L’aube du vampire
Titre :
L’aube du vampire
Auteur : Elfy
Chapitre : 24
Genre : Yaoi
Couple : Toujours Nevada et Chel.
Disclamer : Pas
changé. Tous à moi.:
The Organisation (Part 1)
Vincent
était allongé sur le sol de sa boutique, baignant dans son sang. Axel lui avait
déchiré la jugulaire, pour un hybride comme pour un vampire c’était là, une
blessure qui risquait de devenir mortelle, si elle n’était pas refermée dans les
heures qui suivent, et que la victime n’était pas transfusée également. Seul,
sans personne qui ne sache ce qui se passait le Daïgonite ne risquait pas de
recevoir les soins adéquats. Sans doute était-il écrit que c’était ainsi que
devait finir l’argenté, misérablement.
Le Daïgonite ne paraissait pas se soucier de son sort, apparemment il attendait
la mort avec sérénité. Après tout, il n’avait plus rien à faire en cet univers
où l’on ne voulait pas de lui, où Alexandre l’homme qui faisait battre son cœur,
le rejetait et le haïssait. Il n’avait plus aucune raison de s’accrocher à la
vie. L’argenté se laissa donc emporté par le Dieu de la mort, lentement,
doucement. Il ne lui faudrait pas très longtemps et cette fois là, pas question
de demeurer dans l’antichambre de la mort, cela ne servirait à rien du tout en
fait.
La nuit avait bien vite envahie la ville et tandis que le pauvre Vincent se
vidait peu à peu de son sang et se dirigeait vers le royaume des morts,
Alexandre dans sa tour d’ivoire continuait à méditer, sans chercher à savoir ce
qu’était devenu son disciple, si celui-ci était encore dans sa demeure.
Pourtant, alors qu’il terminait sa méditation et qu’il quittait la pièce, il eut
une étrange impression comme s’il avait été appelé. Non ce n’était pas
exactement cela, comme si quelque chose de précieux auquel il tenait venait de
disparaître. Le Doyen fronça les sourcils, il n’aimait pas du tout cette
sensation. Un pli soucieux barrant son front, le brun disparu de son lieu
d’entraînement afin de reparaître dans la salle de bain, où il trouva Chel et
Nevada. Comme il s’y attendait, le roux avait plaqué son amant contre le mur de
la douche et le caressait langoureusement, tandis que blond gémissait de
plaisir. Alexandre poussa un soupire exaspéré. C’était à croire qu’ils ne
songeaient qu’à cela.
- Hum, hum, toussota un peu sèchement le brun.
Nevada sursauta et ouvrir brusquement les yeux.
- Père ! s’écria t-il en apercevant le Doyen. Nous pourrions nous pas avoir un
peu d’intimité ? s’exclama t-il.
- C’est à croire qu’il le fait exprès, on ne peut jamais être tranquille pour un
tendre moment. Il est grand temps qu’Alex prenne Vincent, cela devient urgent.
Je ne tiens pas à l’avoir sur le dos le reste de notre vie.
- Chel ! Il pourrait t’entendre, fit remarquer le blond.
- Je tiens à vous signaler que j’ai tout entendu. Auriez-vous oublié que je suis
capable de suivre vos pensées. Pour l’instant je n’ai pas le temps de m’arrêter
à vos blagues. Auriez-vous vu Vincent ? interrogea le brun.
- Puis-je à mon tour te signaler Alex que tu es le tuteur et maître du petit et
donc cette responsabilité te reviens, lui dit roux.
- Je ne serais pas étonné si notre Vincent s’en était allé, après la manière
dont tu l’as traité. Sais-tu que des paroles peuvent être plus déviatrices que
des attaques ou des coups père ? fit remarquer le blond d’un air de reproche.
- Ne crois-tu pas que j’en sois conscient mon fils ? s’exclama le Doyen, une
lueur d’inquiétude traversant son regard.
