ? Bien sûr que non !
- Tu me le dirais si c’était le cas ! Je n’ai aucune envie de devenir comme ces
amoureux ou amoureuses transis encombrant, fit-il remarquer.
- N’ai crainte, tu n’es ni encombrant, ni transis, dit-il en le prenant dans ses
bas et en l’embrassant afin de le faire taire.
Heureux Nevada se laissa faire. Mais combien de temps ce bonheur durerait-il ?
A suivre …