Cela alerta immédiatement les deux vampires, qui cessèrent immédiatement leurs
plaisanteries et quittèrent la salle de bain, suivit d’Alexandre. Le doyen était
réellement inquiet. Il était rare que le brun se mette dans un tel état, à moins
que ses enfants ou ses amis ou quelqu’un de proche ne soit en danger. A n’en
point douter le brun avait du ressentir quelque chose.
- Père est-il arrivé quelque chose à Vincent ? As-tu senti quelque chose ?
interrogea le blond qui passa un vêtement.
- C’est justement cela qui m’inquiète. Je ne parviens pas à le localiser. C’est
comme si son énergie était inexistante ou affaiblit, répondit Alex très inquiet.
- Ce qui signifie deux choses, soit notre Vincent est blessé et inconscient ou
soit il est mort, fit remarquer le roux qui finissait de s’habiller.
- Je t’en prie Chel ne pense pas à ce genres de choses, je n’ose imaginer ce que
je ferais si une telle éventualité se présentait, s’écria le blond, dont
l’inquiétude de son père l’avait apparemment contaminé.
- Intitule de nous alarmer si vite, nous ignorons ce qui est arrivé à Vincent.
Très bien où pensez vous qu’il ait pu aller se réfugier ? interrogea le Doyen.
- D’après toi père. Après ton comportement odieux, je suis certain qu’il est
retourné auprès d’Axel, mais où je me le demande. Ce maudit vampire se déplace à
tout bout de champs, s’exclama le blond.
- Axel, encore ce maudit Axel. Dans ce cas grand bien lui fasse s’il souhaite
retrouver les bras de son cher Axel, s’écria le brun de fort mort mauvaise
humeur.
Nevada fronça les sourcils, ses ongles s’enfoncèrent dans sa chaire, l’une de
ses canines perça sa lèvre supérieure de fureur.
- Je ne puis en supporter d’avantage. Tu n’as cessé de me faire des sermons
concernant ma colère incontrôlable, concernant les effets dévastateur de
celle-ci sur ma personne et m’on entourage, cependant je constate que tes
conseils tu ne parviens même pas à les appliquer pour toi-même. Cesse de te
voiler la face, admet que tu aimes Vincent et arrête de la faire souffrir ainsi
que toi-même, s’énerva le blond.
Chel qui se tenait aux côtés de Nevada avait du mal à ne pas pouffer. Il ne
craignait pas que son amant laisse éclater sa colère, mais l’expression de gamin
énervé de son aimé était adorable et l’expression de surprise qui marquait les
traits du Doyen était à se rouler par terre. Qu’espérait-il ? Que nul ne verrait
ce qui était une évidence même. Apparemment Alexandre n’avait pas encore compris
que son secret était celui de polichinelle. C’en était hilarant et Chel avait du
mal à demeurer sérieux.
- Est-ce si évident ? interrogea tout à coup Alexandre, semble t-il abattu.
- Père ! Cela se voit comme le nez au milieu de la figure, répondit Nevada qui
se serait écroulé de surprise, si le lit ne se trouvait pas derrière lui. Tout
dans ton attitude montre que tu aimes Vincent et que tu es jaloux. Ta manière de
la traiter, nous avions parfaitement compris que c’était pour l’éloigner de toi.
Tu craignais de tomber amoureux et d’être une fois de plus déçu. C’était ta
manière à toi de te préserver mais également Vincent. Malheureusement pour toi
c’était déjà trop. L’amour que vous éprouver tous les deux l’un pour l’autre
j’ai la sensation qu’il est plus profond que cela. Votre amour est aussi
puissant que le notre père. Que tu le veilles ou non, tu ne peux aller à
l’encontre de cela, fit remarquer le blond.
- Cet amour est impossible, nous allons tous souffrir, je ne veux plus souffrir,
je ne souhaite pas que Vincent souffre, soupira le Doyen.
- C’est ton indifférence, ton comportement horrible qui le font souffrir. Sans
Vincent tu es incomplet et la réciproque est vraie pour lui. Vous ne pourrez
jamais vivre l’un sans l’autre. Alors cesse de te défendre et va chercher celui
que tu aimes. Il est préférable de vivre une existence courte et heureuse en
amour, qu’une vie longue, et sans amour, sans personne à aimer. Avant qu’il ne
soit trop tard va le chercher père, lui conseilla Nevada.
- Et si cela ne fonctionne pas entre nous ?
- Au moins tu auras essayé et tu pourras au moins t’en aller sans le moindre
regret, fit remarquer son fils.
- Tu as raison mon fils, je ne peux pas faire une croix sur mes sentiments, ceux
de Vincent, faire souffrir celui que j’aime juste par peur. Nous devons essayer
même si notre couple ne fonctionne pas. Le problème c’est que j’ignore où le
trouver. Je ne parviens pas à le localiser, soupira le brun.
- J’avoue ne connaître que depuis peux Vincent et ne pas réellement voir, où il
aurait pu aller se réfugier, soupira le blond.
Les trois créatures commencèrent à réfléchir, se demanda où le Daïgonite avait
bien pu aller.
- Mais bien entendu ! s’écria le roux. Où Vincent pourrait-il aller ? Chez lui !
Quelle est sa maison ? Sa boutique d’antiquité ! C’est en ce lieu que je l’ai
rencontré la première fois, et je suis certain qu’il y est retourné et si Axel
s’y trouvait, je suis sûr d’une chose, il ne l’a pas accueilli à bras ouvert,
fit sombrement remarquer le roux.
- Vincent ! s’écria Alexandre.
- Nous t’accompagnons ! dirent-ils en même temps.
- Hors de question ! Si Axel se trouve là bas, je n’ai aucune envie que vous le
rencontriez maintenant, j’y vais. Je vous promets, si j’ai besoin de vous, je
n’hésiterais pas à faire appelle à vous, promis le Doyen disparaissant de leur
vue.
- Père, commença le blond.
- Laisse-le mon ange ! C’est l’homme qu’il aime, il doit le faire seul, dit-il
en attirant Nevada dans ses bras. Ce dernier se serra contre lui.
- J’ai si peur pour lui, soupira t-il.
- Je sais. N’oublie qui est Alexandre, c’est un vampire suprême, notre Doyen,
dit-il.
- Oui tu as sans doute raison, répondit le blond.
Alexandre apparu dans la boutique. Immédiatement une odeur de sang, lui agrippa
pratiquement les narines.
- Vincent ! s’écria t-il en se précipitant.
Le spectacle qui s’offrit à lui l’horrifia. Vincent, l’être qu’il l’aimait était
allongé au sol, sa gorge pratiquement ouverte, baignant dans son sang. Non,
c’était un cauchemar, cela ne pouvait être vrai ! Il était un Daïgonite, il
était immortel il ne pouvait pas…. Non, il avait oublié que lors de leur
secondes vie cette immortalité avait été effacé et n’avait pas été renouvelé, de
plus c’était un immortel qui lui avait infligé cette blessure : Axel. Le brun
hurla sans discontinuité et fit exploser son aura qui fut même ressentit par
Chel et Nevada.
- Axel ! Je te poursuivrais au fond de l’univers jusqu’en enfer si cela s’avère
nécessaire, mais sache que ce crime ne demeurera pas impuni, je n’aurais de
cesse que lorsque je serais parvenu à te t’éliminer espèce de d’ordure, hurla le
brun.
Son cri et ses paroles étaient parvenus jusqu’aux oreilles d’Axel dont le rire
sardonique s’éleva dans la nuit…. Le Doyen hurla encore avant de se calmer. Puis
il se précipita vers celui qu’il aimait et s’agenouilla à ses côtés. Il se
pencha et posa sa main contre sa veine afin d’y insuffler de ne l’énergie et
stopper l’écoulement sanguin. Presqu’immédiatement celui-ci cessa, cependant
Vincent était toujours inconscient. Le Doyen le souleva dans ses bras et disparu
de la boutique pour réapparaître en sa demeure. Plus exactement dans sa chambre.
Il allongea le brun sur le lit.
- Tu l’as trouvé ! s’écria Nevada qui était apparu dans la chambre suivit de son
amant. Vincent, non ! s’écria t-il. Qu’a-t-il ? interrogea –il en se précipitant
vers lui les larmes coulant le long de ses joues. Vincent répond-moi, disait-il.
- Nevada, laissons-les, ordonna le roux, il doit le soigner.
- Mais, commença le blond. Cependant le regard du roux coupa toute nouvelle
protestation. Oui dit-il, en quittant la chambre en pleure dans les bras du
vampire roux.
Une fois que les deux vampires eurent quittés la chambre, le brun fit glisser la
tunique de son corps, puis il en fit de même pour Vincent. Il était si pâle,
beaucoup plus que d’ordinaire, s’il ne faisait rien, celui qu’il aimait
mourrait. Il n’avait pas le choix, il n’y avait pas à y réfléchir là. Alexandre
s’assit en tailleur au milieu du lit, puis le plus délicatement possible prit le
Daïgonite contre lui, il fit passer ses jambe de chaque côtés de ses hanches,
lentement il se pencha et mordit dans la veine de l’argenté afin d’aspirer un
peu de son sang, mais très peu. Puis il ôta ses canines du cou de son aimé et
incisa son poignet, et maintenant l’argenté tête légèrement penchée, il étendit
son poignet, au-dessus de ses lèvres. Le sang s’y écoulait mais ne passait pas,
coulant le long de ses lèvres et de sa gorge. Cela dura quelques minutes, avant
qu’Alexandre n’entrouvre de force les lèvres du jeune homme, le forçant à boire
son sang. Ce petit manège dura quelques minutes avant que l’argenté n’agrippe le
poignet du brun afin d’y enfoncer d’avantage ses canines et d’aspirer le fluide
vital du Doyen. Ils demeurèrent ainsi durant de longues minutes, puis Alex lui
retira son poignet. Il prit l’argenté dans ses bras, ce dernier se laissa aller,
en posant son visage dans son cou, tandis que la plaie se referait lentement et
que doucement il se régénérait. Le Doyen allongea l’argenté et s’allongea contre
lui, au bout d’un moment, il finit par s’endormir. Epuisé, il avait besoin de se
régénérer lui aussi. Il était heureux, sachant qu’il était parvenu à sauver
l’être qu’il aimait le plus au monde, son âme sœur, il n’était plus incomplet…..
Lorsqu’Axel lui avait déchiré la jugulaire, l’argenté n’avait pas eut aussi mal
que lorsque celui qu’il aimait lui avait hurlé sa haine à la face. Malgré tout,
il n’avait pu empêcher à son cœur d’envoyer un ultime appel à celui du Doyen, et
c’était cela que le brun avait ressentit. Il allait franchir l’antichambre de la
mort et se retrouver dans un monde de ténèbres : le royaume des morts. Pourtant
il sentait une douce chaleur l’envahir, quelque chose de doux contre sa peau, de
plus il sentait vibrer en lui une énergie nouvelle. Cela il ne l’avait jamais
connu. Si C’était cela l’enfer ou le paradis, dans ce cas il signait
immédiatement.
- Ni enfer ni paradis, tu es juste chez toi mon beau Vincent, résonna la voix
d’Alexandre sa tête.
- Alexandre, dit-il sans pour autant ouvrir les yeux.
Qu’est-ce que cela voulait dire, il n’avait jamais eu ce dont, celui de la
télépathie. L’argenté tenta de se redressé cependant il fut entravé par….
Quelque chose de doux, agréable, tellement… l’argenté garda les yeux fermé afin
de conserver cette sensation. Non, c’était beaucoup trop beau pour être vrai.
Alexandre ne pouvait être là, à lui parler à... non, c’était vraiment
impossible.
- Non, c’est un rêve, je ne peux y croire. Alexandre, tu ne peux être là. Si
j’ouvre les yeux, je vais découvrir que je suis en enfer.
- Ouvre les yeux Vincent, ouvre les yeux mon amour, dit-il.
- Non, non, c’est un leurre, un mensonge. Pourquoi me faites-vous souffrir ainsi
? Qu’ai-je fait ? Pourquoi ? Pourquoi ? interrogea l’argenté.
Le Daïgonite sentit un doux effleurement sur ses lèvres. Lentement Vincent
ouvrit les yeux. Il vit penché sur lui le Doyen, effleurant sensuellement ses
lèvres, les léchant langoureusement.
- Si c’est un rêve je ne souhaite dans ce cas là, pas m’éveiller, dit-il en
passant ses bras autour du cou de celui qu’il aimait afin de répondre au baiser.
- Comment te sens-tu ? Interrogea le Doyen.
Vincent leva la main afin de caresser la joue du brun.
- Beaucoup mieux grâce à toi mon…, commença t-il.
- Non, Vincent pas maître, lui dit-il prévenant ce que le Daïgonite s’apprêtait
à dire. Je ne l’ai jamais été. Nous sommes égaux et je suis l’être que tu aime
n’est-ce pas ? Je suis Alexandre, expliqua t-il.
Lentement les larmes se mirent à couler le long de ses joues, tandis qu’il
posait son visage dans son cou.
- Que se passe t-il interrogea le brun ? Aurai-je dit ou fait quelque chose qui
t’aurais peiné ? Vincent ….
Oui il était réellement amoureux du Doyen, cependant ces sentiments faisaient si
mal. Une douleur insupportable. Une douleur que pour l’instant il ne pouvait
accepter.
- Tu m’as rejeté Alex, tu m’as insulté, sanglota t-il. Je me suis cru abandonné,
indigne de toi et me voila entre tes bras comme si tout cela n’avait été qu’un
mauvais rêve. T’aimer est un cauchemar, je ne veux plus souffrir, répondit
l’argenté en s’éloignant du brun.
- Tout est terminé, plus personne ne te fera de mal, Axel ne te touchera plus,
lui dit-il, en lui prenant doucement la main.
- Que vient faire Axel dans toute cette histoire ? Je ne songe pas à lui, je
n’aime pas Axel, il n’a fait que se servir de moi. Comment peux-tu croire après
tout ce qu’il m’a fait endurer que je puisse encore être amoureux de lui ?
interrogea le brun. Le seul qui me fait souffrir ici Alexandre c’est toi, dit-il
en sanglotant.
- Vincent tu te trompes, j’ai confiance en toi, je sais que tu n’es plus
amoureux de lui, pas à un seul instant je n’ai songé que tu pouvais être encore
amoureux de lui, tenta de le convaincre l’argenté.
- Cela suffit ! Mensonges ! Je ne puis en supporter d’avantage. Vous aviez
raison Alexandre je ne suis qu’un démon, je n’apporte que le malheur, l’ennui,
je crois que tous vous serez mieux sans moi, fit remarquer l’argenté, en
s’éloignant du vampire brun et en quittant le lit.
L’argenté se tenait devant le doyen, un air pitoyable sur le visage.
- Je vais partir Alexandre, vous n’entendrez plus parler de moi, je ne vous
embêterais plus, dit-il, en quittant la chambre en larme.
Le Doyen était assis sur le lit, nu fixant la porte par laquelle venait de
sortir Vincent, se demandant s’il ne rêvait pas.
- Ce n’est pas vrai, je rêve. Il est idiot ou quoi ? Mais qu’est-ce que c’est
que c’est histoire ? Soupira t-il. Et dire que je plaignais Chel et son amant
enfantin, continua t-il à soupira. Fort bien puisqu’il veut s’en aller très
bien. Peut être qu’un voyage lui fera de bien et lui permettra de songer à notre
situation, fit remarquer le Doyen.
Les deux vampires échangeaient un langoureux baiser, les mains de Chel
s’égaraient sensuellement sur le corps offert du vampire suprême. Toutes ces
péripéties avaient fait le blond se rapprocher d’avantage de son roux bien aimé.
Il était enfin décidé à aller plus loin avec Chel, il était prêt.
- Es-tu certain d’être prêt mon ange, je ne voudrais pas que, commença le roux.
- Je t’aime Chel et je veux être désormais pleinement tien comme je le suis déjà
dans ton cœur, répondit le blond.
Afin d’empêcher de nouvelles protestations, le blond captura les lèvres de son
bien aimé. Tandis que les mains du roux commençaient à s’aventurer sur le corps
magnifique du blond, que les sensations commençaient à envahir son corps, la
porte s’ouvrit brusquement sur un Vincent en larmes. Les deux vampires
sursautèrent en même temps.
- Ce n’est pas vrai on ne peut même pas être… commença, le blond.
- Vincent ? Que se passe t-il ? interrogea le roux, en quittant le lit pour
venir le prendre dans ses bras.
Vincent ? Te sens-tu mieux ? J’ai cru en te voyant que, commença Nevada. Que se
passe t-il ? Je te croyais avec Alexandre ? Interrogea t-il. T’es-tu disputé
avec mon père ? Continua t-il à interrogea.
- Nev ! S’écria Chel, en lui jetant un regard de reproche.
- Désolé, s’excusa le blond.
Chel prit l’argenté par les épaules et l’emmena jusqu’au lit et l’y allongea.
Puis il s’allongea tout contre lui, tandis que Nevada s’allongeait de l’autre
côté et l’enserrait dans ses bras.
- Calme-toi petit frère et dit-nous ce qui t’arrive, tout en se doutant de ce
qui avait bien pu arriver.
- Cesse de pleurer petit frère, tout va s’arranger, ce n’est pas si grave que
cela voyons, lui disait-il, en glissant sa main dans la longue chevelure de
l’argenté.
- Alexandre ne m’aimera jamais, il croit que je suis toujours amoureux d’Axel,
sanglotait Vincent.
Nevada soupira et jet un regard appuyé à son bien aimé. Décidément, Alexandre
était un véritable entêté, idiot.
- Tel père tel fils, pensa le roux. Alexandre était aussi entêté et aussi jaloux
que son fils, sourit Chel.
Nevada qui avait suivit les pensées de son amant, lui jeta un regard noir et le
pinça cruellement, mais discrètement. Histoire de le punir.
- Calme-toi petit frère. Je peux te jurer qu’Alexandre t’aime, il ne sait
simplement pas comment exprimer ses sentiments, tenta de convaincre le blond.
- Non ce n’est pas cela. Alexandre n’ai aucune confiance en moi, il est persuadé
que je suis encore amoureux de son frère. Comment pourrons-nous avoir une
relation stable s’il n’a aucune confiance en moi et si au moindre de mes gestes
il me soupçonne des pires choses. Non, je refuse de continuer à souffrir en
demeurant aux côtés d’Alexandre même si je l’aime à en mourir, soupira t-il.
- Hum, je vois. Que dirais-tu d’un voyage ? interrogea le roux.
- Un voyage ? Comment cela ? demanda Vincent.
- Je prévoyais de revenir dans mon pays d’adoption. Depuis ma transformation
j’ai laissé les affaires un peu en plan. A vrai dire je n’ai pas eut un instant
à moi. C’est en quelque sorte un retour aux sources, que dirais-tu de venir avec
nous ? interrogea Nevada.
- Venir avec vous ? demanda le Daïgonite en se redressant.
- Oui. Je crois que cela te permettrais de réfléchir plus longuement avant de
prendre une décision définitive concernant ton avenir avec Alexandre. De plus tu
as besoin de repos. Ce que tu as vécu, je ne parle pas uniquement de ce qui
s’est passé aujourd’hui, mais de tout ce que tu as déjà subit, à été éprouvant
pour toi, il te faut quelques vacances, lui dit Chel.
- Vous croyez réellement ? interrogea l’argenté.
- Nous en sommes certains, répondit Nevada.
- Repose-toi maintenant petit frère, dit-il en posant son index sur le front du
Daïgonite qui ferma immédiatement les yeux.
- Bon, je crois que nous allons devoir remettre notre tendre intermède à plus
tard, soupira le blond.
- Que se passe t-il mon cœur ? Serais-tu devenu le pervers du couple, le taquina
Chel.
- Tu va arrêter tes bêtises où je te prive de câlin, le menaça t-il.
- Ou là j’ai peur, commença à se moquer le roux en pouffant…..
Vincent était assis à l’écart dans l’avion privé qui les menaient vers le pays
d’adoption du vampire suprême. Il avait les yeux perdu dans la vague. Chel et
Nevada se trouvaient un peu plus loin, fixant leur ami, ressentant sa douleur et
sa peine. Quitter Alexandre avait été peut-être la chose la plus douloureuse que
le Daïgonite ait eut à faire. Ce qui avait d’avantage fait mal à l’argenté avait
été l’absence du brun. Il avait quitté le Doyen après lui avoir parlé de ce
qu’il ressentait, cependant cela n’avait pas paru le toucher. L’absence
d’Alexandre au jour de son départ ne pouvait signifier qu’une chose : il n’avait
que faire de ce qu’il pouvait bien lui arriver. C’était là, l’opinion d’un
Daïgonite dans la tourmente. Une fois de plus l’argenté poussa un soupire à
fendre à l’âme.
- Je suis triste pour lui, soupira Nevada, en commençant à se lever afin de
rejoindre Vincent.
- Il serait préférable de le laisser seul pour l’instant, dit-il en retenant son
amant.
- Chel il est malheureux, commença le blond.
- Raison de plus pour le laisser un peu seul. Ne t’inquiète pas mon ange, tout
ira bien pour lui, dit-il en prenant doucement la main du blond et en y déposant
un tendre baiser.
- Espérons que tu dis vrai. Alexandre et Vincent sont fait l’un pour l’autre,
cela est indiscutable. Je ne veux pas que ma famille soit séparée, dit-il en
posant sa tête sur le repose tête.
- Tu ne la perdras pas mon ange, je t’en fait le serment, promit Chel en se
penchant pour prendre passionnément les lèvres de son bien aimé.
Nevada ouvrit doucement les siennes, laissant la langue de son aimé rejoindre la
sienne afin d’entamer un sensuel ballet.
Vincent le fixa un air triste éclairant son visage, puis un fin sourire apparu
sur celui-ci. Ces deux frères étaient heureux et cela lui mettait un peu de
baume au cœur.
L’avion atterrit quelques heureux plus tard. Les trois vampires quittèrent
l’aéroport privé et gagnèrent la voiture qui les attendait. Ils furent menés
jusqu’à l’immeuble du blond. Là, où se trouvait son appartement. Ils pénétrèrent
dans l’immense appartement. Nevada laissa Vincent choisir sa chambre tandis que
Chel et lui disparaissaient dans celle du blond. Quelques instant plus tard
alors qu’ils étaient en train de déballer leur affaires, la porte s’ouvrit sur
l’argenté.
- Vincent ? Que se passe t-il ? As-tu besoin de quelque chose ? interrogea le
blond.
- Je n’ai besoin de rien grand frère. Je venais juste vous prévenir que je
sortais, prévient l’argenté.
- C’est une excellente idée, nous allons t’accompagner, proposa Nevada.
- A vrai dire j’aimerais être seul, avoua t-il. Cala ne veux pas dire que votre
présence me gène ou me dérange, cependant je…
- Nous comprenons Vincent. Fait attention à toi, lui conseilla Chel. N’oublie
pas que tu es dans un univers différent d’Eden. Les mortels ne comprennent pas
ce que nous sommes, lui dit-il.
- Je comprends, je ferais attention, répondit-il en faisant un faible sourire.
Le Daïgonite quitta la chambre, il entra dans la sienne, enfila une longue cape
à capuche sombre puis il quitta la demeure du blond. Tandis qu’il sortait, il ne
remarqua pas dissimulés, des individus, ce à des coins stratégiques de
l’immeuble……
A suivre …